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Ingénieur de Recherches

Ingénieur de Recherches. Marie-Alice Foujols CNRS IPSL foujols@ipsl.jussieu.fr. Plan. Parcours professionnel Sciences de l’univers : Complexité Longue histoire 2007 : le 4ème rapport du GIEC 2008 -> 2013 : le 5ème rapport du GIEC Liens avec technologies Motivations.

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Presentation Transcript


  1. Ingénieur de Recherches Marie-Alice Foujols CNRS IPSL foujols@ipsl.jussieu.fr

  2. Plan • Parcours professionnel • Sciences de l’univers : • Complexité • Longue histoire • 2007 : le 4ème rapport du GIEC • 2008 -> 2013 : le 5ème rapport du GIEC • Liens avec technologies • Motivations

  3. Parcours professionnel 1981 ENSEEIHT, Toulouse, Informatique et mathématiques appliquées 1981-1982SLIGOS : Société de Services et Informatique Secteur bancaire, autorisation de paiement carte American Express 1982-1983Cabinet Schneider : Architecte Dessin et comptabilité

  4. Parcours professionnel 1984-1987LOP-LODYC : Laboratoire d’Océanographie Physique du Muséum National d’Histoire Naturelle, Laboratoire d’Océanographie Dynamique et de Climatologie, Jussieu Développement modèle circulation générale océanique Administration système et réseau UNIX Participation à campagnes de mesure océanographiques

  5. http://www.cnrs.fr/cw/fr/pres/Pomme/index.html

  6. Parcours professionnel 1988-1993CCVR : Centre de Calcul Vectoriel pour la Recherche, Palaiseau • Mise en œuvre serveur fichiers sous MVS • Assistance aux utilisateurs du Cray 2 • Responsable équipe assistance aux utilisateurs (7 personnes) 1993-1996IDRIS : Institut pour le Développement des Ressources en Informatique Scientifique, Orsay Centre de calcul du CNRS Responsable équipe support utilisateurs (15 personnes)

  7. Parcours professionnel Depuis 1996 IPSL : Institut Pierre-Simon Laplace des Sciences de l’environnement global, Jussieu • Pôle de modélisation du climat • Responsable Informatique Scientifique (13 personnes) • Pôle de modélisation du climat

  8. http://www.ipsl.jussieu.fr

  9. Fédération de 5 laboratoires de recherche - Observatoire des Sciences de l’Univers CETP Centre d’Etudes des Environnements Terrestre et Planétaires CNRS-UVSQ-CNES LMD Laboratoire de Météorologie Dynamique CNRS-ENS-X-UPMC-CNES LOCEAN Laboratoire d’Océanographie et du Climat : Expérimentation et Approches Numériques CNRS-IRD-UPMC-MNHN LSCE Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement CNRS-CEA-UVSQ SA Service d’Aéronomie CNRS-UPMC-UVSQ

  10. THEMES SCIENTIFIQUES ET APPROCHES ENVIRONNEMENT GLOBAL DE LA TERRE ET ENVIRONNEMENTS PLANETAIRES (passé, présent et évolution future aux échelles locales, régionales et globales) • climat • composition chimique (phénomènes naturels et anthropiques) • interactions • ionosphère-magnétosphère • planétologie EXPERIENCE, THEORIE, MODELISATION • expériences (sol, avions, ballons, bateaux, satellites) • observatoires permanents • modélisation (processus, simulation numérique)

  11. Sciences de l’Univers - complexité • Climat • Modélisation

  12. www.ipcc.ch

  13. L’effet de serre L’effet de serre est bénéfique : 15°C de moyenne mondiale au lieu de :-18°C Représentation simplifiée de l’effet de serre naturel. IPCC, 2007

  14. Depuis quand l’effet de serre est-il connu? IPSL, 2005

  15. NOAA, WWW

  16. 650 000 ans: les carottes glaciaires Variations de la concentration de deutérium (δD) dans les glaces antarctiques (indicateur représentatif de la température locale) ; concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O) dans l’air encapsulé au coeur de la glace et provenant de mesures atmosphériques récentes. Les données couvrent 650 000 ans et les bandes grisées indiquent les périodes chaudes interglaciaires actuelle et précédentes. IPCC, 2007

  17. Cycle de Milankovitch Schéma des variations de l’orbite terrestre (cycles de Milankovitch), engendrant les cycles glaciaires. ‘T’ - modification de l’orientation (de l’inclinaison) de l’axe de la Terre ; ‘E’ - modifications de l’excentricité de l’orbite (dues aux variations du petit axe de l’ellipse) ; et -’P’- précession, c.à.d. modifications au niveau de l’orientation de l’inclinaison de l’axe par rapport à un point donné de l’orbite. IPCC, 2007

