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Séminaire de Présentation du Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement (PAP)

Séminaire de Présentation du Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement (PAP). Perspectives économiques de la République Démocratique du Congo à moyen terme Xavier Maret Représentant Résident du Fonds Monétaire International Kinshasa, le 25 Juin 2007.

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Séminaire de Présentation du Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement (PAP)

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  1. Séminaire de Présentation du Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement (PAP) Perspectives économiques de la République Démocratique du Congo à moyen terme Xavier Maret Représentant Résident du Fonds Monétaire International Kinshasa, le 25 Juin 2007

  2. Les perspectives de l’économie congolaise seront à la hauteur des politiques et réformes mises en œuvre par les autorités à court et moyen terme. • A cet égard, le PAP fournit des éléments de base nécessaires pour atteindre une croissance plus élevée et équitable. Il devra s’accompagner de politiques économiques et financières coordonnées, non-inflationnistes, approuvées par tous et visant à renforcer la stabilité macroéconomique.

  3. D’importants progrès ont été réalisés en matière de stabilisation macroéconomique depuis 2001. • Croissance positive dès 2002 pour atteindre 5,8% en moyenne sur la période 2003-06; • Inflation annuelle réduite de plus de 500% en décembre 2000 à 9% à fin 2004 et 18% à fin 2006; • Réserves internationales de la BCC augmentées substantiellement pour atteindre 236 millions de dollars US à fin 2004 et 150 millions fin 2006.

  4. Les progrès économiques ont contribué à la stabilité politique. • Les dividendes de la paix ont permis l’adoption d’une nouvelle Constitution, la tenue d’élections générales satisfaisantes, et l’instauration de nouvelles institutions dans le cadre de la 3ème République, sources de grands espoirs de la population; • Un développement harmonieux et durable de l’économie congolaise fait partie des dividendes attendus du processus démocratique.

  5. Malgré les progrès réalisés, la situation demeure néanmoins volatile et fragile, et beaucoup reste à faire: • Revenu par tête d’habitant inférieur à 150$, comparé à 400$ en 1960; • RDC classée 166 sur 177 pays pour l’indice du développement humain; • Classement tout aussi négatif en matière du cadre des affaires, de corruption et de la gouvernance; • Relâchement des politiques budgétaire et monétaire en 2005-06 avec impact immédiat sur le taux de change et l’inflation.

  6. Volatilité de l’environnement macroéconomique exacerbée par: • Dollarisation très forte de l’économie, • Dominance de la politique budgétaire, • Limites des instruments de politique monétaire, • Faiblesses du système financier et intermédiation bancaire limitée.

  7. Fragilité du contexte économique exacerbée par: • Incertitudes persistantes en matière de sécurité, • Absence de progrès significatifs dans certaines réformes structurelles (système judiciaire et juridique, foncier, secteur énergie...), • Questions de bonne gouvernance et manque de transparence des règles du jeu.

  8. Le moyen terme doit viser à renforcer la stabilité et passer à une phase de développement. Objectifs prioritaires: • assurer des taux de croissance économique élevés, • dans un cadre macroéconomique stable • et au bénéfice de la réduction de la pauvreté.

  9. La RDC a des atouts indéniables à cet égard, parmi lesquels: • Une situation climato-géographique avantageuse; • Des ressources naturelles abondantes (potentiel minier, agricole et énergétique); • Le «poumon» du monde. Mais la reconstruction et le développement durable de l’économie ne sera pas instantanée et nécessitera des efforts de longue durée.

  10. Comment assurer une croissance élevée? • Création d’un environnement propice au développement du secteur privé, source d’emploi du futur, et plus grande intégration de l’économie congolaise dans le processus de globalisation mondiale; • Accompagnement de l’Etat par son désengagement des activités productives et la mise en œuvre de réformes structurelles appropriées, y compris en matière de gouvernance et de libéralisation de l’économie.

  11. Sources de la croissance • Dans le cadre d’une accélération des réformes structurelles et de la réhabilitation des infrastructures, des taux de croissance de plus de 8% sont facilement envisageables pour 2007-12. • Le secteur des mines présente un potentiel particulier avec plus de 3 milliards de $ en investissement prévu (cuivre et cobalt) entre 2008 et 2012, permettant un niveau de production en 2012 équivalent à celui des années 1980. • Les secteurs des travaux publiques, du transport et du commerce soutiendront aussi cette croissance. • La contribution du secteur agricole pourrait être plus élevée si les infrastructures d’accès au marché se développent rapidement.

  12. Comment assurer un cadre macroéconomique stable? • Mise en œuvre de politiques budgétaire et monétaire non-inflationnistes prudentes; • Meilleure coordination et prévisibilité des politiques économiques et financières; réforme du système statistique; • Renforcement de la confiance dans le franc congolais; • Politique d’endettement intérieur et extérieur assurant la soutenabilité de la politique budgétaire et de la dette dans la période post point d’achèvement de l’Initiative PPTE et post IADM; • Diversification économique source de résilience en cas de chocs externes.

  13. Stratégie budgétaire à moyen terme: • Mobilisation des recettes accrue par une simplification du système fiscal et un élargissement de l’assiette fiscale, ainsi que des réformes des régies financières et de leur environnement; • Respect des procédures et plafonds budgétaires; amélioration de la qualité et de la structure de la dépense; renforcement de la budgétisation des apports extérieurs. • Non recours au financement intérieur bancaire et gestion de la dette soutenable; recherche d’appuis budgétaires non affectés; • Mise en œuvre d’un processus de décentralisation à cout zéro et ne remettant pas en cause la stabilité macroéconomique.

  14. Stratégie monétaire à moyen terme: • Maintien d’un régime de change flottant; • Poursuite des réformes de la BCC et renforcement des instruments de politique monétaire; • Reconstitution des avoirs extérieurs de la BCC; • Encadrement renforcé du développement du système bancaire, y compris dans l’octroi de nouvelles licences et au travers de la supervision bancaire. • Renforcement de la confiance dans le franc congolais et baisse de la dollarisation par des politiques prudentes.

  15. Comment assurer la réduction de la pauvreté? • Mise en œuvre de la stratégie pour la croissance et pour la réduction de la pauvreté (DSCRP) et mise à jour régulière; • Amélioration de la qualité de la dépense publique et des services publiques en général; • Mobilisation effective des contributions au budget du secteur minier pour financer les dépenses de l’Etat de réduction de la pauvreté.

  16. Dans le cadre des objectifs qu’il s’est fixé, le gouvernement doit: • Avoir la politique de ses moyens; et • Avoir les moyens de sa politique. A cet égard, il est nécessaire d’assurer une plus grande appropriation des politiques gouvernementales non seulement à l’intérieur du gouvernement, mais aussi par le Parlement et la population en général. Problème du budget 2007 adopté par l’Assemblée Nationale et non conforme au programme du gouvernement.

  17. Conclusions • Les perspectives de l’économie congolaise seront à la hauteur des politiques et réformes mises en œuvre par les autorités à court et moyen terme. • A cet égard, le PAP fournit des éléments de base nécessaires pour atteindre une croissance plus élevée et équitable. Il devra s’accompagner de politiques économiques et financières coordonnées, non-inflationnistes, approuvées par tous et visant à renforcer la stabilité macroéconomique.

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