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Plan. IntroductionStructure et compositionFonctions effectricesDiff
 
                
                E N D
1. Immunoglobulines D.HUET 
3. Plan Introduction
Profil électrophorétique
Super famille des immunoglobulines
Structure et composition
Fonctions effectrices
Différentes classes
Déterminisme antigénique
Gènes codant pour les immunoglobulines
Ingénierie 
4. Introduction Protéines sériques : profil électrophorètique
Récepteur du lymphocyte B : mIgM
Glycoprotéines
Association de deux chaînes lourdes et de deux chaînes légères
Présence de sucres
Propriétés
Liaison spécifique à l’antigène
Fonctions effectrices non spécifique de l’antigène 
5. Profil électrophorétique 
7. Plan Introduction
Structure et composition
Représentation tridimensionnelle
Les domaines
Les fragments
Les chaines
Fonctions effectrices
Différentes classes
Déterminisme antigénique
Gènes codant pour les immunoglobulines
Ingénierie 
8. Schéma d’une immunoglobuline 
9. Structure tridimensionnelle 
10. Représentation tridimensionnelle 
11. Structure tridimensionnelle 
12. Les domaines Chaque groupe de 100 à 110 aa possède un pont disulfure
Les domaines variables (V) correspondant au paratope
Les domaines constants ( C ) sont impliqués dans les fonctions biologiques de l’anticorps
Fixation du complément
Passage du placenta
 
13. Les fonctions des domaines 
14. Obtention des fragments Hydrolyse enzymatique
Papaïne
Pepsine
Réduction Chimique
Urée
Mercaptan 
15. Dénomination des fragements Fab : fragment antigen binding
réaction avec l ’antigène
Fc Fragment constant
Fonctions effectrices
La région charnière
Entre le CH1 et le CH2
Riche en CYS et PRO
Donne une certaine flexibilité à la molécule
Très accessible aux solvants et aux enzymes 
16. Récapitulatif : fragments 
17. Structure Porter, Edelman,(1960) Glycoprotéine
2 chaînes lourdes (52 kDa)
2 chaînes légères (23 kDa)
Parties constantes
Parties variables
150 Kda
5 classes : A, G, D, E et M 
18. Chaînes lourdes et légères Chaînes lourdes
5 isotypes différents
Alpha, a 1et a 2
Delta, d
Epsilon, e
Gamma, g,1 2 3 4
Mu, m
50 000 dalton
Domaine constant (x3,4 ou5) CH1, CH2, CH3, CH4,CH5
Domaine variable (x1) VH1 
19. Chaînes lourdes et légères (2) Chaînes légères
2 isotypes
Lambda, l
kappa	, k
Le % de chaînes lambda et kappa varie d’une espèce à l’autre : 40/60 chez l’homme, 5/95 chez la souris.
25 000 dalton
Domaine constant (x1) CL
Domaine variable (x1) VL
 