  18. Les gaz à effet de serre Concentrations atmosphériques des principaux gaz à effet de serre depuis 2.000 ans. Leur augmentation depuis l’ère industrielle (vers1750) est d’origine humaine. Les unités de concentration sont exprimés en parts par million (ppm) ou en parts par milliard (ppb), elles indiquent le nombre de molécules de gaz à effet de serre dans un échantillon atmosphérique donné par million ou milliard de molécules d’air, respectivement. IPCC, 2007

  19. Les gaz à effet de serre par secteur d’activités en 1990 et 2004 IPCC, 2007

  20. Les émissions de C02 par habitant en 2002 dans 20 pays

  21. Le GIEC (IPCC) • Groupe d’experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat • Mis en place en 1988 par : • l'Organisation Météorologique Mondiale • le Programme pour l'Environnement des Nations Unies • Le rôle du GIEC est d’évaluer de façon impartiale les informations internationales scientifiques, techniques et socio-économiques sur l’évolution du climat. • Représentants des gouvernements et scientifiques • Adoption de certains documents en session plénière (1 pays, 1 voix) • Publication de rapports d’évaluation tous les 5-6 ans : • 1990, 1995, 2001, 2007

  22. Le GIEC (IPCC) • 1990 : 1er rapport d’évaluation Sommet de Rio en 1992 • 1995 : 2nd rapport d’évaluation Protocole de Kyoto en 1997 • 2001 : 3ème rapport d’évaluation Conférence de Al Gore, 2006 : Documentaire de D Guggenheim • 2007 : 4ème rapport d’évaluation Bali - décembre 2007 • Groupe 1 : Les bases scientifiques et physiques (janvier 2007, Paris) • Groupe 2 : Impacts, adaptation et vulnérabilité (avril 2007, Bruxelles) • Groupe 3 : Atténuation des changements climatiques (mai 2007, Bangkok)

  23. IPCC, 2007

  24. Les activités humaines ont-elles déjà influencé le climat ? GIEC 1990 : On ne sait pas GIEC 1995 : Peut-être GIEC 2001 : Probablement (+ 2/3) GIEC 2007 : Très probablement (+ 9/10) L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du 20e siècle est très vraisemblablement dû à l’augmentation observée des gaz à effet de serre anthropiques Jouzel 2007

  25. Le rapport du groupe 1 de 2007 • Débuté en 2004 • Fini en 2007 • 152 auteurs • ~450 contributeurs • ~600 relecture par experts • 30,000+ commentaires Contenu • Résumé pour décisionnaires • Résumé technique • 11 Chapitres • Questions fréquemment posées • ~5000 références à des articles publiés dans des revues scientifiques • ~1000 pages Disponible sur www.ipcc.ch IPCC, 2007

  26. Le rapport 2007 : Les bases scientifiques et physiques • Le système climatique • Les observations • Les modèles • La validation des modèles sur le XXème siècle • Les projections sur le XXIème siècle • Retour sur les projections de 2001

  27. Le système climatique IPCC, 2007

  28. Quels changementsont eu lieu? Dans quelle mesure comprenons-nous les climats passé et présent? Quels changementspourront se produire? • Observations : • Températures • Précipitations • Couverture de glace ou de neige • Niveau des océans • Circulation • Extrêmes • Simulations : • Variation naturelle • Forçages • Climat global • Climat régional • Évènements à fort impact • Stabilisation Observations versus Simulations Périodes paléoet instrumentées Temps : Le Présent Le Futur IPCC, 2001

  29. Le monde s’est réchauffé En moyenne mondiale, la planète s’est réchauffée de 0,75°C depuis1860 si l’on se base sur plus de 12 séries de données de températures enregistrées sur de longues périodes prenant en compte les continents et les océans. Onze des 12 dernières années sont parmi les 12 années les plus chaudes depuis 1850. IPCC, 2007

