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Traitement des d chets m nagers sans incin ration Pr sent par l Association Pour la Protection de l Environnement du L

APPEL 2007-11. 2. Humidit des dchets urbains : selon Aide mmoire du thermicien dition 1997. . Humidit en % poids :. Valeurs extrmes : ---------------------------- 25 60 %Moyenne d't : -------------------------------------- 40 %Moyenne d'hiver : ------------------------------------ 30

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Traitement des d chets m nagers sans incin ration Pr sent par l Association Pour la Protection de l Environnement du L

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Presentation Transcript


    1. APPEL 2007-11 1 Traitement des dchets mnagers sans incinration Prsent par lAssociation Pour la Protection de lEnvironnement du Lunellois (APPEL) (Concepteur : Maurice SARAZIN, vice-prsident)

    2. APPEL 2007-11 2 Humidit des dchets urbains : selon Aide mmoire du thermicien dition 1997

    3. APPEL 2007-11 3 Les DTQD Dchets toxiques en quantits disperses Les Dchets Toxiques en Quantit Disperse DTQD sont les restes de pots de peinture, les bombes arosol, les rcipients ayant contenu des produits phytosanitaires et autres produits chimiques, les piles lectriques, accumulateurs H.S. Huiles usages et gnralement tous les restes de produits dangereux. Il appartient aux dtenteurs de ces DTQD de les remettre aux magasins de vente o ils furent achets ou de les porter en dchetterie, dans les rceptacles prvus cet effet. En aucun cas ces DTQD ne doivent tre mlangs avec les dchets collects en poubelle domestique.

    4. APPEL 2007-11 4 Composants principaux des dchets (hors les D.T.Q.D) Rpartition en poids (article de presse M-L octobre 2006) origine ADEME

    5. APPEL 2007-11 5 Origine de leau ? : Le fermentescible !

    6. APPEL 2007-11 6 Vrai pourcentage poids du fermentescible humide (avant mlange) : + de 60 % !

    7. APPEL 2007-11 7 Laspect paradoxal de la fraction fermentescible des OM Cette fraction est compose des dchets organiques humides, avec ventuellement les papiers et cartons. Depuis toujours, la nature recycle ce type de dchet, sans ncessiter dintervention humaine et sans aucune pollution. Le paradoxe est que, ce mme produit sil est collect en mlange avec les autres fractions des dchets, devient redoutable ! Il attaque les mtaux par ses jus acides et gnre , notamment, des sels toxiques. (ractions irrversibles, comme les ufs battus de lomelette) ! Cest le fermentescible en mlange qui rend les dcharges puantes, toxiques et gnratrices de mthane (Effet de serre) ! Ceci explique la ncessit de sparer le fermentescible des autres fractions, ds sa production au domicile des usagers.

    8. APPEL 2007-11 8 POUBELLE EN VRAC : (Cest un racteur chimique, cest prcisment ce quil ne faut pas faire !) Poubelle bien tanche qui favorise la fermentation anarobie.Poubelle bien tanche qui favorise la fermentation anarobie.

    9. APPEL 2007-11 9 Bac de collecte du fermentescible (il peut tre collect tous les 15 jours, avec une perte de masse de 30 40 %). Poubelle spcifique, fortement are, pas dodeur, perte de masse et dhumidit et collecte moins frquente.Poubelle spcifique, fortement are, pas dodeur, perte de masse et dhumidit et collecte moins frquente.

    10. APPEL 2007-11 10 Les collectes habituelles :

    11. APPEL 2007-11 11 Les collectes avec bacs fermentescibles

    12. APPEL 2007-11 12 La pese embarque La pese embarque consiste peser le bac individuel dpos sur la voie publique, au moment de la collecte des dchets par la benne de ramassage. Le systme de levage intgr la benne de collecte est dot dun peson lectronique associ une gestion informatique installe dans la cabine du camion. Ladite gestion contient toutes les informations codes relatives aux usagers concerns par la tourne de la benne de collecte. Les conteneurs de collecte de dchets sont dots dune puce lectronique qui identifie lusager propritaire du bac.(Tous les bacs de collecte existants sont dots dun emplacement pour y loger la puce lectronique). Le bac est identifi puis pes plusieurs reprises durant son levage. Il est pes, autant de fois, durant sa descente vide. Cest la diffrence entre les peses du bac plein et du bac vide qui dtermine, avec une grande prcision, le poids de dchets qui sera rellement imput lusager identifi.

