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Management du risque entrepreneurial 2006-2007

Introduction. Le risque-pays est une cat

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Management du risque entrepreneurial 2006-2007

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    1. Management du risque entrepreneurial (2006-2007) Risque-pays et risques politiques

    2. Introduction Le risque-pays est une catgorie spcifique de la prise en compte de lincertitude, elle-mme lie linformation et au temps. Dfinition : incidence de la volatilit* constate ou latente des conditions daffaires dans un pays sur le revenu attendu dun investissement. Il regroupe des lments la fois conomiques et financiers, socio-politiques, idologiques lis tout type de transaction avec un pays donn. * volatilit : fluctuation, instabilit

    3. Il concerne aussi bien les investissements directs (cration dune filiale, prise de participation, etc.) que les investissements dits de portefeuilles (achat de titres trangers). On le retrouve au niveau des : transactions financires (prts, dividendes, et capital investi), relations juridiques (contrats, garanties), transactions commerciales (importations et exportations de biens et de services).

    4. 1- Dfinitions dun risque polymorphe A) Risque conomique dun pays : il provient de la volatilit des agrgats conomiques et financiers. Il est analys et anticip par la prise en compte des dterminants de la croissance macroconomique (balance des paiements, prix, investissement, politique montaire et budgtaire) Ltude de la comptitivit interne et externe de lconomie (+ qualit infrastructures et institutions) permet de dresser la carte des forces et des faiblesses, conjoncturelles et structurelles.

    5. B) Risque politique : il recouvre la menace de dstabilisation, la soumission larbitraire et au mpris de ltat de droit dans le pays. Les risques de volatilit, interne (coup dtat, guerre civile) et externe (terrorisme, conflit rgional), sont analyss selon leur probabilit dimpact court et moyen termes sur la volatilit du retour sur linvestissement. C) Risque juridico-lgal : il affecte la stabilit et la transparence du cadre rglementaire et donc de lenvironnement des affaires.

    6. D) Risque rgional : exemple La globalisation des marchs implique une interdpendance de lconomie des diffrents blocs rgionaux, avec des risques accrus de contamination des crises financires. Celles-ci sont lies linstinct grgaire des investisseurs privs, qui considrent les marchs mergents comme une seule classe dactifs dans leurs portefeuilles.

    7. E) Risque systmique : Il le devient lors dune crise montaire (ou financire internationale ou dune rcession mondiale) quand lensemble des marchs de capitaux, de biens et services est affect. Ce risque nest pas diversifiable, ni couvrable par les instruments classiques (crise de 1929, crise de la dette daot 1982, crise doctobre 1987, crise des marchs mergents de lautomne 1997 et de lt 1998, menace lautomne 2001).

    8. 2- Les diffrentes approches du risque-pays A) Lvaluation du risque politique : Elle se concentre sur les causes dinstabilit sociopolitique qui portera prjudice aux perspectives de rentabilit dun investissement. Cette instabilit est le fait de dcisions arbitraires : Venant den haut, dorigine publique et gouvernementale : coup dtat, loi martiale, rquisition et nationalisation) ; Venant den bas, dorigine prive : grves, rvolution, squestration, attentat, etc.

    9. La mthode la plus simple est la grille danalyse Relever les lments positifs et ngatifs, ainsi que leur impact sur la stratgie de dcision CMT. Mettre en exergue le contexte culturel, religieux et historique, la forme de gouvernement, le rle des partis politiques et des mdiations institutionnelles. Analyser et conclure sur les risques dinstabilit lis un conflit interne ou externe, dorigine militaire, politique, conomique, racial ou frontalier. Cest une valuation qualitative, reposant sur les comptences de son utilisateur et des informations collectes (ex : Frost &Sullivan).