  30. Les observations Moyenne annuelle globale des températures relevées (points noirs) avec des écarts simples par rapport aux données. L’axe vertical gauche indique les anomalies par rapport aux moyennes des années 1961-1990, l’axe horizontal à droite indique la température actuelle estimée (en °C). Les pointes des tendances linéaires indiquent les 25 (en jaune), 50 (en orange), 100 (en violet) et 150 (en rouge) dernières années, et correspondent aux périodes 1981-2005, 1956-2005, 1906-2005 et 1856-2005, respectivement. Notons que pour des périodes récentes plus courtes, la pente est plus raide, ce qui indique un réchauffement accéléré. La courbe de couleur bleue représente les variations décennales. Pour se rendre compte de l’importance des fluctuations, les marges d’erreur allant de 5% à95% (en gris pâle) suivent le contour de la courbe (de ce fait, les valeurs annuelles ne dépassent pas ces limites). Les résultats des modélisations obtenues par les forçages radiatifs pour le XX siècle laissent à penser qu’il y a eu peu de changements avant 1915, et qu’une grande partie des changements survenus au début du XX siècle sont dus àdes causes naturelles, dont le changement du rayonnement solaire, le volcanisme et la variabilité naturelle. Entre 1940 et 1970, le développement industriel consécutif à la Seconde Guerre mondiale a fait augmenter la pollution dans l’hémisphère Nord, contribuant au refroidissement, tandis que l’accroissement des concentrations de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre ont été les facteurs dominants du réchauffement constaté au milieu des années 1970. IPCC, 2007

  31. Evolution des températures moyennes en France métropolitaine depuis 1901 onerc.gouv.org

  32. Les évènements extrêmes Les températures estivales moyennes en Suisse pour la période 1864-2003 ont été de l’ordre de 17°C (courbe verte). Pendant la canicule de 2003, les températures moyennes ont dépassé 22°C (trait rouge) (chaque barre verticale représente une année pour les relevés effectués sur 137 ans). La distribution de Gauss est indiquée en vert. Les années 1909, 1947 et 2003 sont mises en évidence car elles représentent des années record. Les valeurs indiquées dans le coin inférieur gauche indiquent l’écart type (σ), ainsi que l’anomalie de 2003, normalisée par l’écart type (T’/σ) pour la période 1864-2000. IPCC, 2007

  33. Les observations Etendue minimale des glaces de mer arctiques pendant la période 1979 à 2005. Les points indiquent les valeurs annuelles tandis que la courbe bleue lissée montre les variations par décennie La ligne pointillée indique la tendance linéaire. Les résultats montrent une tendance linéaire de -60 +- 20 x 103 km2/an, ou approximativement -7.4 % par décennie. IPCC, 2007

  34. Les observations Changements observéssur (a) la température en surface moyenne sur le globe, (b) l’élévation moyenne globale du niveau de la mer obtenue à partir de données provenant de marégraphes (bleu) et de satellites (rouge) et (c) dans la couverture neigeuse de l’hémisphère Nord en mars-avril. Tous les changements se rapportent aux moyennes correspondantes pour la période 1961à1990. Les courbes lissées représentent des moyennes décennales, tandis que les cercles indiquent les valeurs annuelles. Les zones ombrées indiquent les intervalles d’incertitudes estimées à partir d’une analyse complète des incertitudes connues (a et b) et de la série temporelle (c) IPCC, 2007

  35. Les modèles de climat • Des équations • Numérisation • Programmes informatiques • Calculateurs • Résultats • Confrontation aux observations • Projections sur le futur

  36. Historique des modèles climat

  37. Le modèle climat de l’IPSL

  38. 19 vert. levels Le modèle climat de l’IPSL Atmosphère et surf. continentale (LMDZ - ORCHIDEE) coupleur (OASIS) Résolution: Atm: 3.75°x2.5° (~350 km) Oce: 2°x2° Océan et glace de mer (ORCA-LIM)

  39. La validation des modèles : XXème siècle Moyenne globale des températures en surface au cours du XX siècle, résultant d’observations (en noir) et obtenues au moyen de 58 simulations, effectués par 14 modèles climatiques différents basés sur les facteurs d’origine naturelle et humaine qui influencent le climat (en jaune). Les moyennes de ces séries suivent le trait épais rouge. Les anomalies de températures sont indiquées par rapport aux moyennes pour la période 1901-1950. Les lignes verticales grises indiquent les éruptions volcaniques majeures. IPCC, 2007

  40. Les modèles : XXème siècle avec forçages naturels seuls Les variations simulées de la température mondiale moyenne basées sur le forçage naturel seulement. La courbe bleue épaisse montre la moyenne de l’ensemble multi-modèles et les courbes bleues minces et plus claires indiquent les simulations une par une. Chaque simulation a été paramétrée de façonà ce que sa couverture corresponde à la couverture des observations.Les lignes verticales grises indiquent les éruptions volcaniques majeures. IPCC, 2007

