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3 ème Année PHARMACIE Enseignement VACCINOLOGIE (8 heures)

3 ème Année PHARMACIE Enseignement VACCINOLOGIE (8 heures). vaccinologie. Quelques données pratiques… Docteur Léon Sann, Avril 2011. Quelques mots d’histoire….

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3 ème Année PHARMACIE Enseignement VACCINOLOGIE (8 heures)

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Presentation Transcript


  1. 3ème Année PHARMACIE Enseignement VACCINOLOGIE (8 heures)

  2. vaccinologie Quelques données pratiques… Docteur Léon Sann, Avril 2011

  3. Quelques mots d’histoire… • .. .Deux siècles avant notre ère, les chinois utilisaient la « variolisation », technique importée par les routes de la soie et du papier jusqu’en Asie Mineure, introduite en Angleterre au 18° siècle par lady Montaigu, épouse du consul britannique de Smyrne. • 1798 Edward Jenner : vaccination contre la variole grâce à la vaccine • 1880 Louis Pasteur : vaccin contre le choléra des poules • 1881 Louis Pasteur : vaccin contre le charbon  • 1885 Louis Pasteur : vaccination contre la rage • 1896 Sir Almroth E. Wright : typhoïde • 1921 Albert Calmette et Camille Guérin (Institut Pasteur): mise au point du Bacille de Calmette et Guérin (B.C.G), vaccin atténué contre la tuberculose  • 1923 Gaston Ramon (Institut Pasteur): découverte de l'anatoxine diphtérique et en 1927, de l'anatoxine tétanique  • 1923 Thorvald Madsen : vaccin anti-coquelucheux 

  4. Quelques mots d’histoire… • 1932 A.W. Sellards et Jean Laigret (Institut Pasteur de Dakar): fièvre jaune • 1937 Max Theiler : fièvre jaune (17D) • 1937 Jonas Salk : premier vaccin anti-grippal • 1954  Jonas Salk : vaccin anti-poliomyélite inactivé (injectable) • 1957 Albert Sabin : vaccin anti-poliomyélite atténué (oral) • 1960 J.F. Enders : vaccin contre la rougeole • 1966  M. Takahashi : vaccin contre les oreillons et en 1973, contre la varicelle • 1976 Philippe Maupas puis Maurice R. Hilleman : mise au point du premier vaccin contre l'hépatite B  • 1980 Pierre Tiollais (Institut Pasteur), vaccin par recombinaison génétique contre l'hépatite B, sur cellules animales, en collaboration avec le laboratoire de C. Chany.  • 1982 William Rutter, vaccin par recombinaison génétique contre l'hépatite B (levure).

  5. Réduction de qq maladies à prévention vaccinale aux USA

  6. nombre de décès dus à des infections en fonction de la disponibilité d'un vaccin satisfaisant

  7. nombre de décès dus à des infections en fonction de la disponibilité d'un vaccin satisfaisant

  8. Quelques définitions • Vaccin: ensemble complexe composé d’antigènes choisis pour leurs caractéristiques immunogènes de protection contre une maladie spécifique, notamment infectieuse ou de grande importance en santé publique. Ces antigènes vaccinants doivent être atoxiques, peu réactogènes. Il comporte, par ailleurs, des conservateurs et parfois des adjuvants: il peut persister des éléments de la culture d’origine malgré la purification. S.E.L

  9. Quelques définitions • Antigène:élément rentrant en réaction avec l’anticorps spécifique. Ils peuvent être des éléments vivants, inactivés ou tués de bactéries, de virus, de parasites, soit entiers, soit particulaires, soit des excréta ou des secréta cellulaires. Ils peuvent aussi résulter du génie biologique ou de construction biochimique. S.E.L

  10. Quelques définitions • Adjuvant: produit biologique ou minéral ajouté au produit vaccinal pour en exhausser l’activité. Il est non spécifique et stimule toute réaction immunitaire qu’elle soit auto-immunitaire ou qu’elle soit allergique; le plus communément utilisé chez l’homme est l’hydroxyde d’alumine; chez l’animal, on utilise un complexe minero-biologique dit de Freund. S.E.L

