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Sepsis reconnaître et traiter

Sepsis reconnaître et traiter. Thierry Stouls. DIUMU Vendredi 06 février 2004. Plan. Généralités Définitions Epidemiologie Physiopathologie Clinique Traitement. Généralités. S.I.R.S T° >38 ou <36 FC >90 FR >20,PaCO2 <32 GB 4< ou >12. SDVM. CHOC SEPTIQUE. SEPSIS SEVERE

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Sepsis reconnaître et traiter

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Presentation Transcript


  1. Sepsis reconnaître et traiter Thierry Stouls DIUMU Vendredi 06 février 2004

  2. Plan • Généralités • Définitions • Epidemiologie • Physiopathologie • Clinique • Traitement

  3. Généralités

  4. S.I.R.S T° >38 ou <36 FC >90 FR >20,PaCO2 <32 GB 4< ou >12 SDVM CHOC SEPTIQUE SEPSIS SEVERE Dysfonction d’organe BACTERIE FUNGI SEPSIS Atteinte Hémodynamique PARASITE VIRUS INFECTION

  5. Dysfonction d'organe • Cardio-vasculaire : hypotension artérielle systolique < 90 mmHg durant 30 minutes et nécessitant une expansion volémique ou l'administration de drogues vaso-actives sans autre cause apparente que le sepsis ou acidose lactique inexpliquée par ailleurs • Respiratoire : ventilation mécanique ou PaO2/FiO2 < 250 mmHg • Neurologique : encéphalopathie inexpliquée par ailleurs et score Glasgow < 13 sans sédation • Rénale: diurèse < 0,5mL /Kg / heure ou créatininémie > 170 µmol/L • Hépatique : bilirubine > 50 µmol/L ou Taux de Prothrombine < 50% lié à une cause hépatique • Hématologique: Plaquettes < 50000 éléments / mm3 American College of Chest Physicians (ACCP) ; Society of Critical Care Medicine (SCCM) ; 1991

  6. Infection sans Syndrome de Réponse Inflammatoire Systémique (SIRS) Syndrome de Réponse Inflammatoire Systémique au moins deux critères parmis les quatre suivants Température > 38°C ou < 36°C Fréquence respiratoire > 20 cycles / minute ou PaCO2 < 32 mmHg Fréquence cardiaque > 90 battements / min Globules blancs 12000 éléments/ mm3 ou 4000 éléments / mm3 ou > de 10% de cellules immatures American College of Chest Physicians (ACCP) ; Society of Critical Care Medicine (SCCM) ; 1991

  7. Syndrome septique peu sévère ou sepsis infection associée à au moins 2 critères de SIRS sans dysfonction d'organe • Syndrome septique sévère ou sepsis sévère • Sepsis • associé à au moins une dysfonction d'organe (et/ou une hypotension) • Choc septique • Sepsis sévére • avec hypotension persistante 1 heure malgré l'expansion volémique et/ou nécessitant la mise sous drogues vaso-actives [Dopamine 5µg/Kg/min, Adrénaline (qq soit la dose), Noradrénaline (qq soit la dose) American College of Chest Physicians (ACCP) ; Society of Critical Care Medicine (SCCM) ; 1991

  8. CHOC SEPTIQUE INSUFFISANCE CIRCULATOIRE AIGUE REPRESENTANT LA REPONSE SYSTEMIQUE A UNE INFECTION GRAVE DYSFONCTION D'ORGANE AVEC HYPOTENSION PERSISTANTE MALGRE UNE EXPANSION VOLEMIQUE APPAREMMENT ADEQUATE

  9. Epidémiologie France en 1993 ; sur 2 mois ; 11 828 admissions consécutives dans 170 réanimations. • Sepsis sévères : 9% des admissions et 6,3% avec confirmation bactériologique. • Etiologie infectieuse documentée dans 93 % des cas. • Origine nosocomiale dans près de la moitié des cas, • Principalement secondaires à des infections respiratoires (41%) ou abdominales (32%). • Plus souvent les hommes que les femmes. • Rapportée à la population française on peut estimer le nombre de sepsis sévère en France à environ 54 000 patients par an. Brun-Buisson C, Doyon F., Carlet J. et al. Incidence, Risk Factors, and Outcome of Severe Sepsis and Septic Shock in Adults. JAMA 1995: 274, 968-74

