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Crue centennale : Le Plan Crue du Syctom

Crue centennale : Le Plan Crue du Syctom. Identification de l’impact d’une crue majeure et des vulnérabilités du syndicat de traitement Estimation des gisements de déchets sans débouché Définition des principales orientations pour la prise en charge de ces déchets

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Crue centennale : Le Plan Crue du Syctom

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Presentation Transcript


  1. Crue centennale : Le Plan Crue du Syctom

  2. Identification de l’impact d’une crue majeure et des vulnérabilités du syndicat de traitement Estimation des gisements de déchets sans débouché Définition des principales orientations pour la prise en charge de ces déchets Coordination intersyndicale à l’échelle du bassin versant Mise en place d’une chronologie opérationnelle et décisionnelle Mise en place des outils et formalisation du PCA Crue Les principaux points de blocage Gestion de l’après-crue Méthodologie de la mise en place du plan de gestion

  3. Croiser les données pour définir les risques : 1) Données extérieures concernant l’aléa : Inondations directes Et ses conséquences sur les réseaux urbains essentiels : Vulnérabilité électrique Vulnérabilité routière / difficultés d’accès aux installations Indisponibilité des réseaux d’assainissement et de communication Données cartographiques : DRIEE, Zone de défense Données particulières : opérateurs (ERDF, RTE, France Télécom, SIAAP…) • Identification de l’impact d’une crue majeure et des vulnérabilité du syndicat de traitement

  4. Croiser les données pour définir les risques : 2) Les données internes au syndicat, portant sur : Les installations de traitement, tri et transfert (OM, CS et OE) Les moyens de transport des déchets (routier, fluvial) Les locaux administratifs Le territoire du Syctom (production d’OM, collectes, collectivités territoriales...) Données internes au syndicat et aux exploitants Si besoin est : étude de vulnérabilité menée par un bureau d’étude spécialisé • Identification de l’impact d’une crue majeure et des vulnérabilité du syndicat de traitement

  5. électrique)

  6. Identification de l’impact d’une crue majeure et des vulnérabilité du syndicat de traitement 6 centres de tri des CS sur 11 indisponibles Encombrants : 7 centres de tri sur 12 indisponibles 3 incinérateurs indisponibles

  7. Identification de l’impact d’une crue majeure et des vulnérabilité du syndicat de traitement 10 % du territoire du Syctom inondé à R1.0 (12,5 % à R1.15) Des secteurs du Syctom isolés par le fleuve en crue Sources : DRIEE, Syctom Conception : Raphaël Régis - Syctom

  8. II. Estimation des gisements de déchets sans débouché Extraire les données du Syctom : Prendre une journée de référence : • Un lundi : pic hebdomadaire de collecte • Un lundi hivernal : la crue aura lieu en hiver Estimer l’impact de la crue sur les tonnages : • Les submersions des communes du Syctom • Les stratégies de collecte des différents collecteurs (collecte en zone inondable, maintien des collectes sélectives ou versement dans les OMR...) • L’efficacité des messages de prévention (notamment CS et OE)

  9. Résultats : tonnages Syctom pour le lundi 10 janvier 2011 Les trois UIOM du Syctom seront inutilisables entre R0.8 et R1.0 : Plus de 7000 tonnes d’OM / jour se retrouvent sans débouché Auxquelles il faut ajouter les 140 t/j traitées habituellement par l’UIOM de Saint-Thibault (SIETREM), indisponible en cas de crue 6 des 10 centres de tri Syctom ou privés qui traitent habituellement les CS du Syctom sont indisponibles : Près de 400 tonnes de CS / jour se retrouvent sans débouché 7 des 12 centres de tri Syctom ou privés qui traitent ou transfèrent habituellement les OE du Syctom sont indisponibles : Près de 500 tonnes d’OE / jour se retrouvent sans débouché Attention aux évolutions (tonnages, sites, marchés) et aux mises à jour annuelles nécessaires. II. Estimation des gisements de déchets sans débouché

