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THÉRAPIES COGNITIVO-COMPORTEMENTALES DE LA TROISIÈME VAGUE

THÉRAPIES COGNITIVO-COMPORTEMENTALES DE LA TROISIÈME VAGUE. DES THÉRAPIES À LA MODE DES THÉRAPIES MODE DE VIE. Manon Quesnel B.s.c de Université de Montréal Line Roy M.s.c de Université de Montréal sollicitent votre attention bienveillante .

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THÉRAPIES COGNITIVO-COMPORTEMENTALES DE LA TROISIÈME VAGUE

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  1. THÉRAPIES COGNITIVO-COMPORTEMENTALES DE LA TROISIÈME VAGUE DES THÉRAPIES À LA MODE DES THÉRAPIES MODE DE VIE

  2. ManonQuesnelB.s.c de Université de Montréal • Line Roy M.s.c de Université de Montréal sollicitentvotre attention bienveillante. Merci à l’hôpitalSacré-Coeur de Montréal pour la participation financière.

  3. PLAN DE LA PRÉSENTATION • HISTORIQUE • THÉORIES • THÉORICIENS • CLIENTÈLE-CIBLE • VALIDITÉ • APPLICATION CLINIQUE • IMPRESSIONS DES CLINICIENNES

  4. PREMIÈRE VAGUE

  5. PREMIÈRE VAGUE • Entre les années 1950 et 1980 • Les thérapiesbéhavioralessont issues de théories de l’apprentissage • Le conditionnementrépondant de WASTON 1924 • Le conditionnementopérant de SKINNER 1938 • L

  6. SELON SKINNER • Estl’instigateur du béhaviorisme radical • Le comportementestcontrolé par sesconséquences • Les comportementsdésiréssontrenforcés par des artifices, des privilèges: jetons,cigarettes, sorties….. • Surtout utile dans les milieuxéducatifs et institutionnels;

  7. SUITE SKINNER • Plus utile auprès de clientèleatteinte de déficience , autisme,schizoprèniesévère • Les limites de cetteapproche en cliniqueestqu`il ne s’agit pas de psychothérapie “ par la parole” • Applications limités=institutions • Non applicable avec les clientèle de la psychiatriegénérale.

  8. WATSON Fondateur d’un béhaviorismeméthodologiquecestravauxontdonné lieu à la désensibilisationsystématique de Wolpe(1958,1975) . Technique vise la modification des comporte- ment.L’individuapprend par associations. Essentielledans le tx des phobiesdiverses,etl’anxiété.

  9. Des chercheurs et des “modificateurs de comportement” comme Lazarus ,Rachman ,Eysencket Shapiro sont des figures significatives du courant plus méthodologique • Tousregroupés sous l’appelationthérapiesbéhaviorales . • Critiques grandissantes:Accorder plus d’importance aux aspects mentaux de l’individu.

  10. DEUXIÈME VAGUE

  11. LA RÉVOLUTION COGNITIVE • ALBERT ELLIS 1962 • AARON BECK 1964 • SONT LES PÈRES DES THÉRAPIES COGNITIVO-COMPORTEMENTALES. • MÉLANGE HARMONIEUX DE LA THÉRAPIE ÉMOTIVO-RATIONELLE. • ET DE LA THÉRAPIES COGNITIVE SANS PERDRE LES ACQUIS DU BÉHAVIORISME • Naissance en 1970 T.CC.

  12. BASES THÉORIQUES • Le client est à observer les événements /émotions /pensées / de comprendre les biaiscognitifs . Les penséesdysfonctionnelles ,les croyancesirréalistes, afind’atténuer les réponsesémotionnelles trop intenses et de réduire les comportementsproblématiques.

  13. T.C.C. • Les grilles d’auto-observations. • L’analyse des penséesautomatiques. • Le questionnementsocratique. • Les tableaux d’expériencescomportementales. • L’activationcomportementale . • Les échelles de mesure de la dépressiondeBECK. • Les échelles de mesure de l’anxiétéde BECK.

