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Diaporama interactif sur les Compositeurs

Mi Ré Do. l’Assistant Musical. année 2012. Outil Pédagogique. Diaporama interactif sur les Compositeurs. Auteur : Antoine Mirété. S ommaire. SOMMAIRE 1/4. Violon ?!. Bloch. Cage. Delibes. Adam de la Halle. Chef ?!. Boccherini. Franck. D’Indy. Albeniz. Micro ?!.

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Diaporama interactif sur les Compositeurs

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Presentation Transcript


  1. Mi Ré Do l’Assistant Musical année 2012 Outil Pédagogique Diaporama interactif sur les Compositeurs Auteur : Antoine Mirété Sommaire

  2. SOMMAIRE 1/4 Violon ?! Bloch Cage Delibes Adam de la Halle Chef ?! Boccherini Franck D’Indy Albeniz Micro ?! Boieldieu Chabrier Donizetti Albinoni Clarinette ?! Borodine Charpentier Dowland Auric Cor ?! Bach Boucourechliev Chausson Dufay Flûte ?! Boulanger Cherubini Dukas Balakirev Harpe ?! Boulez Chopin Dunstable Bartok Timbales ?! Brahms Chostakovitch Duruflé Beethoven Trombone ?! Britten Cimarosa Dutilleux Bellini Alto ?! Bruch Constant Dvorak Berg Tuba ?! Bruckner Corelli Eisler Berio Trompette ?! Busoni Couperin Elgar Berlioz Buxtehude Dallapiccola Enesco Bernstein Byrd Debussy Bizet F . M N . V W . X A . E Les Instruments Humour ! Contactez moi Quitter

  3. SOMMAIRE 2/4 Falla Granados Fauré Janequin Mahler Grieg Feldman Jolivet MarinMarais Haendel Ferneyhough Josquin des prés Martinu Halévy Frescobaldi Kabalevski Mascagni Gabrieli Harvey Khatchatourian Massenet Haydn Geminiani Kodaly Méhul Henry Gershwin Kreisler Mendelssohn Henze Gesualdo Lalo Messager Hindemith Gibbons Lassus Messiaen Holst Glazounov Ligeti Meyerbeer Honegger Glinka Liszt Milhaud Hummel Gluck Lully Monteverdi Ibert Gossec Lutoslawski Moussorgski Janacek Gounod Machaut Mozart F . M N . V W . X A . E Les Instruments Quitter

  4. SOMMAIRE 3/4 Puccini Satie Strauss Richard Nielsen Purcell Scarlatti Stravinsky Nono Rachmaninov Schaeffer Suppé Ockeghem Rameau Schmitt Tartini Offenbach Orff Ravel Schoenberg Tchaïkovski Reich Schubert Telemann Pachelbel Respighi Schumann Tippett Paganini Rimski-Korsakov Sibelius Torelli Palestrina Rodrigo Skriabine Varèse Penderecki Rossini Smetana Verdi Pergolèse Roussel Spohr Villa-Lobos Poulenc Saint-Saens Stamitz Vivaldi Pousseur Salieri Stockhausen Praetorius Sarasate Strauss Johann Prokofiev F . M N . V W . X A . E Les Instruments Quitter

  5. SOMMAIRE 4/4 INTRODUCTION Accordéon Wagner Basson Weber Clarinette Webern Cor Weill Flûte Widor Guitare Wieniawski Hautbois Wolf Percussion Xenakis Piano Trompette Violon Violoncelle F . M N . V W . X A . E Les Instruments Quitter

  6. un peu d'humour ! Quitter Sommaire

  7. Adam de la Halle ( Arras v.1237-v.1287 ), également appelé Adam le Bossu, trouvère picard, auteur d'une œuvre poétique importante pour le théâtre profane du Moyen Age et l'un des créateurs de l'ars nova. Adam composa, vers 1276, le Jeu de la feuillée, pièce dramatique où se succèdent scènes satiriques, burlesques et féeriques, qui préfigure, par l'intervention de la folie, la sottie, genre qui n'apparaîtra qu'au XVesiècle. D'un type différent, le Jeu de Robin et de Marion, vraisemblablement antérieur au Jeu de la feuillée, est la mise en scène d'une pastourelle, où interviennent le chant et la danse, sans accompagnement musical. Influencés par le Jeu de saint Nicolas ( v.1200 ) de Jean Bodel qui accentuait le processus de laïcisation du théâtre, les « jeux » d'Adam constituent dans l'histoire du théâtre français les deux plus anciens exemples de théâtre d'inspiration entièrement profane. Adam fut également novateur dans le domaine de la musique en introduisant la polyphonie dans ses motets et ses rondeaux, ces derniers constituant un des chefs-d'œuvre de la musique du XIIIesiècle. Quitter Sommaire

  8. ALBENIZ Quitter Sommaire

  9. IsaacAlbéniz, ( 1860-1909 ), l'un des principaux compositeurs espagnols du XIXesiècle. Né à Camprodón, en Catalogne, il fut un enfant prodige du piano. Il quitta la maison paternelle à l'âge de treize ans, travaillant comme pianiste itinérant en Amérique latine. Il étudia ensuite au Conservatoire de Bruxelles ( 1875-1878 ), puis à Budapest où il rencontra le pianiste et compositeur hongrois FranzLiszt ( 1880 ). Il s'installa à Paris en 1893, accueilli par le compositeur français Vincentd'Indy. Son chef-d'œuvre est la suite pour piano Iberia ( 1906-1909 ), d'une grande virtuosité. Quitter Sommaire

  10. Un extrait de l’Adagio en SOL mineur pour cordes et orgue TomasoAlbinoni, ( 1671-1750 ), compositeur et violoniste italien, connu surtout pour sa musique instrumentale et son célèbre Adagio. C'est à Venise, sa ville natale, qu'il vécut et produisit la plupart de ses opéras (une cinquantaine). Ses œuvres instrumentales, firent l'admiration de Jean-SébastienBach. Elles comprennent des sonates à trois instruments, des concertos pour 1 et pour 2hautbois et le concerto pour violon soliste ( 1710 ). Quitter Sommaire

  11. GeorgesAuric, ( 1899-1983 ), compositeur français membre du groupedesSix, né à Lodève, dans l'Hérault. Il reçut un enseignement musical au Conservatoire de Paris et à la Schola cantorum. Auric était le plus jeune des Six, groupe formé en réaction contre la suprématie de compositeurs comme ClaudeDebussy et Vincentd'Indy. La musique d'Auric pour la comédie-ballet les Fâcheux de Molière, a été sa première œuvre saluée par la critique. Il composa de la musique pour plusieurs films réalisés par le poète, peintre et metteur en scène Jean Cocteau, dont le Sang d'un poète ( 1930 ), la Belle et la Bête ( 1935 ) et Orphée ( 1949 ). Auric a également écrit des musiques pour des films américains, Moulin-Rouge ( 1953 ) et Roman Holiday ( 1953 ). Quitter Sommaire

