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Louis Plamondon JURISTE ET SOCIOLOGUE Président AQDR

ASSOCIATION QUÉBÉCOISE PLAIDOYER-VICTIMES évaluation de danger chez les ainés Comment assurer la sécurité chez les ainés outils de dépistage et d ’ intervention des victimes ainées. Louis Plamondon JURISTE ET SOCIOLOGUE Président AQDR association québécoise pour la défense des droits

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Louis Plamondon JURISTE ET SOCIOLOGUE Président AQDR

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Presentation Transcript


  1. ASSOCIATION QUÉBÉCOISE PLAIDOYER-VICTIMESévaluation de danger chez les ainés Comment assurer la sécurité chez les ainésoutils de dépistage et d’intervention des victimes ainées Louis Plamondon JURISTE ET SOCIOLOGUE Président AQDR association québécoise pour la défense des droits Des personnes retraitées et préretraitées

  2. Portrait rapide où vivent les aînés • 86 % vivent dans logement privé, locataire ou propriétaire • Résidence privées pour personnes âgées 8,4% • CHSLD publics et privés et conventionnés 3,0% • RI-RTF 0,5% • CHSLD non conventionnés 0,3% • 17% des plus de 75 ans au Québec • Moyenne d'âge à l’accueil des locataires 78 ans • Moyenne d’âge des locataires 84 ans • 114 321 unités MSSS, DPAPA, 10/2011 pour 2123 résidences • 2091 avec repas, 942 assistance personnelle, 791 soins infirmiers, 996 aide domestique, 1034 loisirs

  3. Définition de la violence et abus • la violence est le fait de personnes qui profitent de leur force ou leur pouvoir ou la vulnérabilité d’un être humain ou d’une collectivité pour les déposséder de leurs biens, de leur dignité, de leur autonomie, les privant ainsi de leurs droits fondamentaux. • L’abus est un acte commis ou une omission par une personne relation de confiance qui résulte en une blessure ou un tort pour la personne.

  4. SOURCES JURIDIQUES • ABUS LIÉS AUX INFRACTIONS CRIMINELLES • ASSAUT, VOIE DE FAIT, FRAUDE, VOL, EXTORSION.MENANCE, NÉGLIGENCE, ETC. • ABUS LIÉS AUX OBLIGATIONS PRESCRITES PAR UNE LOI • OBLIGATIONS PRÉVUES PAR LES CHARTES DES DROITS, PAR LES ORDRE PROFESSIONNELS DES MÉDECINS, PHARMACIENS, POLICIERS, AVOCATS, LA LOI SUR LES SERVICES DE SANTÉ, ETC . • ABUS LIÉS À DES NORMES DE CONDUITES RECONNUES • COMPORTEMENT ATTENDU D ’UN PÈRE ET D ’UNE MÈRE, D ’UNE PERSONNE AYANT LA CHARGE D ’AUTRUI OU D ’UN BIEN • ABUS LIÉS AUX RÈGLES DES ÉTABLISSEMENTS • LA LOI DES ÉTABLISSEMENTS, LE CONTRAT DE SERVICES, LA CONVENTION DE TRAVAIL, LES RÈGLES RÉGIE INTERNE, CODES D ’ÉTHIQUE, ETC.

  5. Le groupe lit chacune des situations Chaque participant choisit une situation et tente d’imaginer les contours de la situation

  6. Situations d’abus • Cette vieille femme de 80 ans qui vit avec son conjoint a vécu une histoire familiale de violence : abus physiques fréquents et sexuels du père avec ses filles. Plusieurs fois, elle se présente à l’hôpital pour des brulures ou des blessures physiques qu’elle minimise et qu’elle explique par son travail au restaurant. Cette dame est propriétaire d’un restaurant. • Cette dame de 79 ans confie à une auxiliaire familiale qu’elle est victime d’abus sexuel dans la résidence privée où elle habite. Dossier pris en charge par une travailleuse sociale et suite à de longues démarches, une plainte est portée au criminel. La victime décède et les procédures judiciaires sont suspendues.