  14. L’expositionsystématique in vivo,aide le client à se confronter à sescraintes en diminuantprogressivement sescomportementsd’évitement. .De nombreux guides de pratiqueindiquentétapes par étapes, la démarchethérapeutique.

  15. T.C.C. • La restructuration cognitive vise à modifier le dialogue intérieur et permet de prendre conscience des schémasdysfonctionnels. • Les thérapeutessont des “coach” qui enseignent des moyensdifférents de percevoir les événementsou de modifier les comportements. • Avec des outilspratiques :l’analyse des coûts –bénifices, vérification de la preuve, technique de la flècheascendante, réattribution/tarte des blâmes et plus,,,,,,,,

  16. CHERCHEURS ET CLINICIENSouvrent la voie à l’ intégration RAY HODSON et STANLEY RACHMAN en se basantsur les travaux de LANG(1963,1968,1970)ontdéveloppéunethéorie de l’approche des troissystèmes; Comportementaux Cognitifs-affectifs Physiologiques. Ce qui esttrèsvraidans le traitement des maladies affectives.Rachman1996

  17. CLIENTÈLE - CIBLE • En thérapie individuelle ou de groupe. • Dépression unipolaire ou bipolaire. • Avec les psychotiques. • Dans la majorité des troubles anxieux;Tag,Ps ,Toc .et les phobies, ESPT. • Avec les troubles alimentaires.

  18. VALIDITÉ • LA T.C.C.est la thérapie qui bénificieduplusd’appuiempirique (Roth etFonagy 2005) • La T.C.C. estefficace pour diminuerl’intensité des symptômesassociés aux troubles psychotiques (Morrison2002) • Lecomte et Leclerc en2004 ontreçuunesubvention des instituts de recherche en santé, pour une T.C.C des premiers épisodes.

  19. LE PRINCIPAL PROBLÈME AVEC LA T.C.C L’ ACCESSIBILITÉ • Dans LE CLINICIEN nov/déc/2009 : Savard ,Bugeaud,Dao,Turcotte,touspsychiatres au HSC notentquesi la T.C.C. n’est pas offertessoient le traitementpharmacologiquedevraprobablementêtreprolongésou la médicationaugmentée.

  20. VALIDITÉ • INSTITUT DE SANTÉ PUBLIC DU QUÉBEC OFFRENT AVEC L’ÉQUIPE DE HÉLÈNE BROUILLET (2008-2009):DES FORMATIONS AUX CLINICIENS EN PREMIÈRE LIGNE DES GUIDES DES MEILLEURS PRATIQUES. • PROJET CIBLE-QUALITÉ • QUALAXIA.ORG

  21. CRITIQUE DE LA 2ieme vague • Plusieurs la trouve beaucoup trop RATIONELLE. • Les ciblessont la diminution des symptômes sans se soucier de leursfonctions . • L’étude du processus de la penséen’a pas fait l’objetd’une analyse rigoureuse en recherche . • Voir Hayes et al,1999 • Hayes,Luoma,Bond,Masudaet Lillis,2006 remettent en questions des prémisses de base. • Trop mécaniste ,la T.C.C ne tient pas suffisamentcompte du contexte,intégration des expériencesintimes.

  22. TROISIÈME VAGUE

  23. VIGNETTE CLINIQUE • R.M. • HOMME DE 60 ANS • POLICIER • ARRÊT DE TRAVAIL DEPUIS 6ANS ,BLESSÉ • AU TRAVAIL DANS L’EXERCICE DE SES FONCTIONS ET PAR SES DIFFICULTÉS À ÊTRE EN RELATION AVEC AUTRUI • DÉPRESSION ,DÉSILLUSION,SYNDROME DOULOUREUX,TAG SÉVÈRE,ISOLÉ.