    13. APPEL 2007-11 13 Les moyens de traitement :

    14. APPEL 2007-11 14 INCINERATION et autres traitements thermiques :

    15. APPEL 2007-11 15 Les traitements rationnels du fermentescible.

    16. APPEL 2007-11 16 Compostage individuel ; exemple (au moins 50 % de la poubelle domestique !) Economie de la collecte !

    17. APPEL 2007-11 17 Compostage inter-communal

    18. APPEL 2007-11 18 Compostage industriel, exemple.

    19. APPEL 2007-11 19 Les procds de mthanisations Plusieurs procds de mthanisation existent. Ils ont en commun lutilisation de cuves (ou digesteurs) tanches. Les dchets fermentescibles, convenablement malaxs et mlangs, au pralable, avec un produit digr dj charg en bactries spcialises, sont introduits sous pression et subissent une digestion anarobie (sans air). Dans le haut du digesteur on recueille un biogaz riche en mthane (environ 55 65 % de gaz mthane) et du CO2. Le biogaz un PCI brut de lordre de 6 KWh par Nm3. On distingue les procds du type infiniment mlang頻 ou du type Piston et les procds thermophiles (Charge du digesteur une temprature de 55C) ou msophile (Charge du digesteur une temprature de 37C). On distingue galement les procds haute teneur en matire sche (32 35 %) par rapport aux procds basse teneur en matire sche (moins de 20 %). La haute teneur en matire sche met en oeuvre des digesteurs moins volumineux, capacit gale de traitement. Le procd infiniment mlang ncessite un post compostage arobie pour finir de stabiliser la matire organique. Le procd piston ne ncessite pas obligatoirement un compostage arobie, mais celui-ci peut tre utile pour vaporer lexcs deau dans le digestat.

    20. APPEL 2007-11 20 Mthanisation, exemple de procd infiniment mlang, avec post compostage arobie.

    21. APPEL 2007-11 21 Traitement des autres composants des dchets mnagers Les plastiques ; Le verre ; Les papiers et cartons ; Les encombrants ; Les mtaux ; Les dchets ultimes.

    22. APPEL 2007-11 22 Les plastiques sont difficilement rutilisables De nombreux types de plastiques existent car les plasturgistes laborent des formulations complexes selon les caractristiques exiges pour les objets fabriquer. Diffrents additifs y sont incorpors, ils sont gnralement trs toxiques si on les libre par incinration. (Agents azurants ; plastifiants ; charges minrales ; colorants ; retardateurs de flamme (composs broms des cbles et enceintes lectroniques). Des projets de distillation pour rcuprer les fractions ptrolires dorigine sont envisags, mais il faut tre rserv sur la relle innocuit de tels procds, attendu que personne ne peut, priori, connatre la composition exacte dun objet en plastique rcupr. Mais les objets en plastique ont tous une excellente longvit sils ne sont pas soumis aux UV ni loxygne de lair. Donc, part les bouteilles deaux facilement recyclables (de formulation bien connue), il est recommand de stocker, aprs broyage, les objets divers en plastique dans des CSDU de classe 3 o ils pourront attendre des annes que lon trouve des mthodes pour les valoriser dans des conditions conomiques acceptables et dans le respect de lenvironnement. Cette solution est de loin la moins onreuse et la plus sre.

    23. APPEL 2007-11 23 Le verre. Depuis plus dun sicle, ce sont les verriers qui ont organis la collecte et le recyclage du verre usag, pour des raisons techniques et financires bien connues. En effet, le verre de rcupration appel calcin est un agent de conduction thermique qui fait conomiser le combustible dans les fours des verreries, mais qui aussi pargne le briquetage trs onreux des fours. Il faut un pourcentage minimum de calcin, mais on peut faire du verre neuf uniquement avec du verre de rcupration. Le prix de reprise du verre par les verriers est drisoire par rapport lconomie financire qui en rsulte. Le verre est recyclable 100 % et ne pose aucun problme particulier. Il devrait plutt gnrer des gains aux collectivits, si le prix de reprise tait quitable.

    24. APPEL 2007-11 24 Les papiers et cartons. Les papiers et cartons sont recyclables. Toutefois, leur part dans la fabrication neuve risque de rester limite aux environs de 25 35 %. En effet, chaque trituration de produits de rcupration, casse les fibres. Au surplus, les papetiers reprennent le produit de rcupration pour quelques la tonne, rendue sur wagon la porte des papeteries. Mais nous croyons savoir que ces produits partent le plus souvent ltranger (Chine). Or, les papiers et cartons sont galement fermentescibles et peuvent tre composts ou mme mthaniss. En ajoutant une grosse partie des papiers et cartons au fermentescible on peut conomiser sur le transport et le recyclage et on produit un complment damendement organique.

