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Zhan Su, Université Laval Les entreprises québécoises et canadiennes face à l’émergence les pays asiatiques Présentatio

Zhan Su, Université Laval Les entreprises québécoises et canadiennes face à l’émergence les pays asiatiques Présentation à l’école d’été du CÉRIUM La Chine éveillée Comment elle change et nous change. Les entreprises québécoises et canadiennes face à l’émergence des pays asiatiques.

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Presentation Transcript


  1. Zhan Su, Université Laval Les entreprises québécoises et canadiennes face à l’émergence les pays asiatiques Présentation à l’école d’été du CÉRIUM La Chine éveillée Comment elle change et nous change

  2. Les entreprises québécoises et canadiennes face à l’émergencedes pays asiatiques Dr. Zhan SU Professeur titulaire de management international et de stratégie de l’entreprise Directeur du Groupe d’Études et de Recherche sur l’Asie Contemporaine (GÉRAC) Université Laval Juillet 2006

  3. La Chine attire l’attentiondu monde entier • Fardeau chinois (Brown, 1994) • Illusion chinoise (Segal, 1999; …) • Manipulation chinoise (Rawski, 2001) • Faillite chinoise (Chang, 2001; …) • Miracle chinois (..., 2002; …) • Opportunité chinoise (…, 2003; …) • Menace chinoise (…, 2003; …) • Jungle chinoise (…, 2005; …) • Chocs chinois (Brown, 2005; …)

  4. Partie 1 La compétitivité de l'économie chinoise: mythe ou réalité?

  5. Caractéristiques fondamentales de la Chine • Un pays en développement Encore plus que 100 millions de pauvres; le PIB / hab. actuel n’est que celui des Coréens en 1982 et des Japonais en 1961; la richesse / hab. n’est actuellement que de 2% de celle des Américains; il faudrait encore 25 ans pour atteindre le niveau actuel du PIB / hab. japonais et plus que 30 ans pour connaître la situation actuelle des Coréens en ce qui concerne l’écart par rapport aux Américains • Un pays en transition Ce dont la Chine ne manque pas aujourd’hui, ce sont les PROBLÈMES. Mais, tant et aussi longtemps que la croissance est au rendez-vous, … • Une puissance économique en émergence

  6. Le « miracle chinois » • Croissance: 9.4% de 1978 à 2005, de 147milliards $US à 2240 milliards • PIB par habitat: de 340 $US à plus de 1700 US$ en 2005 • Commerce international: de 20 milliards $US en 1978 à 1 422 Milliards en 2005; de moins de 1% du commerce mondial à 6% (3ème puissance); excédant en 2005: 102 milliards • Réserves en devises: de 0.17 milliards $USen 1978 à 854 milliards en février 2006 • Réduction de la pauvreté: de 500 millions à moins de 100 millions

  7. La Chine a dépassé l’Inde de façon brusque et rapide Source: Banque Mondiale, Global Insight Inc.

  8. Les facteurs déterminants dela croissance chinoise • Introduction du système de marché (entreprises privées: 61% en 2004; capitaux étrangers: 8.7% de l’actif total) • Pouvoir de mobilisation et de contrôle du Gouvernement • Investissements (44.2% en 2004) • Marchés internationaux (69.8%) • Consommations internes (53%)

  9. Le processus de la modernisation économique à l’époque de Mao • Prédominance des mouvements idéologiques • Monopole de la propriété publique dans l’économie nationale • Construction d’une économie centralisée et planifiée • Pratique d’un égalitarisme dans la distribution du revenu

  10. Échec de l’idéologie maoïste sur le plan économique • Grandes fluctuations et discontinuités dans l’évolution de l’économie nationale • Une économie de pénurie • Mauvaise performance des entreprises étatiques: « Manger à la grande marmite » • Manque de motivation des travailleurs qui ont « un bol de riz en fer  »

  11. Deux politiques fondamentales adoptées en 1978 Réforme du système économique Réforme des mécanismes de la prise de décision économique Réforme des mécanismes de motivation Ouverture vers l’extérieur Introduction de capitaux, de technologies et de méthodes de gestion moderne de l’étranger

