TRE INFIRMIERE DIPL MEE EN TABACOLOGIE

1. �TRE INFIRMIERE DIPL�MEE EN TABACOLOGIE -NOTRE R�LE -NOS MISSIONS

2. INTRODUCTION Le tabagisme :un probl�me de Sant� Publique 13,5 millions de fumeurs (comparativement: plus de 5 millions de personnes d�pendantes � l�alcool) Actuellement, pr�s de 80000 par an d�c�s. En 2025, le tabac en provoquera environ 165 000) L�on Tolsto� classait le tabac parmi les produits tels que le vin, le haschich et l�opium. Il �crit dans � plaisirs vicieux �: � la consommation de ces produits est incontestablement nuisible au plus haut degr�, car elle entra�ne des maux qui sont la perte d�un plus grand nombre d��tre humains que n�en d�truiraient les guerres les plus sanglantes et les plus terribles �pid�mies �. Le tabac est donc une drogue l�gale, redoutable, socialis�e, banalis�e. Il s�agit d�un fl�au contre lequel tous les politiciens, tous les acteurs de Sant�, tous les parents doivent lutter avec acharnement. Mais nous ne devons pas nous d�mobiliser. Au contraire, plus nous serons � nous investir et mieux ce sera.

3. CADRE LEGAL En France, l�ensemble des soins infirmiers est r�gi par le code de la sant� publique( d�cret du 290704); auparavant, les comp�tences de l�infirmi�r(e) �taient d�finies dans un d�cret dit � de comp�tence �( d�cret n�93-345 du 15 mars 1993, puis par le d�cret n�2002-194 du 11 f�vrier 2002)

4. CODE DE LA SANTE PUBLIQUE � est consid�r�e comme exer�ant la profession d�infirmier ou d�infirmi�re toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil m�dical, ou en application du r�le propre qui lui est d�volu. L�infirmier(e) participe � diff�rentes actions notamment en mati�re de pr�vention, d��ducation de la sant� et de formation ou d�encadrement .�

5. 1) AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE AU SEIN DES CONSULTATIONS INDIVIDUELLES: Accueil de la personne Pr�sentation de l��quipe, du d�roulement de la consultation, des prestations offertes Aide au remplissage de dossier initial si celui-ci n�a pas �t� �tudi� � la maison Voir quelles sont les motivations de la personne, ses craintes par rapport au sevrage Conna�tre ses projets: si d�sir d�arr�t, quelle date est pr�vue; r�duction et ses diff�rentes �tapes; strat�gies envisag�es �tablir ses atcds m�dicaux, voir son �tat psychique du moment (test H.A.D) De remplir la fiche de suivi s�il s�agit de la N�me consultation, D�effectuer les 1�res investigations: T.A, mesure du monoxyde de carbone exhal�, poids�

6. AU PIED DU LIT DU PATIENT Ce n�est pas une consultation mais une information, une premi�re prise de contact. Evaluation de la d�pendance du sujet, sa motivation et l�utilit� �ventuelle d�un substitut nicotinique Remplissage du dossier initial Proposition de venir � la consultation la plus proche sur le site ( si personne valide) ou bien visite du m�decin tabacologue directement dans la chambre.

7. 2)ENSEIGNEMENT DE LA TABACOLOGIE ?dans les �coles param�dicales Centre de formation pour le personnel de sant� Dans les coll�ges , nous parlerons plus dune approche �ducative et d�une sensibilisation � la probl�matique du tabac plut�t que d�un enseignement?Nous d�velopperons cet aspect.