  12. Jean Sébastien BACH Quitter Sommaire

  13. Jean-SébastienBach, ( 1685-1750 ), organiste et compositeur allemand de l'époque baroque, maître du contrepoint et du choral, l'un des plus grands génies et compositeurs de l'histoire de la musique occidentale. Johann Sebastian Bach est né le 21mars 1685, à Eisenach, ville de Thuringe, d'un père musicien, Johann Ambrosius Bach (1645-1695). Celui-ci lui enseigna, dès son plus jeune âge, les instruments à corde et son oncle Johann Cristoph Bach, organiste de la ville d'Eisenach, lui apprit l'orgue. Orphelin à l'âge de neuf ans, il fut élevé par son frère aîné, Johann Christoph, organiste à Ohrdruf, qui lui enseigna le clavecin et la composition. En 1700, il entra à la maîtrise de Saint-Michel de Lunebourg où il travaille la composition avec l'organiste Georg Böhm ( 1661-1733 ). Il subit également l'influence des musiciens français comme l'organiste et claveciniste virtuose Louis Marchand ( 1669-1732 ) auteur de superbes Pièces de clavecin ( 1702-1703 ) et de Couperin le Grand alors qu'il fréquentait la cour de Celle, proche de Lunebourg. En 1703, à l'âge de dix-huit ans, il est engagé pour occuper l'orgue d'Arnstadt où il composa sa première cantate ( 1704 ). Il demanda un congé pour aller étudier avec Dietrich Buxtehude, célèbre organiste et compositeur allemand d'origine danoise, qui était alors à Lübeck et dont la musique d'orgue eut une influence puissante sur celle de Bach. À son retour, il perdit sa tribune à Arnstadt et s'installa alors à Mühlhausen comme organiste de l'église Saint-Blaise ( 1707 ). Il se maria alors avec sa cousine Maria Barbara Bach ( 1684-1720 ), dont il eut sept enfants. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  14. Jean-Sébastien Bach quitta Mühlhausen pour exercer à la cour du duc de Weimar la fonction d'organiste, de violon solo et de compositeur ( 1708-1717 ). Il composa alors de nombreuses œuvres pour orgue, Toccata en ré mineur, en ré majeur ( 1709 ), Alla breve en ré mineur ( 1709 ), Grande passacaille en ut mineur ( 1716 ), mais aussi des pièces et des concertos pour clavecin. Suite à des tensions avec le duc Wilhelm Ernst, Bach quitta la cour de Weimar pour celle du prince Léopold d'Anhalt-Köthen ( 1717-1723 ). De véritables liens d'amitié s'établirent entre le prince Léopold et Bach qui se trouvait alors dans d'excellentes conditions matérielles pour composer. De cette période datent ses Suites anglaises ( 1724-1725 ), ses Suites françaises ( 1722 ); des Partitas ( 1726-1731 ), des ouvertures pour orchestres, les Six Concertos brandebourgeois ( 1721 ) et son premier livre du Clavier bien tempéré ( 1722 ). En 1721, un an après la mort de sa femme Maria Barbara, Bach se remaria avec la fille d'un trompettiste, Anna Magdalena Wilcken ( 1701-1760 ), elle-même chanteuse à la Cour et dont il eut treize enfants. En 1723, il quitta la cour de Köthen, vraisemblablement parce qu'il n'y avait qu'un rôle de compositeur profane et, en tant que luthérien, désirait composer de la musique d'église. Il obtint la fonction de cantor à l'église Saint-Thomas de Leipzig, mais fut soumis à l'autorité du Conseil de la Ville, qui l'obligea à fournir des œuvres pour les quatre églises de la ville, chaque semaine et lors de chaque fête. De plus, il souffrit de voir ses compositions interprétées par les élèves peu appliqués de la Thomasschule et par un orchestre médiocre. Il écrivit alors près de 300 cantates, dont 200 seulement nous sont parvenues. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  15. C'est à cette période que Bach composa ses plus beaux chefs-d'œuvre, ses Passions selon saint Jean ( 1722 ) et selon saint Matthieu ( 1729 ), des Motets ( 1723-1734 ), la Messe en si mineur ( 1733 ), l'Oratorio de Noël, constitué de six cantates ( 1734 ), 21Chorals ( 1739 ), son second livre du Clavier bien tempéré ( 1740-1744 ). Il composa aussi les Variations Goldberg ( 1742 ), les Variations canoniques ( 1747 ), l'Offrande musicale ( 1747 ) et l'Art de la fugue ( 1746-1749 ).En 1747, il se rendit en compagnie de son fils Wilhelm Friedemann ( 1710-1784 ) à la cour de Prusse pour y voir son second fils Carl Philipp Emanuel Bach, claveciniste depuis 1738. Il donna des concerts devant FrédéricII, dont il reçut les éloges pour ses improvisations. Pendant la dernière année de sa vie, Bach souffrit de troubles oculaires et mourut le 28juillet 1750, après avoir subi sans succès une opération.L'œuvre de Bach s'inspire de traditions musicales d'Allemagne du Nord et du Sud, de France et d'Italie et en restitue une formidable synthèse.Bach fut essentiellement un autodidacte de la composition. Sa principale méthode d'apprentissage fut, comme c'était l'usage à son époque, de copier sur ses cahiers, la musique de différents compositeurs. Ainsi, Bach recopia-t-il intégralement l'œuvre du compositeur français Nicolas de Grigny ( 1672-1703 ) et transcrivit Couperin. Il puisa dans la tradition de l'Allemagne du Nord, grâce à l'enseignement qu'il reçut de Georg Böhm, à Lunebourg, et de Buxthude à Lübeck. Bach subit aussi l'influence des compositeurs de l'Allemagne du Sud par le biais de l'enseignement de son frère aîné Johann Christoph qui était un élève de Johann Pachelbel. Enfin, Bach transcrivit pour le clavecin ou l'orgue les concertos de Vivaldi et du compositeur italien Benedetto Marcello ( 1686-1739 ). Suite page suivante … Quitter Sommaire

  16. Il poursuivit cet exercice sa vie durant et réalisa souvent des arrangements d'œuvres composées par d'autres compositeurs. Il utilisait ainsi toutes les ressources du langage musical disponible à l'époque baroque et pouvait combiner les motifs rythmiques des danses françaises, la grâce des mélodies italiennes et la complexité du contrepoint allemand dans une même composition. Le contrepoint constitue la base de la grammaire musicale de Bach. Une mélodie implique pour Bach un ensemble de mélodies indépendantes ou complémentaires. En imaginant des lignes mélodiques intriquées, Bach pouvait exprimer la texture complexe d'une fugue à plusieurs voix avec un instrument à mélodie unique, comme le violon ou le violoncelle. Dans chacune de ses œuvres, il établit un ensemble de combinaisons contrapuntiques qui caractérisent son style, parfaitement illustré avec l'Art de la fugue ( 1749 ). Ainsi, Bach développait un thème en l'associant à un autre, créant ainsi une union ou une opposition d'où résulte un troisième thème. Bach s'attachait à donner une transcription musicale symbolique à chaque idée ou image d'un texte religieux, en infléchissant la mélodieou l'harmonie. Ainsi, chaque mot devait avoir son sens retranscrit musicalement. La musique est dès lors intimement liée au texte, l'ennoblissant admirablement grâce à son expressivité et son intensité spirituelle. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  17. Bach exprima à travers toutes ses compositions sa foi luthérienne, ce qui fit écrire à l'un de ses élèves, Gottlieb Ziegler: « Pour le jeu du choral, mon professeur, le maître de chapelle Bach, me l'enseigna de telle sorte que je ne joue pas les chorals simplement tels quels, mais d'après le sentiment indiqué par les paroles. » Alors qu'il était cantor à Leipzig, Bach composa près de deux cents chorals, œuvres au cœur de l'office luthérien. La cantate de l'office liturgique du dimanche est toujours construite sur le thème d'un choral qui sert de sujet au chœur initial. En effet, la plupart des cantates s'ouvrent sur une partie pour chœur et orchestre, se poursuivent avec une alternance de récitatifs et d'arias pour voix seules et accompagnement et se concluent sur le chant du même choral basé sur un simple hymne luthérien. Il nous reste deux cents cantates d'église alors qu'il aurait, d'après son fils Carl PhilippEmanuel Bach, composé cinq années de cantates pour tous les dimanches et fêtes de l'année, soit cinq cycles. Dans les Passions, le récitatif représente l'évangéliste et tient donc une place importante dans l'œuvre. Il a un caractère méditatif ou de commentaire. Le texte se fonde sur l'Évangile que retranscrit Bach avec beaucoup de lyrisme. Dans ses Passions, Bach se servait de deux chœurs plus un chœur d'enfants, de deux orchestres et de deux orgues, chaque élément répondant à l'autre. Ainsi Bach composa 166chorals, 202cantates, 2oratorios de Pâques ( 1735 ) et de Noël (1734), les Passions de Saint-Jean ( 1722 ) et de Saint-Matthieu ( 1729 ), la Messe en si mineur ( 1732, 1737, 1749 ), 4Messes brèves ( 1735 ), le Magnificat ( 1723 ) et 7motets ( 1723-1734 ). Suite page suivante … Quitter Sommaire