  10. MORTALITE • Taux de mortalité de selon la gravité: • 7% en cas de SIRS • 16% en cas de sepsis • 20% en cas de sepsis sévère • 46% en cas de choc septique • Taux de mortalité de selon la gravité la nature de l'infection : • infection nosocomiale : 20 % • infection communautaire : 49 %. • Rangel-Frausto M.S. et al. The natural history of the systemic inflammatory response syndrome (SIRS). A prospective study. JAMA 1995; 273:117-123 • (9 mois et 3708 admissions)

  11. Physiopathologie

  12. Physiopathologie ----------Hémodynamique- Hypovolémie- Défaillance cardiaque- Lactate- Coagulation

  13. Etat de Choc Diminution de la perfusion tissulaire Défaillances Viscérales Cœur, Vaisseaux Poumon Rein Cerveau, SNP Tube digestif Hémostase, Cellules sanguines Métabolisme Hypoxie cellulaire Souffrance cellulaire Épuisement énergétique Acidose Augmentation de la perméabilité capillaire Activation de la coagulation - CIVD

  14. Dysfonction myocardique • Facteur plasmatique circulant : « myocardial depressant factor » • = • TNF-alpha ; IL-1 bêta •  contractilité cardiaque par  de la production de NO. • TNF-alpha diminue la concentration intra-cellulaire de calcium du cardiomyocyte. • NF-kB induit l'expression de la NO-synthase inductible et du TNF-alpha. • Altération du couplage excitation - contraction du cardiomyocyte. • Atteinte systolique et diastolique, • Dilatation ventriculaire Parillo JE, Burch C, Shelhamer JH, et al. A circulating myocardial depressant substance in humans with septic shock. J Clin Invest 1985 ; 76 :1539-53 Kumar A, Thota V, Dee L, et al. Tumor necrosis factor alpha and interleukin 1 beta are responsible for in vitro myocardial cell depression induced by human septic shock serum. J Exp Med 1996 ; 183 : 949-58

  15. Comment évaluer le débit cardiaque ? • Évaluation clinique : degré de perfusion des organes • Perfusion cutanée altérée : vasoconstrictions, pouls capillaire ralenti, extrémité moite et froide, mesure de la température cutanée • Oligurie • Altération de l’état mental : désorientation, confusion • Mesure du débit cardiaque • Échographie doppler • Thermodilutions • Hyper lactatemie : signal tardif fin d’un débit cardiaque inadéquat • Débits sanguins régionaux • Tonometrie gastrique • SaO2 jugulaire • SaO2 sushépatique, débit hépathosplanchnique …

  16. Augmentation de la coagulation Diminution de la fibrinolyse Activation des médiateurs de l'inflammation  état procoagulant et antifibrinolytique - Endothélium vasculaire : facteur tissulaire qui active la voie extrinsèque de la coagulation - Diminution de la protéine C circulante  thrombi au sein de la microcirculation  défaillance d'organe  Coagulopathie microvasculaire

  17. Clinique

  18. SDRA 4-20% sepsis 20-40% Choc septique Manifestations cliniques • VASOPLEGIE • CONTRACTILITE • HTAP • ENCEPHALOPATHIE • I RENALE AIGUE

  19. Synthèse Epuration Immunité • FOIE • INTESTIN Nécrose Ulcère Pancréatite Manifestations cliniques • Séquestration • GB,Plqt • CIVD • Rhabdomyolyse

  20. HyperVentilation Polypnée, alcalose respiratoire Dyspnée sine materia T° Frisson Troubles du comportement Vigilance, agitation, confusion Obnubilation, prostration DTS, somnolence, angoisse Instabilité hémodynamique Hypovolémie, Oligurie Marbrures, Sueur froide Cyanose, Tps recoloration DETRESSE RESPIRATOIRE Défaillance d'organe Ictère, IRn, HD, CIVD

  21. Dysfonction Défaillance Respiration Polypnée, hypoxie Hypoxie majeure Alcalose ventilatoire SDRA Neurologie Agitation Coma CGS<6 Obnubilation Cardio-Vx Instabilité PA Choc PAm<50 Tachycardie, Hypovolémie PAs<80 Rein Oligurie, IRnf Anurie, IRnO Sang Thrombopénie GB<1,5, Plqt<40 CIVD Foie-Tube digestif Bilirubine Ictère, HD La mortalité augmente de 15 à 20% par organe défaillant Hebert PC, Drummond AJ, Singer J, Bernard GR, Russel JA. A simple multiple system organ failure scoring system predicts mortality of patients who have sepsis syndrome. CHEST 1993; 104:230-5 .

