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Défis culturels et Coopération ( 2014-9-16)

Défis culturels et Coopération ( 2014-9-16). Joseph H. Chung, Ph.D . Professeur CEIM-UQAM Un ouvrage présenté lors du Colloque, Journée de Corée à UQAM www.china.uqam.ca ; chung.joseph-h@uqam.ca le 18 septembre 2014. Préambule.

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Défis culturels et Coopération ( 2014-9-16)

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  1. Défis culturels et Coopération(2014-9-16) Joseph H. Chung, Ph.D. Professeur CEIM-UQAM Un ouvrage présenté lors du Colloque, Journée de Corée à UQAM www.china.uqam.ca; chung.joseph-h@uqam.ca le 18 septembre 2014

  2. Préambule -Le but ultime de l’accord de libre-échange Canada-Corée est sans doute le développement soutenu des deux économies et l’amélioration du bien-être des deux peuples d’une part et d’autre part la contribution à la prospérité et la stabilité du monde.

  3. Préambule. suite -L’élimination des barrières tarifaires et non-tarifaires ne garanti point des gains à long terme pour deux principales raisons. D’une part, l’élimination de ces barrières tarifaires s’applique à tous les signataires des ALE de sorte que les biens et les services canadiens doivent concurrencer avec ceux venant d’autres pays. D’autre part, les barrières culturelles dont la difficulté de la communication peuvent compromettre les bénéfices provenant de l’élimination des barrières tarifaires et non-tarifaires.

  4. Préambule. suite -Il est donc important pour les entreprises canadiennes de comprendre la nature des barrières culturelles. Il est également important de savoir qu’il y a des différences fondamentales entre la façon de penser et, surtout, la façon d’agir entre un Asiatique et un nord-Américain. -Il est vrai que les cultures se rapprochent et qu’un Asiatique peut comprendre l’Occident, mais ceci ne veut pas dire nécessairement qu’il agit de la même façon qu’un nord-Américain.

  5. Table des matières 1.Système de pensée: l’occident et l’orient 2.L’adaptation aux valeurs coréennes 3. Résumé Bibliographie

  6. 1. Système de Pensées 1.1 Pensée occidentale Christianisme Bon/mauvais: Gen.3.6 Rationalisme: Plato,Kant Image de Dieu:Gen 1.26 Empirisme: Aristote, Locke Gestion de l’univers: Gen. 1.26 1.Dignité d’individus; 2. Puissance de l’intelligence 3.Critère du jugement 4.Justice sociale et jeu équitable 5.Pensée logique: cause-effet 6.Importance des preuves 7. Mise en valeur de la nature Utilitarisme de Bentham, Adam Smith,Pareto

  7. 1.2 Pensée orientale Daoisme Bouddhisme Shamanisme Confucianisme Um (Yin) et Yang 1.Respect envers l’autorité 2.Identité via relations 3.Obeissance Multitude de dieux non-révélés Découverte de soi Harmonie 1. Absence des critères clairesde bon et mauvais 2. Faible conscience de la justice sociale. 3.Importance des liens (Yongoisme) 4. Perception de la vérité basée sur les opinions du groupe et non sur analyse logique 5. Lutte contre l’injustice par des larmes et par appels aux dieux inconnus 6. un peuple facile de gouverner

  8. 1. suite 1.3 Système de valeurs: Occident et Orient

  9. 1. suite (1) Critères: Bon/mauvais: Occident Critère: Bon/mauvais: Orient Lois séculières: lois romaines etc. Commandements du Dieu: Moïse, Jésus Pêché originel Augustine, Aquin, Calvin Interprétation stricte de légalité Yin et Yang Harmonie Ni bon ni mauvais Lois confucéennes: ordre social Lois importées de l’occident Interprétation flexible de légalité.

  10. 1. suite (2) Philosophie de comportements: Occident Philosophie de comportements: Orient Métaphysique Choix de moyens moraux Rationalisme Comportements rationnels Empirisme Objectif atteint Choix de moyens moralement neutres Pragmatisme Comportements pragmatiques

  11. 1. suite (3) Autonomie décisionnelle: Occident Autonomie décisionnelle: Orient Individu: image de Dieu Décision autonome Responsabilité des décisions Compensation ou punition Décision initiale de l’individu Évaluation du groupe Individu: partie du Groupe Compensation: partagée Décision finale Punition: individu

  12. 2. L’adaptation aux cultures coréennes --L’aspect le plus significatif du système de valeur en Orient et le rôle de groupe dont on fait partie. -L’identité d’un individu se définit en fonction de sa place qu’il occupe dans la dynamique des relations au sein du groupe. L’épouse appelle son époux comme Appa (père) des enfants: « John Appa! » -Ces relations sont les « Yongos » -Le Yongo exige des devoirs à ses membres: fraternité, aide mutuel. -Le Yongo offre des avantages: renseignements privilégiés. Le succès des entreprises en Corée dépend beaucoup de l’exploitation stratégique des Yongos.