  11. Quelques définitions • Immunogène: élément qui déclenche une réaction immunitaire cellulaire et humorale • Anticorps: immunoglobuline répondant spécifiquement à une sollicitation immunogénique: il est support de l’immunité humorale. Il réagit in vitro comme in vivo avec l’antigène. S.E.L

  12. Quelques définitions • Sérum: préparation riche d’immunoglobulines spécifiques prélevées chez l’homme ou l’animal (cheval, chèvre..). Les anticorps peuvent être liés à la maladie (sérum de convalescent) ou secondaires à une immunisation spécifique. • IgG Ω réactions secondaires, • IgM Ω réactions primaires. • IgA Ω immunité de la peau et des muqueuses • IgE Ω réactions allergiques • IgD Ω pas d’action claire reconnue • Ω = sont prépondérants S.E.L

  13. Quelques définitions • Efficacité vaccinale: % de maladies spécifiques dans la population non vaccinée par rapport au % dans la population vaccinée. • Couverture vaccinale: % de population ayant bénéficié d’une vaccination. Son évaluation est soit exhaustive (carnet de santé) soit par sondage (méthodes des « grappes ») S.E.L

  14. Quelques définitions • Activité vaccinale: % de répondeurs à une vaccination soit au cours des essais cliniques soit dans la population vaccinée • Réponse immunitaire: vérification par test (sérologique, cellulaire, cutané..) de l’action vaccinale spécifique. S.E.L

  15. La vaccination est un acte médical complet: • de ce fait, elle s'indique, se contrindique et s'applique; quelque soit son caractère obligatoire, recommandée ou de nécessité, elle garde une spécificité individuelle. • On doit donc établir les critères de décision pour • "vacciner autant qu'il le faut mais pas plus qu'il ne le faut" • dans les différentes circonstances de la vie. S.E.L

  16. Acte médical complet.. • Elle s’indique • En fonction d’un risque clairement et individuellement évalué • En fonction des textes légaux et réglementaires • En fonction de l’immunité spécifique du sujet à vacciner S.E.L

  17. Acte médical complet… • Elle se contrindique • Exceptionnellement à titre définitif • Rarement, se muant alors en attention particulière • En cas d’allergie spécifique ou atopique • En cas d’affection immunitaire (déficit ou auto immunité) • En cas d’affection neurologique • Pour deux types de vaccins: les vaccins adjuvés sur hydroxyde d’alumine et les vaccins vivants. • En cas d’effets secondaires à l’injection précédente jusqu’à la compréhension du mécanisme physiopathologique. S.E.L

  18. Acte médical complet…. • Elle se réalise et s’évalue • Surveillance des effets secondaires, rares voire même exceptionnels: Vaccinovigilance. • Surveillance des titres d’anticorps ou test d’immunité ou de protection: Immunovigilance. S.E.L

  19. Analyser le statut immunitaire • légitime la vaccination pour ceux qui ne sont pas protégés • comme son abstention chez ceux chez qui la présence d'anticorps spécifiques ou de réactions cellulaires présume une protection. Vaccinons intelligent! S.E.L

  20. PREVENTION VACCINALE • Concilier l’intérêt particulier avec l’intérêt général • Un souci permanent : la sécurité des actions de prévention d’où obligation de rigueur et prudence S.E.L

  21. PREVENTION VACCINALE • Une recherche congruente avec les nécessités de santé des populations • Une évaluation permanente de l’équation bénéfices / risques / coûts sur les plans • Économique, • Sociétal, • Psychologique, • Politique S.E.L

  22. Le concept de Santé diffère selon Les individus, L’environnement socio-culturel, Les périodes de l’existence Mesures préventives standardisées Bénéfiques pour tous Parfois coercitives En face De besoins singuliers et évolutifs D’intérêt individuel D’autonomie personnelle PREVENTION VACCINALE S.E.L

