Petits tours de tables

1. Petits tours de tables Congrès national des AREC de France en Savoie – Septembre 2008

27. Famille des RENONCULACEES Plante herbacée vivace Elle mesure de 10 à 50 cm. Ses fleurs sont blanches pour l’espèce la plus courante. La sous-espèce à fleurs jaunes est moins fréquente. Cette anémone se rencontre dans les pelouses et les sous-bois, essentiellement à l’étage subalpin. Sa tige et ses sépales sont couverts de longs poils soyeux. La pulsatille des Alpes Quelques images des plans de table Famille des ASTERACEES Plante vivace bisannuelle de 30 à 150 cm de hauteur qui se multiplie facilement. Période de floraison : juillet-octobre Elle pousse en terrain découvert (chemins, clairières, terrains vagues). Elle présente des tiges rigides épineuses. On la reconnaît entre autres à ses capitules lilas qui s’épanouissent largement. Les feuilles sont couvertes d’épines sur la face supérieure. Le cirse ou chardon

28. Louis MANDRIN Aventurier français de l’Ancien Régime Ruiné par les Fermiers Généraux, il passa sa vie à faire de la contrebande en particulier de certains produits fortement imposés, comme les tissus, le tabac. Il vendait sur les marchés en France et se réfugiait dans les grottes de SAVOIE. Il finit par être capturé par les Français qui firent une incursion en terre savoyarde à ROCHEFORT. Mandrin fut exécuté à VALENCE à l’âge de 31 ans. 1724 1755 Catherine SEGURANE A l’époque de Catherine Ségurane, Nice était rattachée à la Savoie, qui deviendrait, plus tard, le « Royaume de Sardaigne ». Or, François 1er, en conflit avec les Ducs de Savoie, s’était donné comme objectif de leur prendre Nice. Le Roi de France s’était donc allié avec les Turcs, contre la Savoie et Nice. A la fin du mois de juin 1543, les premières forces franco-turques ont attaqué Nice, assiégée et bombardée. Un premier assaut fût donné le 2 août1543. Un second assaut épuise Nice le 15 août. Pourtant, contre toute attente, la situation s’inverse, le drapeau turc finit par tomber, et c’est la débandade des assaillants. Il faut un troisième assaut, et il rencontre une sérieuse résistance. Une étonnante conjonction d’évènements en faveur des niçois finit par décourager les assaillants franco-turcs. Les deux dates clefs de la résistance ayant été le 15 août et le 8 septembre, jours dédiés à la Vierge Marie, il n’en fallût pas plus pour que les niçois attribuent leur victoire miraculeuse, aux interventions magiques conjuguées de Sainte Marie et de Catherine SEGURANE. Cette dernière se serait distinguée du haut des remparts, en haranguant les niçois, les exhortant à reprendre l’offensive pour défendre la ville. Surtout, elle gagna sa notoriété en assommant elle-même un turc d’un coup de battoir à linge, et en lui prenant son étendard. Certains affirment qu’elle se dénuda quelque peu pour haranguer les musulmans effarés ! Le temps a passé, et la Ville en hommage fît placer son effigie sur la porte Pairolière.

29. Victor-Emmanuel II de Savoie Roi de Sardaigne en 1849. Avec l’aide de Napoléon III, il chassa les Autrichiens et parvint à unifier l’Italie. Il tint alors les promesses faites à Napoléon : la Savoie et Nice devinrent françaises en 1860. Roi d’Italie, il continua son œuvre d’unification de tout le pays et il entra à Rome en 1971. Les actuels membres de la famille de Savoie sont sa descendance directe. 1820 1878 Amélie GEX 1835 1883 Fille de médecin, elle vit d’abord à CHAMBERY puis à CHALLES-les-EAUX. En 1860, au moment de l’Annexion, elle est proche des libéraux qui préféraient l’Italie de Cavour à la France de Napoléon III. Plus tard elle devient républicaine et se lance dans la politique, rédigeant ses discours en patois afin de mieux s’adresser aux électeurs ruraux. Elle découvre la passion de l’écriture à 38 ans. Après la mort de son père en 1876, elle revient vivre à CHAMBERY. Elle signe d’abord ses écrits sous le pseudonyme Dian de la Jeânna. En 1882 elle est récompensée par l’ACADEMIE de SAVOIE pour son œuvre.

