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La litt rature patriotique Le contexte sociohistorique 1837-1930

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La litt rature patriotique Le contexte sociohistorique 1837-1930

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    1. La littrature patriotique (Le contexte sociohistorique) 1837-1930

    2. En Europe, signature du Trait de Paris. La Nouvelle-France passe l'Angleterre (sous George III) suite la guerre de Sept Ans et la dfaite de la France (sous Louis XV). Seules les les Saint-Pierre et Miquelon restent franaises. La Louisanne appartient alors l'Espagne depuis un an, elle n'est donc pas cde l'Angleterre (elle redeviendra une possession franaise en 1800, mais Napolon la vendra aux tats-Unis en 1803, conscient qu'il ne pourrait pas la dfendre de toute faon). L'Angleterre donne une constitution (la Proclamation Royale) la Nouvelle-France qui devient alors The province of Quebec; elle prvoit l'assimilation plus ou moins long terme des Canadiens franais. Prs de 2000 d'entre eux retournent en France entre 1760 et 1770. Les Britanniques doivent lutter jusqu'en 1766 contre des tribus amrindiennes allies la France qui se rvoltent sous la direction du chef outaouais Pontiac. De toutes les nations autochtones, les Abnakis seront les plus fidles aux Franais. En Europe, signature du Trait de Paris. La Nouvelle-France passe l'Angleterre (sous George III) suite la guerre de Sept Ans et la dfaite de la France (sous Louis XV). Seules les les Saint-Pierre et Miquelon restent franaises. La Louisanne appartient alors l'Espagne depuis un an, elle n'est donc pas cde l'Angleterre (elle redeviendra une possession franaise en 1800, mais Napolon la vendra aux tats-Unis en 1803, conscient qu'il ne pourrait pas la dfendre de toute faon).

    3. 1776- Guerre dIndpendance des U 1783 Signature du trait de Versailles qui proclame l'indpendance des tats-Unis.1776- Guerre dIndpendance des U 1783 Signature du trait de Versailles qui proclame l'indpendance des tats-Unis.

