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ORADEA , Un trésor à redécouvrir

ORADEA , Un trésor à redécouvrir. La culture est une forme de vie à travers laquelle une communa u té humaine exprime sa force créatrice. (Marin Preda – Le plus aimé des êtres mortels ). SOMMAIRE Argument Premier chapitre L’ histoire du site Chapitre II La Cité d’ Oradea

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ORADEA , Un trésor à redécouvrir

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Presentation Transcript


  1. ORADEA,Un trésor à redécouvrir La culture est une forme de vie à travers laquelle une communauté humaine exprime sa force créatrice. (Marin Preda – Le plus aimé des êtres mortels)

  2. SOMMAIRE • Argument • Premier chapitre L’ histoire du site • Chapitre II La Cité d’ Oradea 2.1. Présentation chronologique 2.2. Présentation de la construction de la Cité • Chapitre III La société  d’ Oradea au début du Moyen Âge • Conclusions • Bibliographie • Annexes

  3. Argument L’ouvrage ci-joint se propose d’être une étude de cas, parce qu’il se rapporte à une période historique et aux étapes parcourues par la ville d’Oradea au cours de cette période, c'est-à-dire entre le XIIIème et le XIVème siècle, plus précisément, l’intervalle 1300-1400. Centre de culture et civilisation, la ville est un repère aussi bien pour les habitants de la Roumanie que pour les étrangers. On y rencontre tous les styles architecturaux : roman, gothique, baroque  aux influences maures, classique, éclectique, sécession et moderne. La domination hongroise, autrichienne ou dualiste autrichienne-hongroise à laquelle furent soumis plusieurs siècles les habitants de la région a mis son empreinte sur la ville. Malgré son assaut, la modernité et l’actualité n’ont pas réussi à briser les moules de types spatial.

  4. Située au carrefour des routes commerciales de grande importance, dans une région entre les montagnes et la plaine, Oradea représente, par sa position, la principale porte d’entrée de l’Occident. Ses fondements ont été mis sur les bords d’une rivière – le Cris Rapide – qui permet non seulement l’alimentation avec de l’eau, mais aussi le transport des marchandises. L’étoile protectrice de la cité a brillé jusqu’en 1660, quand Ali, le pacha de Timisoara a juré de conquérir, à tout prix , la petite fortification (légende parue après la chûte, en 1540, de la ville de Buda, sous l’occupation turque). La première mention documentaire de Varadinum (Oradea) date de 1113 et apparaît sur un diplôme de l’abbaye bénédictine de Zobor. On y trouve aussi le nom de l’évêque Syxtus Varadiensis et celui du «comite» Saul de Bychar. Donc la cité et la ville existaient au début du XIIéme siècle. L’Histoire du sité

  5. Plusieurs toponymes sont utilisés pour la ville d’Oradea : en hongrois, Nagyvarad, en allemand, Groswardein, en hebreu אורדאה et le latin Magnovaradinum. • Le 27 juin 1192, le Pape Celestinus III a emis un acte par lequel on sanctifia le roi Ladislau Ier, le fondateur de la cité d’Oradea. • Pendant la période du féodalisme dans sa phase de début, quand le Christianisme était en expansion à l’intérieur de l’espace européen, la cité était un lieu de défense mais aussi un centre éclésiastique et administratif.

  6. On a enterré ici 7 têtes couronnées de la royauté hongroise: Ladislau Ier, Andrei II, Stefan II (Etienne), Ladislau IV le Cuman, la reine Beatrix, la reine Maria et le roi – empereur Sigismund de Luxemburg. Le fameux phisycien de l’Université viennoise, Georg Peuerbach (1423-1461) et son meilleur apprenti, Johannes Müller, appelé Regiomontanus, ont fait bâtir à Oradea un observatoire astronomique; ils y ont établi le méridien zéro; ils ont calculé les éclipses du Soleil et de la Lune pour les inscrire dans l’œuvre Tabulas Varadienses; ce fut la plus complexe base de données de l’époque, concernant les éclipses, la position de la lune et le mouvement des planètes.

