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La promotion de la bientraitance et ou est la pr vention de la maltraitance en psychiatrie

?La bien-traitance des plus vuln?rables d'entre les siens est l'enjeu d'une soci?t? toute enti?re, un enjeu d'humanit?*.. *ANESM: Agence Nationale de l'Evaluation et de la qualit? des Etablissements et Services sociaux et M?dicaux sociaux. Issu du minist?re de l'emploi et de la solidarit?, 1997.

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La promotion de la bientraitance et ou est la pr vention de la maltraitance en psychiatrie

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    1. La promotion de la bientraitance et ou est la prvention de la maltraitance en psychiatrie ? 1

    2. La bien-traitance des plus vulnrables dentre les siens est lenjeu dune socit toute entire, un enjeu dhumanit頻*. *ANESM: Agence Nationale de lEvaluation et de la qualit des Etablissements et Services sociaux et Mdicaux sociaux. Issu du ministre de lemploi et de la solidarit, 1997. Personne vulnrable: expose aux maux physiques, sans dfense face aux agressions extrieures.(dictionnaire collection Microsoft) 2 Dimension de la dmarche de sant publique au service de la populationDimension de la dmarche de sant publique au service de la population

    3. PLAN Prsentation de lunit Outremer en psychiatrie. Contexte Problmatique pratique Bientraitance/ maltraitance: concepts Technique et rsultats denqute Analyse explicative Proposition daxes damlioration Limites et apprentissages Bibliographie 3

    4. PRESENTATION DU SERVICE OUTREMER Service de psychiatrie du CHRU de Tours Restructuration en 1998 Accueil de 12 patients sous tutelle et en HL (hospitalisation libre) 1 cadre de sant, 5 IDE, 5 AS, 2 ASH et un temps ddi de prsence mdicale et de psychologue. 4 Patients en majorit pupille de ltat, prsentant une dficience intellectuelle grave, des troubles du comportement associs un pathologie psychiatrique en hospi jusqu la fin de leur viePatients en majorit pupille de ltat, prsentant une dficience intellectuelle grave, des troubles du comportement associs un pathologie psychiatrique en hospi jusqu la fin de leur vie

    5. CONTEXTE Depuis 1982, six rapports officiels accompagnent lvolution et la restructuration de la sant mentale en France. Loi du 9 aot 2004, relative la politique de la sant publique a pour objectifs : impulser une meilleure prise en compte de la sant publique dans notre pays, mieux organiser la politique de prvention. 2005-2009 : le plan national de lutte pour amliorer la qualit de vie des personnes atteintes de maladies chroniques : dcentralisation sur les rgions avec la cration des Plans Rgionaux de Sant Publique (PRSP). 5 1982 rapport DEMAY : lutte contre la sgrgation, le gardiennage tout ce qui reprsente lasile 1986 rapport ZAMBROWSKI (Barzach) : suppression lits supplmentaires, rforme humaniste, amliorer le droit des hospitaliss dans le cadres des lois existantes. 1992 : rapport MASSE (Durieux) : prne lintgration de la psy dans le dispositif de soins de lhpital gnral 1994 : rapport CLERY-MELIN : ouverture vers lextrieure (hospi de jour, alternative lhospitalisation complte) 2001 : PIEL ET ROLANDT : de la psychiatrie la sant mentale : (SROSS) 2009 : rapport COUTY : spcialisation des infirmiers, coordinateurs pour les prisons, meilleures reprsentations des usagers et leur famille, mise en pratique de lvaluation, partenariat dvelopp afin de promouvoir la sant mentale. Rhabilitation psychosociale et de lducation thrapeutique. Les objectifs des PRSP : promouvoir une attitude favorable la sant tout au long de la vie, diminuer lincidence des maladies chroniques, rduire la mortalit prmatur et vitale, amliorer la qualit de vie des personnes atteintes de maladie chronique, identifier les obstacles la rinsertion sociale et professionnelle, favoriser la prise en charge du handicap.1982 rapport DEMAY : lutte contre la sgrgation, le gardiennage tout ce qui reprsente lasile 1986 rapport ZAMBROWSKI (Barzach) : suppression lits supplmentaires, rforme humaniste, amliorer le droit des hospitaliss dans le cadres des lois existantes. 1992 : rapport MASSE (Durieux) : prne lintgration de la psy dans le dispositif de soins de lhpital gnral 1994 : rapport CLERY-MELIN : ouverture vers lextrieure (hospi de jour, alternative lhospitalisation complte) 2001 : PIEL ET ROLANDT : de la psychiatrie la sant mentale : (SROSS) 2009 : rapport COUTY : spcialisation des infirmiers, coordinateurs pour les prisons, meilleures reprsentations des usagers et leur famille, mise en pratique de lvaluation, partenariat dvelopp afin de promouvoir la sant mentale. Rhabilitation psychosociale et de lducation thrapeutique. Les objectifs des PRSP : promouvoir une attitude favorable la sant tout au long de la vie, diminuer lincidence des maladies chroniques, rduire la mortalit prmatur et vitale, amliorer la qualit de vie des personnes atteintes de maladie chronique, identifier les obstacles la rinsertion sociale et professionnelle, favoriser la prise en charge du handicap.