    4. Avec l'indpendance amricaine, la Grande-Bretagne perdait d'un coup 2,5 millions de ses sujets. Elle rcuprait plus de 100 000 loyalistes qui quittrent les colonies anglaises devenues les tats-Unis, car il n'y avait plus de place pour eux. Ces loyalistes se rfugirent en Grande-Bretagne et dans les autres colonies britanniques, dont, ds 1783, plus de 40 000 partirent en exil pour la province de Qubec (env. 8000) et la Nouvelle-cosse (35 600). Comme la population de la province de Qubec et de la Nouvelle-cosse runies atteignait les 166 000, dont 113 000 au Qubec, on imagine jusqu' quel point les loyalistes modifirent profondment la composition dmographique de l'Amrique du Nord britannique, surtout dans la colonie de la Nouvelle-cosse, et, par voie de consquence, changrent les langues en usage. Sauf quelques rares exceptions (comme les huguenots franais), tous les loyalistes parlaient l'anglais avant leur arrive au Canada. Tant dans la province de Qubec que dans la colonie de la Nouvelle-cosse, les autorits accordrent aux nouveaux rfugis des terres dune tendue de 200 1200 cres par famille, des instruments aratoires, des vtements et de la nourriture durant deux annes. Trois dcennies plus tard, soit aprs 1820, quelque 5000 immigrants britanniques, 3000 immigrants irlandais et quelques centaines d'cossais (tablis Scotstown et Stornoway) sont venus rejoindre les loyalistes de la premire heure. Le premier quivalent en franais, les Townships de l'Est, fut remplac au dbut des annes 1858 par Cantons-de-l'Est dans l'usage populaire. Quant au terme Estrie, il apparut vers 1940 (propos par l'historien sherbrookois Maurice O'Bready) et fut adopt officiellement en 1981 par le gouvernement du Qubec lors de la cration de la rgion administrative appele Estrie. Par contre, certains anglophones installs dans la valle du Saint-Laurent acceptrent mal non seulement d'tre soumis aux lois civiles franaises, mais aussi de dpendre de seigneurs francophones (mme si le quart des seigneuries appartenait des anglophones). Ce n'tait pas toujours ais et la situation se compliqua, car les loyalistes voulurent aussi avoir des glises protestantes et des coles anglaises. De plus, les loyalistes taient habitus dans les Treize Colonies de se gouverner. Or, il n'existait pas d'assemble lue dans la province de Qubec. Les loyalistes dplorrent que la colonie n'ait pas de chambre d'Assemble et que les dcisions soient prises par des personnes non lues. Si les autorits accdaient aux revendications des nouveaux anglophones, elles les soumettaient la volont d'une majorit franaise et catholique. Mais les loyalistes et les autres anglophones exercrent de plus en plus de pressions afin que le gouvernement de Londres consente rformer l'administration de la colonie en leur faveur. Il faudra attendre en 1791 pour voir le Qubec divis entre le Bas-Canada l'est et le Haut-Canada l'ouest. Avec l'indpendance amricaine, la Grande-Bretagne perdait d'un coup 2,5 millions de ses sujets. Elle rcuprait plus de 100 000 loyalistes qui quittrent les colonies anglaises devenues les tats-Unis, car il n'y avait plus de place pour eux. Ces loyalistes se rfugirent en Grande-Bretagne et dans les autres colonies britanniques, dont, ds 1783, plus de 40 000 partirent en exil pour la province de Qubec (env. 8000) et la Nouvelle-cosse (35 600). Comme la population de la province de Qubec et de la Nouvelle-cosse runies atteignait les 166 000, dont 113 000 au Qubec, on imagine jusqu' quel point les loyalistes modifirent profondment la composition dmographique de l'Amrique du Nord britannique, surtout dans la colonie de la Nouvelle-cosse, et, par voie de consquence, changrent les langues en usage. Sauf quelques rares exceptions (comme les huguenots franais), tous les loyalistes parlaient l'anglais avant leur arrive au Canada. Tant dans la province de Qubec que dans la colonie de la Nouvelle-cosse, les autorits accordrent aux nouveaux rfugis des terres dune tendue de 200 1200 cres par famille, des instruments aratoires, des vtements et de la nourriture durant deux annes. Trois dcennies plus tard, soit aprs 1820, quelque 5000 immigrants britanniques, 3000 immigrants irlandais et quelques centaines d'cossais (tablis Scotstown et Stornoway) sont venus rejoindre les loyalistes de la premire heure. Le premier quivalent en franais, les Townships de l'Est, fut remplac au dbut des annes 1858 par Cantons-de-l'Est dans l'usage populaire. Quant au terme Estrie, il apparut vers 1940 (propos par l'historien sherbrookois Maurice O'Bready) et fut adopt officiellement en 1981 par le gouvernement du Qubec lors de la cration de la rgion administrative appele Estrie. Par contre, certains anglophones installs dans la valle du Saint-Laurent acceptrent mal non seulement d'tre soumis aux lois civiles franaises, mais aussi de dpendre de seigneurs francophones (mme si le quart des seigneuries appartenait des anglophones). Ce n'tait pas toujours ais et la situation se compliqua, car les loyalistes voulurent aussi avoir des glises protestantes et des coles anglaises. De plus, les loyalistes taient habitus dans les Treize Colonies de se gouverner. Or, il n'existait pas d'assemble lue dans la province de Qubec. Les loyalistes dplorrent que la colonie n'ait pas de chambre d'Assemble et que les dcisions soient prises par des personnes non lues. Si les autorits accdaient aux revendications des nouveaux anglophones, elles les soumettaient la volont d'une majorit franaise et catholique. Mais les loyalistes et les autres anglophones exercrent de plus en plus de pressions afin que le gouvernement de Londres consente rformer l'administration de la colonie en leur faveur. Il faudra attendre en 1791 pour voir le Qubec divis entre le Bas-Canada l'est et le Haut-Canada l'ouest.