30. François de SALES 1567 1622 Evêque de Genève, écrivain savoyard, saint et docteur de l’Eglise Catholique, grand théologien. Fonda l’Ordre de la VISITATION avec Ste Jeanne de CHANTAL Eut une grande influence sur le roi de France et le duc de SAVOIE. Lutta contre les calvinistes Ses œuvres ont inspiré de nombreuses congrégations religieuses, en particulier les SALESIENS de St Jean Bosco. Son corps repose dans la Basilique de la Visitation à Annecy, aux côtés de Ste Jeanne de Chantal. Frères de MAISTRE Joseph de MAISTRE (1753-1821) est né à CHAMBERY et mort à TURIN. Homme politique, écrivain et philosophe contre révolutionnaire Xavier de MAISTRE (1763-1852) émigre en RUSSIE lorsque la France occupe la SAVOIE en 1792. Peintre (surtout des paysages). Militaire dans l’armée russe. Ecrivain  :Voyage autour de ma chambre (1795) Monument des Frères de MAISTRE devant le Château de CHAMBERY

31. Alphonse de Lamartine 1790 1869 Poète, écrivain, historien et homme politique français Il eut des liens importants avec la Savoie dont il parlera souvent dans ses écrits. En 1816 il rencontra ELVIRE (Julie CHARLES), très vite emportée par la tuberculose. Il écrivit alors son célèbre poème « Le lac », près du Lac du Bourget (Grotte Lamartine). Lors d’un de ses voyages en Savoie il rencontra Marianne BIRCH, une jeune Anglaise qu’il épousa en 1820 dans La Sainte-Chapelle du Château de Chambéry. Après son élection à l’Académie française en 1829, il se lança dans la politique et oublia alors la SAVOIE. Jean-Jacques ROUSSEAU 1778 1712 Ecrivain et philosophe genevois. Une jeunesse agitée l’obligea à fuir Genève pour Annecy en 1728 où il fut recueilli par Madamede Warens qui le convertit au catholicisme. Après trois années de vie errante, Jean-Jacques retrouva à Chambéry sa protectrice qui devint sa maîtresse. Il vécut plusieurs années aux Charmettes, près de Chambéry ; c’est aujourd’hui le Musée Rousseau. Son œuvre savoyarde : Les Confessions Disgracié, il retourna à Paris en 1742 où il continuera son célèbre destin.

32. Né à Yenne Acteur et metteur en scène savoyard monté à Paris en 1903. Inspirateur de la décentralisation du théâtre en France. A influencé Jean Vilar et Jean- Louis Barrault. A fondé le Théâtre de l’Atelieren 1921. Incompris des pouvoirs publics, il mourut presque dans l’indigence à Paris. 1885 1949 Charles DULLIN Benoît LEBORGNE, comte de BOIGNE, est né et décédé à CHAMBERY . Fit une brillante carrière militaire aux Indes et amassa une immense fortune. Revint en Europe pour des raisons de santé en 1795 et à CHAMBERY en 1802.. Il consacra la fin de sa vie à des œuvres de bienfaisance au profit de sa ville natale : Théâtre, Maison SAINTE-HELENE, Lycée Vaugelas, maison pour les aliénés, rue de BOIGNE avec les Portiques. A sa gloire : La Fontaine des Eléphants fut érigée en 1838 par le sculpteur grenoblois Sappey. 1830 1751

33. Michel BARNIER Né en 1951 ; homme politique savoyard, plusieurs fois ministre et actuellement Ministre de l’Agriculture et de la Pêche. Militant très jeune dans le mouvement gaulliste. Conseiller Général à 22 ans. Député en 1978 et toujours réélu depuis. Artisan de la candidature d’ALBERTVILLE aux Jeux Olympiques de 1992 avec Jean-Claude KILLY. Président du Conseil Général de SAVOIE de 1982 à 1999 Profondément attaché à la construction de l’EUROPE. Pierre DUMAS Homme politique français né à CHAMBERY Maire de Chambéry de 1959 à 1977 et de 1983 à 1989 Député et sénateur de SAVOIE Ministre sous le Général de GAULLE et Georges POMPIDOU Est à l’origine du PARC de LA VANOISE Réalisateur du percement du TUNNEL du FREJUS Pionnier de la création de l’UNIVERSITE de SAVOIE Artisan de la rénovation des vieux quartiers de CHAMBERY

34. Le dahu Clin d’œil humoristique ! Le dahu (ou parfois dahut) est un animal sauvage imaginaire – dit-on - vivant dans les régions montagneuses. Son existence est généralement évoquée en milieu rural et par plaisanterie auprès de personnes naïves. Mais certains affirment l’avoir aperçu ! D’après la rumeur légendaire, cet animal aurait deux de ses quatre pattes plus courtes que les autres, celles de droite ou de gauche, adaptées aux pentes. Les traditions locales rapportent que la chasse au dahu se pratique la nuit, en forêt, avec un sac et des bâtons. Avec ceux-ci les « rabatteurs » effaroucheraient l’animal et s’éclipseraient, alors que le « niais » du village serait chargé de le capturer et devrait rentrer seul . Se procurer d’urgence le manuel de chasse !