  12. Principales caractéristiques de la réforme chinoise • Sans objectif (modèle) précis: une approche essais/erreurs: « Nous traversons la rivière en cherchant le gué de pierres » • Approche graduelle: élimination progressive des éléments du système planifié et instauration progressive des éléments du marché • Développement basé sur l’inégalité : « Il faut permettre à un petit nombre de personnes et de régions de s’enrichir d’abord » • Condition fondamentale : une stabilité politique assurée par la domination du Parti communistechinois • Motivation du Parti:« Seul un développement économique permettrait au Parti Communiste Chinois de rester au pouvoir »

  13. La transformation de l’État chinois D’un État producteur, programmeur et protecteur vers un État promoteur, programmeur, protecteur et producteur La Chine est aujourd’hui remarquablement ouverte. Mais elle l’est, non pas parce qu’elle est très libérale, mais parce qu’elle ne l’est pas. La Chine réunit actuellement les aspects les plus négatifs de deux mondes: une culture capitaliste introduite par Deng qui se superpose à une bureaucratie maoïste traditionnelle.

  14. Index de perception de la corruption Source : Transparency International 2003

  15. Les facteurs déterminants dela croissance chinoise • Introduction du système de marché (entreprises privées: 61% en 2004; capitaux étrangers: 8.7% de l’actif total) • Pouvoir de mobilisation et de contrôle du Gouvernement • Investissements (44.2% en 2004) • Marchés internationaux (69.8%) • Consommations internes (53%)

  16. Volume des investissements en Chine

  17. Poids des investissements étrangers dans la production industrielle en Chine(en millions de yuans)

  18. Les facteurs déterminants dela croissance chinoise • Introduction du système de marché (entreprises privées: 61% en 2004; capitaux étrangers: 8.7% de l’actif total) • Pouvoir de mobilisation et de contrôle du Gouvernement • Investissements (44.2% en 2004) • Marchés internationaux (69.8%) • Consommations internes (53%)

  19. Croissance exceptionnelle des pays surlignés Chine : + 1200% Malaisie : + 600% Mexique : + 600% Brésil : + 300% Source OMC

  20. Dépendance commerciale (degré d’ouverture)

  21. La Chine, une usine mondiale • 90% des DVD • 75% des jouets • 70% des tracteurs • 70 % des photocopieurs • 65% des équipements sportifs • 60 % des bicyclettes • 58% des téléphones • 50 % des appareils photo • 50% des ventilateurs • 45% des montres et des horloges • 40% des écrans • 40 % des fours micro-ondes • 36 % des téléviseurs • 30 % des climatiseurs • 25 % des machines à laver • 20 % des réfrigérateurs • … …

  22. Attraits de l’environnement d’affaires chinois - Main-d’œuvre bon marché et productive: • Salaire horaire moyen en Chine : 0.50$ US/h • Bassin de travailleurs qualifiés et non qualifiés très important (20 millions de nouveaux travailleurs citadins par an; 300 millions de trop en campagne) • Importance actuelle et future du marché chinois • Stabilité politique - Avantages concurrentiels: - Traitements fiscaux avantageux (concurrence entre gouvernements locaux) - Taux de change avantageux - Système industriel complet - Faible coûts des infrastructures et des immobilisations - Ressources naturelles et matières premières relativement abondantes et bon marché

  23. La Chine: un pays en voie de développement, mais atypique Des avantages absolus au niveau des coûts, des avantages comparatifs au niveau de la productivité et des avantages compétitifs dans plusieurs segments du secteur technologique: - selon une étude de McKinsey (2002), la productivité chinoise dans quelques secteurs manufacturiers est déjà 20% plus élevée que celle des pays européens; - 30% des produits exportés en 2004 sont des high-tech; - les investissements en R&D: 1.3% du PIB; - plus de 38 millions de scientifiques et d’ingénieurs; - plus de 800 000 étudiants chinois à l’étranger; - environ 1 million de demandes pour des brevets, marques et dessins industriels ont été reçues entre 2000 et 2004, dont 90% proviennent de l’intérieur; - de plus en plus de MNE implantent leurs centres de R&D en Chine (déjà plus que 700).