  13. 2. suite 2.1 Caractéristiques des Yongos Yongos sociaux Ville natale Collège Famille Judiciaire Finance Yongos économiques Politique Bureaucratie Affaires Média Académique

  14. 2. suite 2.2 La dynamique du Yongo Yongo Lois et règlements Application avantageuse des lois et des règlements Rapidité du processus bureaucratique Objectifs

  15. 2.suite 2.3 Stratégies d’entreprises canadiennes et québécoises (1) Sources de renseignements utiles pour la mise en valeur des Yongos: ambassade du Canada à Séoul, représentant commercial du Québec, académiques coréens qui ont étudié au canada, Canadiens-Coréens, Canadiens en Corée, compagnies « head hunters » (2) Marketing de produits: -Identifier les Yongos-média: radio, télévision, média sociaux, média écrits -Messages et les symboles qui représentent la valeurs confucéennes -Faire appel aux sentiments plus qu’à la raison des Coréens. -Il faut donner l’impression que les Canadiens aiment le peuple coréen.

  16. 2. suite (3) Accès aux crédits bancaires -Le Yongo-finance est presque totalement dominé par les anciens fonctionnaires du Ministère de Finances (MF). -Il faut trouver un ancien fonctionnaires de MF ou quelqu’un proche. -Dans les banques coréennes , le critère de l’analyse de la qualité prêt est la confiance en l’appliquant au lieu de l’application du contrôles  diligents (due diligence). -Il faut développer des relations soutenues permettant au gérant de la banque d’avoir une confiance aux emprunteurs.

  17. 2. Suite (4) L’encadrement des règlements -Quelques indices préparés par la Banque Mondiale (Doing Business 2013): facilité générale de faire des affaires( 8e rang sur 185 pays), l’accès à l’électricité (3e), l’accès aux crédits (12e), le commerce inter-frontalier (3e), la rapidité de traitement de faillites financières (14e), l’exécution de contrats (2e), l’obtention de permis de construction (26e), l’enregistrement de propriétés immobilières (75e),la protection des investissements (49e), le fardeau de taxes (30e) -Il semble claire que dans l’ensemble, la Corée est certainement un des paradis pour les entreprises étrangères.

  18. 2. suite (5) Bureaucratie Cependant, l’efficacité de l’cadrement de règlement dépend de la bureaucratie. -Une enquête de la Chambre de commerce européenne à Seoul: l’évaluation de la politique du gouvernement coréen relative aux entreprises étrangères (Cherry 2012 ) (a)L’écart entre la politique annoncée et la mise en application; (b) la difficulté de prévoir le changement de la politique; (c) le manque de cohérence et de transparence de la politique. -Tous ces problèmes sont attribuables aux facteurs suivant: le red-tape, des lois et règlements non-publiées, l’instabilité des relations industrielles, le protectionnisme invisible. -

  19. 2. suite -Une personne d’affaire canadienne /québécoise doit contourner les barrières bureaucratiques à l’aide de Yongo permettant de négocier avec le fonctionnaire approprié, qui est souvent le KwaJang (directeur du département) (6) La protection de la propriété intellectuelle -La protection de propriétés intellectuelles: les tribunaux coréens ne sont pas habitués à juger des litiges impliquant des étrangers; dans un cas de la violation d’une marque de commerce, le tribunal a jugé qu’il n’était pas une faute grave, car la marque de commerce en question n’était pas très connue en Corée. -Il faut faire appel au Yongo judiciaire

  20. 2. suite -Les délais du procédure administrative (obtention d’un permis) sont causés par la peur du fonctionnaire de première ligne de prendre la responsabilité ou de se faire réprimandé ou de ne pas donner l’impression d’être pro-étranger. (7) Le Contrat -En Corée, souvent le contrat n’est qu’un cadre juridique à l’intérieur du quel les parties intéressées négocient et ré -négocient leur droits et devoirs. -Ce qui compte c’est la confiance mutuelle. D’où le nécessité de développer l’amitié.

  21. 2. suite (8) Les relations avec les employés -Perception de la valeur corporative (Cho et Yoon 1999) -une enquête auprès des travailleurs coréens: l’importance des valeurs: harmonie et unité(46,4%); sincérité( 41,6%); crédibilité d’affaires (20,8%); productivité (16,5%); responsabilité du travail(16,9%); responsabilité sociale(14,3%); gestion scientifique(10,4%). -L’entreprise est une famille: l’employé est dévoué au développement de l’entreprise et l’employeur s’occupe du bien-être des employés.