  7. II. La Cité d’Oradea • La Cité d’Oradea est l’unique ensemble entier d’une architecture fortifiée avec des bastions en style italien, qu’on trouve en Europe d’Est. C’est la seule cité dont la douve remplie d’eau termale, ne gelait jamais. • Entre le XIème et le XIIIème siècle, la cité était une fortification (castrum) entrourée de terre et une palissade, des murailles en pierre, sur certaines portions et des tours en bois, à la porte et aux coins de l’ enceinte. Bien qu’assiégée dix fois elle n’est tombée que deux fois.

  8. Au XIVème siècle une nouvelle cité se dresse, une cité heptagonale; son enceinte était flanquée irégulièrement de tours et douée de crénaux, la porte, protégée par deux tours massives; vers le sud, on a construit le palais épiscopal, en style gothique, dont la muraille extérieure était mur d’enceinte aussi. Sur son côté du sud-ouest il y avait une deuxième entrée dans la cité.

  9. Entre 1342-1370 on a bâti une cathédrale en style gothique, ayant 3 nefs et l’autel octogonal, une façade avec deux tours et des contreforts; a l’intérieur on avait réalisé d’amples travaux de décoration et on a érigé de nombreux autels. • Les frères Martin et Gheorghe de Cluj ont réalisé dans la Cité d’Oradea, les statues des trois rois hongrois canonisés: Stefan Ier, Ladislau Ier et Emeric. Le 20 mais 1330 ces artistes sculpteurs ont dévoilé la statue équestre du roi Ladislau Ier, grandeur nature, dorée en entier, réalisée sur la demande du roi Sigismund de Luxemburg. • Le Pape Bonifacio IX a accordé un privilège à la cathédrale de la cité en l’élevant au rang des églises San Marco de Venise et Santa Lucia Partiuncula d’Assisi, le 25 août 1401, la cathédrale devient ainsi lieu de pélérinage catholique en Europe.

  10. Le long du temps on a pu identifier de multiples ressemblances entre les deux villes : Faro – pont entre les générations atlantico-méditéranéennes, respectivement la ville d’Oradea, porte d’entrée de l’Occident vers l’Orient. Les deux villes sont situées près d’une frontière, Faro – ville-port, tandis qu’Oradea se trouve à 10 km de la frontière hongroise. Toutes les deux ont été bâties autour des cités qui ont été attaquées par des vagues de pillards. Au delà de l’histoire, les deux villes présentent aussi des aspects de légende.

  11. Ossonoba => Santa Maria => Santa Maria de Ossonoba => Harune => FARO Varadinum => Nagyvarad => Großwardein (Oradea Mare) => ORADEA LA VARIÉTÉ TOPONYMIQUE DES DEUX VILLES

  12. Dans les deux villes on peut observer même de nos jours de puissantes réminiscences de la Renaissance. La structure actuelle des villes est extrêmement complexe, elle comprend deux parties importantes : la ville ancienne dont les murs ont résisté le long des siècles aux sièges des envahisseurs. la ville nouvelle qui atteste le développement et la modernisation de la région. Faro, ainsi qu’Oradea sont imprégnée d’éléments au caractère catholique, et c’est la spiritualité qui a maintenue a travers les temps la culture et la civilisation locale.

  13. Selon les informations, la cité se trouvait à un coup de canon du bord du Cris, dans la plaine, ayant la forme d’un pentagone, un bâtiment solide et pompeux. La douve de la cité avait une longueur de 120 pieds et elle avait la profondeur d’une mer, remplie par les eaux du Cris. La circonférence de la cité mésurait 2500 pas (le pas était une ancienne méthode de mesurer, équivalante à une longueur d’énjambée). Il y avait cinq bastions prévus de canons qui étaient couverts de „couvertures” rouges. Présentation de la construction de la cité

  14. On ne pouvait pas communiquer entre les bastions, comme dans le cas d’autres cités. Chacun avait une porte propre, un capitain et des santinelles. On utilisait les bastions comme points d’observation. Ils avaient la forme d’un triangle et étaient munis de coupoles en pierre. La muraille avait 10 mètres en hauteur et 2,5 m en largeur, construite en pierre solide et recouverte de terre. Une ceinture en pierre entourait la muraille. A la porte se trouvait une grande horloge. Pendant l’administration turque, la cité et la ville ont été reconstruites. C’est intéressant à retenir que les Turcs ont baptisé de nouveau les bastions de la cité, ainsi: Tzinghine Tabiesi (le bastion des Tzigans, actuellment le bastion manchot), Koperdan Tabiesi (le bastion doré), Juram Tabiesi (le bastion Craisor), Kukuk Tabiesi (le bastion Bethlen) et Aga Tabiesi (le bastion Rouge).