  24. Études secondaires et universitaires

  25. Étudiants en sciences et en génie

  26. Les facteurs déterminants dela croissance chinoise • Introduction du système de marché (entreprises privées: 61% en 2004; capitaux étrangers: 8.7% de l’actif total) • Pouvoir de mobilisation et de contrôle du Gouvernement • Investissements (44.2% en 2004) • Marchés internationaux (69.8%) • Consommations internes (53%)

  27. La Chine: un pays en voie de développement, mais atypique • La pauvreté assez présente • Encore plus de 100 millions de pauvres • Le PIB / hab. actuel n’est que celui des Coréens en 1982 et des Japonais en 1961 • Il faudrait encore 25 ans pour atteindre le niveau actuel du PIB / hab. japonais et plus que 30 ans pour connaître la situation actuelle des Coréens en ce qui concerne l’écart par rapport aux Américains • Mais, un marché de consommation très florissant • Une classe moyenne représentant 20% de la population • Une croissance annuelle de 20% sur les marchés de produits de luxe; la Chine sera le 2e plus grand marché en 2015 • 70 000 mariages célébrés par jour • 7e marché mondial en 2004 (3%), mais 2e en 2014 (11%)

  28. Évolution du coefficient Engelen Chine

  29. Le modèle du développement chinois est remis en cause … • Croissance vs gains réels • Croissance vs efficacité économique • Croissance vs justice sociale • Croissance vs contraintes en ressources • Croissance vs développement durable • Croissance vs résistance extérieure Ce dont la Chine ne manque pas aujourd’hui, ce sont les PROBLÈMES. Mais, tant et aussi longtemps que la croissance est au rendez-vous, …

  30. Les mythes du « Made in China » Les produits « Made in China » sont le résultat d’une production organisée globalement. Ex: pour les 12 millions de portatifs vendus en 2005 par la Chine aux États-Unis : la majorité des pièces clés (écrans, logiciels, cartes son, disques durs, etc.) sont en réalité importées de partout dans le monde pour être assemblées en Chine. La véritable contribution chinoise dans ce cas ne dépasse même pas 30% de la valeur finale du produit transigé. La Chine ne retient qu’une faible partie de la valeurs ajoutée du « made in Chine ». Ex: pour acheter un Airbus 380, la Chine doit exporter 800 millions de chemises. Une poupée Barbie, produite à 2 $US en Chine, sera vendue en moyenne à 16 $US aux États-Unis.

  31. La Chine: un «col bleu du monde » • 6% de la production industrielle mondiale (Japon: 15%, États-Unis: 20%) • 40 à 100 Md $ de l’excédent annuel • 100 000 000 emplois (80 000 000 emplois directs) • Apprentissage technologique et managérial Cependant: • 60% sont réalisés par les firmes étrangères implantées en Chine • 85% pour des marques étrangères • 40% des produits exportés ne sont dotés que d’une faible valeur ajoutée: 800 millions de chemises contre 1 Airbus A-380; poupée Barbie: 2$ vs 16$; prix moyen du produit textile: 4$; … • Compétitivité au détriment du bien-être des travailleurs chinois • Coûts élevés en approvisionnement (facture du pétrole importé: 2% de PIB de plus) • Conséquences écologiques désastreuses (15% de PIB)

  32. La Chine est en train de «subventionner» les pays étrangers • Prix des produits • Incitations fiscales • Prix des ressources • Coûts des capitaux • Projets industriels nuisibles acceptés • Conditions sociales des travailleurs • Pertes financières (mauvaises créances étrangères: 5% vs 0.25 - 0.5%)