  7. Situations d’abus • Cette femme âgée de 65 ans mariée habite avec sa fille. Cette dernière a des comportements agressifs envers sa mère, elle l’insulte et la réprimande et va même jusqu’à la menacer. Cette victime dit qu’on la maltraite et présente des symptômes de dépression. Elle subit de plus de la violence physique de la part de son gendre. • Cet homme de 72 ans séparé se sent isolé et souffre de carence affective. Il est influençable car ses capacités intellectuelles sont limitées. Il devient victime d’une femme rencontrée par hasard lors d’une visite médicale. Il reçoit par la suite ses visites et la paie pour ses rencontres. Il ne pouvait plus après quelque temps payer ses médicaments faute d’argent. La travailleuse sociale est intervenue et elle a subi des représailles de la part de l’abuseur. • Cet homme de 64 ans vit en appartement avec sa sœur plus âgée. Il est sourd, muet et demi-voyant. Cet homme est abusé financièrement par son neveu qui l’amène à la banque pour retirer des sommes d’argent qu’il doit lui remettre. Il l’abandonne ensuite en ville où il est laissé seul sans point de repère.

  8. Situations d’abus • Ce célibataire de 78 ans habite en résidence privée. Il confie à l’infirmière et à deux visiteuses que le propriétaire de cette résidence lui fait signer des chèques en blanc et il ne sait pas à quoi ils sont destinés. Ce monsieur est atteint d’une démence légère, souffre d’une arthrose très sévère aux mains et se déambule en marchette. • Cette histoire est particulière car la victime protège son fils abuseur. Cette femme âgée de 87 ans vit avec son fils depuis mai 2007. Elle vivait auparavant avec sa fille qui prenait bien soin d’elle. Cette vieille dame souffre de problèmes urinaires et d’arthrose sévère. Elle est très dépendante pour ses soins de base. Son fils a des problèmes d’alcool. Ce sont deux hommes qui se présentent au CLSC pour demander de l’aide pour cette dame. Ils se sont rendus à son domicile car la voiture du fils était en panne. Le fils était ivre et la vieille dame criait de ne pas la laisser seule. Suite à une visite de l’auxiliaire familiale, la vieille dame lui confie que son fils débranche le téléphone pour qu’elle ne parle à personne. Madame lui dit qu’elle n’a pas mangé car le soir son fils mange tout et qu’il dort le jour. Il l’a même frappé à la tête. Lorsqu’il consomme, il devient agressif et elle en a peur. Elle confie à l’intervenante que son fils lui prend son chèque tous les mois.

  9. De la situation individuelle à la réalité populationnelle

  10. Questions et commentaires Contexte de l,évaluation de danger

  11. But de l’étude • Décrire des situations d’abus dont sont témoins les intervenants de soins et de services à domicile • Contribuer à la validation d’un outil d’évaluation du danger pour les personnes âgées

  12. Le groupe de pilotage de SASCOM ( SAD Suisse) a ciblé différents objectifs à cette démarche – avoir à disposition des moyens d’évaluation des dangers et pouvoir juger de la gravité de la situation ; – résoudre la difficulté pour une auxiliaire santé ou de services ménagers de se faire entendre, d’être crue par l’infirmière ou les responsables ; – devant des situations extrêmes de maltraitance comment informer les médecins des situations de façon efficace et standardisée ; – dans un contexte de conflit exacerbé dans un couple ou une famille, où un client est très dépendant, de trouver une base pour intervenir bien au-delà de la demande ; – de disposer de critères fiables pour juger du danger perçu sans détenir les plaintes des victimes ; – de résoudre la difficulté d’avoir un portrait global de la situation et une coordination des membres de l’équipe qui interviennent ; – de soutenir les directions de services devant une situation d’abus dans une scène familiale tenant compte des risques de la porte close et ainsi détenir une certaine objectivation du danger ;

  13. Description de l’outil ODIVA • 59 énoncés répartis en 4 catégories • profil de la victime (15) • profil de l’abuseur (12) • comportements de la victime (16) • comportements de l’abuseur (16) • Réponse dichotomique (oui– non) • Traitement des questionnaires et mise en rang de fréquence des réponses