    5. 1791 Formation du Haut-Canada (Ontario, 15000 Anglais loyalistes qui viennent des tats-Unis) et du Bas-Canada (Qubec, 160000 Franais). Les deux colonies disposent d'un gouverneur et d'une Chambre d'assemble (qui n'est l qu' titre consultatif). L'Acte constitutionnel de 1791 est d la prsence des Loyalistes qui, habitus la dmocratie, veulent une Chambre d'assemble. La Canada est spar en deux pour permettre aux Anglais d'avoir leurs propres lois et de ne pas tre noys dans la majorit francophone. L'anne suivante a lieu la premire lection; les femmes qui satisfont aux conditions ont le droit de vote (il faut tre propritaire d'une terre), elles le perdront en 1834, et ne le recouvreront au Qubec qu'en 1940. La ville de Qubec compte plus d'habitants que Montral: 20000 comparativement 14000. De 1791 1812, 80 % du budget est consacr la partie militaire du gouvernement, alors que seulement 20% est gr par la partie civile. Climat de prosprit conomique, grce entre autres au prix du bl qui est la hausse sur le march de l'exportation. L'industrie des fourrures, qui va bientt s'effondrer, constitue pourtant encore prs de 50% des exportations.1791 Formation du Haut-Canada (Ontario, 15000 Anglais loyalistes qui viennent des tats-Unis) et du Bas-Canada (Qubec, 160000 Franais). Les deux colonies disposent d'un gouverneur et d'une Chambre d'assemble (qui n'est l qu' titre consultatif). L'Acte constitutionnel de 1791 est d la prsence des Loyalistes qui, habitus la dmocratie, veulent une Chambre d'assemble. La Canada est spar en deux pour permettre aux Anglais d'avoir leurs propres lois et de ne pas tre noys dans la majorit francophone.