  18. Bach composa des œuvres pour orgue tout au long de sa vie et fit de nombreuses improvisations sur cet instrument, ce qui lui valut les louanges de FrédéricII à Potsdam. Outre ses 166chorals, l'œuvre pour orgue comprend 27Préludes, Fantaisies, Toccatas et Fugues, compositions brillantes qui marquent l'influence qu'exercèrent sur Bach les organistes de l'Allemagne du Nord mais aussi, par la suite, d'Italie. Il composa aussi 6Concertos, 6Sonates en trio ( 1727 ), une Grande Passacaille en ut mineur ( 1716 ) et des pièces diverses. Son œuvre pour clavier est constituée principalement par le Clavier bien tempéré ( 1722-1744 ) qui réunit deux fois 24Préludes et Fugues et constitue une sorte de « manifeste » de la part de Bach qui joue de la modulation à l'infini. Bach écrivit encore pour le clavier trois recueils de Suites françaises ( 1722 ), anglaises ( 1724-1725 ) et allemandes ( 1726-1731 ), qui portent le titre de Partitas, un Concerto italien ( 1735 ), 16Concertos transcrits d'après Vivaldi ( 1710 ), les Variations Goldberg ( 1742 ) et des pièces diverses. Bach écrivit ses œuvres pour orchestre alors qu'il était à Köthen et qu'il disposait d'un orchestrede 17musiciens. Il écrivit tout d'abord ses quatre Suites pour orchestres ou Ouvertures ( 1717-1725 ). Il réalisa une commande du margrave de Brandebourg avec 6Concertos brandebourgeois ( 1721 ). Il composa par la suite 14Concertos pour un, deux, trois, quatre clavecins et orchestre de 1727 à 1735. Enfin, son œuvre pour orchestre comprend aussi 4Concertos pour un et deux violons et des concertos divers pour hautbois et violon, flûte, violon et clavecin. Bach écrivit deux œuvres à la fin de sa vie qui sont la consécration et la synthèse de tout son art, l'Offrande musicale ( 1747 ), série de canons et fugues sur un même thème, et l'Art de la fugue ( 1749 ), resté inachevé, comprenant une série de 17fugues, là encore sur un thème unique. L'œuvre de Bach, dans son ensemble, constitue le fondement de toute la musique occidentale moderne. Quitter Sommaire

  19. un peu d'humour ! Quitter Sommaire

  20. Mili AlekseïevitchBalakirev, ( 1837-1910 ), pianiste, chef d'orchestre et compositeur russe membre du groupe des Cinq, né à Nijni-Novgorod, et formé dans sa ville natale ainsi qu'à l'université de Kazan. Il se rendit à Saint-Pétersbourg à l'âge de dix-huit ans, où il se lia d'amitié avec le compositeur russe Mikhail Glinka. En 1861, Balakirev, avec quatre autres compositeurs, créa le groupe des Cinq. Sous l'influence de Balakirev, les Cinq brisèrent les formes musicales en vigueur, utilisant des mélodies traditionnelles russes dans leurs compositions et des contes populaires comme thèmes de leurs opéras. Les quatre autres membres étaient Modest Moussorgski, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. En 1862, Balakirev contribua à la fondation de l'École libre de musique de Saint-Pétersbourg et en 1869, est devenu directeur de la Chapelle impériale et la Société impériale de musique. Parmi ses compositions, on trouve les poèmes symphoniques Tamara et Russie, ainsi que la fantaisie pour piano Islamey, l'une des œuvres les plus brillantes et les plus difficiles du répertoire de cet instrument. Il a également écrit pour le piano et la voix. Quitter Sommaire

  21. BARTOK Quitter Sommaire

  22. Béla Bartók, ( 1881-1945 ), pianiste et compositeur hongrois marqué par la musique traditionnelle des Balkans et de Hongrie, et l’un des principaux compositeurs de la musique moderne. Né le 25mars 1881 à Nagysentmiklós en Transylvanie ( aujourd’hui en Roumanie ), Béla Bartók étudia à Presbourg ( aujourd’hui Bratislava, Slovaquie ) et à Budapest, où il enseigna le piano à l’Académie royale ( 1907-1934) puis travailla pour l’Académie des sciences ( 1934-1940 ), qui lui demanda d’entreprendre le classement des chants populaires hongrois. En 1940, après le pacte que son pays passa avec Hitler, il émigra aux Etats-Unis. Chargé par la Columbia University de NewYork d’établir un recueil de musique serbo-croate ( 1940-1941 ), il eut dans ce pays une vie difficile: il y rencontra peu de succès, donna peu de concerts et eut peu d’élèves. Influencé par le romantisme de Franz Liszt, sensible notamment dans la Symphonie Kossuth ( 1903 ), et par l’impressionnisme de Claude Debussy, dont le style se retrouve dans Image ( 1911 ), la musique de Bartók traduisit surtout un effort de synthèse et d’assimilation des influences traditionnelles. Avec son ami le compositeur Zoltán Kodály, il recueillit et analysa de façon systématique la musique traditionnelle hongroise et celle d’autres peuples. Cette collaboration aboutit à la production de douzevolumes contenant des milliers de chansons traditionnelles hongroises et roumaines, ainsi que plusieurs centaines de chants de Turquie et d’Afrique du Nord, où il entreprit de nombreux voyages consacrés à la collecte de chansons. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  23. Bartók intégra rarement les chansons traditionnelles directement dans ses compositions, mais, comme dans les Danses populaires roumaines ( 1909-1915 ) ou dans Mikrokosmos ( 1926-1939 ), il assimila leurs caractéristiques dans un style très personnel, fait de gammes, de contours mélodiques et d’une puissance motrice reprenant les rythmes distinctifs de la musique traditionnelle des Balkans et de Hongrie.Pianiste brillant, il fut toujours très sensible aux couleurs du piano comme à celles de l'orchestre. Il écrivit de nombreuses études pour le piano. Les six volumes de Mikrokosmos, se composant de cent cinquante-trois pièces progressives pour piano, constituent une synthèse de son développement musical. Les Six Quatuors à cordes ( 1908-1939 ) renouvellent un genre que Beethoven et Schubert avaient déjà porté à un haut degré de perfection. Bartók, alliant des mélodies marquées par leur inspiration populaire à un travail d’élargissement des harmonies, composa une musique fascinante, qui surprend. Parmi les autres compositions de Bartók figurent des œuvres vocales comme Vingt Chansons populaires hongroises ( 1911 ), la pantomime le Mandarin merveilleux ( 1919 ), des compositions pour piano comme l’Allegro barbaro ( 1911 ) et les Trois Concertos ( 1926, 1931, 1945 ), l’opéra le Château de Barbe-Bleue ( 1911 ), le ballet le Prince de bois ( 1914-1916 ), des œuvres pour orchestre comme Concerto pour violon et orchestre ( 1937-1938 ) et Concerto pour orchestre ( 1943 ), qui constitue, avec la Musique pour cordes, percussion et célesta ( 1936 ) et le Divertimento pour orchestre à cordes ( 1939 ), son œuvre la plus jouée.  Étranger aux écoles de son temps, Béla Bartók a suscité un mouvement d’intérêt pour les traditions populaires, qui a nourri la musique du XXe siècle. Quitter Sommaire

