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DOULEURS G n ralit s pour mieux comprendre. Facult de M decine Pierre et Marie Curie

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DOULEURS G n ralit s pour mieux comprendre. Facult de M decine Pierre et Marie Curie

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Presentation Transcript


    1. DOULEURS Gnralits pour mieux comprendre. Facult de Mdecine Pierre et Marie Curie E. COLLIN Consultation d'Evaluation et de Traitement de la Douleur, Hpital Piti-Salptrire

    3. Objectifs pdagogiques 1 Comprendre et savoir dfinir les notions de nociception et douleurs (et ses diffrentes composantes) 2 - Savoir identifier une douleur neuropathique, nociceptive et psychogne (et smiologie qui sy rapporte) 3 - Dfinitions, diffrences et similitudes des douleurs aigus et des douleurs chroniques et implications cliniques de prise en charge 4 Evaluer une douleur (aigu ou chronique), abord du patient / entretien 5 Evaluation de lintensit dune douleur Outils / intrt / limites 6 Grandes lignes des stratgies thrapeutiques 7 Les mdicaments

    5. NOCICEPTION Sherrington concerne le systme neurophysiologique qui permet la dtection des stimulations intenses susceptibles de menacer l'intgrit de l'organisme

    6. PHYSIOLOGIE DE LA NOCICEPTION ETUDE DES MECANISMES : - DE TRANSMISSION DU MESSAGE NOCICEPTIF ET DE SA MODULATION PAR DIFFERENTS CONTROLES

    7. 3 GRANDS CADRES PHYSIOPATHOLOGIQUES : - NOCICEPTIF - NEUROPATHIQUE - PSYCHOGNE Information qui va gnrer une douleur

    21. COMPOSANTE SENSORI-DISCRIMINATIVE Mcanismes neurophysiologiques qui permettent le dcodage - de la qualit (brlure, dcharges lectriques, torsion, etc.) - de la dure (brve, continue...) - de l'intensit - la localisation

    22. COMPOSANTE COGNITIVE Ensemble des processus mentaux susceptibles d'influencer la perception et les ractions comportementales qu'elle dtermine : - PROCESSUS D'ATTENTION, - SIGNIFICATION, INTERPRTATION - ANTICIPATION ET ATTENTES - MMORISATION DEXPRIENCES ANTRIEURES

    23. COMPOSANTE AFFECTIVE-EMOTIONNELLE CORRESPOND LA TONALIT : - DSAGRABLE, - PNIBLE, INSUPPORTABLE.

    24. COMPOSANTE COMPORTEMENTALE ENGLOBE L'ENSEMBLE DES MANIFESTATIONS - VERBALES - NON VERBALES OBSERVABLES CHEZ LA PERSONNE QUI PEROIT UNE DOULEUR.

    32. DOULEUR CHRONIQUE MALIGNE ET NON MALIGNE Dans la littrature internationale, le terme de douleur chronique sans autre qualificatif sapplique des douleurs non cancreuses. En cas de pathologie maligne, on parle de douleur dorigine cancreuse.

    33. DOULEURS

    43. GRILLE DENTRETIEN SEMI-STRUCTUR AVEC LE PATIENT DOULOUREUX CHRONIQUE (ANAES,98) Anciennet de la douleur, mode de dbut Profil volutif du syndrome douloureux Traitements effectus et actuels Antcdents et pathologies associes Description de la douleur actuelle Contextes familial, psychosocial, mdico-lgal et incidences Facteurs cognitifs Facteurs comportementaux Analyse de la demande

    44. Lvaluation du malade douloureux chronique implique un bilan tiologique avec un examen clinique et si besoin des examens complmentaires.

    45. PROFIL EVOLUTIF Quand la douleur a-t-elle dbut pour la premire fois ? La douleur est-elle apparue progressivement, brusquement ? Que sest-il pass ce moment ? Depuis, avez-vous mal tous les jours ? Dans la journe, la douleur est-elle intermittente, permanente ? varie-t-elle dintensit ? La douleur volue-t-elle par accs (ou crises) ? Quelle est la frquence des accs? la dure dun accs ? Avez-vous mal au repos ? la nuit ? Que faites-vous pour soulager la douleur ? Quest ce qui semble dclencher la douleur ? Quels mdicaments soulagent ?