    6. CONTEXTE Le SROS III 2006-2011 : La sant mentale sera la principale priorit頻 avec la recomposition de l'offre psychiatrique dans l'Indre, l'Indre et Loire et le Cher. Le projet dEtablissement du CHRU de Tours a dfinit 4 axes damlioration : Amlioration de son organisation des fins conomiques: restructuration de la psychiatrie (regroupement des 3 sites sur le site de Trousseau). Renforcement de la recherche hospitalo-universitaire. Valorisation des Ressources Humaines: approche par comptences, dynamique de management Amliorations du parcours du patient, de la qualit et de la scurit des soins : dmarche qualit 6 Renforcement de la recherche hospitalo-universitaire: travail en collaboration avec lINSERM U930 q lautisme , la dficience mentale, et les troubles affectifs sont au cur dun axes de recherche en lien avec linserm U930 dynamique et Pathologie du dveloppement crbrale. Amliorations du parcours du patient, de la qualit et de la scurit des soins. Amlioration de son organisation des fins conomiques: restructuration de la psychiatrie (regroupement des 3 sites sur le site de Trousseau). Le projet faisait tat du SROS 3: je suis alle voir: La sant mentale sera la principale priorit du SROS 2006-2011: rquilibrage du l'Est Loiret et recomposition de l'offre psychiatrique dans l'Indre, l'Indre et Loire et le Cher. Valorisation des Ressources Humaines: approche par comptence, management Le SROS sinscrit dans cette dmarche suite au plan Sant mentale et psychiatrie 2005-2008Renforcement de la recherche hospitalo-universitaire: travail en collaboration avec lINSERM U930 q lautisme , la dficience mentale, et les troubles affectifs sont au cur dun axes de recherche en lien avec linserm U930 dynamique et Pathologie du dveloppement crbrale. Amliorations du parcours du patient, de la qualit et de la scurit des soins. Amlioration de son organisation des fins conomiques: restructuration de la psychiatrie (regroupement des 3 sites sur le site de Trousseau). Le projet faisait tat du SROS 3: je suis alle voir: La sant mentale sera la principale priorit du SROS 2006-2011: rquilibrage du l'Est Loiret et recomposition de l'offre psychiatrique dans l'Indre, l'Indre et Loire et le Cher. Valorisation des Ressources Humaines: approche par comptence, management Le SROS sinscrit dans cette dmarche suite au plan Sant mentale et psychiatrie 2005-2008

    7. CADRE REGLEMENTAIRE Le code de la sant publique: article R4311-5 linfirmir(e) et laide-soignant(e) doivent dpister et valuer les risques de maltraitance. Dans la V2010 : chp II, partie I, critre 10a : Prvention de la maltraitance et promotion de la bientraitance. 7

    8. CADRE LEGISLATIF Plusieurs critres de la V2010 sappuient sur lapplication lgislative : Loi du 27 juin 1990 : relative au droit et la protection des personnes hospitalises en raison des troubles mentaux et leur condition dhospitalisation ( HO, HL, HDT). Loi du 4 mars 2002 : relative aux droits des malades et la qualit du systme de sant. Circulaire du 30 avril 2002 : relative au renforcement des procdures de traitement des signalements de maltraitance elle est en lien avec les critres 8 de la V2010 sur la fonction gestion des risques PEP . 8 Loi du 27 juin Loi du 27 juin