    10. Exemple de Frost & Sullivan La mthode TEAM permet de fournir un support de prise de dcision selon 4 grands types dinformation : TECHNOLOGIE : courante ou mergente et impact sur le secteur. ECONOMETRIE : analyse quantitative sur des bases de donnes permettant un raisonnement qualitatif (prvisions industrielles des pays). APPLICATION : les stratgies efficientes et les meilleures pratiques (conseils interactifs de clients, sommets excutifs, enqutes danalyste et ateliers). MARCHE : prvisions de croissance et dfis dindustrie (analyse de march)

    11. Ce type de socits se concentre sur les facteurs dinstabilit institutionnelle potentielle travers le rle des lites, de larme, des syndicats, des minorits, etc. Reprsentation graphique des risques dinstabilit : recense les principaux acteurs de changement les classe selon leur capacit affecter le systme politique de faon ngative. Ce modle du Prince est un cadre analytique utile, permettant des projections CML termes selon lvolution de chacun des groupes influents.

    12. Un classement des pays est aussi tabli par Transparency International selon un indice de corruption qui est largement utilis depuis 1997 comme mesure du risque politique. La meilleure couverture demeure linformation et lanalyse. Cependant, des agences prives et dautres officielles couvrent le risque politique moyennant le paiement dune prime. Exemples : OPIC aux USA Export Development Corporation au Canada MIGA (filiale de la Banque mondiale)

    13. B) Lapproche qualitative ou multicritre : Elle sattache analyser lensemble des conditions dinvestissement ou de crdit dans un pays, en reliant : les lments conomiques et financiers aux lments structurels, politiques et sociaux. Cette approche est privilgie par des institutions telles que : la Coface (Ubifrance), la Banque mondiale, la BNP-Paribas, lInstitut de Finance Internationale Washington ou lEconomist Intelligence Unit Londres.

    14. Elle se traduit par la compilation dinformations sous la forme dune note de synthse sur le risque-pays. Dans sa version quantitative, elle peut donner lieu une dmarche plus conomtrique et modlisation, grce des calculs plus ou moins sophistiqus de corrlation. Lobjectif est dobtenir la fois : une analyse dynamique et donc prdictive, des indicateurs dinteractions entre plusieurs lments de risques, internes et externes. Ces relations permettent ensuite dvaluer les risques de contamination.

    15. C) Lapproche par le classement (rating) : Classement et notation des pays selon des indicateurs agrgs de risque. On dtermine alors un plafond dencours de risque ou un horizon temporel dinvestissement. Les principaux crateurs dindices : BERI, Euromoney, Dun&Bradstreet, Coface, Credit Risk International, Moodys, Standard & Poors, etc. Avantages de lchelle : Simple et synthtique Comparaisons entre pays et travers le temps Cela reflte le consensus ambiant.

    16. En contrepartie, cela prsente des faiblesses : Cest rducteur et simpliste. La moyenne supprime les carts de jugement dexperts. La pondration est souvent arbitraire. Un risque non nul de prophtie autoralisante dans le cas dune chute brutale des indices. Un reflet dun consensus un moment donn, crasant les spcificits dun pays. Elle ne peut prvoir une rupture brutale de tendance : rcession en Turquie en 2001, coups dtat en Cte dIvoire, contagion de la crise asiatique la Core,). Peu dutilit pour mettre en valeur les faiblesses et les opportunits spcifiques dun pays par rapport un projet dinvestissement.

    17. Notation de Dette Long terme (Moodys) Catgorie investissement : Aaa : valeurs de tout premier ordre Aa1, Aa2, Aa3 : fourchette haute A1, A2, A3 : notation intermdiaire Baa1, Baa2, Baa3 : fourchette basse. Catgorie spculative : Ba1, Ba2, Ba3 : lments spculatifs B1, B2, B3 : absence des caractristiques dinvestissement souhaitables Caa1, Caa2, Caa3 : obligations de trs mauvaise qualit Ca : hautement spculative C : notation la plus basse, perspectives extrmement faibles datteindre un niveau propice linvestissement.