  24. BEETHOVEN Quitter Sommaire

  25. Ludwig vanBeethoven, ( 1770-1827 ), compositeur allemand, une des figures marquantes du classicisme. Né à Bonn, Beethoven grandit dans un environnement stimulant, bien que pas toujours heureux. Les signes précoces de son talent musical furent exploités de façon assez rude par son père, chanteur dans la chapelle de la cour du prince - électeur de Cologne. Il effectua au printemps 1787 un bref voyage à Vienne, où il rencontra Mozart. Sa mère mourut peu après son retour et bientôt l'alcoolisme de son père l'obligea à assurer lui-même l'entretien de la famille ( notamment de ses deux frères cadets ). Ses premières compositions furent écrites sous la tutelle de son maître Christian Gottlob Neefe ( 1748-1798 ), organiste à la cour depuis 1782.S'en détache en particulier la Cantate sur la mort de l'empereur JosephII( 1790 ). En novembre 1792, Beethoven se rendit une nouvelle fois à Vienne pour y étudier avec Joseph Haydn, dont il avait fait quelques mois plus tôt la connaissance à Bonn. Il ne devait plus quitter la capitale autrichienne. Il se forma également auprès du compositeur Johann Georg Albrechtsberger ( 1732-1809 ) et d'Antonio Salieri, et s'imposa, notamment dans les milieux aristocratiques, par ses exécutions et ses improvisations au piano, composant beaucoup pour cet instrument ( sonatesetconcertos). Sa première symphonie ne fut jouée qu'en 1800, et la même année fut terminée la série de six quatuors à cordes opus 18. C'est dans ces genres réputés difficiles que Haydn s'était particulièrement illustré et que Beethoven prit la relève. Les œuvres composées ensuite, dans les premières années du XIXe siècle, montrent qu'il avait parfaitement assimilé le style classique viennois, qu'il mena vers de nouveaux horizons. La période s'étendant de la symphonie n° 3 ( Eroica ), commencée en 1803, créée en privé en 1804 et en public en 1805, à la symphonie n° 8 ( 1812), est souvent qualifiée de « décennie héroïque » de Beethoven. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  26. La surdité croissante qu'il avait remarquée pour la première fois en 1789 suscita chez lui un sentiment d'isolement social de plus en plus fort. À l'automne de 1802, il rédigea son célèbre Testament de Heiligenstadt, lettre adressée à ses deux frères mais qui ne fut jamais envoyée: on le retrouva dans ses papiers après sa mort. Il en alla de même de la fameuse Lettre à l'immortelle bien-aimée ( 1812 ). Le mystère de l'identité de sa destinataire semble avoir été levé dans les années 1970 par le musicologue américain Maynard Solomon. Il s'agirait d'Antonie Brentano, épouse d'un marchand de Francfort et mère de quatre enfants. Pour d'autres, il s'agirait de Joséphine de Brunsvick, issue d'une famille aristocratique et qui, quelques années auparavant, avait apparemment répondu à l'amour du compositeur. De toute sa vie, Beethoven ne se lia cependant jamais définitivement avec une femme. Beethoven atteignit le sommet de sa gloire vers 1814, année aussi bien de la troisième et dernière version de Fidelio opéra chantant à la fois la liberté et l'amour conjugal que du congrès de Vienne. Après la mort de son frère cadet Casper Carl, en 1815, il mit toute son énergie dans une lutte juridique coûteuse avec sa belle-sœur pour obtenir la tutelle de son neveu Karl, né en 1806. La mère de Karl bénéficia tout d'abord d'un jugement favorable, mais Beethoven obtint finalement la tutelle. Il n'était cependant pas la personne idéale pour assumer un tel rôle, et Karl fit une tentative de suicide en 1826. Devenu totalement sourd vers 1818, Beethoven communiqua dans ses dernières années au moyen de ses Carnets de conversation sur lesquels les visiteurs écrivaient ce qu'ils avaient à dire, lui-même répondant oralement. Ils ont été en très grande partie conservés et constituent, de même que les esquisses qu'il laissa pour un grand nombre d'œuvres, une source précieuse de renseignements. Mais son « ami et confident » Anton Schindler n'hésita pas à falsifier certains passages des Carnets. Dans les années 1820, la gloire de Rossini porta ombrage à celle de Beethoven. La création de la Neuvième Symphonie en mai 1824 n'en fut pas moins un grand triomphe personnel. Beethoven mourut à Vienne, et plusieurs milliers de personnes suivirent son convoi funéraire. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  27. Beethoven a composé neuf symphonies, sept concertos ( cinq pour piano, un pour violon et violoncelle ), seize quatuors à cordes ( auxquels il faut ajouter la Grande Fugue ), trente-deux sonates pour piano, dix sonates pour piano et violon, et cinq sonates pour piano et violoncelle, un opéra( Fidelio ), deux messes, plusieurs ouvertures, des musiques de scène ( dont celle pour Egmont de Goethe ), un ballet ( les Créatures de Prométhée ), de nombreuses séries de variations pour piano ( dont les Variations Diabelli ), des lieder, etc. Il mena à son terme le « style classique » de Haydn et de Mozart, mais avec une exaltation des sentiments personnels inconnue avant lui et qui le fit qualifier de « romantique ». En réalité, notamment par son côté tribun et par son idéalisme, Beethoven fut un vrai fils de la Révolution française: on ne trouve pas chez lui le repli sur soi si caractéristique d'une partie de la génération romantique en 1830. Toujours est-il que la postérité devait donner à son œuvre les prolongements artistiques et humains les plus variés. Dans ses premières années viennoises, Beethoven oscilla en quelque sorte entre la tentation mondaine et la poursuite des idéaux de Haydn et de Mozart. Les grandes œuvres de la « décennie héroïque » relèvent très nettement de la seconde tendance, qu'elles soient particulièrement vastes comme la symphonie n°3 ( Eroica ) ou le Cinquième Concerto pour piano ( 1809, dit de l'Empereur ), ou de structure plus condensée comme la symphonie n°5 ( 1808 ) ou la sonate Appassionata ( 1804 ), ou plus détendue, comme la symphonie n°6, dite Pastorale ( 1808 ). L'achèvement de la symphonie n°8 ( 1812 ) et, la même année, la fin des espoirs d'une relation heureuse avec l'immortelle bien-aimée, laissèrent Beethoven dans une grande incertitude musicale et humaine. Les quelques ouvrages des années immédiatement postérieurescycle de mélodies An die ferne Geliebte ( « À la bien-aimée lointaine », 1816 ), la Sonate pour piano en la majeur opus101 ( 1816 ) adoptent une tournure expérimentale tout en retrouvant les structures plus lâches des années 1790. C'est dans de telles pages que Beethoven paraît le plus proche de la génération romantique naissante. En 1818 cependant, la vaste Sonate en si bémol majeur, opus106 ( Hammerklavier ), d'une longueur et d'une difficulté inégalées, renoua avec les structures serrées du style « héroïque ». Suite page suivante … Quitter Sommaire