    6. Naissance dun nationalisme canadien Cette longue mise en situation nous amne la fin du XVIIIe sicle, o volue de plus belle un certain nationalisme canadien. Llite reprsente lAssemble, forme de professionnels libraux, duqus aux lumires et tmoins lointains de la rvolution franaise (aussi, plus prs, de la rvolution amricaine), sexprime par un parti, au sens primitif du terme, le parti canadien (dabord men par Pierre Stanislas Bdard), contre les volonts de lestablishment et des marchands anglais, runis par le British party. Cette lite a reu les loges du systme parlementaire britannique, et lui fait dabord confiance. Mais, voyant quelle ne peut sexprimer, nayant pas le pouvoir de voter des lois (le budget, les salaires du gouvernement) et quelle ne peut les appliquer (contrle du gouverneur et du conseil excutif), llite canadienne demande participer au gouvernement et souhaite que lassemble, parce quelle est lue, puisse grer la population qui la lue. Enfin, quand, en 1822, un projet dunion des deux Canadas, o les Anglais moins nombreux seraient reprsents galement des Canadiens, devient menaant, cest la dfense de la nation canadienne qui est en jeu. limage des rvolutions europennes et sud-amricaines du XIXe sicle et de la rvolution amricaine, le parti canadien dfend les droits des peuples se gouverner eux-mmes et en vient dvelopper une ide dindpendance politique face lAngleterre, tout en demeurant dans lempire. Les annes 1820 voient lmergence de ce nationalisme. Le parti canadien, devenu parti patriote en 1826, est le mme, mais ses orientations sont plus larges. Il rclame le droit tout le peuple du territoire du Bas-Canada se dfaire du joug royal anglais et veut construire une socit limage des tats-Unis: libre et capable dorganiser elle-mme sa politique et son conomie. Le parti patriote nest pas quun mouvement dsordonn qui soppose au pouvoir. Cependant, il est un des premiers regrouper les caractristiques dun parti politique moderne. Solidaire et cohrent en assemble et lors des lections, il effectue un travail de terrain, a des comits, des journaux partisans (Le Canadien, La Minerve, Le Vindicator). Louis-Joseph Papineau, son chef depuis 1815, devient rapidement un leader solide et une figure populaire. Son objectif premier est de prendre le pouvoir. Ce parti, populaire et dominant lassemble, est prt mettre en place les actions pour arriver ses objectifs. Au dbut des annes 1830, les vnements se bousculent. LAssemble, refusant de voter les taxes et les salaires publics, se bute aux dernires offres dun gouvernement impatient. Limmigration est son sommet et les pidmies de cholra affaiblissent la population. Les accrochages populaires se multiplient et les patriotes sentent quils doivent ragir. La tendance modre de Papineau et ses partisans influencent le parti, qui dcide de formuler ses demandes finales au gouvernement par le chemin pacifique du systme parlementaire. On vote donc en 1834 les 92 Rsolutions lAssemble, pour ensuite les acheminer Londres. Ces 92 Rsolutions, reprsentent un suppos grand coup port par les patriotes pour signifier au pouvoir royal quil doit accorder la souverainet au peuple du Canada par-del lestablishment britannique qui contrle tout. Elles demandent notamment llection du conseil lgislatif, le contrle du budget par lassemble, et renvoie la dfense de la nation canadienne. Aprs les lections de 1834 o il gagne 77 des 88 siges, le parti patriote dcide de passer le message au peuple tout entier. Le clerg et le nouveau gouverneur Gosford (charg denquter sur la situation critique du Bas et du Haut-Canada ), ne peuvent contenir les ardeurs populaires et de plus en plus dassembles publiques pro-rsolutions se tiennent sur les rives du Saint-Laurent. La rponse de Londres au sujet des Rsolutions se fait finalement entendre en 1837: les dix Rsolutions Russell constituent un NON retentissant aux demandes des patriotes. Rapidement, les affrontements entre jeunes Anglais et Canadiens, membres de clubs comme celui patriote des Fils de la libert, se multiplient. La faction radicale du parti patriote prend le contrle et enflamme les foules, jusqu la fameuse assemble de Saint-Charles, le 23 octobre 1837, o le Dr Wolfred Nelson enjoint le peuple porter les armes contre les Anglais. Chacun connat plus ou moins la suite. Une srie daffrontements perdus par les patriotes sur le Richelieu la fin de 1837, puis dautres dfaites en 1838 alors que des anciens patriotes rfugis aux U.S.A. reviennent tenter un nouveau soulvement. La rpression sera dure, des villages sont dtruits, des hommes exils, emprisonns, douze sont pendus, un peuple entier est humili. Naissance dun nationalisme canadien Cette longue mise en situation nous amne la fin du XVIIIe sicle, o volue de plus belle un certain nationalisme canadien. Llite reprsente lAssemble, forme de professionnels libraux, duqus aux lumires et tmoins lointains de la rvolution franaise (aussi, plus prs, de la rvolution amricaine), sexprime par un parti, au sens primitif du terme, le parti canadien (dabord men par Pierre Stanislas Bdard), contre les volonts de lestablishment et des marchands anglais, runis par le British party. Cette lite a reu les loges du systme parlementaire britannique, et lui fait dabord confiance. Mais, voyant quelle ne peut sexprimer, nayant pas le pouvoir de voter des lois (le budget, les salaires du gouvernement) et quelle ne peut les appliquer (contrle du gouverneur et du conseil excutif), llite canadienne demande participer au gouvernement et souhaite que lassemble, parce quelle est lue, puisse grer la population qui la lue. Enfin, quand, en 1822, un projet dunion des deux Canadas, o les Anglais moins nombreux seraient reprsents galement des Canadiens, devient menaant, cest la dfense de la nation canadienne qui est en jeu. limage des rvolutions europennes et sud-amricaines du XIXe sicle et de la rvolution amricaine, le parti canadien dfend les droits des peuples se gouverner eux-mmes et en vient dvelopper une ide dindpendance politique face lAngleterre, tout en demeurant dans lempire. Les annes 1820 voient lmergence de ce nationalisme. Le parti canadien, devenu parti patriote en 1826, est le mme, mais ses orientations sont plus larges. Il rclame le droit tout le peuple du territoire du Bas-Canada se dfaire du joug royal anglais et veut construire une socit limage des tats-Unis: libre et capable dorganiser elle-mme sa politique et son conomie. Le parti patriote nest pas quun mouvement dsordonn qui soppose au pouvoir. Cependant, il est un des premiers regrouper les caractristiques dun parti politique moderne. Solidaire et cohrent en assemble et lors des lections, il effectue un travail de terrain, a des comits, des journaux partisans (Le Canadien, La Minerve, Le Vindicator). Louis-Joseph Papineau, son chef depuis 1815, devient rapidement un leader solide et une figure populaire. Son objectif premier est de prendre le pouvoir. Ce parti, populaire et dominant lassemble, est prt mettre en place les actions pour arriver ses objectifs. Au dbut des annes 1830, les vnements se bousculent. LAssemble, refusant de voter les taxes et les salaires publics, se bute aux dernires offres dun gouvernement impatient. Limmigration est son sommet et les pidmies de cholra affaiblissent la population. Les accrochages populaires se multiplient et les patriotes sentent quils doivent ragir. La tendance modre de Papineau et ses partisans influencent le parti, qui dcide de formuler ses demandes finales au gouvernement par le chemin pacifique du systme parlementaire. On vote donc en 1834 les 92 Rsolutions lAssemble, pour ensuite les acheminer Londres. Ces 92 Rsolutions, reprsentent un suppos grand coup port par les patriotes pour signifier au pouvoir royal quil doit accorder la souverainet au peuple du Canada par-del lestablishment britannique qui contrle tout. Elles demandent notamment llection du conseil lgislatif, le contrle du budget par lassemble, et renvoie la dfense de la nation canadienne. Aprs les lections de 1834 o il gagne 77 des 88 siges, le parti patriote dcide de passer le message au peuple tout entier. Le clerg et le nouveau gouverneur Gosford (charg denquter sur la situation critique du Bas et du Haut-Canada ), ne peuvent contenir les ardeurs populaires et de plus en plus dassembles publiques pro-rsolutions se tiennent sur les rives du Saint-Laurent. La rponse de Londres au sujet des Rsolutions se fait finalement entendre en 1837: les dix Rsolutions Russell constituent un NON retentissant aux demandes des patriotes. Rapidement, les affrontements entre jeunes Anglais et Canadiens, membres de clubs comme celui patriote des Fils de la libert, se multiplient. La faction radicale du parti patriote prend le contrle et enflamme les foules, jusqu la fameuse assemble de Saint-Charles, le 23 octobre 1837, o le Dr Wolfred Nelson enjoint le peuple porter les armes contre les Anglais. Chacun connat plus ou moins la suite. Une srie daffrontements perdus par les patriotes sur le Richelieu la fin de 1837, puis dautres dfaites en 1838 alors que des anciens patriotes rfugis aux U.S.A. reviennent tenter un nouveau soulvement. La rpression sera dure, des villages sont dtruits, des hommes exils, emprisonns, douze sont pendus, un peuple entier est humili.