20. Récapitulatif : chaines polypeptidiques 
21. Plan Introduction
Structure et composition
Fonctions effectrices
Réaction non spécifique avec des protéines bactériennes
Protéine A : S.aureus
Protéine G : streptocoque du groupe G
Fixation du complément C1q sur le Fc
Réaction avec les récepteurs Fc
Différentes classes
Déterminisme antigénique
Gènes codant pour les immunoglobulines
Ingénierie 
22. Protéine A 
23. Liaison avecla protéine A 
24. Liaison avec les protéinesdu complément 
25. Liaison au récepteurdu fragment Fc 
26. Liaison avec les RFc 
27. Plan Introduction
Structure et composition
Fonctions effectrices
Différentes classes
Généralités, propriétés et caractéristiques
IgG
IgA
IgM
IgE
Allergies type I
IgD
Déterminisme antigénique
Gènes codant pour les immunoglobulines
Ingénierie 
28. Différentes classesd’immunoglobulines 
30. Propriétés des différentesclasses d’immunoglobulines humaines  
31. Caractéristiques desdifférentes classes d’immunoglobulines humaines  
32. IgG 75 % des Ig
PM 150 Kd
Répartition uniforme entre les compartiments intra et extra vasculaire
Neutralisation des toxines bactériennes
Chaîne lourde
1 VH et 3 CH
2 pont di sulfure au moins 
33. IgG (2) les différentsisotypes humains 
34. IgA 10 à 15 % des Ig
Monomèrique dans le sérum
Polymérique dans les sécrétions (80 % des Ig sécrétées), PM 300 000 d
Pièce de jonction (J)
Pièce sécrétoire (PS)
Deux isotypes
a 1 et a 2  
35. IgA (2) Pièce de jonction
15 000 d
Nombreuses cyctéines : pont disulfure entre les chaînes a ou m.
Enzyme présente dans la membrane du Lymphocyte B : sulfhydryl oxydase
Pièce sécrétoire
Fortement glycosylée
Synthétisée par les cellules épithélliales
Facilite la sécrétion et protége de la dégradation 
36. IgA dimérique 
37. Sécrétion des IgA 
38. IgM 10 % des Ig totales
Première immunoglobuline sécrétée
Monomérique, en tant que récepteur de surface du lymphocytes B
Pentamérique dans le sérum
PM 900 000 d 
39. IgM pentamérique 
40. IgM photographie microscopie électronique 
41. IgE 2 à 5 % des Ig totales
Réactions d’hypersensibilté immédiate
PM 190 000 d
Fortement glycosylées
Réponse IL4  et IL13 
42. Les différents types d’allergies 
43. Hypersensibilité immédiate (type I) L’allergène : pollen, poussière, poils d’animaux, ingrédients alimentaires
Trois phases :
Sensibilisation
Réaction
Manifestation
Mécanisme
 
44. Mécanisme de l’hypersensiblitéimmédiate de type I 
46. Les médiateurset leurs effets Les médiateurs
L’histamine
L’ECF-A eosinophilic chemotactic factor of anaphylaxis
NCF neutrophil chemotactic factor
L’héparine
Enzymes : trypsine, chymotrypsine, arylsulfatase
Leucotriènes (LT C4, D4, E4)
Prostaglandine (PGD, PGE et PGF2a)
PAF (platelet activating factor) Les effets
Vasodilatation périphérique
Augmentation de la perméabilité capillaire
Chimiotactisme des éosinophiles et neutrophiles
Agrégation plaquettaire
Contraction de certains muscles lisses (bronches) 
48. IgD Concentration sérique très faible
Récepteur de membrane du lymphocyte B
Peu glycosylée, sensible à la protéolyse 
49. Tutoriel Visualisation tridimensionnelle des immunoglobulines :
http://www.umass.edu/molvis/bme3d/materials/jmoltuts/antibody/contents/contents.htm  
50. Plan Introduction
Structure et composition
Fonctions effectrices
Différentes classes
Déterminisme antigénique
Isotypie
Allotypie
Idiotypie
Parties variables
Gènes codant pour les immunoglobulines
Ingénierie 
51. Déterminismeantigénique des Ig Isotypie
Portée par les parties constantes des chaînes lourdes et légères des Ig
L’isotypie distingue les espèces
Allotypie
Portée par les parties constantes des chaînes lourdes et légères
Disntingue les individus au sein d’une même espèce
Idiotypie
Portée par les parties variables des chaînes lourdes et légères
Distingue la spécificité antigénique
 