  28. Les œuvres de la dernière période de la vie de Beethoven se définissent toutes par un caractère individuel que les compositeurs suivants ont admiré mais rarement pu imiter. La Neuvième Symphonie et la Missa solemnis reflètent sa vision globale d'une humanité idéalisée prenant racine dans une divinité suprême plutôt que dans la doctrine catholique romaine. Le style tardif de Beethoven se manifeste aussi dans les trois dernières sonates pour piano opus109 à 111 ( 1820-1822 ) et dans les cinq derniers quatuors à cordes ( 1824-1826 ), qui furent d'abord jugés inaccessibles avant d'être considérés comme une des plus hautes manifestations de l'esprit humain. Un des legs de Beethoven fut le changement de l'image du compositeur, jadis considéré comme un artisan travaillant sur ordre de l’église ou d'un aristocrate protecteur ( rôle qu'à leurs débuts, Haydn et Mozart avaient adopté d'assez bon cœur ), désormais ( du moins en principe ) artiste indépendant vivant de sa production, sorte de grand - prêtre laïque. Son influence musicale fut à la fois vaste ( rares furent au XIXesiècle et au début du XXesiècle les compositeurs qui ne se réclamèrent pas d'une façon ou d'une autre de lui ) et assez limitée ( une quelconque imitation directe était hors de question ).Par beaucoup d'aspects, Franz Schubert, son contemporain à Vienne après 1815, lui tourna le dos. Johannes Brahms ne fit quant à lui jouer sa première symphonie qu'à quarante ans passés: l'exemple de Beethoven s'était révélé paralysant. De Richard Wagner il n'existe aucune symphonie de maturité: c'est dans ses opéras qu'il paya sa dette à Beethoven. Franz Liszt paya la sienne dans son unique sonate pour piano, de structure absolument radicale. Pour la symphonie et le quatuor à cordes, ce n'est que dans les dernières années du XIXesiècle et dans les premières du XXe, avecBruckner, Mahler et l'opus7 de Schoenberg, que l'héritage de Beethoven fut pleinement assumé. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  29. SES PRINCIPALES OEUVRES Quitter Sommaire

  30. un peu d'humour ! Quitter Sommaire

  31. BELLINI Quitter Sommaire

  32. VincenzoBellini, ( 1801-1835 ), compositeur italien, l'un des maîtres du bel canto, auteur de Norma. Né à Catane, en Sicile, il fut élève du conservatoire de musique de Naples. La première de son premier opéra, Adelson e Salvina, en 1825, lui amena l'appui de Domenico Barbaja, directeur de l'Opéra de Naples, le San Carlo, et de la Scala de Milan. Barbaja commanda à Bellini deux opéras: Bianca e Fernando pour le Teatro San Carlo en 1826 et Il Pirata pour la Scala en 1827. Ces deux opéras remportèrent un vif succès, tout comme La Straniera ( L'Étrangère, 1829 ) et Capuleti ed i Montecchi ( 1830 ). En 1831 furent créés les deux opéras les plus célèbres de Bellini, la Somnambule et son chef-d'œuvre, Norma, qui lui valurent une renommée internationale. Ces opéras furent suivis, en 1833, par une œuvre moins reconnue, Beatrice di Tenda, et, en 1835, par son œuvre ultime, Puritani. Bellini était un artiste méticuleux et perfectioniste. Il composait pour des chanteurs qui étaient les maîtres du bel canto, un style de chant qui donnait la primeur à l'agilité vocale et à la précision. Il était très soucieux des liens entre texte et musique et choisissait ses livrets avec soin. Ses opéras, souvent d'inspiration romantique, doivent leur force dramatique à des mélodies simples, belles, unanimement admirées pour leur pureté. Quitter Sommaire

  33. AlbanBerg, ( 1885-1935 ), compositeur autrichien, élève d'ArnoldSchoenberg, auteur de Wozzeck.Né à Vienne le 9février 1885, il fut l'élève d'Arnold Schoenberg, pionnier du systèmedodécaphonique. La musique de Berg se caractérise par une utilisation nuancée et personnelle de ce système. La première œuvre terminée sans la supervision de Schoenberg fut les Altenberg Lieder ( 1912 ), d'après des esquisses poétiques du poète Peter Altenberg. On y remarque l'influence de compositeurs romantiques comme Richard Wagner et Gustav Mahler. Dans ses Trois Pièces pour orchestre, écrites en 1914 à l'occasion du quarantième anniversaire de Schoenberg, il développe une idée de son maître, celle d'écrire « une suite de pièces de caractère pour orchestre ». Son opéra Wozzeck, inspiré par le drame de Georg Büchner, fut représenté pour la première fois en 1925. Wozzeck est devenu le symbole de l'opéra expressionniste et un témoignage du premier après-guerre. Un deuxième opéra, Lulu, inachevé, fut édité à titre posthume. Sa dernière œuvre achevée est le concerto pour violon À la mémoire d'un ange, hommage à la mémoire de Manon Gropius, fille de l'architecte allemand WalterGropiuset d'Alma Mahler, veuve de Gustav Mahler. La partition est construite à partir d'une séquence à douze tons, d'une mélodie populaire autrichienne et d'un cantique du XVIIesiècle qui avait déjà été utilisé par Jean-Sebastian Bach dans sa Cantate, BWV60. Quitter Sommaire

  34. Luciano Berio, ( 1925- ), compositeur italien de musique électroacoustique. Né à Oneglia, en Italie, Berio a étudié la musique avec son père, qui était organiste, avant de s‘inscrire dans une école de musique à Milan. En 1950, il a épousé la soprano américaine Cathy Berberian, qui a été par la suite l‘interprète privilégiée de son œuvre. En 1951, il partit aux États-Unis pour étudier avec Luigi Dallapiccola, chef de file de l'avant-garde italienne. Ce séjour l‘aida à élargir le champ de ses perspectives musicales en électroacoustique. En 1954, après son retour en Italie, il participa à la fondation du célèbre centre de musique électronique de Milan, le Studio di fonologia musicale, qu‘il dirigea de 1954 à 1959. Entre 1965 et 1972, il enseigna à la Juilliard School de NewYork et, de 1976 à 1979, collabora régulièrement avec l‘Ircam à Paris. En 1988, il fonda le studio de musique électronique Tempo Reale à Florence. De 1958 à 1988, Berio composa une série de onze Sequenze, œuvre pour instrument solo. Ces Sequenze ont eu pour les instrumentistes une grande importance dans l‘établissement d‘un répertoire expérimental. En 1969, il composa Sinfonia, qui a mis en lumière une autre de ses préoccupations: la fabrication d‘une œuvre qui fonctionnerait simultanément à différents niveaux psychologique, sensuel, artistique. On peut apprécier le résultat tangible de ses recherches dans le scherzo, où il cite, en toile de fond, un mouvement de la Deuxième symphonie de Mahler, à laquelle s'ajoute un collage de fragments chantés et parlés par huit chanteurs solistes, et de brèves interventions de l‘orchestre. Ce souci de niveaux fonctionnant simultanément trouve sa pleine expression dans les opéras de Berio. Dans la Vera Storia ( 1978, sur un livret d‘Italo Calvino), la seconde moitié de l‘œuvre illustre le même texte que la première, alors que le décor, les personnages, ainsi que la structure musicale changent totalement. La seconde moitié peut donc être considérée comme un commentaire de la première ou comme une lecture différente de celle-ci.   Les autres opéras majeurs de Berio sont Opera ( 1970 ) et Un Re in ascolto ( 1983 ). Quitter Sommaire

