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L’évaluation dans la pédagogie de l’intégration 

L’évaluation dans la pédagogie de l’intégration . (2) L’élaboration des situations d’évaluation et des grilles de correction Xavier ROEGIERS Rabat, octobre 2008. www.bief.be Place des Peintres, 5 B-1348 Louvain-la-Neuve +32 10 45 28 46. 1. Les notions de critère et d’indicateur.

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L’évaluation dans la pédagogie de l’intégration 

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Presentation Transcript


  1. L’évaluation dans la pédagogie de l’intégration  (2) L’élaboration des situations d’évaluation et des grilles de correction Xavier ROEGIERS Rabat, octobre 2008 www.bief.be Place des Peintres, 5 B-1348 Louvain-la-Neuve +32 10 45 28 46

  2. 1. Les notions de critère et d’indicateur

  3. La notion de critère

  4. Ce qu’est un critère Un critère, c’est : • une qualité • ce qui sert de base à une appréciation • un point de vue sur lequel on se place pour évaluer, pour prendre une décision

  5. Formuler un critère Préciser la qualité : • soit en utilisant un substantif qui est lui-même connoté positivement (adéquation, cohérence, précision, originalité,...) • soit en utilisant un substantif auquel on ajoute un complément lui-même connoté positivement (emploi pertinent, interprétation correcte, production personnelle,...) • soit en utilisant une question (La synthèse est-elle complète ? L’élève a-t-il travaillé proprement ?)

  6. Les principaux critères en langue Critères généralement présents C1. Adéquation de la production (pertinence) C2. Correction de la langue (syntaxe et/ou orthographe et/ou choix du vocabulaire…) C3. Cohérence sémantique

  7. Les principaux critères en langue Autres critères pouvant apparaître (à différencier entre l’oral et l’écrit) • Volume • Originalité • Correction de la prononciation • ...

  8. Les principaux critères en mathématiques Critères généralement présents C1. Interprétation correcte de la situation problème C2. Utilisation correcte des outils mathématiques en situation C3. Cohérence de la réponse Autres critères pouvant apparaître Précision Caractère personnel de la production ! Eviter le critère « correction de la réponse »

  9. Les principaux critères en sciences et en sciences humaines Critères généralement présents C1. Pertinence de la production C2. Utilisation correcte des outils de la discipline C3. Qualité / cohérence de la production Critère de perfectionnement C4. Qualité de la langue Autres critères pouvant apparaître Complétude (exhaustivité) Caractère personnel de la production Présentation…

  10. La notion d’indicateur

  11. Ce qu’est un indicateur Un indicateur, c’est : • L’opérationalisation d’un critère • Un indice observable

  12. Exemples d’indicateurs

  13. Exemples d’indicateurs Exemple 1 Critère : présentation correcte de la copie Indicateurs • Absence de taches • Absence de ratures • Titres soulignés Indicateurs qualitatifs

  14. Exemples d’indicateurs Exemple 2 Critère : utilisation correcte des outils mathématiques en situation Indicateurs • Deux tiers des soustractions correctes • Deux transformations de grandeurs sur trois correctes Indicateurs quantitatifs

  15. Exemples d’indicateurs Exemple 3 Critère : pertinence de la production Indicateurs • « Il a répondu à la question sur les ordures ménagères » • « Sa production parle bien d’économie d’énergie » Indicateurs qualitatifs

  16. La frontière entre le critère et l’indicateur

  17. La frontière entre le critère et l’indicateur Le critère est de l’ordre de la compétence (de la famille de situations). Il est général, et si possible, commun à toutes les compétences, voire à plusieurs disciplines. L’indicateur est de l’ordre de la situation. Il est contextualisé. Il existe certes des indicateurs génériques. Encore faut-il vérifier qu’ils soient réellement observables et précis.

  18. La frontière entre le critère et l’indicateur Parfois, selon le point de vue adopté, une même qualité peut être un critère ou un indicateur. Exemple : l’orthographe correcte est un critère d’appréciation d ’une production langagière par écrit (discipline « langue »), mais elle peut être un indicateur du critère présentation correcte de la copie dans une autre discipline.

  19. Formuler un indicateur

  20. Formuler un indicateur Un indicateur doit pouvoir être relevé de la même façon par deux correcteurs différents. Pour cela, il doit être formulé : • De façon concrète et vérifiable (« absence de taches »  plutôt que « propreté ») • Si possible, de façon quantifiable (« 3/4 des mots orthographiés correctement » plutôt que «orthographe») • De façon simple, même si toutes les nuances ne sont pas exprimées

  21. 2. Recourir aux critères et aux indicateurs dans la pratique

  22. La règle des 2/3 et la règle des 3/4

  23. Critère minimal et critère de perfectionnement Un critère minimal est un critère à réussir pour prononcer la maîtrise de la compétence. Exemple pour la compétence « nager en piscine » C1 : équilibre (maintien de la tête hors de l ’eau) C2 : mobilité suffisante (se déplacer) Un critère de perfectionnement est un critère souhaitable, qui fait la différence entre la maîtrise minimale d’une compétence et une maîtrise plus élaborée. Exemple C3 rapidité C4 élégance C5 variété des nages

  24. La règle des 3/4 Les critères minimaux ont un poids minimum de 3/4 de la note. Autrement dit, les critères de perfectionnement ne peuvent pas totaliser plus de 1/4 des points.