    9. CADRE LEGISLATIF Le code pnal : article 223-6 : le fait pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou datteintes sexuelles infliges une personne qui nest pas en mesure de se protger en raison de son ge, dune maladie, dune infirmit, dune dficience psychique ou physique, de ne pas en informer les autorits judiciaires ou administratives est puni de 5 ans demprisonnement et de 75 000 euros damende. article 226-14 : lobligation au secret professionnel est lev chaque fois quune personne eu connaissance, dans lexercice de sa profession, de svices ou privation sur une personne qui nest pas en mesure de se protgeret quelle informe les autorits judiciaires, mdicales ou une personne administrative. 9

    10. ROLE DU CADRE DE SANTE* 10 Rfrentiel de comptences de lAP-HP Assurer une relation de qualit avec les bnficiaires: accueil, garant des droits et des devoirs. Organiser- sorganiser: labore des mthodes de travail, favorise la transmission de linformation, rsout les problmes quotidiens. Manager les ressources humaines: organise et participe la formation, favorise un climat bienveillant, responsabilise, informe et communique. Grer les moyens : labore et met en place des procdures en matire de scurit, de qualit, dutilisation de matriel. valuer, amliorer, mettre en place des procdures : transmet des consignes et fait appliquer dventuel mesures correctives en terme de scurit des prestations : prvention des risques, scurit des personnes, le cadre conduit des dmarches participatives damlioration continues de la qualit des prestations, contribue au dveloppement des connaissances du personnel en matire des gestions des risques. La mission principal du cadre de sant dans son cur de mtier est dassurer la qualit des soins, des prestations et de la formation afin de rpondre au mieux aux besoins et aux attentes des patients accueillis. Rfrentiel de comptences de lAP-HP Assurer une relation de qualit avec les bnficiaires: accueil, garant des droits et des devoirs. Organiser- sorganiser: labore des mthodes de travail, favorise la transmission de linformation, rsout les problmes quotidiens. Manager les ressources humaines: organise et participe la formation, favorise un climat bienveillant, responsabilise, informe et communique. Grer les moyens : labore et met en place des procdures en matire de scurit, de qualit, dutilisation de matriel. valuer, amliorer, mettre en place des procdures : transmet des consignes et fait appliquer dventuel mesures correctives en terme de scurit des prestations : prvention des risques, scurit des personnes, le cadre conduit des dmarches participatives damlioration continues de la qualit des prestations, contribue au dveloppement des connaissances du personnel en matire des gestions des risques. La mission principal du cadre de sant dans son cur de mtier est dassurer la qualit des soins, des prestations et de la formation afin de rpondre au mieux aux besoins et aux attentes des patients accueillis.

    11. PROBLEMATIQUE PRATIQUE En quoi la vulnrabilit des patients hospitaliss en psychiatrie, conduit linstitution et les soignants promouvoir la bientraitance? 11

    12. LABIENTRAITANCE Selon B. Graz, F. Plancherel, J.P. Gervanosi et M.C. Hofner qui ont publi un article dans la revue Sant publique, Fvrier 2009 : Terme apparu dans les annes 1990, couramment utilis dans les annes 2000 Pdagogues, ducateurs, travailleurs sociaux, et puis professionnels de sant. La bientraitance apparait comme une sorte dautoportrait du bon soignant () contemporain ( ) ce titre, il sagit bien dune sorte de programme thique en tant que volont dencourager chez soi et chez les autres de bonnes pratiques et de bonnes attitudes. 12 Selon les auteurs dun article paru dans la revue Sant publique, la bientraitance est un terme qui est apparu. Ce terme a dabord t utilis par les pdagogue,.et depuis peu par Selon les auteurs dun article paru dans la revue Sant publique, la bientraitance est un terme qui est apparu. Ce terme a dabord t utilis par les pdagogue,.et depuis peu par

    13. DFINITION DE LABIENTRAITANCE Selon lANESM dans les recommandations des bonnes pratiques professionnelles: La bientraitance est une culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein dun tablissement ou dun service. Elle vise promouvoir le bien-tre de lusager en gardant prsent lesprit le risque de maltraitance. Dans un horizon damlioration continue des pratiques, la bientraitance est donc la fois dmarche positive et mmoire du risque. 13 EN EFFET dans un horizon.. Dmarche positve car elle permet dorienter les pratiques des professionnels dans laccompagnement. Mmoire du risque Pourquoi, parce quelle nous met en alerte car le risque est toujours prsent et donc la vigilance incontournable.EN EFFET dans un horizon.. Dmarche positve car elle permet dorienter les pratiques des professionnels dans laccompagnement. Mmoire du risque Pourquoi, parce quelle nous met en alerte car le risque est toujours prsent et donc la vigilance incontournable.