  14. État civil selon le sexe de la victimeODIVA 360

  15. Lien selon le sexe de la victimeODIVA 360 situations Les hommes sont 24.6% plus susceptibles d'être victimes de leur conjointe (marge d'erreur de 0.26% 19 fois sur 20) tandis que les femmes sont 24.6% plus susceptibles d'être victimes de leurs enfants (marge d'erreur de 11.4% 19 fois sur 20)

  16. Types d’abus selon le sexe des victimesLes pourcentages sont basés sur le nombre de réponses exprimées par les répondants.Près de 80% des répondants identifient plus d’un abus dans la situation Les analyses effectuées n’ont pas permis de détecter de lien entre le sexe de la victime et le type d’abus perpétré (p=0,49 à 0,88)) ni même en considérant le lien de l’abuseur. Donc, que ce soient des enfants ou des conjoints abuseurs, ils ont recours aux mêmes types d’abus.

  17. Retour à la situation sé.lectionnée • A chaque étape valider si les variables sont présentes éventuellement dans la situation et expliquer

  18. Fréquence desprofilsde la victime

  19. Fréquence desprofils de l’abuseur

  20. Fréquence des comportements de la victime

  21. Fréquence des comportements de l’abuseur

  22. Pause lunch

  23. Méthodologie ODIVA police SPVM • Suite à la consultation du Comité de vigie ainées, un groupe de travail est formé pour tester l’outil en contexte de travail policier! 13 nouveaux indicateurs sont proposés par l’équipe de policiers membres du groupe de pilotage du projet • En contexte de groupe au sein du SPVM, chacun des policiers était invité à rédiger une situation d’enquête dans laquelle il a été impliqué et à identifier les variables ODIVA présentes dans l’enquête. Un échange de groupe autour des indicateurs présents suivait la démarche d’exploration. La démarche a impliqué les 4 régions du SPVM et la Division des crimes économiques et de la propriété (DCEP-SPVM), de l’automne 2006 à l’hiver 2007.

  24. Passer a diapo 32

  25. ODIVA Police N 90 Sexes des victimes

  26. ODIVA Police N 90 Âges victimes et abuseurs

  27. ODIVA Police N 90 • État civil des victimes comparé avec ODIVA 360

  28. ODIVA Police N 90 • Sexe des abuseurs

  29. ODIVA Police N 90 • Liens victimes abuseurs

  30. ODIVA Police N 90 • Abus ensemble rang 1ère diapo

  31. ODIVA Police N 90 • Abus ensemble rang 2e diapo

  32. ODIVA Police N 90

  33. ODIVA Police N 90

  34. ODIVA Police N 90

  35. ODIVA Police N 90

  36. ODIVA Police N 90conclusions préliminaires • Les victimes de crimes et les abuseurs sont plus jeunes que dans les situations décrites dans ODIVA 360 • Les proportions Hommes-Femmes victimes sont identiques à ODIVA 360 • Les proportions HF abuseurs sont différents à ODIVA 360, les hommes étant grandement majoritaire en situation de crime • Les victimes de crimes sont plus souvent seuls, veuves et célibataires • Les victimes de crimes sont très isolés (44%) et ont déjà été victimes d’infractions (31%) • Le profils de abuseurs est très sévères avec 41% d’alcoolémie et 47% sont des manipulateurs) • Les nouveaux indicateurs policiers proposés pour les victimes et les abuseurs sont performants (12 sur 13) • Concevoir une simple fiche recto-verso à cocher des profils fréquents pour les agents sociocommunautaires pour permettre de mieux cibler les population à risques importants. • Concevoir une fiche recto-verso des comportements victimes –abuseurs pourraient être utile aux patrouilleurs dans un contexte d’une intervention impliquant une personne ainée.

  37. Les suites recommandées par le Comité de vigie ainé du SPVM • Implantation d’un projet pilote dans la région ouest pour tester un outil pour les patrouilleurs afin de faciliter l’évaluation de danger dans les événements impliquant des ainés. • Faciliter la référence des situations aux enquêteurs et aux agents sociocommunautaires et autres ressources de la communauté.

  38. Actions possibles….

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