  35. BERLIOZ Quitter Sommaire

  36. Hector Berlioz, ( 1803-1869 ), compositeur français qui exerça une influence déterminante sur l'art symphonique et lyrique et qui fut l'une des figures marquantes du romantisme musical. Né à LaCôte-Saint-André, dans l'Isère, le 11décembre 1803, Louis Hector Berlioz commença l'étude de la musique à douze ans. Il se rendit à Paris en 1821 pour y faire des études de médecine, qu'il abandonna pour se consacrer à la composition. Sa première œuvre importante, la Messe solennelle, date de 1825, ainsi que la Révolution grecque, inspirée par le soulèvement des Grecs contre la domination ottomane. Il entra alors au conservatoire de Paris où il étudia la composition auprès de Jean-François Lesueur, et le contrepoint et la fugue auprès d'Anton Reicha. Après trois tentatives infructueuses, il remporta le grand prix de Rome avec la Mort de Sardanapale, créée à Paris en 1830. La même année, Berlioz écrivit la Symphonie fantastique, créée au conservatoire de Paris en décembre 1830 et qui connut un immense succès. L'œuvre, sous-titrée Episodes de la vie d'un artiste, en rupture avec le schéma traditionnel des symphonies, est structurée comme un drame en cinq mouvements, qui sont intitulés respectivement « Rêveries et Passions », « Un bal », « Scène aux champs », « Marche au supplice » et « Songe d'une nuit de sabbat », chacun d'eux évoquant une attitude émotionnelle et représentant des variations d'une « idée fixe » ( motif récurrent ). D'une forme révolutionnaire, la Symphonie fantastique mettait Berlioz au tout premier rang du romantisme européen. Grâce à la modernité de son orchestration, à la force expressive des couleurs et timbres et à l'utilisation très personnelle du contrepoint, le jeune compositeur signa ici, à vingt-sept ans, un chef-d'œuvre de l'histoire musicale du XIXesiècle, dépassant le modèle romantique beethovenien. L'obtention du grand prix de Rome, en 1830, permit à Berlioz de s'installer en Italie, où il composa deux ouvertures, le Roi Lear ( 1831 ) et Rob Roy ( 1832 ). Son monodrame lyrique pour soli, chœur et orchestre, intitulé Lélio ou le Retour à la vie ( 1831 ), fut conçu comme une continuation de la Symphonie fantastique. Il écrivit sur une commande de PaganiniHarold en Italie ( 1834 ) pour alto solo et orchestre, inspiré d'un poème de George Byron. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  37. De 1834 à 1837, Berlioz travailla à l'opéra Benvenuto Cellini, créé sans succès à l'Opéra de Paris en 1838. Parallèlement, il devint critique musical au Journal des débats de 1833 à 1863 et, à partir de 1834, à la Gazette musicale. Berlioz, qui aborda la direction d'orchestre en 1835, dirigea un grand nombre de ses œuvres par la suite. En 1837, il composa, sur commande du gouvernement, la Grande Messe des morts ( Requiem ), pour laquelle il exigea un effectif choral et instrumental exceptionnel. En 1839, il obtint le poste de bibliothécaire au conservatoire de Paris et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il acheva cette même année sa symphonie dramatique Roméo et Juliette, d'après Shakespeare. L'année suivante, répondant à une commande du gouvernement, il dirigea sa Symphonie funèbre et triomphale, pour le dixième anniversaire des Trois Glorieuses. En 1845, Berlioz remania une œuvre de jeunesse, les Huit Scènes de Faust, d'aprèsGoethe, qui devint la Damnation de Faust, « légende dramatique » créée sous sa direction à l’Opéra-comique, sans grand succès. À partir de 1847, il connut un grand succès en Europe, notamment en Russie, en Angleterre ( 1848 ), à Weimar (1852), sur l'invitation de Franz Liszt, à Berlin, à Vienne et à Prague. À Paris, il dirigea l'oratorio l'Enfance du Christ ( 1854 ), accueilli par un triomphe, son Te Deum ( 1855 ) et l'Impériale ( 1855 ) pour la remise des prix par NapoléonIII lors de l'Exposition universelle. Pour diriger l'Impériale, Berlioz requit 1200instrumentistes, d'importants chœurs et un orchestre de musique militaire. Il poursuivit son travail de critique et de musicologue, publiant un Traité d'instrumentation et de chef d'orchestre ( 1843 ) et l'Art du chef d'orchestre ( 1856 ). Suite page suivante … Quitter Sommaire

  38. Un musicien incompris dans son pays Berlioz se consacra ensuite avec génie à l'art lyrique. Cependant, ses opéras les Troyens à Carthage ( 1856-1860, représenté en 1863 ), tiré de l'Énéide de Virgile, Beatrix et Benedict ( 1862 ), d'après Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, ne rencontrèrent à Paris qu'un accueil réservé voire hostile, tandis que ses œuvres connaissaient un triomphe à l'étranger. La Damnation de Faust remporta un immense succès à Vienne en 1866. Incompris de la plupart de ses contemporains, Berlioz mourut frappé de congestion cérébrale le 8mars 1869, à Paris. Romantique et dramatique, l'œuvre de Berlioz révèle un talent poétique et visionnaire. Décrié par certains de ses contemporains, il exerça une influence notable sur les plus grands compositeurs de son temps, notamment Richard Wagner, Franz Liszt et le groupe des Cinq en Russie. Quitter Sommaire

  39. BERNSTEIN Quitter Sommaire

  40. LeonardBernstein, ( 1918-1990 ), compositeur, chef d'orchestre et pianiste américain. Né à Lawrence Massachusetts ), il étudia à l'université Harvard et au Curtis Institute of Music de Philadelphie. Il étudia la composition auprès de Walter Piston et, après y avoir été encouragé par Dimitri Mitropoulos, la direction d'orchestre auprès de Fritz Reiner et de Serge Koussevitzky. En 1943, Bernstein fit ses débuts en tant que chef d'orchestre. Il eut brièvement l'occasion de diriger l'orchestre philarmonique de NewYork en remplacement de Bruno Walter, souffrant. Par la suite, il dirigea en titre le NewYork City Center Orchestra pendant la période 1945-1948, enseigna au Berkshire Music Center ( 1948-1955 ) et à Brandeis University ( 1951-1956 ), puis dirigea le NewYork Philharmonic Orchestra ( 1958-1969 ), avec lequel il réalisa de nombreux enregistrements, en tant que chef d'orchestre et pianiste solo. Lorsqu'il prit sa retraite en 1969, le titre de « chef d'orchestre lauréat » lui fut décerné à vie. Il joua un rôle important dans l'établissement de la popularité moderne de Gustav Mahler ( en procédant au premier cycle complet d'enregistrements de ses symphonies ) et de Charles Ives, dont la 2esymphonie avait été donnée pour la première fois en 1952. Les compositions éclectiques et passionnées de Bernstein furent créées dans une grande variété de formes; elles incluent trois symphonies écrites pour des comédies musicales: On the Town ( 1944 ), Wonderful Town ( 1953 ) et West Side Story ( 1957 ). Il a également composé l'opérette Candide ( 1956 ); l'opéra Trouble in Tahiti ( 1952 ), plus tard repris dans A Quiet Place ( 1984 ); Chichester Psalms ( 1965 ), pour chœur et orchestre; les ballets Fancy Free ( 1944 ) et The Dybbuk Variations ( 1974 ); une messe ( 1971 ) pour « chanteurs, danseurs et instrumentistes » ; et le cycle de chansons Arias and Barcarolles ( 1989 ). En 1985, il se vit décerner le prix Grammy Lifetime Achievement Award. Bernstein est l'auteur d'un certain nombre d'ouvrages dont The Joy of Music ( 1959 ); Young People's Concerts for Reading and Listening ( 1962, révisé en 1970 ), adaptation d'un spectacle télévisé du même nom; The Infinite Variety of Music ( 1966 ); et The Unanswered Question: Six Talks at Harvard ( 1976 ), recueil de conférences qu'il avait données à Harvard. Quitter Sommaire