  15. III. La societé d’Oradea au début du Moyen Âge Comme toute son histoire le prouve, Oradea n’est pas le résultat d’une fondation mais celui d’une longue évolution. La succession de certains éléments a favorisé son développement ou au contraire l’a freiné. Du point de vue ethnique il y avait deux grands groupements qui auraientun role decisif dans l’évolution de la ville et du département: les Roumains, en grand nombre dans toute la région et les Hongrois qui pénetrent et s’établissent dans le pays. Les institutions éclesiastiques catholiques d’Oradea étaient divisées du point de vue juridique en deux catégories: celles qui dépendaient de l’épiscopie (le capitlul)et les paroisses et les institutions monacales qui avaient des rapports propres de subordination l’une l’autre.

  16. Les monastères d’Oradea, tout comme les autres n’étaient pas soumis aux évêques, mais étaient filiales des monastères plus grands. Les plus nombreuses institutions monacales ont été fondées à Oradea dès le début du XIIIème siècle. Ce furent surtout des monastères appartenent à l’ordre dominicain, franciscain et augustin ainsi qu’aux soeurs clarisées. Au Moyen Âge la vie monacale sur le territoire d’Oradea a été très complexe; la preuve est constituée par le grand nombre de sites dont on n’a pas pu établir l’appartenance; des abbayes, des églises, des monastèrès qui n’ont laissé aucune trace de leur identité.

  17. Sous le regne de Carol Robert d’Anjou (1308-1342) et de son fils, Louis le Grand (1342-1382) qui ont apporté de leur patrie italienne le goût pour le raffinement de cette culture, Oradea a connu une première période d’épanouissement. A ces deux rois on doit le fait de relancer le culte du Saint Ladislau, une sorte de Digenis Akritas, présent toujours aux frontières. C’est la période ou l’on rédige les Statuts du collège (capitlu) d’Oradea et on essaie d’établir un ordre dans les rapports économiques internes de l’état et de l’église.

  18. La Rennaisance d’influence italienne a été beaucoup encouragée à Oradea grâce à quelques évêques et prélats de l’église catholique, originaire de l’Italie.

  19. Conclusions • A 650 km de Bucarest et à 250 km de Budapest ou à 450 km de Vienne, Oradea, une ville multiculturelle ayant une histoire de 900 ans a de quoi s’en orgueillir , à côté d’autres villes d’Europe. Son héritage architectural couvre les style de la Renaissance italienne, du baroque vienois, du classicisme et du sécessionisme de la fin du XIXème siècle. • Le touriste qui visite Oradea surprendra sans doute tous ces éléments uniques au cours d’une promenade, prenant un verre ou un goûter sur les nombreuses terrasses, dans les jardins ou les cafés situés sur les quais du Cris. • Dans l’ancien palais épiscopal ou peut voir des expositions appartenant aux étudiants de la Faculté de Beaux Arts. Dans le bâtiment vis-à-vis on peut contacter les membres de IAP pour vous conduire à travers le labyrinthe souterrain de la cité (où l’on a découvert 10 squelettes du Moyen Âge) ou pour vous montrer les objectifs touristiques les plus cachés de la ville.

  20. De nos jours l’idée de refaire l’unité européenne est évidente. • Le peuples du vieux continent réussissent de plus en plus a intégrer leur culture nationale dans la culture européenne sans que leur identité nationale se perde. • La perception des valeurs nationales et européennes dans les nouveaux contextes internationaux dépend de chacun de nous.

  21. VALEURS EUROPÉENNES • L’acceptation de la diversité sociale, politique, religieuse, culturelle • Esprit civique • Initiative, participation, responsabilité • Compréhension réciproque, tolérance • Adaptation aux changements et coopération • Implication – valeur qui te rend un citoyen actif

  22. Professeurs coordinateurs: Ghiurcuta Livia Peres Elena Réalisateurs: Bodogai Alexandra, Acatrinei Larisa, BradeaCamelia, Bulzan Diana, CrainicTeodora, IgnaRaluca, Matei Claudia, Mihis Cristina, MonenciuAlexandru, Sabau Florina, TomutaLavinia

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