  22. Facteurs de risque de choc septique • Dépendant de l’hôte • Age extrême • Malnutrition • État débilitant (immunosuppression, néoplasie) • Grossesse • Maladie chronique (hépatique,rénale, diabète, éthylisme, cardiaque) • Traumatisme, brûlures • Dépendant du traitement • Intervention chirurgicale • Mis en place de corps étrangers • Antibiothérapie • Immunosuppresseur • Hypothermie • Environnement hospitalier (germe virulent)

  23. TRAITEMENT

  24. Etiologique Prélévements bactériologique Antibiothérapie probabiliste Éradication du foyer Chirurgie, drainage Symptomatique : VIP Ventilation Hémodynamique Infusion : remplissage Pompe : amines … Traitement

  25. Traitement étiologique • Démarche clinique • Le terrain • diabète et staphylocoque • splénectomie et pneumocoque • Caractère communautaire ou nosocomiale de l’infection • Recherche de foyers infectieux • Examen clinique • radiographie pulmonaire • abdomen sans préparation • échographie abdominale, rénale, cardiaque • ponction lombaire • …

  26. Traitement étiologique Les prélèvements doivent être effectués • rapidement, • si possible avant introduction de tout agent anti-infectieux • Hémocultures positives : 30% à 35% des cas • Examen cytobactériologique des urines (L'absence de leucocyturie chez un sujet neutropénique n'élimine pas le diagnostic d'infection urinaire) • Prélèvement pulmonaire si foyer pulmonaire • Ponction lombaire si syndrome méningé • Ponction de tout abcès ou d'épanchement, prélèvements cutanés, coprocultures, ponction lombaire, ponction de sinus… Si hospitalisation > 48 h penser à • Matériel étranger (cathéters veineux, sondes urinaires…) • Chirurgie récente

  27. Traitement étiologique Traitement anti-infectieux précoce et adaptés Bryan CS. Rev. Infect. Dis. 1983; 5 : 629-38 • Bi-Antibiothérapie empirique • Bêtalactamine et aminoside ou fluoroquinolone • Eventuellement vancomycine • Retrait des cathéters infectés, changement des sondes à demeure • Chirurgie ou drainage des foyers profonds

  28. Origine de l’infection Porte d'entrée infectieuse retrouvée : 70-80% Arguments épidémiologiques et probabilistes • État infectieux grave • Pulmonaire : 33 % • Urinaires : 24 % • Digestive : 22% • Inconnu : 3 % • Choc septique. • Abdomen : 20% - 52% • Respiratoire : 23% -45% • Urinaire : 9% - 10% • Cutanée : 5 % • Médiastin : 5% N. Engl. J. Med. 1987 ; 317 : 659-65) / 1997; 336: 912-8 / 1999; 340: 207-14 / 2001; 345: 1368-77

  29. Infections à germes à Gram + • Pneumocoque • pneumopathie communautaire grave • Méningite • Purpura fulminans • péritonites • Terrain : splénectomie, ethylisme, cancer • Streptocoque • Cellulite • TSS streptococcique • Staphylocoques • Infections communautaires : état septique et localisations multiples : purpura nécrotique, atteinte méningo-encéphalitique, rachidiennes, pulmonaires, hépatite cholestatique, mutilations valvulaires, arthrite • Toxique shock syndrom : desquamation secondaire prédominant aux régions palmo- plantaires vers le septième jour • Infections hospitalières à staphylococcus epidermidis : matériel étranger, immunosuppression

  30. Infections à bactéries à gram négatif • Méningocoque, haemophilus influenzae • Purpura fulminans • Pseudomonas : • 8-20% des infections nosocomiales • mortalité élevée • Colonisation fréquente des patients hospitalisés • Fièvre typhoïde • Legionellose

  31. Infection à anaérobies • Cellulite à Clostridium perfringens • Bacteroïdes fragilis : • foyers digestifs ou gynécologiques • pneumopathie abcèdante • fasciite nécrosante • Fusobacterium : à point de départ de la bouche Infections souvent poly-microbiennes

  32. Autres agents infectieux • Tuberculose viscérale des immunodéprimés • Accés palustre à Plasmodium falciparum • Infections fungiques à candida et Aspergillus • Infection virale (grippe, hépatites, varicelle, arboviroses, CMV, EBV …)