  10. Mobilisation des installations disponibles : Le centre de transfert des OM de Romainville Les installations de traitement des OM disponibles : Les incinérateurs : Argenteuil, Carrières-sur-Seine, Massy, Rungis Les ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux) : Claye-Souilly et Bouqueval Les centres privés de transfert des OM/DIB : SITA-IDF : Pantin, Montreuil, Champigny-sur-Marne, Limeil-Brévannes PAPREC : Wissous, La Courneuve, Blanc-Mesnil Nicollin : Buc Estimer les capacités de chaque site disponible Rencontre et collaboration, correction des prévisions avec les exploitants et la DRIEE III. Définition des principales orientations pour la prise en chargede ces déchets

  11. Construire des sites de secours : Le site du parc des expositions de la porte de Versailles : Doit prendre en charge les tonnages du sud parisien et de Boulogne Le site de secours de la boucle de Gennevilliers : Doit prendre en charge les tonnages d’une partie des communes de la boucle de Gennevilliers (secteur à risque) Estimer les besoins et les contraintes pour chaque site (surface, accès, protection du site, limitation des nuisances...) en fonction des tonnages pris en charge Travailler avec les acteurs locaux à la recherche d’un site (préfectures, collectivités) Rencontre et collaboration avec les éventuels propriétaires et exploitants des lieux, les autorités (DRIEE, Zone de défense) puis correction des prévisions III. Définition des principales orientations pour la prise en chargede ces déchets

  12. Les objectifs : Répartir les capacités de traitement disponibles entre les collectivités selon les besoins et les distances routières Eviter que deux syndicats détournent sans concertation leurs OM vers le même site de secours.  Ex : le centre de transfert SITA de Limeil-Brévannes Coordonner les actions de préventions et de préparation à la crue Communication aux populations Stratégies de collecte Échanges d’informations (données DRIEE sur la crue, sur les sites de secours, sur l’accessibilité, suivi réglementaire…) Recherche de solutions communes  Réunions intersyndicales, échanges bilatéraux entre syndicats voisins IV. Coordination intersyndicale à l’échelle du bassin versant

  13. Le Plan Crue du Syctom s’articule en 5 phases. Son activation est décidée en fonction des prévisions du SPC : La première phase dite « d’activation », débute lorsqu’un tronçon de la Seine où une installation de traitement est implantée passe en vigilance jaune. Vérification des procédures, documents, et outils « crue » Réorganisation interne : préparation à la mise en place des cellules crue et au partage des responsabilités internes Prise de contact avec les acteurs les plus directement concernés : exploitants, collectivités concernées par le risque inondation (communication préventive) Suivi des situations sur les sites de traitement et les communes les plus exposées Vérification des « accords-cadres crue » passés avec les exploitants privés A partir d’une cote définie : déclenchement de la phase de « préparation au repli » V. Mise en place d’une chronologie décisionnelle et opérationnelle

  14. Le suivi et l’évolution du Plan se fait toujours en fonction des prévisions du SPC. Priorité : un repli sécurisé et rapide des UIOM. Le repli des sites entraine : Le détournement des collectes d’OM La réorganisation des bassins versants La mobilisation de sites de secours existants La mise en place des sites temporaires La mobilisation des moyens de transport Il est formalisée dans une procédure de repli des sites, élaborée avec les exploitants des sites menacés. Toute évolution dans le repli des sites entraîne une série d’actions de la part du Syctom vers tous les acteurs concernés(exploitants des sites de secours, autorités, collectivités détournées, DRIEE...) V. Mise en place d’une chronologie décisionnelle et opérationnelle

  15. Phase 3 - début de repli : • Évacuation des OM par semi-remorques • Incinération maintenue • Arrêt de la production d’électricité • Évacuation du personnel non indispensable Co-décision Syctom/exploitant à chaque bulletin du SPC en fonction de : • la hauteur d’eau • la vitesse de montée des eaux • la tendance V. Mise en place d’une chronologie décisionnelle et opérationnelle Décision de l’exploitant du site, lorsque le bulletin du SPC indique que le tronçon de la Seine où est implanté le site passe en vigilance jaune. Phase 2 : préparation au repli - le site doit Pouvoir se replier en 48h (vérif. quotidiennes) • OM et sous-produits = niveaux bas • Fioul et réactifs = niveaux hauts • Préparation du matériel de protection Phase 4 – arrêt des fours et de l’usine : • Arrêt de l’incinération • Fin de la réception des OM • Arrêt de la production de vapeur • Évacuation des OM par semi-remorques seulement • Mise en place du matériel de protection • Vidange au maximum des fosses Phase d’activation : • Prises de contact • Réorganisation interne et vérification des procédures • Suivi de la situation sur les sites concernés Le point critique du site est atteint :  Fermeture du site  La phase de surveillance du site est enclenchée