  41. Le forçage radiatif du climat Résumé des principaux facteurs du forçage radiatif produit par les changements climatiques. Tous ces forçages radiatifs ont pour origine un ou plusieurs facteurs qui affectent le climat et sont associés à des activités humaines ou à des processus naturels. Les valeurs représentent les forçages entre le début de l’époque industrielle (vers 1750) et 2005. Les activités humaines sont à l’origine des changements dans les gaz ayant une longue durée de vie (ozone, vapeur d’eau, albédo de surface, aérosols et cotras). Le seul facteur naturel d’un accroissement sensible du forçage entre 1750 et 2005 a été le rayonnement solaire. Les forçages positifs on tendance à réchauffer le climat, les forçages négatifs à le refroidir. Le trait noir fin rattachéà chaque bloc de couleur représente le degré d’incertitude quant à la valeur correspondante. IPCC, 2007

  42. Les scénarios IPCC, 2001

  43. Les projections Les lignes en traits pleins correspondent à des moyennes globales multi-modèles du réchauffement en surface (relatif 1980-1999) pour les scénarios A2, A1B et B1, indiquées comme le prolongement des simulations du XXème siècle. Les zones ombrées matérialisent les écarts types en plus et en moins des moyennes annuelles pour les différents modèles. La ligne orange représente l’expérience dans laquelle les concentrations étaient maintenues constantes par rapport aux valeurs de 2000. Les barres grises sur la droite représentent les meilleures estimations (ligne solide à l’intérieur de chaque barre) et l’étendue probable évaluée pour les six scénarios du RSSE. L’évaluation de la meilleure estimation et des fourchettes probables dans les barres grises inclut les nombres d’AOGCM figurant à gauche de la figure, ainsi que les résultats obtenus d’une hiérarchie indépendante de modèles et des contraintes d’observation. IPCC, 2007

  44. Les projections IPCC, 2007

  45. Les anciennes projections/ les observations Comparaison entre le réchauffement mondial moyen et le réchauffement observé. Les variations de température observées sont représentées sous la forme de relevésannuels (puces noires) et sous forme de moyenne décennale (courbe noire). Les tendances projetées et leur amplitude telles que décrites par le premier rapport d’évaluation (PRE) et le deuxième rapport d’évaluation (DRE) sont représentées par des courbes continues verte et mauve entourées d’une zone colorée, et l’amplitude projetéselon le troisième rapport d’évaluation (TRE) est représentépar un hachurage bleu vertical. Les projections ont été ajustées pour que leur point de départ soit la valeur décennale observée en 1990. Des projections moyennes multi-modèles de ce rapport pour les scénarios B1, A1B et A2 du RSSE sont représentés pour la période courant de 2000 à2025 sous la forme de courbes bleue, verte et rouge, les marges d’incertitude étant indiquéesà droite du tableau, sur l’axe vertical. La courbe orange représente les projections modélisées de réchauffement si les concentrations de gaz à effet de serre et d’aérosols étaient constantes et àleur niveau de l’an 2000 - elle représente donc le réchauffement engagé. IPCC, 2007

  46. Le niveau des mers Evolution globale spatio-temporelle du niveau de la mer (écart par rapport à la moyenne des années 1980-1999) dans le passéet projections dans le futur. Il n’existe pas de mesures globales du niveau de la mer pour la période précédant 1870. Les zones ombrées en gris indiquent les incertitudes des estimations à long terme de l’évolution du rythme de l’élévation du niveau de la mer. La ligne rouge représente le niveau de la mer mondial moyen d’après les données marégraphiques, tandis que les zones ombrées en rouge indiquent les intervalles des variations par rapport à une courbe régulière. La ligne verte représente le niveau de la mer moyen mesuré par altimétrie satellitaire. Les zones ombrées en bleu indiquent la gamme des projections de modèles du scénario A1B du RSSE pour le XXI siècle par rapport à la moyenne des années 1980-1999, les calculs ayant été effectués indépendamment des observations. Au-delà de l’année 2100, les projections dépendent de plus en plus du scénario d’émissions. Dans les centaines ou milliers d’annéesà venir le niveau de la mer pourrait s’élever de quelques mètres IPCC, 2007

  47. Un extrait du chapitre 2 : Impacts, adaptation et vulnérabilité IPCC, 2007

  48. Evolution du nombre annuel de jours de gel à Nancy et Toulouse de 1951 à 2003 onerc.gouv.org

  49. Dates de vendanges en Côtes du Rhône méridionalesdepuis 1945 onerc.gouv.org

  50. Un extrait du chapitre 3 : Atténuation des changements climatiques Le protocole de Kyoto (signé en 1997) propose un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990. IPCC, 2007

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