    14. DFINITION DE LABIENTRAITANCE Selon les auteurs de lhumanitude : Il y a bientraitance quand un professionnel agit avec la personne soigne comme il voudrait que lon agisse avec lun des siens Elle passe par des petits gestes, attentions ou paroles qui donnent une autre attention au soin. 14 Yves Gineste et Jrme PlissierYves Gineste et Jrme Plissier

    15. LES FONDAMENTAUX Respect du patient (histoire, dignit, singularit), Sens donn aux actes, Soucis de lautre, Valorisation de lexpression des patients, Allers - retours permanents entre penser et agir, Dmarche dadaptation continue un besoin donn. 15 Ces fondamentaux peuvent se retrouver sous forme de recommandations.Ces fondamentaux peuvent se retrouver sous forme de recommandations.

    16. RECOMMANDATIONS Identifier et respecter les choix de lusager, Favoriser un environnement agrable, Maintenir des liens sociaux, Respecter la libert de circuler des usagers, Adapter la prise en charge au rythme de vie, Evaluer le degr de satisfaction des usagers et des familles, Nommer un rfrent pour chaque usager. Inspires des recommandations de MobiQual: mobilisation pour lamlioration de la qualit des soins linitiative de la Direction Gnrale de la Sant 16 Mobiqual: mobilisation pour lamlioration de la qualit des soins linitiative de la Direction Gnrale de la Sant. 1 dans la mesure du possible 2 par exemple en terme de bruit 3 lorganisation des sorties 4 tout en tant garant de leur scurit 5 cest prendre en compte leur degr dautonomie et leur niveau de fatigabilit 6 au regard de la pop acceuillie en utilisant des indicateurs adapts 7 afin dassurer un suivi individualis et personnalis Aprs avoir dfini la bien traitance et afin de traiter le sujet dans sa globalit nous allons donc prsenter le concept de maltraitance. Mobiqual: mobilisation pour lamlioration de la qualit des soins linitiative de la Direction Gnrale de la Sant. 1 dans la mesure du possible 2 par exemple en terme de bruit 3 lorganisation des sorties 4 tout en tant garant de leur scurit 5 cest prendre en compte leur degr dautonomie et leur niveau de fatigabilit 6 au regard de la pop acceuillie en utilisant des indicateurs adapts 7 afin dassurer un suivi individualis et personnalis Aprs avoir dfini la bien traitance et afin de traiter le sujet dans sa globalit nous allons donc prsenter le concept de maltraitance.

    17. DFINITION DE LA MALTRAITANCE Selon le Conseil de lEurope de 1987, la maltraitance se dfinit comme: ? tout acte ou omission, sil porte atteinte la vie, lintgrit corporelle ou psychique ou la libert ou compromet gravement le dveloppement de sa personnalit et/ ou nuit sa scurit financire. 17

    18. DFINITION DE LA MALTRAITANCE Daprs le rapport du snat du 5 Juin 2003 : Elle commence souvent par des faits apparemment anodins, en effet il est rare que la maltraitance se traduise par des faits ou des actes particulirement graves et spectaculaires. La maltraitance correspond souvent une succession de petits actes qui, runis, crent les conditions de lisolement et de la souffrance des personnes handicapes. 18

    19. LA MALTRAITANCE Daprs les auteurs de lhumanitude Il y a maltraitance quand un soignant ou une institution commet, tolre ou provoque des actes, quil naccepterait pas pour un membre de sa famille ou vis--vis de quelquun quil aime La personne qui maltraite na pas toujours conscience que ce qui est produit est un acte malveillant, blessant. 19 La maltraitance nait souvent de manque de connaissances plutt que dune relle volont de nuire.La maltraitance nait souvent de manque de connaissances plutt que dune relle volont de nuire.