  33. Inefficacité de l’économie chinoise • Deux tiers du financement pour un tiers de la production (étatique) • Un système financier inefficace et partiel: mauvaises créances, 30 à 50% du PIB • 40% de consommation en ressources énergétiques en plus dans les entreprises sidérurgiques; 30% de plus dans le secteur de l’électricité; 5 fois plus de consommation en eau et 3 fois plus en énergie pour chaque 10 000 yuans de PIB réalisés; • 80% des accidents mortels pour 35% de la production mondiale de charbon … • Coexistence de la pénurie et de la surproduction (86% de produits concernés) • Investissements pour des intérêts politiques • Investissements spéculatifs (immobilier,…)

  34. Injustice sociale • Les écarts se creusent dans les villes • Coefficient de GINI: 0.424 en 1996, 0.456 en 1998, 0.457 en 1999, 0.458 en 2000 • 20% de personnes disposent de plus de 50% de la richesse, 4.7% pour les 20% les plus pauvres • 50% des citadins et 90% de la population agricole n’ont aucune protection médicale • Les écarts augmentent entre les villes et lescampagnes • Plus que 6 fois de différence au niveau des revenus et du pouvoir d’achat • 300 à 400 millions de main-d’œuvre en trop dans les campagnes

  35. La Chine face aux conflits commerciaux • Cible des procès anti-dumping (15% du monde, 60 cas en 2002 et 49 en 2003) • Conflits liés à des problèmes de prix, de normes, de conditions de travail, de non-respect du droit de propriété intellectuelle, de taux de change, etc. • Contestations de la part des pays développés mais aussi des pays en développement • Les pays occidentaux refusent de reconnaître l’économie chinoise comme une économie de marché

  36. La Chine face à la pénurie des ressources • Pauvreté relative en ressources: 7% de la terre cultivable du monde, 6% de l’eau potable, 4% des forêts, 1.8% des réserves pétrolières, 0,7% du gaz naturel • En 2004, la Chine consomme déjà 20% de l’aluminium mondial, 35% de l’acier, 35% du charbon, 45% du ciment, 8% du pétrole, … • Autosuffisance en énergie en 2004: 94% • Le charbon demeure la plus importante ressource énergétique chinoise (70% du total). 40% du pétrole est importé (Arabie Saoudite, Iran, Sultanat d’Oman, …) • En 2020, la consommation de charbon et de pétrole doublerait • Une augmentation du prix du pétrole de 10$ réduirait le PIB de 0.5%

  37. La Chine est durement touchée par la pollution et les pluies acides(une perte de 10% du PIB par an)Source: Images économiques du monde 2005

  38. Nouvelle stratégie chinoise de développement • Plus de valeur ajoutée • Plus d’efficacité • Plus sociale • Plus écologique • Plus diplomatique Objectifs visés: - Croissance: doubler, en 2010, le PIB par habitant de 2000 - Efficacité (consommation des ressources énergétiques par chaque unité du PIB): 20% de moins en 2010 qu’en 2005 - Capacité d’innovation: parmi les 20 premiers en 2020 - Niveau de vie: un pays développé en 2050

  39. Facteurs de croissance en Chinepour l’avenir Augmentation de la consommation intérieure (surtout celle de la population rurale) Urbanisation (40% vs 60% en Asie) Croissance du secteur tertiaire (40.7% vs 70% et plus) Amélioration de la compétitivité des produits chinois sur le marché international (coûts de main d’oeuvre, productivité et qualité) Développement des domaines de haute technologie

  40. Partie 2 Les relations commerciales entre le Canada / le Québec et la Chine: une relation gagnant/perdant, perdant/perdant ou gagnant/gagnant?