8. LE CADRE SCOLAIRE CHEZ LES 6EMES ET 5EMES : il s�agit d�une approche et d�une sensibilisation. � Savoir pour risquer moins � ou tout au moins adopter des comportements moins � risque. Les s�ances seront interactives: nous partons de ce que savent ou ont entendu les �l�ves. De l� nous pouvons rectifier les fausses croyances ou les contre-v�rit�s. Nous d�finirons � l�aide des �l�ves les mots suivants: drogue, d�pendance, fumeur r�gulier� Nous r�fl�chirons:<< pourquoi le tabac est-il une drogue?>> Nous parlerons: Du tabac et de la loi De la composition de la fum�e Tabagisme passif Tabac et cons�quences sur la sant� Tabac et adolescence Tabac et relation aux autres - -

9. CADRE SCOLAIRE Chez les 4 �mes et les 5 �mes: ?1)Il s�agit d�une aide � la prise de conscience de la manipulation des fumeurs par les industries cigaretti�res: diffusion d�un film intitul� � tabac , la conspiration � ?2)Renforcement �ducatif: ?a) Rappel des diff�rents th�mes abord�s en 6�m� et 5�me. D�finitions, rappel � la loi, tabagisme passif� b) Pourquoi ne pas commencer � fumer? ( les �l�ves trouvent en g�n�ral les r�ponses eux-m�mes.) c) Tabac=esclavage, notion de la perte de libert� individuelle. D) Les aides au sevrage possibles Conclusion: Il convient d�apporter des informations pr�cise aux questionnements des �l�ves et de modifier, si n�cessaire, les id�es re�ues qui circulent sur le tabac, que ce soit dans la banalisation ou dans la dramatisation.

10. CADRE SCOLAIRE: Nous intervenons sur demande de l�infirmi�re scolaire ou sur celle du chef d��tablissement; tout ceci dans le cadre des missions du C.E.S.C ( Comit� d��ducation � la sant� et � la citoyennet�) d�finies par la circulaire du 1er Juillet 1998. Les missions sont les suivantes: Contribuer � la mise en place de l��ducation citoyenne dans l��cole ou l��tablissement en rendant l��l�ve responsable, autonome et acteur de pr�vention. Organiser la pr�vention des d�pendances, des conduites � risque et de la violence dans le cadre du projet d��tablissement. Assurer le suivi des jeunes dans et hors de l��tablissement, en renfor�ant les liens avec les familles et en apportant un appui aux acteurs de lutte contre l�exclusion.

11. 3)PARTICIPATION AU COMITE DE PREVENTION DU TABAGISME En effet, le C.H.U de Bordeaux adh�re au r�seau h�pital sans tabac. Il s�engage donc � devenir h�pital sans tabac en respectant une charte commune. En tant qu� I.D.E de Tabacologie , nous sommes membres de ce comit� et participons � l��laboration d�actions connues dans la charte.

12. 4) LA PARTICIPATION A LA COMMUNICATION INTERNE ET EXTERNE Journ�e h�pital sans tabac, congr�s de tabacologie� Participation � l��laboration de travaux de recherche dans le cadre de notre activit�s au C.H.U

13. 5) LA FORMATION DES PERSONNELS A L�ABORD DES FUMEURS Par le biais de la rencontre des �quipes. Exemple d�un protocole INCA ( Institut National de lutte contre le Cancer) ? En pneumologie 80% des personnes hospitalis�es sont fumeuse ou ex-fumeuses. Il leur est donc propos� syst�matiquement une visite d�un tabacologue.

14.  CONCLUSION  Il s�agit essentiellement d�un m�tier relationnel o� le respect de l�autre ,l��coute et l�empathie restent des mots cl�s. Il ne suffit pas du D.I.U pour pratiquer mais une envie d�aider son prochain. Comme le souligne Edouard ZARIFIAN , dans � la force de gu�rir �: � soigner, ce n�est pas uniquement un acte technique, c�est aussi savoir �couter, savoir entendre la v�rit� de l�autre derri�re les paroles et; parfois les silences qu�il �nonce. La parole tisse du lien et produit du sens. La vie et la mort s�y r�v�lent comme la souffrance et l�apaisement, l�espoir et le renoncement, le courage et la peur, mais aussi le d�vouement et la compassion et, parfois quelque chose qui ressemble � l�amour de son semblable .