    14. La Rbellion. Les Canadiens (franais et anglais) rclament des gouvernements responsables (c'est--dire des gens lus qui vont prendre les dcisions la place d'un gouverneur impos par Londres). Le Bas-Canada prend les armes, avec sa tte Louis-Joseph Papineau (dput nationaliste et chef du Parti Canadien depuis 1815); son groupe s'appelle les Patriotes. Ils sont crass. Le Haut-Canada se rvoltent plus timidement, sous les ordres de William Mackenzie. Ils sont aussi crass. Londres demande John G. Lambton (Lord Durham) d'enquter sur les causes de la rbellion. La droute des Patriotes marque la fin de l'emprise des esprits libraux sur la socit qubcoise. Dsormais, le clerg reprend les commandes et tend son pouvoir. La Rbellion. Les Canadiens (franais et anglais) rclament des gouvernements responsables (c'est--dire des gens lus qui vont prendre les dcisions la place d'un gouverneur impos par Londres). Le Bas-Canada prend les armes, avec sa tte Louis-Joseph Papineau (dput nationaliste et chef du Parti Canadien depuis 1815); son groupe s'appelle les Patriotes. Ils sont crass. Le Haut-Canada se rvoltent plus timidement, sous les ordres de William Mackenzie. Ils sont aussi crass. Londres demande John G. Lambton (Lord Durham) d'enquter sur les causes de la rbellion.

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