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Lymphocytes T et réponses à médiation cellulaire

Lymphocytes T et réponses à médiation cellulaire. TCR. Hétérodimères ab (le plus souvent) ou gd ( plus rarement) a, b, g, d membres de la superfamille des immunoglobulines Monovalent Un domaine variable V sur chaque chaîne avec quatre régions hypervariables.

adamdaniel
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Lymphocytes T et réponses à médiation cellulaire

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Presentation Transcript


  1. Lymphocytes T et réponses à médiation cellulaire

  2. TCR • Hétérodimères ab (le plus souvent) ou gd (plus rarement) • a, b, g, d membres de la superfamille des immunoglobulines • Monovalent • Un domaine variable V sur chaque chaîne avec quatre régions hypervariables

  3. Superfamille des immunoglobulines • Vaste famille de protéines (possédant ou non des domaines variables) qui ont un commun des doubles feuillets b comme on en trouve dans les immunoglobulines

  4. Régions hypervariables du TCR

  5. Rôle essentiel des CDR3 dans la reconnaissance du peptide, des CDR1 dans l’ancrage à la molécule CMHPlus grande variabilité des CDR3 que des CDR1 et CDR2

  6. Interaction du TCR avec le complexe peptide-CMH CDR3

  7. Une autre interaction TCR-ligand peu orthodoxe : la reconnaissance des superantigènes

  8. Superantigènes

  9. Superantigènes • Les superantigènes sont des molécules capables de se lier directement à certaines chaînes Vb du TCR (en dehors des régions CDR et du site de fixation du complexe peptide-CMH) et de stimuler de façon polyclonale l’ensemble des cellules T exprimant ce segment Vb indépendamment de leur spécificité pour l’antigène peptidique

  10. Superantigènes • Spécifiques d’une ou de quelques segments Vb génomiques • Chaque superantigène est capable d’activer de 5-10% des lymphocytes T

  11. Superantigènes • Les superantigènes ont aussi une affinité pour les molécules CMH de classe II (en dehors de la zone de fixation du peptide) • Certaines toxines bactériennes sont des superantigènes (entérotoxines staphylococciques, toxines du TSS, ...)

  12. Toxic shock syndrome

  13. Superantigènes bactériens • La présence de superantigène provoque une activation non spécifique du système immunitaire avec libération massive de cytokines • La réponse spécifique est généralement inhibée

  14. Les lymphocytes T ab et les lympho-cytes T gd correspondent en fait à des lignées cellulaires différentes et possèdent des propriétés différentes. Les données classiquement admises au sujet du lymphocyte T concernent essentiellement le lymphocyte T ab

  15. Organisation des gènes du TCR • Similaire à celle des gènes du BCR et des Ig • Deux types de TCR mutuellement exclusifs • ab (a : équivalent de chaîne légère; b : équivalent de chaîne lourde) • gd (g : équivalent de chaîne légère; d : équivalent de chaîne lourde) • Un même clone de lymphocyte T n’exprime irréversiblement qu’un seul type de TCR (ab ou gd)

  16. Organisation des gènes du TCR

  17. Réarrangement des gènes du TCR

  18. Réarrangement des gènes du TCR • rôle des enzymes RAG-1 et RAG-2 (comme pour le réarrangement des gènes d’immunoglobulines) • mais pas de réarrangement des gènes d’immunoglobulines dans les lymphocytes T ni de réarrangement des gènes du TCR dans les lymphocytes B

  19. Réarrangement des gènes du TCR • Exclusion allélique (comme pour les Ig, bien qu’un peu moins stricte pour la chaîne a du TCR) • Diversité résulte de trois mécanismes (comme pour les gènes d’Ig) • réarrangement proprement dit • flexibilité jonctionnelle • addition de nucléotides • PAS D’HYPERMUTATION SOMATIQUE!

  20. Pas d’hypermutation somatique pour le TCR • Pas d’hypervariabilité des CDR1 et CDR2 des TCR • L’hypervariabilité (liée au réarrangement et à la diversité jonctionnelle) est limitée aux CDR3 • L’hypermutation somatique est l’apanage des lymphocytes B • Nécessaire pour produire des anticorps de haute affinité (neutralisants) • Inutile voire dangereux pour les lymphocytes T (autoréactivité, perte de la reconnaissance des CMH)

  21. CD3 : le module de transduction de signal du TCR

  22. CD3 • Ensemble de trois dimères qui n’interviennent pas dans la reconnaissance du peptide (ne pas confondre CD3 et CDR3) et qui participent à la transduction du signal • Certains anticorps dirigés contre le CD3 court-circuitent le TCR et déclenchent l’activation cellulaire

  23. ITAM : point commun des molécules des modules de transduction des immunorécepteurs (immunoreceptor tyrosine-based activation motif)YXX[L/V]X6 9YXX[L/V]...