53. Isotypie 
54. Allotypie 
55. Allotypie Variation allélique des régions constantes des Ig
Mise en jeu de gènes codominants autosomals, transmission Mendellienne.
Il y a des allotypes sur les chaines ?, a, et ?
Les allotypes 
Les allotypes peuvent conférer quelques avantages biologiques vis à vis de certains agents infectieux. 
56. IgG (3) 
57. Exemple d’allotype 
58. Exemple d’allotype 
59. Quelques allotypes humains 
60. Allotypie et infection Des enfants avec l’allotype G2m(23) présentent une meilleure immunité vis à vis de H.influenzae type B, que ceux ne portant pas cet allotype.
L’allotype Km(1) est plus efficace que les autres sur les chaines kappa
Ambrosino, et al. 1985, J. Clin. Invest. 75:1935;  Granoff, et al. 1986, J. Inf. Dis. 154:257. 
61. Idiotypie 
62. Définition Idios, du grec unique, unique pour un anticorps pour une spécificité
Ce sont des épitopes de la région variable
Procure un mécanisme naturel de régulation du taux d’anticorps
Les anticorps anti id, sont impliqués dans la régulation de la synthèse des anticorps 
63. Les parties variables Kabbat et Wu introduisent l’indice de variabilité : mesure du degrés de variabilité
3 régions hypervariables sur la chaine L et sur la chaine H. (CDR H et CDR L)
Ce sont les zones de contact avec les épitopes
Les CDR complementarity determining region 
64. Indice de variabilité Le rapport du nombre des différents aa à une place donnée divisé par la fréquence de l’acide aminé le plus représenté à cette place
A la position 7, le séquençage de 63 chaines L, 4 acides aminés sont trouvés à cette position. La sérine apparait 41 fois, la fréquence est donc 41/63=0,65.L’indice de variabilité est donc de4/0,65 = 6,15. 
65. Parties variables 
66. Sites de liaisons antigène 
67. Le site de fixation 3 boucles hyper variables (CDR) de la chaîne lourde (CDRH1-3)
3 boucles hyper variables de la chaîne légère (CDRL1-3) 
68. ScFv 
69. Expérience de Oudin 
70. Schéma d’un paratope 
71. Anticorps anti idiotype 
72. Plan Introduction
Structure et composition
Fonctions effectrices
Différentes classes
Déterminisme antigénique
Gènes codant pour les immunoglobulines
Généralités
Principe
Les gènes morcelés
Les chaines légères
Les chaines lourdes
Commutation de classes
Diversité somatique
Synthèse
Ingénierie 
73. Génétique desimmunoglobulines Extrême diversité antigénique
Nombre « infini » d’anticorps
Nombre « infini » de gènes
Adaptation de l’organisme
Tous les anticorps ne sont pas synthétisés en même temps
Réarrangement génétique
Théorie germinative : 1 gène distinct pour chaque chaine d’immunoglobuline, le répertoire est héréditaire
Théorie somatique : nombre limité de gènes, modification dans la cellule B au cours de la vie de l’individu 
Sélection clonale 
74. Sélection clonale 
76. Principes Les parties variables et constantes sont codées par des gène différents
Le nombre de gènes C est plus limité que le nombre de gènes V
Les chaînes lourdes et légères sont codées par des gènes différents
Les gènes des mêmes parties VH peuvent s’associer à des gènes CH différents
Même idiotypie, mais isotypie différente 
77. Gènes codant pour les immunoglobulines 
78. Les gènes morcelés 
79. Les gènes morcelés 
80. Les chaînes légères  
81. Réarrangementmécanisme (2) 
82. Gènes des chaînes lourdes 
84. Commutation de classe 
85. Diversité somatique 
86. Cas des mIgM 
87. Cas des IgM sécrétées 
89. Nombre de réarrangement 
90. Plan Introduction
Structure et composition
Fonctions effectrices
Différentes classes
Déterminisme antigénique
Gènes codant pour les immunoglobulines
Ingénierie
Anticorps monoclonaux
Anticorps bispécifiques
Les anticorps conjugués
Anticorps catalytiques
Anticorps Coliclonaux ou recombinants 
91. Les anticorps monoclonaux 
93. Les anticorps bispécifiques 
94. Principe Deux paratopes dirigés contre deux antigènes différents.
Bispécifique, monovalent
Obtention par voie chimique
Agent de liaison chimique
Par manipulation cellulaire
Technique des hybridomes : très faible rendement
Par recombinaison génétique
modification de Fv ou de ScFv
oligomérisation de domaine d ’immunoglobulines
oligomérisation de domaines non immunoglobulines
 