  41. GeorgesBizet, ( 1838-1875 ), compositeur français, dont la postérité a retenu deux œuvres écrites à la fin de sa vie, la suite d’orchestre l’Arlésienne et l’opéra Carmen. Né dans une famille de musiciens son père, Adolphe Bizet, était professeur de chant et compositeur, sa mère, Aimée Delsarte, pianiste, Georges Bizet obtint en 1852 un premier prix de piano au Conservatoire de Paris. Il travailla la composition dans la classe de Jacques Halévy et sous la direction de Charles Gounod. Il épousa en 1869 Geneviève Halévy qui, des années plus tard, servit de modèle à Marcel Proust pour le personnage de la duchesse de Guermantes. Bizet chercha sans cesse à se perfectionner, allant jusqu’à détruire des œuvres comme la Guzla de l’Émir ( 1862 ), un opéra en un acte, parce qu’elles ne répondaient pas à ses ambitions musicales. Dès sa Symphonien°1 en ut majeur ( 1855 ), chacune de ses œuvres, notamment ses pièces pour piano (nocturnes, valses), ses mélodies ( Chanson d’avril,Chanson de la rose ), ses opérettes ( le Docteur miracle, 1856 ; Malbrough s’en va-t-en guerre, 1867 ), ses opéras ( DonProcopio, 1859 ; les Pêcheurs de perles, 1863 ; la Jolie Fille de Perth, 1866 ; Djamileh, 1871 ), marqua une étape nouvelle qui inaugurait une technique inédite et des perspectives plus vastes. Musique de scène, composée pour accompagner le drame d’ Alphonse Daudet, l’Arlésienne ( 1872 ) connut un échec lors de ses premières représentations. La formule du drame musical ne touchait plus le public qui attendait davantage d’action et moins de paroles. Cependant Bizet trouva dans ce travail l’occasion d’approfondir les relations entre le texte et la musique. De plus, le nombre restreint de musiciens dans l’orchestre l’obligea à soigner particulièrement ses effets. Encouragé par Massenet, l’un de ses pairs, à ne pas abandonner son œuvre, Bizet tira de sa partition une suite d’orchestre qui s’imposa rapidement par la beauté de ses thèmes et la qualité de son orchestration. Suite page suivante … Quitter Sommaire

  42. La gloire posthume Comme l’Arlésienne, Carmen ( 1875 ) fut d’abord accueillie froidement. Halévy et Meilhac avaient écrit le livret à partir d’une nouvelle de Mérimée. S’ils avaient su tirer du personnage de Carmen un véritable mythe, la musique de Bizet leur était restée étrangère. Ils la jugeaient étourdissante et trop complexe. Seul Théodore deBanville eut, dès les premières représentations, l’intuition de la grandeur de cet opéra. Il publia dans le National, le 8mars 1875, un article de fond, dans lequel il analysait la transformation des conventions lyriques à l’œuvre dans Carmen: le réalisme de la passion, la fonction dramaturgique de la musique, qui devenait un véritable porte-parole des tourments et emportements des personnages. Le succès n’arriva qu’après la mort du compositeur, le 2juin 1875. Les musiciens les plus célèbres rendirent hommage à son œuvre inventive: Wagner vanta la qualité des idées musicales de Bizet et Tchaïkovski déclara que Carmen traduisait « les efforts de toute une époque musicale » et qu’il était persuadé que dans dix ans ce serait « l’opéra le plus populaire ». Cette prédiction se réalisa en effet. Dépassant les limites du monde occidental, Carmen triompha en Chine et au Japon, et c’est l’opéra le plus joué aujourd’hui. Il fut adapté au cinéma par Cécil B.DeMille et parCharlie Chaplin et Roland Petit en tira un ballet.La musique de Bizet a inspiré des pianistes prestigieux, dont FerrucioBusoni, qui reprit dans sa Sixième sonatine ( 1920 ), sous forme de fantaisie, les thèmes de Carmen. Nietzsche, pour sa part, exprima son enthousiasme au sujet de l’opéra de Bizet par cette phrase: « Cette musique me semble parfaite » Quitter Sommaire

  43. ErnestBloch, ( 1880-1959 ), compositeur américain d'origine suisse, célèbre pour ses œuvres fondées sur des thèmes empruntés à la musique juive et qui exerça une grande influence sur la musique américaine en tant que pédagogue. Né à Genève, Bloch étudia le violon avec l'artiste belge Eugène Ysaye et la composition avec, entre autres, le compositeur et pédagogue suisse Emile Jaques-Dalcroze. Abandonnant sa carrière européenne d'enseignant et de chef d'orchestre, il se rendit aux États-Unis en 1916 et acquit la nationalité américaine en 1924. En 1917, il commença à enseigner à la David Mannes School of Music ( aujourd'hui Mannes College of Music ) de NewYork. Il fonda le Cleveland Institute of Music en 1920, qu'il dirigea jusqu'en 1925 avant d'assumer la direction du Conservatoire de SanFrancisco de 1925 à 1930. Au cours de la décennie suivante, il travailla en Europe. De 1940 à 1952, il fut professeur de musique à l'université de Californie à Berkeley. Les compositions les plus achevées de Bloch sont celles qui explorent le langage chargé d'émotions de la musique traditionnelle hébraïque, mais toute sa musique est marquée par une grande intensité de sentiments et par une rare complexité technique. Parmi ses œuvres principales figurent l'opéraMacbeth ( 1910 ), la symphonieIsrael ( 1915 ), la rhapsodie hébraïque pour violoncelle et orchestre Schelomo ( 1916 ), une œuvre pour violon et piano Baal Shem ( 1925 ; nouvelle version, 1941 ) ; le Concerto Grosso, pour cordes et piano ( 1925 ) ; le Service sacré, une musique pour le service du sabbat ( 1930-1933 ) ; Voice in the Wilderness, pour violoncelle et orchestre ( 1937 ) et cinq quatuors à cordes ( entre 1916 et 1956 ). Bloch eut parmi ses élèves les compositeurs américains Roger Sessions, George Antheil et Randall Thompson. En 1942, il fut le premier musicien à recevoir la médaille d'or de l'American Academy of Arts and Letters. Quitter Sommaire

  44. Luigi RodolfoBoccherini, ( 1743-1805 ), compositeur italien connu pour sa musiquede chambre. C'est l'un des premiers virtuoses du violoncelle. Né à Lucques et formé à Rome, il fit un bref passage dans l'orchestre du compositeur italien Giovanni Battista Sammartini avant d'être nommé compositeur de l'infant donLouis d'Espagne et compositeur de la chambre du roi de Prusse Frédéric-GuillaumeII. La majorité de ses plus de trois cent cinquante œuvres sont des trios, des quatuors et des quintettes pour cordes. Ses compositions, caractérisées par une grande élégance et par le raffinement du style léger du post-baroque populaire à cette époque, donnent une place importante au violoncelle. Le quintette en mi majeur ( op.13 n°5, également numéroté op.11 ) est particulièrement connu pour son menuet. Ses œuvres pour violoncelle incluent six sonates pour violoncelle et basse continue et quatre concertos. Il composa également deux opéras et une messe. Quitter Sommaire