    46. MODE DE DBUT Circonstances exactes (maladie, traumatisme, accident de travail) Description de la douleur initiale Modalits de prise en charge immdiate vnements de vie concomitants Diagnostic initial, explications donnes Retentissement (anxit, dpression, troubles du sommeil, incapacits fonctionnelle et professionnelle)

    47. TOPOGRAPHIE A quel endroit ressentez-vous la douleur ? A quel endroit ressentez-vous le maximum de douleur ? Ressentez-vous une douleur ailleurs ?

    48. EXEMPLES DE DOULEURS PROJETES douleur du membre suprieur d'origine cardiaque douleur l'paule d'origine hpato-vsiculaire ou pricardique dorsalgie due un ulcre d'estomac douleur abdominale haute d'origine thoracique douleur testiculaire dune colique nphrtique ou dune appendicite douleur du genou due une pathologie de la hanche

    49. TYPE DE LA DOULEUR Quels sont les mots pour dcrire la douleur ? Est-elle ressentie comme une brlure, comme une dcharge lectrique... ?

    50. QDSA abrg sensoriel (pondration de 0 4) Elancements Pntrante Coups de poignards En tau Tiraillement Brlure Fourmillements Lourdeur

    51. QDSA abrg affectif (pondration de 0 4) Epuisante Angoissante Obsdante Insupportable Enervante Exasprante Dprimante

    52. FACTEURS DE SOULAGEMENT ET D'AGGRAVATION Quest-ce qui provoque,quest-ce qui soulage la douleur ? Avez-vous mal au repos ? la nuit ? Que faites-vous pour soulager la douleur ? Quest-ce qui semble dclencher la douleur ? Quels mdicaments vous soulagent ?

    53. FACTEURS ASSOCIS raideur articulaire, drouillage matinal dans la pathologie de lappareil locomoteur larmoiement, rhinorrhe dans une algie vasculaire de la face etc.

    54. FACTEURS MODULATEURS : CONTEXTES FAMILIAL, PSYCHOSOCIAL, MEDICO-LGAL ET INCIDENCES Situation familiale Etat psychologique Situation sociale Statut professionnel et satisfaction au travail Indemnisations perues, attendues ; implications financires Procdures

    55. FACTEURS MODULATEURS : FACTEURS COGNITIFS Reprsentation de la maladie Signification de la douleur Interprtation des avis mdicaux

    56. FACTEURS MODULATEURS : FACTEURS COMPORTEMENTAUX Attitude vis--vis de la maladie Modalits de prise des mdicaments Observance des prescriptions

    57. RETENTISSEMENT DE LA DOULEUR SUR LE COMPORTEMENT QUOTIDIEN Humeur Capacit marcher Travail habituel (y compris lextrieur de la maison et les travaux domestiques) Relation avec les autres Sommeil Got de vivre

    58. QUALITE DE VIE (Q.D.V.) Dfinition : perception de son tat de sant ; 4 domaines : Fonctionnement physique, Etat psychologique, Interactions sociales, Sensations physiques Pluridimensionnel Echelles : gnriques et spcifiques

    59. TRAITEMENTS EFFECTUES ET ACTUELS Traitements mdicamenteux et non mdicamenteux antrieurs, actuels Modes dadministration des mdicaments, doses, dures Effets bnfiques partiels, effets indsirables, raisons dabandon Attitudes vis--vis des traitements

    60. ANTCDENTS ET PATHOLOGIES ASSOCIES Familiaux Personnels (mdicaux, obsttricaux, chirurgicaux et psychiatriques) et leur volutivit Expriences douloureuses antrieures

    62. Il ne faut pas toujours juger du degr des douleurs par les plaintes des malades ni du danger de la maladie par le degr de la douleur. Des personnes habitues scouter trop et se plaindre jettent des hauts cris pour de petites douleurs; tandis que dautres supportent avec patience les douleurs les plus violentes. Landre Beauvais, Smiotique et trait des signes des maladies 1813

    63. Je suis convaincu que presque toujours, ceux qui souffrent souffrent bien comme ils le disent, et, quapportant leur douleur une attention extrme, il souffrent plus que lon ne pourrait imaginer. Il n y a quune douleur quil soit facile de supporter, cest la douleur des autres. Leriche, La chirurgie de la douleur, 1937

    66. ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (EVA) ECHELLE NUMRIQUE (EN) ECHELLE VERBALE SIMPLE (EVS)