95. Obtention par voie chimique Anticorps bispécifique
Anti IgG de souris
Anti peroxydase
Monovalent
Couplage avec un réactif de la famille des maléimides
Spécifique des fonctions thiols
 
96. Obtention par génie génétique Bispécifiques diabodies
Liaison des parties variables des chaînes lourdes et légères d ’une Ig.
Croisement des chaînes lourdes et légères des deux anticorps
Le linker est constitué de 5 acides aminés ou moins.
RBS site de liaison aux ribosomes 
97. Les immuno toxines 
99. Les anticorps catalytiquesabzymes 1940 Linus Pauling
Abaissement de la barrière énergétique par les enzymes
1960  W. Jencks 
Production d’anticorps dirigés contre un haptène qui mime l’état de transition
1970 Köhler et Milstein 
Production des anticorps monoclonaux
1986 B. Green, R.A. Lerner , P.G. Schultz
Activité hydrolytique d’un anticorps
2000 J.D. Stevenson & N.R. Thomas 
Production d’anticorps catalytiques 
100. Anticorps dirigés contredes analogues d'état de transition  Immuniser un animal avec une molécule stable, mimant l'état de transition de la réaction chimique que l'on veut catalyser
Réactions catalysées
hydrolyse de liaisons chimiques (esters, carbonates, amides, phosphates…)
synthèse de molécules (esters, amides, additions de Diels-Alder,…)
Isomérisation
Décarboxylation
oxydo-réduction 
utilisation médicale ou industrielle  
102. L'approche des anti-idiotypes :de l'enzyme à l'abzyme  Théorie du réseau idiotypique Jerne (1974)
Réactions catalysées :
Estérification
amidasique 
103. Anticorps catalytiques " naturels "  Sérum de malades atteints de différentes pathologies
asthme : activité protéase contre le peptide vasoactif intestinal (VIP)
lymphomes multiples : protéine de Bence-jones
Thyroïdite d'Hashimoto : activité protéasique 
lupus érythémateux : hydrolyse de l'ADN   
104. Métalloabzymes et Hémoabzymes  Peroxydase
1989 hydrolyse d'une liaison Glycine-Phénylalanine
Induction d’un site de complexation d'un métal
l'oxydation énantiosélective de différentes molécules  
105. Applications industrielleset médicales  Anticorps à activité aldolase (Aldrich Chemical Group)
Med-Immune (Gaithersburg, MD, USA)
Advanced Biotech Ltd. (Ariel, Israël)
Prolifaron (San Diego, CA, USA)
Synthèse d'une nouvelle molécule anticancéreuse : l'EpothiloneA
Novartis (Suisse)
Bristol-Myers Squibb (USA)
Drug masking
Hydrolyser la cocaïne, Columbia University et Ixsys Inc 
Traitement d’overdose et d’addiction
Traitement des infections par des bactéries gram-négatives, Advanced Biotech
Activité protéase spécifique : traitements antiviraux, vaccins. 
107. Les anticorps coliclonaux 
108. Références internet http://www.wiley.com/legacy/products/subject/life/immuno/index.html
http://www.whfreeman.com/immunology/CH05/igg-overview.htm
http://www.whfreeman.com/immunology/INDEX.HTML
http://www.whfreeman.com/immunology/INDEX.HTML
http://www.path.cam.ac.uk/~mrc7/mikeimages.html
Protein Explorer page d’accueil
http://www.umass.edu/microbio/chime/pe_beta/pe/protexpl/frntdoor.htm
http://www.utc.fr/~friboule/abzyme.htm