  41. Punish Us, Pleaseby Jim Stanford, Canadian Auto Workers, No 80, 25 avril 2004 Chinese officials have hinted darkly that if Canadian politicians express support for Tibetan independence in meetings with the Dalai Lama, there could be repercussions for our bilateral trade. We should take them up on that offer. Because the evidence is mounting that trade with China is doing us much more harm than good. A decade ago, we had a modest, balanced trading relationship. Since then, our exports to China have grown by $2 billion - but our imports have grown 8 times as much. That makes China our second-largest trading partner, and our $15 billion bilateral deficit is our largest anywhere. That imbalance represents at least 50,000 lost Canadian jobs. The bleeding is set to accelerate in the years to come, as Chinese exports become more diverse and technically sophisticated. Stop thinking about plastic toys from McDonald's; start thinking about cars, computers, and airplanes. Free-traders have a pat answer. China is a low-cost, labour-intensive country. It's good for us to import labour-intensive goods from them, in return for exports of knowledge-intensive goods and services from us. That's how "comparative advantage" works. Yet this standard free-trade model has never been more out to lunch than in explaining Canada-China trade. China's boom does not reflect a natural abundance of labour (which every poor country has). It reflects a deliberate, semi-planned strategy to construct advantage in increasingly sophisticated industries, with the help of powerful state interventions: subsidized capital, investments in infrastructure, a managed currency, and - of course - forcibly cheap and compliant labour.

  42. What's more, our puny stake in China's phenomenal growth - $5 billion annual exports to a country with GDP approaching $10 trillion - does not mostly reflect our "brains." It is our traditional commodity industries (minerals, agriculture, and other resources) that will capture most of the crumbs coming our way from China's economic miracle. Believe it or not, trade with China is reinforcing our historical status as an exporter of staples, even as they work consciously to escape their role as a supplier of cheap labour. Standard responses to the Chinese trade threat won't even slow the coming explosion of our jobs-destroying bilateral deficit. Investing in education for Canadian workers is no panacea: workers in China, India, and elsewhere are just as capable of learning high-tech skills as Canadians are. Easing interest rates won't help much, either - beyond undoing some of the damage of last year's run-up in the loonie. Pressing China to float its currency (the current U.S. tactic) will make hardly any difference: the yuan could double tomorrow, and companies would still be flocking there. Ultimately, it will require direct measures to limit trade imbalances and force Chinese planners to buy as much from us as we buy from them. Fortunately, by threatening their own retaliation for our hospitality to the Dalai Lama, the Chinese have made it easy. We'll let them disrupt this one-sided relationship, instead of us. Applying my well-known diplomacy and tact, I therefore propose an escalating 8-point strategy to disrupt our trade. It's sure to get a rise out of China's touchy apparatchiks, and provoke the punishment we so richly deserve: Appoint Iona Campagnolo as our new ambassador to Beijing - after she takes an assertiveness-training course. Make the Dalai Lama an honorary citizen of Canada (his purchases of incense can stay GST-exempt). Keep Canada's team home from the 2008 summer Olympics in Beijing. (The only risk is that no-one might notice.) Lend Don Cherry to provide commentary for Tibetan hockey games (since his days at CBC are numbered anyway). Invite Tibet to join NAFTA - with appropriate dispensation for their softwood lumber exports. Pay $100 million to several ad agencies to sponsor patriotic Tibetan festivities. Organize an official bilateral cultural exchange. Tibet would send us a traveling exhibit of artifacts from Lhosa, and we would send them DVDs of the Trailer Park Boys. Send MP Dennis Mills to shout "Vive le Tibet libre!" from a balcony of the Imperial Palace. If all else fails, we could always just get down on our knees and plead for sanctions. I know it sounds kinky to beg for punishment. But in this case, the facts are clear: it's gonna hurt them far more than it hurts us. Jim Stanford is economist with the Canadian Auto Workers. He owns no handcuffs, whips, or leather straps.

  43. Principaux partenaires commerciaux de la Chine en 2005 Source: Ministère du commerce de la Chine

  44. Impacts « cachés » sur le Canada • Une économie de plusieurs milliards par an pour les consommateurs • Augmentation du niveau de vie de 5 à 10% • Amélioration de la compétitivité internationale • Effets sur la croissance économique • Emplois créés dans des domaines reliés • Revenus des entreprises canadiennes implantées en Chine

  45. Sources: World Trade Atlas

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