  33. Le traitement étiologique est parfois insuffisant • Altération des organes par le processus infectieux • Terrain et sévérité de la maladie sous-jacente • Réponse inflammatoire de l’hôte

  34. Traitement de choc septique • Traitement symptomatique • Oxygénation : O2 ; ventilation mécanique • Hémodynamique : • pression artérielle • débit cardiaque • débits régionaux • Suppléances d’organe • Insuffisance rénale : hémodialyse

  35. Traitement symptomatique du choc1 - Oxygénation • Masque, CPAP, • Intubation et Ventilation mécanique : • Améliore les échanges gazeux • Diminue la post charge VG • Repos des muscles respiratoires • Réduit la demande en oxygène des muscles respiratoires et le risque d'anoxie cérébrale qui peut faire suite à un arrêt anoxique • IRpA : VM 85% ; durée 7-14J • Evolution vers un SDRA dans 50% Wheeler A, Bernard G. Treating patients with severe sepsis. N Engl J Med 1999; 340: 207-14

  36. Traitement symptomatique du choc : 2 – Support hémodynamique • Remplissage • Améliore la perfusion capillaire • Augmentation du VES • Test de remplissage +++ • Amines • Dopamine • Dobutamine • Adrénaline • Noradrénaline

  37. Rétablir une volémie efficace : Remplissage Moyens Transfusion de : GR (Ht = 30%, Hb = 100-120 g/L) PFC si troubles de coagulation Soluté de remplissage : Cristalloïdes, Gélatine, Amidon Guidé par FC, PA, Signes cutanés, Diurèse, PVC ? Remplissage Optimal ? Signes de Surcharge : OAP, Hypoxie, PtdVG sans augmentation de Qc

  38. Remplissage : Cristalloïde • NaCl 0,9%, Solution de Ringer • Expansion immédiate, faible (dilution dans l’eau totale : 25% intra vasculaire, 75 % interstitium et intra cellulaire) • Durée action 1-3 h, élimination rénale • CI du Ringer (hypotonique) : HIC, hyper K

  39. Remplissage : Colloïdes • HEA (PM, Tx substitution, Concentration, C2/C4) < 33 ml/kg, J1 < 20 ml/kg/j, J2 et J33 j • 200-0,6-6% (Elohés ) • 200-0,5-6% (Hestéril) • 130-0,4-6%-9/1 (Voluven) • Troubles de l ’hémostase (Willebrand), accumulation • Gélatines

  40. Rétablir une pression de perfusion : Catécholamines

  41. Dobutamine • Si bas Débit cardiaque (IC< 2,5l/min/m²) • Pour améliorer la perfusion splanschnique en association avec les vasoconstricteurs • Aucun intérêt • à augmenter artificiellement le débit cardiaque

  42. Posologie (µg/kg/min) Poids 60 kg Débit 1 ml/h Débit 4 ml/h Dobutamine 500 mg / 50 ml 2,8 11,1 amp 25 mg Dopamine 400 mg / 40ml 2,8 11,1 amp 50-200 mg Adrénaline 25 mg / 50 ml 0,14 0,56 amp 1-5-50 mg NorAdrénaline 16 mg /48 ml 0,1 0,4 amp 8 mg

  43. PRISE EN CHARGE

  44. Voies veineuses de gros calibre • Perfusion et remplissage • amines • Deux unités de remplissage en 30 minutes • But : PAm > 70 mmHg • Succès : Poursuivre remplissage • Echec :Amine pressive • Oxygène à haut débit

  45. Surveillance • En continu • Fréquence cardiaque • Saturation en oxygène • Tous les quarts d’heure • Pression artérielle • États cutanés (marbrure) • Conscience • Toutes les heures • diurèse • Biologie : Lactate, gaz, iono, coag, NFP, enzymes …

  46. Evolution sous traitement • Amélioration : poursuite de remplissage vasculaire • Pas d’amélioration • Reconsidérer le diagnostic • Éradication d’une porte d’entrée • Laparotomie, néphrostomie, drainage d’un abcès • Suppléance des défaillances viscérales éventuelles (Rein, poumon) • Exploration hémodynamique invasive ou échographique

  47. Diagnostics différentiels

  48. États "septiques" non infectieux • Pancréatite aiguë nécrosante • Brûlures étendues • Polytraumatisme • Vascularite systémique • Néoplasie

  49. MESSAGE REMPLIR OXYGENE ANTIBIOTIQUES Amines Intubation et ventilation mécanique

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