  25. La règle des 2/3 On donne à l ’élève au moins 3 occasions indépendantes de vérifier chaque critère. Le critère est considéré comme maîtrisé lorsque 2 occasions sur 3 au moins sont réussies. 2 occasions sur 3 réussies : maîtrise minimale du critère 3 occasions sur 3 réussies : maîtrise maximale du critère

  26. La combinaison de la règle des 2/3 et de la règle des 3/4 L’élève qui a la maîtrise minimale (2/3 des points) des critères minimaux (3/4 des points) obtient la moitié des points au moins. 2/3 x 3/4 = 1/2 Il est déclaré compétent.

  27. Différentes façons de traduire la règle des 2/3 1. Une situation ouverte, avec une production suffisante pour avoir 3 occasions de vérifier chaque critère 2. Une situation fermée, dans laquelle chaque question est une occasion de vérifier un critère 3. Une situation avec trois consignes, ou trois questions, qui toutes sont du niveau de complexité visé, et qui toutes vérifient chaque critère. 4. Trois situations

  28. Le nombre de critères de correction et d’indicateurs

  29. Le nombre de critères de correction Idéalement, 3 ou 4 critères maximum Par exemple, trois critères minimaux et un critère de perfectionnement

  30. Le nombre de critères de correction • Pour garantir que les critères soient indépendants les uns des autres • Pour améliorer la visibilité des élèves et des enseignants à leur propos • Pour garantir un meilleur accord (un trop grand nombre de critères nuit à la convergence des notes) • Pour éviter de décourager les enseignants Pourquoi limiter le nombre de critères ? ! Toutefois, n’avoir qu’un critère n’a pas de sens...

  31. Le nombre d’indicateurs Tout comme il faut limiter le nombre de critères, il faut limiter le nombre d’indicateurs. Une dizaine, voire une quinzaine d’indicateurs par situation apparaît comme une base de travail réaliste. Cela fait 3 à 5 indicateurs par critère. Si on tient compte de la règle des deux tiers, cela fait un indicateur (maximum deux) par occasion et par critère.

  32. La notion de grille de correction

  33. La notion de grille de correction Une grille de correction est un outil d’appréciation de la maîtrise des critères par l’élève (à travers sa production complexe). On a toujours intérêt à développer des grilles de correction opérationnelles, c’est-à-dire des grilles qui, situation par situation, indiquent clairement quand l’indicateur est déclaré réussi.

  34. La notion de grille de correction Il faut distinguer deux types de gestion des critères et indicateurs : - une gestion qualitative des critères, où ce qui compte est de porter un regard pluriel sur une production d’élève, et de déterminer les critères maîtrisés, sans le souci de la note - une gestion quantitative des critères, dans laquelle on attribue une note chiffrée (situation 2 des paliers 3 et 4).

  35. La notion de grille de correction On peut envisager les indicateurs de différentes manières. Scénario 1 : De manière quantitative, à travers une échelle d’appréciation pour chaque indicateur.

  36. La notion de grille de correction Exemple • Critère de pertinence Indicateur 1 : les informations utiles sont-elles extraites des documents ? • Grille de correction - Toutes les informations sont extraites (3 pts) - 2/3 des informations sont extraites (2 pts) - Au moins une information est extraite (1 pt) - Aucune information n’est extraite (0 pt)

  37. La notion de grille de correction Avantage : Appréciation fine de l’indicateur Inconvénient : Complexité de l’appréciation, s’il faut multiplier l’opération par 10 ou 15.

  38. La notion de grille de correction Scénario 2. Par comptabilisation d’un ensemble d’indicateurs qualitatifs. Indicateurs qualitatifs comptabilisés quantitativement

  39. La notion de grille de correction Exemple • Critère de présentation matérielle : • 3 indicateurs retenus : lisibilité, absence de taches, orthographe • Grille de correction • Respect des 3 indicateurs (3 pts) • Respect de 2 indicateurs (2 pts) • Respect d’un seul indicateur (1 pt) • Respect d’aucun indicateur (0 pt)

  40. La notion de grille de correction Avantage : Prise en compte de plusieurs indicateurs par critère Inconvénients : • Impossibilité de maintenir les trois occasions pour chaque critère, de manière réaliste. • On déforme la notion d’indicateur (il indique) Cette option peut toutefois être retenue pour les critères de perfectionnement, qui ne doivent pas absolument respecter la règle des 2/3.

  41. La notion de grille de correction • Scénario 3. • De manière qualitative, avec appréciation globale des indicateurs pour chaque occasion. Exemple • Critère de pertinence • 2 indicateurs retenus : • l’élève a parlé d’économie d’énergie • l’élève a évoqué des solutions concrètes • Grille de correction : 0 ou 1 selon la dominante de la présence des indicateurs (sans les détailler).

  42. La notion de grille de correction Avantage : Prise en compte de plusieurs indicateurs par critère, sans entrer dans une comptabilisation précise Inconvénient : Caractère subjectif de l’attribution de la note, dans le cas où un indicateur est vérifié.

  43. La notion de grille de correction Scénario 4. De manière qualitative, avec appréciation d’un indicateur unique pour chaque occasion et pour chaque critère. Exemple • Critère de pertinence • 1 indicateur retenu : « l’élève a évoqué des solutions concrètes » • Grille de correction 0 ou 1 selon l’appréciation de l’indicateur.

  44. La notion de grille de correction Avantages : • Simplicité pour l’enseignant • Règle des 2/3 respectée Inconvénient : Caractère simplificateur de l’attribution de la note. Dans ce scénario, une attention particulière doit être apportée au choix de l’indicateur.

  45. La notion de grille de correction Que retenir concrètement ? Que proposer ? Une grille de correction à 10 cases, structurée de manière à combiner les scénarios 2, 3 et 4

  46. La notion de grille de correction

  47. La notion de grille de correction

  48. La notion de grille de correction

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