    70. Mesurer la douleur avec une EVA Prenons un modle simplifi pour une reprsentation graphique 2D. X1 = ?12 ?2????13 ?3 La mme grandeur sur l'chelle EVA (X1 ) peut rsulter d'une combinaison diffrente des poids (loadings ?12 et??13) sur le facteur nociception (?2 ) et facteur motion (?3 ).Prenons un modle simplifi pour une reprsentation graphique 2D. X1 = ?12 ?2????13 ?3 La mme grandeur sur l'chelle EVA (X1 ) peut rsulter d'une combinaison diffrente des poids (loadings ?12 et??13) sur le facteur nociception (?2 ) et facteur motion (?3 ).

    71. EVALUER CEST RENDRE VISIBLE

    72. EVALUER SYSTEMATIQUEMENT LINTENSIT DE LA DOULEUR ? Identifier les malades douloureux Amliorer la relation soignant-soign : en montrant que l'on croit la plainte Faciliter les prises de dcisions Critres communs pour une quipe Faciliter les transmissions Trace dans dossier

    77. LE.C.P.A Echelle dvaluation du sujet g non ou peu communiquant. Inspire dchelles dvaluation pdiatriques Items de cotation de la douleur : avant ET pendant les soins. http://www.geocities.com/bpradines/ECPA.html

    85. PRINCIPES DES TRAITEMENTS DOULEURS AIGUS Diagnostic de la cause Dans le mme temps soulagement Utiliser les traitements adapts Tenir compte des facteurs psychologiques Sil y a lieu anticiper

    86. PRINCIPES DES TRAITEMENTS DOULEURS CHRONIQUES Traiter la cause : quand cest possible. Utiliser les traitements spcifiques sils existent : migraines... Utiliser les traitements adapts au mcanisme gnrateur. Tenir compte des facteurs psychologiques. Rducation et rhabilitation. Rinsertion sociale. PLURIDISCIPLINARITE

    87. ANALYSE DE LA DEMANDE Attentes du patient (faisabilit, formulation) Objectifs partags entre le patient et le mdecin

    88. DOULEUR AIGUE vs CHRONIQUE SYMPTOME vs SYNDROME

    110. Fentanyl (PATCH) limination rnale Pas daccumulation de produits actifs en cas dIR Moins de troubles digestifs () candidat en cas dIR mais pb de galnique Hydromorphone limination rnale Pas daccumulation de produits actifs en cas dIR (?) Oxycodone limination rnale Pas daccumulation de produits actifs en cas dIR Intrt dans douleur neuropathique Paralllement la revue de la littrature, nous avons analys vingt-neuf brochures dinformation du patient atteint de cancer, franaises et anglo-saxonnes. Les brochures issues de lindustrie pharmaceutique ont t exclues de lanalyse. 90% des documents voquent les bnfices des interventions, 80% abordent les effets secondaires. Cela signifie quil a t repr un moment donn dans le document ce type dinformation. La totalit des documents fournissent une information qualitative. Seulement 10% donnent une information chiffre. La majorit des brochures incite le patient poser des questions au mdecin. La capacit fournir une information prcise sur les bnfices et les risques est troitement lie aux sources dinformation sur lesquelles repose le document. Aucun des documents analyss prcise les sources dinformation ni une ventuelle participation des patients llaboration des documents dinformation. Vous trouverez les dtails de cette analyse dans les annexes. Paralllement la revue de la littrature, nous avons analys vingt-neuf brochures dinformation du patient atteint de cancer, franaises et anglo-saxonnes. Les brochures issues de lindustrie pharmaceutique ont t exclues de lanalyse. 90% des documents voquent les bnfices des interventions, 80% abordent les effets secondaires. Cela signifie quil a t repr un moment donn dans le document ce type dinformation. La totalit des documents fournissent une information qualitative. Seulement 10% donnent une information chiffre. La majorit des brochures incite le patient poser des questions au mdecin. La capacit fournir une information prcise sur les bnfices et les risques est troitement lie aux sources dinformation sur lesquelles repose le document. Aucun des documents analyss prcise les sources dinformation ni une ventuelle participation des patients llaboration des documents dinformation. Vous trouverez les dtails de cette analyse dans les annexes.

    115. Recommandation Tout malade douloureux chronique (aprs 6 mois - 1 an) devrait bnficier dune valuation globale par une quipe pluridisciplinaire.

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