  22. 2. suite -L’employeur exige que l’on se sacrifie pour le succès de la compagnie. -L’employeur organise régulièrement longues rencontres-repas après une longue journée de travail; on se doitde boire. -Les transactions d’affaires s’accompagnent de cadeaux dont le but est de remercier une coopération soutenue et de réduire le coût de transactions. -Les valeurs corporatives traditionnelles commencent à s’affaiblir. -Il y a lieu de croire que les travailleurs s’éloignent de plus en plus de valeurs corporatives traditionnelles.

  23. 2. suite 2.4 La valeur corporative qui change Une enquête (Cho, Yu et Rowley, 2012): l’échelle de 1 à 4

  24. 3. Résumé -L’ALE Canada-Corée promet des bénéfices mutuels réels -Il y a des bénéfices résultant de l’élimination des barrières visibles telles que, par exemple, celles des droits douaniers. -Cependant, les vrais bénéfices ne viendront qu’après la disparition de ces barrières visibles; il s’agit de bénéfices à long terme. -Les bénéfices à long termes nécessitent l’adaptation culturelle des Canadiens. -Cette adaptation culturelle devient possible lorsque les Canadiens reconnaissent et acceptent la réalité philosophique, politique et cette culturelle des Coréens.

  25. 3. suite -Certes, la Corée est très bien globalisée ; les Coréens apprécient la valeur de l’Occident. -Cependant, ceci ne veut point dire qu’ils ont perdu leur identité. -Pour des Coréens, tout comme pour bien des Asiatiques, la distinction bon-mauvais, vrai-faux, justice-injustice et légal-illégal n’est pas blanc ou noire. Ce qui est un crime en Occident ne l’est pas nécessairement en Asie. C’est un aspect difficile pour un Canadien de comprendre et accepter cette considération.

  26. 3. suite -Un Canadien se comporte d’une manière rationnelle, alors qu’un Asiatique agit d’une façon pragmatique. -Ce qui compte pour un Asiatique est le résultat; il n’est pas très intéressé au fondement logique et morale des comportements. -Une fois qu’un Canadien a compris une telle différence, un dialogue constructif devient possible. -Enfin, un Asiatique s’identifie en terme de Yongoisme -Un Asiatique se définit en fonction de sa place dans un Yongo

  27. 3. suite -Un Asiatique se sent obligé de changer sa décision en fonction du jugement du Yongo. -Devant une telle réalité culturelle, un Canadien a les choix suivants (1)Accepter la culture coréenne et agir comme eux, ce qui est impossible. (2) Demander aux Coréens d’accepter les valeurs canadiennes et agir comme Canadiens, ce qui est difficile.

  28. 3. suite (3) L’approche plausible -Collaborer avec des Coréens canadiens et Canadiens qui ont vécu en Corée connaissant les deux cultures qui savent communiquer culturellement avec les Coréens en Corée. Cependant, il est important que les leaders des entreprises Canadiennes/québécoises comprennent la culture coréenne de sorte qu’ils puissent évaluer le travail des collaborateurs. -En terminant, il est à espérer que le contact soutenu de la culture coréenne et la culture canadienne produira un système de valeur plus acceptable en Orient et en Occident. Merci!

  29. Bibliographie Carey, W.P. (2006). Take-Off YourShoes And Ask for Slippers: Integratingcorporate culture in global business http://www. knowledge.upcady.assu.edu/article.cfm? Article=1258 Cherry, Judith (2012). « Upgrading the Software: The Free Trade Agreement and Socio-cultural Barriers to Trade and Investment » The Pacific Review, 25(2) 247-268 Cho, Young-ho; Yoon, Jeong-koo (1999), « Paradox of the KoreanCorporate Culture: Walking on the RopeBetween Tradition and World Copetition »,KoreaReview of Canadian Studies, Vol.5, 19-42

  30. Bibliographie: suite Cho, Young-ho; Yu, Gyu-chang; Rowley Chris (2012). Do Corporate Cultures Change? Evidencefrom South Korea Hofstede, G ., Hofstede, G.J., et Minkov, M. (2010) Culture and Organization: Software of the Mind, 3e édition, Londre, McGraw-Hill Cho, Y., Yoon, J. « The origin And Function of DynamicCollectivism: An Analysis on the KoreanCorporate Culture », The Pacific Business Review , 7 (4) 70-78

  31. Bibliographie:suite Lew, Sook-choon (1997). « ConfucianCapitalism: Possibilities and Limits » Korea Focus ,5(4) 80-92 Park, Gil-sung (2004). « EconomicRestructuring and Social Reformulating: the 1997 Crisis and Its Impact on South Korea », Development and Society, 33(2) 147-164 Zhang, Xiaoh et Poong, Yewkok() Corporate Culture in KoreanBusuness

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