  23. PREVENTION VACCINALE Elle s’adresse à des personnes en bonne santé • D’où des modifications profondes du contrat de soins • D’où le caractère intolérable des effets secondaires Elle peut être perçue comme devant donner une protection absolue • D’où des prises de risque inconsidérée • Ou l’abandon d’autres moyens de prévention S.E.L

  24. Une communauté en bonne santé Les bénéfices collectifs sont habituellement Importants Assurés Repérables à court ou moyen terme Incertitude de la protection individuelle Les bénéfices individuels sont généralement Faibles Aléatoires Retardés Voire indémontrables. PREVENTION VACCINALE S.E.L

  25. PREVENTION VACCINALE « ..pratique de masse, elle doit pourtant trouver sa justification au niveau de la personne même. Elle doit non seulement respecter les droits de l’homme mais aussi prouver son efficacité et son innocuité. » D Malvy M. Le Bras In Cahiers Santé, 9; 2; 129-134; mars – avril 1999 S.E.L

  26. Distinguer • entre maladies contagieuses et maladies transmissibles, • entre protection démophyllactique et protection ontophyllactique, • permet de séparer obligation, ou nécessité communautaire, • et nécessité personnelle. S.E.L

  27. La maladie contagieuse sera toute infection où la pénétration du germe ne pourra être repérée par un élément matériel précis si ce n'est la présence, dans l'entourage plus ou moins immédiat, d'un sujet porteur d'une infection latente si repèrable ou patente, voire en période d'incubation. S.E.L

  28. S.E.L

  29. On appellera maladie transmissible toute infection pour laquelle on peut repérer, dans le temps et dans l'espace, un acte de pénétration de l'élément infectieux telle qu'une blessure (tétanos), une morsure (rage) ou une piqûre avec un matériel souillé de sang (hépatite B), etc... S.E.L

  30. S.E.L

  31. Centre européen de Vaccinovigilance ou Observatoire Européen des effets secondaires aux vaccinations; S.E.L • il doit, même si des interrelations fonctionnelles doivent exister entre ces structures, être différent • 1/des centres de pharmacovigilance: en effet, certains éléments (modification définitive du terrain dès la première vaccination; moyens d'étude différents, produits souvent biologiques à visée strictement préventive...) en font des "médicaments" tout à fait particulier et • 2/des centres des industriels du vaccin; il devrait plutôt être en rapport ou trouver place dans le cadre d'un Institut Universitaire.

  32. Remplacement de l'obligation par la proposition systématique S.E.L • ce qui rend à la vaccination son caractère d'acte médical complet • et en fait un outil réel de prévention: • en effet, l'argumentaire de la proposition va développer des informations sur les notions de risque, de moyens préventifs adaptés aux situations particulières et rendre ainsi le sujet acteur de prévention. • Des problèmes resteront à régler: obligation et gratuité, obligation et urgence épidémique, protection des enfants à assurer quand les protecteurs naturels sont défaillants.

  33. Financement accru pour les recherches de vaccinologie et d'écologie bactérienne de terrain • La vaccination ou les divers moyens mis en oeuvre dans le cadre des mesures sanitaires et d'hygiène modifient le statut de réceptivité des sujets (retardement dans la survenue des maladies dites "infantiles" comme la polio, l'hépatite A, la rougeole...). • La vaccination transforme l'écologie bactérienne et virale. • Des études doivent absolument être entreprises pour repérer ces phénomènes de même que les nouvelles infections émergeantes après vaccination pour définir et mettre en place des mesures d'hygiène efficaces et adaptées. S.E.L

  34. Principales caractéristiques de réponses primaire et secondaire

  35. Activité toujours supérieure du Vaccin 3 par rapport notamment au Vaccin 2

  36. Relyveld EH., Huet M., Léry L.: Passive haemagglutination tests using purified antigens covalently coupled to turkey erythrocytes, Dev Biol Stand. Basel, Karger 1996, vol 86, p225-241

  37. Absence de différence selon la voie d'injection. Présence de 8% à 15% de Non répondeurs. • Grande variabilité des réponses individuelles

  38. Hernandez H.: Evaluation du statut antitétanique de diverses populations à l'aide d'un nouveau test d'hémagglutination passive. thèse med.Paris V. 1995.

