1 / 6

Calixthe Beyala: entre le terroir et l’exil

Megan Salomone. Calixthe Beyala: entre le terroir et l’exil. par Emmanuel Matateyou Interview 16 avril 1994 á Paris. l’oralité. L’oralité représente toute la créativité. Elle représente une combinaison du monde réel et du monde imaginaire. L’influence de sa jeunesse :

audra
Télécharger la présentation

Calixthe Beyala: entre le terroir et l’exil

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Megan Salomone Calixthe Beyala: entre le terroir et l’exil par Emmanuel Matateyou Interview 16 avril 1994 á Paris

  2. l’oralité • L’oralité représente toute la créativité. Elle représente une combinaison du monde réel et du monde imaginaire. • L’influence de sa jeunesse : • Sa grand-mère lui racontait des mythes, des épopées et d’autres histoires traditionnelles. • Sa mère lui a raconté toute son histoire oralement. • L’écriture n’est pas seulement un travail des mots. • « L’écriture est d’abord musique avant d’être une chose figée et écrite. C’est d’abord quelque chose qui reste dans les rêves et a partir de ce moment l’oralité fait partie de mon monde imaginaire. »

  3. Utilisation de langage • Beyala utilise le langage : • De la rue • Des bidonvilles • Des prostituées • Des petites gens • Pourquoi ? • On ne peut pas raconter ce qu’on ne connaît pas. • « Le monde chic africain, je ne le connais pas. Je peux l’observer de mon œil ironique d’un enfant de New-Bell mais je ne peux le décrire de l’intérieur. » • Ces nouvelles façons de parler montrent la créativité de la vie aux niveaux socio-économiques qu’elle décrit. • Beyala est intéressée par des bidonvilles parce qu’elle croit que les forces et les personnes qui vont changer l’Afrique viendront des bidonvilles. • « Je suis du monde des petites gens et je crois profondément que c’est le monde qui, demain, pourra apporter quelque chose à l’Afrique » • Elle n’inclut pas de traductions parce qu’elle pense qu’on perd quelque chose dans la traduction. • L’intervieweur demande si le langage utilisé crée des problèmes pour des lecteurs en dehors de l’Afrique mais Beyala croit que le lecteur essaiera de comprendre le texte et par ses efforts va gagner un sens de la richesse de la langue. Est-ce que vous pensez que vous avez manqué quelque chose à cause de la langue, quand nous avons lu La Petite Fille du Réverbère? Ou, est-ce que les mots inconnus ont rajouté à votre expérience?

  4. Traditionnellement les Africains ont une vision indigène de la femme. « Ce sont les diverses conquêtes islamistes et chrétiennes qui ont change la vision de la femme. La société africaine était une société matrimoniale ou matriarcale » Beyala ne pense pas qu’elle est motivée par le féminisme. Elle dit qu’elle est partisane des droits de l’homme qui incluent ceux de la femme. « Féminitude » - Le féminisme + la négritude Beyala croit que les premiers féministes sont des Africaines. Elle dit que le mot « féminitude » n’exclue pas la maternité. Il inclut les désirs des femmes pour l’amour, le travail, la liberté, mais sans perdre ses prérogatives de femme. A votre avis, est-ce qu’il y a un connotation négative associée au mot « Féminisme » ? La Vision des Femmes

  5. Le choc • Beyala est consciente que ses ouvrages choquent certaines personnes, mêmes des Africains. • « Il faut leur montrer qu’ils ne sont pas le centre du monde et, qu’en confisquant le matériel, ils ne confisquent pas le monde. » • Elle ne comprend pas pourquoi ces histoires et le langage qu’elle utilise sont choquants. C’est la vie quotidienne, la réalité qu’elle décrit. • E.M. : Pourquoi la jeunesse est-elle persécutée dans vos œuvres ? • C.B. : Je ne la persécute pas. C’est la réalité africaine qui tue sa jeunesse. C’est elle. Vous semblez dire que j’invente. Mais je n’invente rien. Je ne suis qu’une observatrice de mon temps. • Calixthe Beyala ne comprend pas pourquoi certaines personnes trouvent qu’une scène érotique peut être plus choquante qu’une scène politique. Elle dit que les deux expériences sont des réalités de l’Afrique et qu’on ne peut pas les séparer des catégories différentes. • Comparaison entre une prostituée et un prisonnier politique • Est-ce que vous trouvez une différence entre le deux dans le contexte de Beyala? • « L’être humain est touché au plus profond de son âme… il n’y a pas une règle spéciale pour l’homme et un non-respect pour la femme »

  6. Entre le terroir et l’exil • Pendant l’interview, l’interviewer demande souvent si la réponse de Beyala est sa réponse comme Européenne ou comme Parisienne, pas comme Africaine. • Elle n’aime pas son point du vue. Elle sait bien qu’elle est toujours Africaine, quel que soit l’endroit où elle habite. Elle lui dit qu’on n’oublie pas ses racines en déménageant. Il est évident que Calixthe Beyala est fière de ses origines Africaines. • E.M. : Mais vous n’êtes plus très africaine dans vos manières… • C.B. : Parce que je m’habille en caleçon ? • E.M. : Non. • C.B. : Parce que je me coiffe comme une européenne ? • E.M. : Non. • C.B. : Je ne suis pas d’accord avec vous. Ce n’est pas parce que je vis à Paris que j’oublie mon identité. Vous voulez me voler mon identité. Je suis avant tout une Africaine—je suis l’Africaine typique. Parce que la femme africaine est très forte. • Est-ce que vous trouvez que votre perspective personnelle de votre pays et votre culture originale va changer après déménager et vivre au milieu d’une culture très différente?

More Related