    25. APPEL 2007-11 25 Les encombrants. Cest lapptit froce des incinrateurs qui incite recycler les encombrants pour augmenter les tonnages incinrs et, soi-disant, rcuprer lnergie. Cest la raison pour laquelle les incinrateurs rcents sont dots de broyeurs encombrants. Nest-il pas surprenant que les encombrants ne soient pris en compte et quantifis, seulement depuis que lincinration massive des dchets est majoritairement choisie par les dcideurs publics ? Pourtant, ces encombrants, gnralement des vieux meubles ou de llectromnager usag, devraient tre repris par les fournisseurs. Mais cest la politique du tout incinration qui lemporte encore aujourdhui et on sefforce de la privilgier. Il importe donc dexiger la reprise effective de ces encombrants et non pas un simulacre qui consiste faire semblant de les reprendre pour ensuite les conduire lincinrateur.

    26. APPEL 2007-11 26 Les mtaux. Les ferrailles et les mtaux non ferreux prsentent aujourdhui un regain dintrt cause de laugmentation considrable du prix de reprise de ceux-ci. Quand on est majoritairement en Tout incinration cest lexploitant de lincinrateur qui se fait des bnfices exorbitants sur ces produits, sans en faire bnficier les collectivits. On voit des dchargements de bennes de collecte contenant des dchets mtalliques qui sont enlevs avant lincinration, (Mais ils sont comptabiliss dans le tonnage incinr ! A volume gal, les mtaux psent au moins 20 fois plus lourds que les OM en vrac.) Il importe donc que les collectivits soccupent de ce problme et quune vritable industrie de la rcupration soit sponsorise par les pouvoirs publics au lieu des subventions fonds perdus dECO-EMBALLAGE.

    27. APPEL 2007-11 27 Les dchets ultimes. Les dchets ultimes sont des produits quil est aujourdhui difficile de recycler ou de valoriser. Ils sont souvent constitus par des produits souills par du fermentescible ou ce sont des objets composites difficiles rduire en composants lmentaires. Ces dchets ultimes, ne devraient pas excder un pourcentage de 10 20 % aprs une formation convenable des usagers et un contrle stricte de la recyclabilit頻 des objets manufacturs. Ils peuvent tre enfouis dans des CSDU de classe 2. On peut galement, pour les grosses collectivits, les traiter dans un tri Mcano-biologique du rsiduel, comme expos sur le schma suivant, pour stabiliser ces dchets avant enfouissement. Il reste entendu que ce TRI doit rest de faible capacit et ne pas remplacer lincinration, aprs une collecte en vrac

    28. APPEL 2007-11 28

    29. APPEL 2007-11 29 Remarque sur le TMB Le cot dinvestissement dun TMB est infiniment plus lev que lachat de bacs spcifiques pour la collecte sparative du fermentescible. Le cot dexploitation du TMB est norme par rapport au faible cot de renouvellement et dentretien des bacs de collecte du fermentescible. Or, la seule justification dun TMB est de conserver une collecte des ordures mnagres en vrac pour soi-disant viter une contrainte aux citoyens. Il est indniable que lconomie vidente pour les citoyens est de faire une collecte sparative du fermentescible. La contrainte de la sparation domicile de cette fraction pour le citoyen est ngligeable devant limportante conomie sur sa taxe dordure mnagres.

    30. APPEL 2007-11 30 Conclusion : Le traitement des dchets mnagers sans incinration est plus simple, moins onreux et moins dangereux pour la sant et lenvironnement, tout en gnrant beaucoup plus demplois (au moins dix fois plus). Faisons simple, bon march, cologique et crons beaucoup demplois, au lieu de faire de plus en plus cher, compliqu et toxique, en crant trs peu demplois ! Le citoyen participe volontairement la protection de lenvironnement et de la sant publique, tout en bnficiant du moindre cot pour la collecte et le traitement de ses dchets. Il a tout y gagner ! Mais alors, pourquoi cette prolifration inconsidre des incinrateurs sur le sol national ? La France est le premier pays au monde par le nombre de ses incinrateurs en fonction du nombre dhabitants ! Il sagit dun problme purement financier. Les actionnaires du lobby de lincinration considrent sans doute quun investissement survalu et le financement juteux et sr qui en dcoule, sont bien plus importants que la sant publique. Les dcideurs laissent ainsi au citoyen le soin de faire fructifier les capitaux des multinationales du dchets, avec des emprunts publics garanti par limpt. Lincinration brle tout (mme ce qui nest pas combustible) et permet aux industriels de se dbarrasser de leurs rsidus trs bon compte, en partie aux frais des citoyens !

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