    19. D) Lanalyse de lapprciation du risque : Lobjectif est de retracer les liens entre les variables macroconomiques, financires et structurelles avec le degr et la nature du risque. Rsultante dune combinaison de facteurs. Ce sont les combinaisons dvolutions spcifiques qui crent les situations de risque. Exemple : un pays dette extrieure trs leve (Mexique, USA) prsente un risque moindre quun pays peu endett sources de financement rduites et instables (Algrie). Lanalyse de lendettement extrieur seffectue au travers de diffrents indicateurs.

    20. 1- Les indicateurs de surendettement : La crise financire = endettement via un dsquilibre de balance des paiements. 3 types dindicateurs : Solvabilit du dbiteur : comparaison de la dette aux revenus dexportations (Dettes / Exports) ou la richesse nationale (Dettes / PIB). Liquidit du dbiteur : comparaison du paiement de service de la dette et des revenus dexportations annuels (Paiements dintrt / Exports). Qualit de lendettement : se procurer des devises supplmentaires des conditions favorables (viter de sappauvrir en sendettant). La combinaison des 3 donne les conditions de capacit demprunt du pays LT (quilibre croissance / endettement)

    21. 2- Le march secondaire des crances du Club de Londres : Estimation du prix de la dette du pays sur ce march. Depuis 1985, il a connu une expansion rapide, atteint environ 3 000 milliards $ US et une liquidit leve. Le prix reflte la valeur actualise de la dette compte tenu de la probabilit de dfaut du pays dbiteur. La dette exotique est peu liquide et soumise de fortes variations de dcote du fait de son caractre spculatif (Soudan, Cuba, Core du Nord). 3- La marge de risque au-dessus des taux demprunt du Trsor amricain : Les marchs financiers considrent que la marge quun pays doit payer au dessus dune base (celle des emprunts) reprsente une prime reprsentative du risque-pays. Ex: hausse de 30% de la dette de lArgentine fin 2001).

    22. E) Les approches mthodologiques sont complmentaires mais limites : Elles reposent toutes sur une thorie du processus de dveloppement (investissement, libralisation et ouverture extrieure). La ralit est plus nuance : les structures dun pays diffrent largement selon sa propre trajectoire historique, ses spcificits institutionnelles, sociopolitiques, idologiques et son environnement gographique. Analyser le risque-pays revient donc pour lessentiel : 1- valuer les formes et le niveau du risque. 2- Anticiper les volutions soudaines du risque et les ruptures de tendance. 3- Relier le niveau de risque ses incidences sur la stratgie dinvestissement.

    23. Lorigine des crises rside bien souvent dans une mauvaise apprciation de ces niveaux de risque. Exemple: cest la veille des crises mexicaines (1994-1995) et asiatique (1997) que lOCDE (organisme cens regrouper les pays les plus avancs dans le domaine conomique) a intgr le Mexique en 1994 et la Core du Sud en 1996. Le problme est de savoir si la rentabilit attendue de linvestissement correspondant au niveau de risque que lon croit prendre.

    24. Les risques lis lexportation Lorsqu'une entreprise vend en France, elle risque de ne pas tre paye si elle accorde des dlais de paiement. Celui qui achte court le risque de ne pas recevoir en temps utile la marchandise ou de recevoir une marchandise qui n'est pas la bonne. 1. Quels sont les risques de lexportateur ? Risque commercial : risque de ne pas tre pay par l'importateur. Risque pays : risque n de la situation du pays importateur. Risque de change : s'il n'est pas pay dans la monnaie nationale.

    25. 2. Quelles sont les assurances qui couvrent les risques de l'exportateur ? Souscription d'une assurance auprs de la COFACE (Compagnie Franaise d'Assurance pour le Commerce Extrieur). A. Bnficiaires Les entreprises industrielles ou commerciales Certaines garanties sont tendues aux filiales en France et l'tranger. B. Objectifs Inciter les entreprises prospecter des marchs trangers pour y crer ou y dvelopper un courant d'affaires. Les protger contre les risques de non-paiement. Renforcer leur comptitivit en leur permettant de faire des offres ou de facturer en devises sans risque montaire. Leur permettre d'investir l'tranger