  24. TRAITEMENT ACTUEL • RENCONTRE INDIVIDUELLE PLUS DE 20 • TRAITEMENT PHARMACOLOGIQUE EN ACCORD AVEC LES RECOMMENDATIONS DU CANMAT • PSYCHIATRE PRÉSENT ET ATTENTIF • BONNE ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE • MOTIVÉ,FAIT LES LECTURES SUGGÉRÉES AINSI QUE LES EXPOSITIONS PLANIFIÉES.

  25. ET LE DOUTE S’INSTALLE • JE NE SUIS PAS DOUÉE. • EST-CE LA BONNE APPROCHE ?? • La TCC estparfois trop rationnelle. • La théorie de Bandura :certains clients refusent de suivre les directives de crainte de leurscapacités à les appliquercorrectement(1976). • L’impuissance apprise voir les travaux de Seligman (1975).

  26. QUESTION MAJEURE • EST- CE-QUE CE CLIENT CROIT AVOIR LE CONTRÔLE DE SA VIE OU CROIT IL QUE LA GUÉRISON =LE MIEUX –ÊTRE OU EST-CE L’EFFET DU HASARD ,DE LA CHANCE ,DU DESTIN ,OU DE CROYANCES EN UN CONTRÔLE EXTERNE VERSUS CROIT IL QU’IL EST LA CONSÉQUENCE DE SA PROPRE ACTIVITÉ.???? • CROYANCES EN UN CONTRÔLE INTERNE????.

  27. Pouvons- nous intervenirdifféremment avec la souffrance?

  28. LA SAISON DES CONGRÈS • Frédérick Dionne et Marie-Claude Blais nous ont fait la démonstrationquel’activationcomportementale et l’ACTont plus de plus de “pouvoir” puisqueses plus récentesthérapiesciblent le coeur des personnessouffrantes. • 25 mai 2013 à L’ACTCC

  29. ET J’APPRENDS ENCORE…………. • Faire et faire faire des expériences de VIE: • VIVRE • INTÉGRALEMENT • L’EXPÉRIENCE • Sortir de l’intellectualisation,de la parole et sespièges pour revenir à la relation,pourrevenir à l’actionengagée,etêtredans le moment présent.

  30. POUR CE CLIENT-PATIENT • Remplacerl’estime de soi par la compassion pour soicomme le définit la psychologue Kristin Neff 2003. • Apprivoiser la souffrance;le vivre avec ,ne jamais JAMAIS JAMAIS L’ABORDER EN NOMMANT L’ACCEPTATION. • Remplacerses MAIS par des ET. • Utiliser plus de métaphores et relire les techniques des livres/cf.bibliographie • Connaitre les hameçons de la souffrance.

  31. LA PRATIQUE DE LA TROISIÈME VAGUE • Favorisentl’acceptation • Créentunedistanciation par rapport aux pensées • Utilisent la pleine conscience • Augmentent le contact avec le moment présent • Intègrent le corps en psychothérapie • Mettentl’accentsur la relation thérapeutique

  32. TROISIÈME VAGUE Modèlesbaséssurl’acceptation: • Thérapie de l’acceptation et de l’engagement (Hayes, 1999,2004,Eifert,2005) • Thérapie cognitive baséesur la méditation(Segal 2004) • Thérapiecomportementalebaséesurl’acceptation du TAG (Roemer,2004 ,2005) • Thérapiedialectique-comportementale(Linehan,1993)

  33. TROISIÈME VAGUE suite Thérapie de couple comportementale intégrative( Jacobson,1996) Prévention de la rechute basée sur la méditation(Marlatt,2005) Psychothérapie fonctionnelle analytique (Kohlenberg,1991,2004)

  34. THÉRAPIE COGNITIVE BASÉE SUR LA MÉDITATION(SEGAL,WILLIAMS ET TEASDALE,2002) BUT;diminuer les rechutesdépressives. Dépressionsmajeuresrécurrente Suicides(Williams) Bipolaire(Palmer)