  24. Bref retour au lymphocyte B… • BCR : Ig de membrane + protéine de transduction du signal (Iga et Igb) avec ITAM

  25. Les corécepteurs • L’affinité de l’interaction du TCR avec le complexe peptide-CMH est faible. Des corécepteurs sont nécessaires • Interviennent dans l’activation cellulaire soit en augmentant l’avidité globale de l’interaction du TCR pour le complexe CMH-peptide et/ou en envoyant des signaux vers l’intérieur de la cellule

  26. CD4 et CD8 • Membres de la superfa-mille des Ig • CD4 : monomère • CD8 : homo- ou hétérodimère • CD4 : lymphocytes Th; interaction avec CMH II • CD8 : lymphocytes Tc; interaction avec CMH I

  27. CD4 et CMH II Le CD4 se lie à une portion non polymorphique de la chaîne b du CMH II à distance du site d’interaction avec le TCR

  28. CD8 et CMH I Le CD8 se lie à une portion non polymorphique de la chaîne a du CMH I à distance du site d’interaction avec le TCR

  29. Double rôle de CD4 et CD8 • CD4 et CD8 augmentent jusqu’à 100 fois l’affinité globale de l’interaction entre le TCR et le complexe peptide-CMH • En outre, via leur domaine intracytoplasmique ils activent directement des systèmes de transduction de signal à l’intérieur de la cellule

  30. Affinité des interactions récepteur/ligand dans le système immunitaire

  31. Rôle des corécepteurs dans l’activation lymphocytaire

  32. Thymus

  33. Thymus • Lymphocytes T du thymus = thymocytes • Différenciation précurseurs hématopoïétiques lymphoïdes en lymphocytes T matures CD4 ou CD8 (3 stades : CD4-CD8-, CD4+CD8 +, CD4+ CD8- ou CD4- CD8+) • Génération de la diversité (réarrangements des gènes de la chaîne b puis de la chaîne a) • Double sélection • positive : TCR qui possèdent une affinité suffisante pour les molécules CMH du soi • négative : TCR qui possèdent trop d’affinité pour les complexes CMH-peptides du soi (ou CMH sans peptide)

  34. Thymus

  35. CMH et différenciation CD4 ou CD8

  36. C’est la sélection positive sur la base de l’affinité pour les molécules du CMH qui détermine si le thymocyte sera CD4 ou CD8

  37. Alloréactivité • Les molécules du CMH sont « conçues » pour avoir une bonne affinité pour les TCR (qui sont d’ailleurs sélectionnés positivement sur cette base). • Pour ces raisons de structure et de sélection, il y a un risque majeur pour un TCR d’avoir une affinité trop grande pour le CMH « sans peptide » : les cellules qui portent ces TCR sont éliminées par apoptose

  38. Alloréactivité • La sélection négative des lymphocytes T dont le TCR présente trop d’affinité pour le CMH sans peptide implique la présence dans le thymus de ces molécules de CMH • Par définition, ce sont les molécules CMH du soi • Donc, il n’y a pas de sélection négative des lymphocytes T dont le TCR présenterait une trop forte affinité pour des molécules CMH n’appartenant pas au soi.

  39. 98% des thymocytes échouent aux épreuves de sélection positive ou négative et meurent par apoptose dans le thymus

  40. Le thymus laisse passer certains lymphocytes T qui ont une affinité pour le soi • Tolérance périphérique • Réactivité croisée • Mimétisme moléculaire • Infections et rupture de tolérance

  41. Trois stades dans la vie d’un clone de lymphocytes T • Thymocytes • Lymphocytes T matures mais naïfs (n’ont pas encore rencontré l’antigène et l’attendent dans les organes lymphoïdes) • Lymphocytes T matures et expérimentés (mémoires) : modifications phénotypiques irréversibles (il existe des « marqueurs » de l’état expérimenté d’un lymphocyte T)

  42. Lymphopoïèse thymique Steady state Prolifération périphérique (naïfs et expérimentés) Lymphocytes périphériques Mort cellulaire

  43. CD45 RA : marqueur de cellules naïvesCD45 RO : marqueur de cellules mémoires seul le pool des cellules mémoires est autoentretenu

  44. Thymectomie • Une fois le pool de lymphocytes T matures établis en périphérie, la thymectomie n’a plus d’effet sur le nombre de lymphocytes T dans le sang ou dans les organes lymphoïdes • La thymectomie chez l’adulte ou le grand enfant ne provoque pas d’immunodéficience grave sauf si l’individu subit par la suite une déplétion lymphocytaire sévère (chimiothérapie, radiothérapie, infection virale) qui ne pourra plus être compensée par un apport de nouvelles cellules

  45. Lymphopoïèse thymique • Bien que non essentielle au maintien d’un nombre normal de lymphocytes T, la lymphopoïèse thymique joue un rôle dans le renouvellement du répertoire et le maintien de la diversité • Le répertoire d’un sujet thymectomisé s’appauvrit en cellules naïves et devient monotone • La lymphopoïèse thymique diminue fortement avec l’âge mais ne se tarit jamais

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