  16. Une organisation basée sur le PCA-Pandémie grippale déjà existant : Prise en compte de l’absentéisme (20 à 50 %, au delà de 50 %) Définition des priorités par service : missions à assurer en permanence : exploitation, relations collectivités, relation zone de défense, contrôle des rejets... Missions pouvant être suspendues : validation des tonnes, préparation marchés... Mise en place de cellule de crise avec attribution des rôles et des responsabilités (chaîne de décisions, pilotage...) Recensement des besoins matériels, travail à domicile Information et droits des agents Avec des ajouts propres à la problématique Crue : Estimation des vulnérabilités des locaux et services (électricité, accès, assainissement...) Prise en compte des difficultés de transport liées à la crue (accès au lieu de travail, circulation des agents) VI. Mise en place des outils et formalisation du PCA Crue

  17. Mise en place des outils de gestion de la crue : Gestion : Adresse mail fonctionnelle et numéro de téléphone « crue » Fiche contact à l’attention de la cellule crue Pages internet d’information à destination des collectivités Fiches de rappel des procédures à l’attention des collectivités selon leur degré d’implication Affichage des informations sur les sites habituels en cas de rupture des moyens de communication (bassins versants crue, contacts...) Communication : Messages radiophoniques de prévention Pages internet d’information à destination des habitants Affiches pour la prévention face à la crue VI. Mise en place des outils et formalisation du PCA Crue En collaboration avec les collectivités

  18. Un dossier Plan Crue contenant : Situation en cas de crue majeure et grands principes de réorganisation pour la continuité de l’activité PCA Crue (procédure interne) Procédures décisionnelles et opérationnelles de repli des sites en cinq phases : activation, préparation au repli, début de repli, arrêt des installations et fermeture du site Déroulé chronologique des actions à mener en parallèle du repli des sites : détournement des collectes, déclenchement des accords-cadres, actions de communication... Principes et outils de communication préventive Plan de gestion des déchets post-crue Annexes: Rappels réglementaires Liste des accords-cadres ou des marchés Liste des points à finaliser Procédure de vérification et de mise à jour annuelle des données (tonnages, marchés, impacts crue, réglementation, accords-cadres...) VI. Mise en place des outils et formalisation du PCA Crue

  19. Imprécision des données : Prévision des crues Impact de la crue et estimation des gisements OM Vulnérabilités (égouts, électricité) Pénurie des moyens de transport : L’Île-de-France ne dispose que de la moitié des capacités de transfert des OM nécessaires en cas de crue majeure Les moyens complémentaires envisagés ne suffiront pas Sous-capacités sans les dérogations adéquates : Le plan « crue » du Syctom se base sur des capacités de prise en charge incluant des aménagements d’autorisation qui n’ont pas encore été actées VII. Les principaux points de blocage

  20. Nouvel objectif : une gestion prévisionnelle et collective des déchets de l’après-crue Communiquer pour limiter la production de déchets diffus des ménages : Déchets toxiques : médicaments, bricolage, entretien… Déchets putrescibles Trier et transférer les déchets post-crue : La difficulté de prévoir les quantités Prévoir l’emplacement des sites provisoires de transfert (parkings…) Prévoir la gestion des sites (disponibilité des bennes, consignes de tri) Groupe de travail incluant le GEIDE-Post-Catastrophe et le CEPRI Plan d’action pour la prévention et la gestion des déchets post-crue Outil d’estimation et de quantification des déchets post-crue Rôle des éco-organismes dans le cadre de la REP VIII. La gestion de l’après-crue

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