  35. VALIDITÉ MBCT (TEASDALE,2000) • Étudecontroléemulticentrique • TCBMvstraitement de routine • n=145 (63vs69) • f/u=60 semaines • 8 sessions de 2h,12clients/groupe • Clients avec 3 épisodesou plus TCMB diminue le taux de rechute de moitié:66%vs37%

  36. PLEINE CONSCIENCE • Le principal objectif est d’enseigner aux personnes un mode actif d’auto-soins. • Un traitement de la souffrance de plusieurs troubles du DSM-IV. • Nous invitons les personnes à s’engager avec curiositédans la méditation sans croire à un soulagement,ni à guérir,ni à relaxer. • Thérapie de groupe et pratiqueindividuelle ; p.r.n.

  37. Les groupes à BOIS de BOULOGNE sontdepuis 2003 • Groupe de 8 à 12 personnes. • 1 fois par semaine de 120 minutes qui s’engagent comme leurs thérapeutes à pratiquer. • 6 jours par semaine. • 45 minutes par jour. • 8 semaines.

  38. COMMENT • Chaque groupe débute par une méditation et se termine par une méditation. • Une expérience de méditations en mangeant /bougeant/marchant ou en contemplant sont expérimentés en groupe. • Contes et poèmes • L’écoute des sons et du silence est apprivoisées

  39. QUOI • Nous aimons la définition de Kabat-Zinn 1990 qui s’en servit pour sa clinique de réduction du stress par la méditation Massachussetts USA Où tu vas, tu es

  40. Des questionnaires pré et post groupe sont remis et corrigés • Beck dépression • Beck anxiété • QIPS inquiétude • EII inquiétude/incertitude • DAS attitudes dysfonctionnelles • Réponse à la dépression

  41. comment • Chaque participant méditant reçoit gratuitement: • Un guide écrit • Quatre disques compacts de méditation: • 1 CD Scan corporel • 1 CD de méditation assise • 2 CD de yoga

  42. QUI • Actuellement les ateliers de TCC basée sur la méditation sont offerts par Dr Thanh-Lan Ngô & Manon Quesnel, inf. • Par le passé une équipe de 3 psychiatres animaient le groupe : Dr Larouche, Dr Gauthier, Dr Ngô

  43. COMMENT • « Être pleinement conscient » veut dire: porter une attention spéciale: • INTENTIONNELLEMENT, • AU MOMENT PRÉSENT, • ET SANS JUGEMENT. Jon Kabat-Zinn.

  44. COMMENT • Un journal d’auto-observations soutient la pratique. • Les commentaires des méditants sont attendus et partagés en groupe.

  45. COMMENT • Ainsi la personne est amenée à ÊTRE plutôt qu’à FAIRE ou réagir. • Elle est le témoin privilégié de son moment présent, autrefois consacré par le fameux: ICI MAINTENANT.

  46. COMMENT • Pensées • Émotions • Sensations corporelles • Distractions sont observés SANS JUGEMENT et dans L’ACCEPTATION.

  47. COMMENT • La pleine conscience cherche à se familiariser avec les sensations corporelles même désagréables qui peuvent avoir comme bienfait d’unir LE CORPS / ESPRIT. • Danscetteoptique:sontpratiqués • Yoga,étirements,marchelente. • Scan corporel=balayagecorporel • Segal&al 2002

  48. COMMENT • Les pensées sont vus comme des pensées: • des événements mentaux • qui vont et viennent • Qui sont transitoires. • On peutchoisir de; • Réagirou non aux pensées • Les délaisser ,acceuillir, • Se féliciter de s’enêtre aperçu et reprendre avec attention les respirations.

  49. COMMENT • Le focus est mis intentionnellement sur la respiration, le moment présent. • Germer C 2006 dans Why meditate? Meditation in psychotherapy, Boston • Nous rappelle de rester tranquille • De laisser tranquilles les pensées et les émotions qui agitent l’esprit. Sanskrit

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