    26. C. Les diffrents types de contrats a. l'assurance prospection Garantie contre le risque d'insuccs des prospections. La COFACE verse l'assur des indemnits tant que la marge dgage sur les ventes n'a pas compens le montant des frais engags (assurance foire, prospection normale ou simplifie). b. l'assurance-crdit Couvre les entreprises exportatrices contre les risques de non-paiement de leurs acheteurs trangers. Risques d'interruption de march pendant la priode de fabrication, Service prventif en slectionnant la clientle trangre, Accs au financement bancaire Action pr-contentieuse et contentieuse pour le recouvrement des crances.

    27. Lexprience de Faurecia 1) Historique : Faurecia ralise des pices plastiques pour lintrieur des automobiles (tableau de bord, panneau de porte, etc.) ainsi que des blocs avant et des systmes dchappement. Faurecia est leader europen dans la majeure partie de ses activits et le 3me quipementier mondial (10 milliards deuros de CA et 55 000 employs). Son CA se dcline ainsi : 58% en France 22% en Europe 12% en Amrique du nord 3% en Amrique du Sud 5% pour le reste du monde Le reste du monde va forcment continuer crotre et beaucoup plus vite.

    28. 2) Stratgie annonce : Du point de vue industriel, la logique est de se considrer comme son propre assureur. Problmatique : Dans un avenir proche, est-ce que cela sera suffisant pour traiter les risques lis au commerce international ? Rponse : cration de la fonction spcifique de Direction des oprations internationales. Objectifs : Donner aux projets internationaux davantage de temps. Mettre en place les ressources spcifiques et expriments (exprience nationale plus importante que lexprience technique). Assurer la coordination entre projets. Mettre en uvre les expertises et savoir-faire spcifiques. Mieux cerner les risques diffrents et les mentalits propres chaque pays.

    29. La gestion des risques selon Faurecia : Un risque peut tre source de progrs, mais le principal problme provient du fait que lon ne sait pas tirer les leons des erreurs commises. On augmente les probabilits de succs par une analyse pralable du risque et par un suivi efficace permettant de fixer les contributions de lorganisation du projet. 3) Comment identifier et valuer les risques ? Il sagit de mettre en place une procdure permettant de supprimer les risques insupportables et de grer les autres. Identifier et mesurer les risques par leurs enjeux pour lentreprise et leur probabilit doccurrence. Prendre une dcision : arrter le projet, isoler les risques, partager les risques, les couvrir ou les accepter. Objectif prioritaire : liminer les risques insupportables avant de dmarrer un projet.

    30. Exemple concret de Faurecia : Phase de prprojet : analyse des mouvements de la concurrence et du march pour valuer le risque pour le projet. Dmarrage : apporter au chef de projet une mthodologie et des outils de prvention et de matrise des risques de diffrentes natures reprs dans des check-lists. Implication de toutes les parties prenantes, interface avec les diffrentes fonctions, bonne coordination avec les entits du pays et du groupe. La DG met en place des outils de synthse.

    31. 4) Comment mesurer les risques ?

    32. 5) Les niveaux de responsabilit des acteurs : Partant du principe que les risques existent, les managers doivent effectuer des check-lists et se livrer une analyse systmatique : Des risques classiques : sociopolitique, lgislation, conomique et financier (limiter le taux de change avec euro) Des problmes majeurs de logistique lis lloignement. De la gestion dlicate des risques linternational, plus complexes et dlicats : cots, dlais et services du projet, technologies associes aux produits et processus

    33. Au final, cette gestion suppose 3 axes dintervention : Grer les crises majeures (dvaluation, guerre, etc.) en sachant que lon a aucun pouvoir sur leur occurrence. Assurer la continuit du projet en fixant un montant limite. Raliser la stratgie et gagner de largent. Il sagit de mener une analyse habituelle des risques, de rechercher une rentabilit diffrente, de prendre en compte des volumes faibles et de couvrir les risques politiques, socioculturels et humains.

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