    20. LES FORMES DE LA MALTRAITANCE Physique, Psychologique, Thrapeutique, Par ngligence, Environnementale, Financire. La maltraitance peut tre active ou passive. 20 Physique:gifle, coups Psycho: manque dcoute Thrap: non prise en compte de la douleur, excs de sdatifs Par ngligence: manque daide (toilette, repas) Envir: privation dobjets perso non dangereux, locaux et matriel inadapts Financire: confiscation, vols Active: intentionnelle Passive: ce que nous ne favorisons pas en terme de qualit daccompagnement et de soinsPhysique:gifle, coups Psycho: manque dcoute Thrap: non prise en compte de la douleur, excs de sdatifs Par ngligence: manque daide (toilette, repas) Envir: privation dobjets perso non dangereux, locaux et matriel inadapts Financire: confiscation, vols Active: intentionnelle Passive: ce que nous ne favorisons pas en terme de qualit daccompagnement et de soins

    21. LES FACTEURS DE RISQUES Daprs le rapport du Snat (5 juin 2003): Les patients: vulnrabilit, isolement, chronicit, multiplicit des soignants Les soignants: manque de qualification, de formation, de reconnaissance et de rmunration, rsistance aux changements, prsence de groupes ferms et toutes formes dingalits Linstitution: absence de tout projet, dfaut dorganisation des soins, gestion opaque et conflictuelle du personnel, absence de lieux dcoute, absence de rgles. 21 Daprs le senat les facteurs de risques concernent les patients de par.. Il serait souhaitable quil y est une pluridisciplinarit mais avec une certaine stabilit.Daprs le senat les facteurs de risques concernent les patients de par.. Il serait souhaitable quil y est une pluridisciplinarit mais avec une certaine stabilit.

    22. TECHNIQUE D ENQUETE Population cible Recherche documentaire Enqute exploratoire : Entretien M. COUTEAU, Cellule Qualit, Entretien Me LESSIEUR, Cadre du Sant, Entretien M. CHARON, Directeur des Soins, Questionnaires auprs des soignants du service (IDE/AS/ASH) , Aprs-midi dobservation sur le terrain. Dpouillement de lenqute, Analyse explicative. 22

    23. RESULTATS DENQUETES LES ENTRETIENS : Le profil des patients accueillis, Le point de vue institutionnel, Les facteurs de risque, Les actions de prvention, Les modalits de signalement de situations de maltraitance au CHRU de Tours. 23

    24. RESULTATS DENQUETES LES QUESTIONNAIRES Taux de participation : 33% (3 IDE/1 AS) Anciennet du diplme de 3 27 ans, Mobilit :impose aux IDE tous les 2 ans Expression dquipe en cas de difficult : communication entre collgue et au moment des transmissions. Les formations spcifiques du personnel : 3 sur 4 en ont bnfici. Les mots cls de la bientraitance : empathie, respect et patience Les mots cls de la maltraitance : agressivit, passivit, ddain Propositions damlioration : la pluridisciplinarit (ducateur, psychomotricien, psychiatre, psychologue et mdecin) avoir une reconnaissance du travail fourni des actions de socialisation pour les patients des formations 24 Descriptif des feuilles rcupres et commentaires + celui de la cadreDescriptif des feuilles rcupres et commentaires + celui de la cadre

    25. RESULTATS DENQUETES LOBSERVATION Les patients: singuliers, vulnrables, parfois violents et ont une communication altre. Les locaux: adapts aux patients. Les transmissions: expression libre, un temps accord pour chaque patient. Les objectifs de soins: hygine, scurit, confort, autonomie. Les activits occupationnelles et thrapeutiques. Le dossier de soins: retrace les activits et le quotidien. 25

    26. ANALYSE EXPLICATIVE LE PATIENT: Lexploitation des donnes permet de mettre en vidence que le profil des patients est un facteur de risque: Vulnrabilit Maladies chroniques Comportement violent (auto et htro-agressivit) Altration de la communication et de la comprhension 26