  39. Statut antitétanique par secteur d'activité Statut antitétanique par secteur d'activité • 231 personnes ( 204 hommes, 27 femmes, age moyen : 49,4) vaccinées contre le tétanos tous les 5 ans.22 % de sujets non protégés • 565 personnes ( 122 hommes, 443 femmes, age moyen : 35,8) vaccinées selon un protocole décennal. Travaillant dans un laboratoire de recherche et des hopitaux.3 % de sujets non protégés.

  40. Statut antitétanique par secteur d'activité • Est ce : • le type d'environnement lié à l'activité professionnelle • le programme vaccinal • la nature du vaccin • ou, simplement, l'age et le sex-ratio • qui peut expliquer cette différence de statut ?

  41. N = Normo répondeur L = Lent répondeur B = Booster like répondeur No = non répondeur

  42. Calendrier vaccinal : • La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique • Création du Haut conseil de la santé publique (HCSP) • « la politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la santé qui • fixe les conditions d’immunisation, • énonce les recommandations nécessaires et • rend public le calendrier des vaccinations après avis du HCSP ».

  43. Le Comité technique des vaccinations (CTV), regroupe des experts de différentes disciplines infectiologie, pédiatrie, microbiologie, immunologie, épidémiologie, santé publique, médecine générale, économie de la santé, sociologie..., • comité technique permanent dépendant d’une des commissions spécialisées du HCSP, • élabore une proposition de calendrier vaccinal validée ensuite par le Haut conseil de la santé publique

  44. Les missions du Comité technique des vaccinations • assurer la veille scientifique sur les évolutions et les perspectives en matière de vaccins, • élaborer la stratégie vaccinale en fonction des données épidémiologiques et d’études sur le rapport bénéfice-risque individuel et collectif et d’études médico-économiques relatives aux mesures envisagées • proposer des adaptations en matière de recommandations et d’obligations vaccinales pour la mise à jour du calendrier vaccinal • les recommandations des experts tiennent compte des orientations générales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d’élimination de certaines maladies, notamment des objectifs d’élimination de la rougeole en Europe et d’éradication de la poliomyélite dans le monde.

  45. Calendrier vaccinal • Avis du haut conseil de la santé publique • BEH n° 16/17 du 22 avril 2008 • BEH n° 16/17 du 29 avril 2009 • BEH n° 14/15 du 22 Avril 2010 • BEH n° 10/11 du 22 Mars 2011

  46. Dès le 1er mois À partir de 2 mois Tuberculose* (obligation suspendue) Hépatite B 2 injections à un mois d'intervalle, la 3e entre 5 et 12 mois après la 2e injection (sauf le cas des enfants nés de mère antigène HBs positif, chez qui elle doit être faite à la naissance). Diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire, poliomyélite, infections invasives à Haemophilus influenzae b Tableau synoptique de l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, 2008

  47. *BCG et tuberculose • BCG chez les enfants à risque: • avant 3 mois sans test tuberculinique. • Après 3 mois test tuberculinique négatif. • BCG & enfants à risque: avis du 09/03/08 • Né dans un pays de forte endémie • Devant séjourné >=1 mois d’affilée dans ces pays • À antécédents familiaux de tuberculose. • Résidant en Île de France ou en Guyane. • À risque d’exposition tuberculeuse (médecin) • Logement, conditions socio économiques, contact avec des personnes de zone à forte endémie

  48. *BCG et tuberculose • Forte endémie • Afrique • Amérique latine et centrale • Asie y compris le Moyen Orient • Europe de l’est et centrale • Revaccination de la population générale et chez les professionnels exposés n’est plus indiquée depuis 2004

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