  45. François AdrienBoieldieu, ( 1775-1834 ) compositeur français, célèbre auteur d'opéras-comiques. Né à Rouen, il fit jouer dans sa ville natale la Fille coupable ( 1793 ), puis s'installa à Paris, où il débuta avec la Famille suisse ( 1797 ). Sa production instrumentale (sonates, concerto pour piano, concerto pour harpe) cessa dès lors pratiquement. Après le succès du Calife de Bagdad ( 1800 ) et de Ma tante Aurore ( 1803 ), il devint directeur de la musique à l'Opéra impérial à Saint-Pétersbourg, durant sept années calmes mais improductives (1803-1810). De retour en France, il donna Jean de Paris ( 1812 ) et, en 1817, succéda à Méhul comme professeur au Conservatoire de Paris. Son chef-d'œuvre, la Dame blanche ( 1825 ), est un sommet non seulement de l'opéra-comique français, dont il constitue la dernière manifestation d'envergure, mais aussi du romantisme légendaire et féerique, souvent inspiré par le Moyen Âge et illustré également par le célèbre compositeur allemand Carl Maria von Weber, des années 1820. Quitter Sommaire

  46. AlexandreBorodine, ( 1833-1887 ) chimiste et compositeur russe, membre du groupe des Cinq. Il fut l'un des premiers compositeurs russes à jouir d'une vraie renommée internationale. Né à Saint-Pétersbourg, il y fit des études de chimie et de médecine à l'Académie médico-chirurgicale et publia d'importants articles scientifiques. En 1872, il participa à la fondation d'une école de médecine pour femmes. La composition était pour lui un passe-temps. Pourtant, il commença assez tôt l'étude de la musique et composa un concerto pour flûte dès l'âge de treize ans. Quelques années plus tard, il adhéra au cercle de musique du compositeur russe MiliBalakirev et devint l'un des membres du groupe des Cinq (avec Balakirev, Cui, Moussorgski, et Rimski-Korsakov), un groupe de musiciens qui défendait la culture et la conscience nationale russe. Il composa sa première œuvre célèbre, la 1reSymphonie en mi bémol entre 1862 et 1867. En 1869, il commença l'écriture de l'opérale Prince Igor, dont le livret s'inspire d'une épopée, le Dit de la bataille d'Igor. Il le laissa inachevé mais en réutilisa les parties terminées dans sa Symphonie en si mineur (1869-1876). Il reprit l'écriture du Prince Igor mais mourut avant de l'avoir terminé. L'opéra fut achevé et monté par les compositeurs Nikolaï Rimski-Korsakov et Alexandre Glazounov. Citons, parmi les œuvres importantes de Borodine, les Bogatirs ( opéra, 1867 ), Dans les steppes de l'Asie centrale ( poème symphonique, 1880 ), deux quatuors à cordes ( 1879 et 1881 ) et plusieurs mélodies. Quitter Sommaire

  47. AndréBoucourechliev, ( 1925- ), compositeur et musicologue français d'origine bulgare. Installé à Paris en 1949, il travailla au studio di Fonologia de la RAI ( 1957-1959 ), à Milan, et s'imposa avec Grodek ( 1963 ), œuvre pour soprano, flûte et 3percussions d'après Georg Trakl, puis avec la série des cinq Archipels, composée d'ArchipelsI.IV et d'Anarchipel ( 1967-1971 ). En 1978 fut créé à Avignon son opéra le Nom d'Œdipe. Assistant d'Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris ( 1974-1976 ), il enseigna la musicologie à l'université d'Aix-en-Provence ( 1977-1984 ) et publia Schumann ( 1956 ), Beethoven ( 1963 ), Igor Stravinsky ( 1982 ), Essai sur Beethoven ( 1991 ), le Langage musical ( 1993 ) et Dire la musique ( recueil d'articles, 1994 ). Il composa récemment les Cheveux de Bérénice ( Genève 1988 ), QuatuorIII ( 1993 ) et Trois fragments de Michel-Ange pour soprano, flûte et piano ( 1995 ). Quitter Sommaire

  48. NadiaBoulanger, ( 1887-1979 ) professeur, compositeur et chef d'orchestre français, qui influença de nombreux compositeurs de renom, en particulier américains. Née à Paris, elle fut l'élève du compositeur français Gabriel Fauré. En 1918, après la mort de sa sœur Lily, qui était aussi un compositeur doué, elle cessa de composer et se consacra à l'enseignement. Nadia Boulanger a donné des cours au Conservatoire de Paris ( de 1909 à 1924 et après 1946 ), à l'École normale de musique à Paris ( 1920-1939 ) et au conservatoire américain de Fontainebleau, qu'elle dirigea en 1949. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle enseigna dans divers collèges américains et compta parmi ses élèves de nombreux compositeurs, notamment Elliott Carter, Aaron Copland, Walter Piston, Roger Sessions et Virgil Thomson. Elle eut également pour élèves les compositeurs français Jean Françaix et Michel Legrand, et le compositeur anglais sir Lennox Berkeley. En tant qu'enseignante, elle n'imposait aucun style de composition spécifique. Sa démarche consistait, au contraire, à identifier et à développer chez chacun de ses élèves son style propre en les soumettant à un large éventail d'influences esthétiques, une approche qui se reflète dans la diversité des styles de ceux qui suivirent son enseignement. En tant que chef d'orchestre, elle fut parmi les premiers à remettre au goût du jour la musique baroque, dont celle de Monteverdi dans les années 1930, et la première femme à diriger de grands orchestres comme la Royal Philarmonic Society de Londres ( 1937 ), l'Orchestre symphonique de Boston ( 1938 ) et l'Orchestre philharmonique de NewYork ( 1939 ). Quitter Sommaire

  49. BOULEZ Quitter Sommaire

  50. PierreBoulez, ( 1925- ) compositeur et chef d'orchestre français contemporain, fondateur de l'IRCAM. Né le 26mars 1925 à Montbrison, il étudia au Conservatoire de Paris, où son professeur le plus marquant fut OlivierMessiaen. En 1948, Boulez devint directeur musical de la compagnie Renaud-Barrault au théâtre Marigny à Paris. Pendant les années 1950, il composa un grand nombre de pièces très complexes, s'appuyant sur le système dodécaphonique( Structures, pour 2pianos, 1951-1952 ) et devint l'un des principaux compositeurs étendant les principes sériels à tous les paramètres de la musique: dynamique, rythme, timbre, ainsi que hauteur sonore. Lors des séminaires d'été organisés chaque année à Darmstadt, il exerça une profonde influence (avec Karlheinz Stockhausen) sur la musique avant-gardiste européenne de l'après-guerre, contribuant à la création d'un nouveau langage fait de techniques et de gestes musicaux. Outre plusieurs compositions pour piano, ses œuvres comprennent notamment Le Visage nuptial pour chœur et orchestre (1946-1950), Le Soleil des eaux pour soli, chœur et orchestre ( 1948 ), PolyphonieX pour 18instruments (1951), Le Marteau sans maître pour contralto et six instruments ( 1953-1955 ), un cycle de chansons orchestrales Pli selon pli ( 1958-1962 ), Domaines ( 1968 ), pour clarinette solo et 21instruments. Dans les années 1960, il s'est fait connaître en tant que chef d'orchestre « invité » de l'orchestre de Cleveland. Il a été chef et directeur musical du New York Philharmonic (1971-1977) et de l'orchestre de la BBC (1971-1975). Sa direction d'orchestre a toujours été axée sur sa propre œuvre et sur celle de ses contemporains, mais il est également connu pour ses interprétations du répertoire standard, en particulier de Stravinsky et Debussy. En 1976, il a dirigé la production du centenaire du cycle Der Ring des Nibelungen de Wagner à Bayreuth. Depuis les années 1970 Boulez assume d'importantes responsabilités dans la vie musicale française: en 1974, il a fondé à Paris l'Institut de recherche et de coordination acoustique musique (IRCAM), l'un des studios de musique électronique les plus avancés du monde, qu'il dirigera jusqu'en 1991. En 1976 il a été nommé à la tête d'un prestigieux groupe instrumental français, l'Ensemble Inter Contemporain. Quitter Sommaire

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