    27. ANALYSE EXPLICATIVE LES SOIGNANTS: Lisolement des autres services et spcificit dOutremer engendre un besoin de reconnaissance. Llargissement des comptences de lquipe (psychomotricien, ducateur) et davantage de collaboration pluridisciplinaire (mdecin et psychologue) sont identifis afin de participer lamlioration de la qualit des soins. La formation continue est favorise dans le service. La communication, la libert de parole et la rflexion thique autour des pratiques sont effectives. Une culture de loralit est prgnante. 27 FORMATION: rplc ne pose pas de pb et permet les changes avec les autres services de psy (dynamique douverture)FORMATION: rplc ne pose pas de pb et permet les changes avec les autres services de psy (dynamique douverture)

    28. ANALYSE EXPLICATIVE LINSTITUTION: Aujourdhui il nexiste pas de projet de service Outremer. Ce qui ne facilite pas le sens donn aux actions, ni la dfinition dobjectifs et de valeurs communes; dautre part cela ne favorise pas la collaboration au sein de lquipe pluridisciplinaire. La mobilit impose pour les IDE interroge sur limplication moyen terme et la motivation. Un projet est en cours pour remettre en place des groupes danalyse de pratique avec un psychologue. 28

    29. PROPOSITION DAXES DAMELIORATION Permettre la dcouverte du service grce la dynamique douverture dj initie. Dvelopper la pluri professionnalit (complmentarit des comptences). Mettre en valeur ce qui est dj pratiqu en le formalisant : projets (de service, dactivits et de formation), tableaux de bord, indicateurs. Rcriture du livret daccueil des ESI. 29 Dbat: questionnement autour du vocabulaire maltraitance/bien traitanceDbat: questionnement autour du vocabulaire maltraitance/bien traitance

    30. LIMITES Inscription de la finalit dans lentte du questionnaire, Biais pour lexploitation des questionnaires, La pertinence du moment pour questionner, Temps dobservation court mais riche, Mdecin et psychologue non associs, Pas de chiffres nationaux sur la maltraitance en psychiatrie adulte, Difficults mener un projet de sant publique. 30 Biais qui ne nous a pas empch de mener terme lenqute Le moment: avt obs moins prcis et pas de relation tablie, 4 questionnaires, SP Stade de rflexionBiais qui ne nous a pas empch de mener terme lenqute Le moment: avt obs moins prcis et pas de relation tablie, 4 questionnaires, SP Stade de rflexion

    31. APPRENTISSAGES Climat de confiance pour un thme sensible, Formulation du questionnaire, Prendre la mesure de nos actions, Assumer nos responsabilits, les consquences de cette erreur et rebondir, Cohsion de groupe, Rflexivit. 31 Action: maladresse commise Responsabilit: reprise de contact avec DSSI et la cadre, rgulation et mdiation et une rparation afin de maintenir le partenariat de travail La cohsion de grpe a permis de surmonter les difficults Rflexivit : questionnement sur nos pratiques et autour des consquences de nos actes puis rajustement, Action: maladresse commise Responsabilit: reprise de contact avec DSSI et la cadre, rgulation et mdiation et une rparation afin de maintenir le partenariat de travail La cohsion de grpe a permis de surmonter les difficults Rflexivit : questionnement sur nos pratiques et autour des consquences de nos actes puis rajustement,

    32. BIBLIOGRAPHIE Ouvrage GINEST (Y), PELLISSIER (J), Humanitude, comprendre la vieillesse, prendre soin des hommes vieux, bibliophage ditions, paris, avril 2005. Revue La revue Sant Publique, bientraitance en sant publique, janvier fvrier 2009. P 91. Soins cadres de sant, article le cadre de sant et le signalement des maltraitances, page 25, n61, mars 2007. Documents divers HAS, Manuel de certification des tablissements de sant, Version 2010, novembre 2008.Recommandation de bonnes pratiques professionnelles, la bientraitance: dfinition et repres pour la mise en uvre, ANESM, juillet 2008. ANESM (Agence Nationale de lEvaluation et de la qualit des Etablissements et services Sociaux et Mdico-sociaux).Plan Rgional de Sant Publique, 2005 2009. Cours lIFCS Mme GIRAULT C, Etude Sant Publique. Sites internet DANION- GRILLIAT (A), le questionnement thique en psychiatrie, facult de mdecine de Strasbourg, anne 2006 2007. THURIN (JM), le livre blanc de la Fdration Franaise de Psychiatrie, dernire mise jour 10 juin 2003. 32

    33. Pourquoi, dans la culture soignante, le terme de maltraitance est-il toujours aussi sensible et tabou ? 33

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