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2ème Rencontre Régionale de Cancérologie Urologique

2ème Rencontre Régionale de Cancérologie Urologique. Jeudi 2 décembre 2004 Niort. INTRODUCTION. Pr Alain DABAN (Poitiers) Pr Jean Marc TOURANI (Poitiers). Modérateur. Dr Christian PEYRET (Poitiers). Pr Rémy PERDRISOT (Poitiers).

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2ème Rencontre Régionale de Cancérologie Urologique

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Presentation Transcript


  1. 2ème Rencontre Régionale de Cancérologie Urologique Jeudi 2 décembre 2004 Niort

  2. INTRODUCTION Pr Alain DABAN (Poitiers) Pr Jean Marc TOURANI (Poitiers)

  3. Modérateur Dr Christian PEYRET (Poitiers)

  4. Pr Rémy PERDRISOT (Poitiers) Tomographie par émission de positons et cancers urologiques. Etat actuel et perspectives.

  5. Émetteur B+ Gamma de 511 keV Positon + Positon + Électron - Gamma de 511 keV EMISSION ET ANNHILATION D ’UN POSITON Après avoir perdu la quasi totalité de son énergie (sur un court trajet <1 mm), le positon interagit avec un électron, et s ’annihile en donnant deux rayonnements gamma de 511 keV émis à 180°.

  6. Détecteur élémentaire Scintillateur + cristal

  7. HO O HO OH HO OH HO O F{2}- fluoro -2- 18 HO déoxy -D-glucose OH HO F 1/2 vie = 110 min F 18 Glucose 18

  8. AMM du 18FDG (1998) • Diagnostic des masses pulmonaires • Bilan d'extension des cancers bronchiques (CBNPC), lymphomes, mélanomes, et des K du rhinopharynx • Récidives des cancers colo-rectaux • Suivi des lymphomes et masses résiduelles • 2002  extension AMM : autorisation d’emploi au cas par cas, après avis d’un comité pluridisciplinaire d’experts, et lorsqu’il existe des références bibliographiques attestant de l’intérêt de l’examen dans une indication particulière non couverte par l’AMM de 1998.

  9. Cancer de prostate • Diagnostic d’une tumeur primitive : NON • A confirmer (niveau de preuve C) • Bilan de l’extension loco-régionale • Détection d’une récidive locale • Localisations extra osseuses à distance • Pour l’os : scintigraphie osseuse plus performante

  10. Incidentalome prostatique Découverte accidentelle lors d’un bilan de lymphome, d’un foyer prostatique Vérification secondaire du PSA : 87 ng/ml adenoK confirmé à l’anapath

  11. Incidentalome prostatique

  12. Metas osseuses prostatiques

  13. Cancer du rein • Standard : AUCUN ACTUELLEMENT • Option • Détection de récidive locale • Détection de localisation à distance, lorsqu’existe un point d’appel • A confirmer (niveau de preuve C) • Diagnostic d’une tumeur primitive du rein • Bilan de l’extension initiale

  14. Cancer du testicule • Non indication : • Diagnostic d’une tumeur primitive • Diag. différentiel tératome mature / masse fibreuse • A confirmer (niveau de preuve C) • Bilan de l’extension initiale • Évaluation précoce de la réponse thérapeutique

  15. Cancer du testicule • Indication : • Évaluation de l’évolutivité d’une masse résiduelle post thérapeutique • Recherche de récidive si marqueurs augmentés

  16. Séminome : bilan initial , stade IIIB

  17. Cancer de vessie • Non indication : • Artefacts liés à l’urine radioactive • Fixation inconstante sur lésions secondaires • Exemple ici sur un gg envahi  • Performance < IRM

  18. L’ACETATE est, comme le 18FDG, un traceur du métabolisme oxydatif (1) Au niveau tumoral, il semble entrer dans le métabolisme des membranes cellulaires, probablement sous la forme de phospholipides Avantages pour le K prostatique -Examen rapide (2) -Pas d’excrétion urinaire avant la 10ème minute -Sensibilité accrue++ Inconvénient PAS de diagnostic de malignité (3) MAIS stadification loco-régionale et diagnostic de récidive (4) Oyama et al. 2002 n=22 patients

  19. La choline marquée dans le cancer de la prostate A l’heure actuelle, il existe 3 analogues marqués : 11C-choline, 18F-fluoro-éthyl-choline, et 18F-fluoro-méthyl-choline (1) (2) (3) Avantages -Sensibilité accrue++ -Examen rapide -Stadification initiale++

  20. CONCLUSION Indications urologiques globalement restreintes avec le FDG Les cancers testiculaires sont ceux qui peuvent tirer le plus de bénéfice du TEP au FDG La prostate est en attente des nouveaux traceurs Le rein a des indications limitées et la vessie aucune à ce jour

  21. Dr Vincent ESTRADE (Angoulême) Actualités dans le traitement chirurgical du cancer du rein.

  22. Les recommandationsactuelles • 1997 Rapport AFU sur le RCC • 1999 Rapport AFU Laparoscopie en Urologie • 2002 Recommandations CCAFU • 2004 Recommandations Réseau de Cancérologie Poitou-Charente

  23. Le traitement chirurgical du RCC • La néphrectomie élargie • La néphrectomie élargie(Grégoire;1905 ) • Les principes de la néphrectomie élargie pour cancer.( Robson C.J et al;J.Urol;1963) • 1ere néphrectomie élargie laparoscopique pour cancer(Clayman R.V et al;J.Urol;1992)

  24. Le traitement chirurgical du RCC • Néphrectomie élargie laparoscopique

  25. Le traitement chirurgical du RCC • Néphrectomie élargie laparoscopique

  26. Le traitement chirurgical du RCC • Le traitement conservateur: nécessité et principe • Les indications du traitement conservateur (VeermootenV;J.Urol;1950) • La chirurgie conservatrice pour cancer du rein(Licht M.R et al;J.Urol;1993) • Néphrectomie partielle laparoscopique sur modèle porcin(Mc Dougall E.M et all; J.Urol;1993) • L’ablation de principe de la tumeur < ou = 40 mm • Indications et résultats de la chirurgie conservatrice (Uzzo R.G et al;J.Urol; 2001) • Comparaisons entre chirurgie conservatrice laparoscopique et à ciel ouvert (Gill I.S et all;J.Urol;2003) • Résultats carcinologiques à long terme de la chirurgie conservatrice laparoscopique (Allaf M.E et al;J.Urol;2004)

  27. Le traitement chirurgical du RCC • La chirurgie partielle ( Chrétien Y et al; Prog.Urol;2000)

  28. Le traitement chirurgical du RCC

  29. Le traitement chirurgical du RCC • Les techniques mini-invasives:(Murat J.F et al;Prog.Urol;2004) • La radio-fréquence • La cryo-ablation • Les micro ondes • L’HIFU Evaluation?

  30. Le traitement chirurgical du RCC • Actuellement en pratique le choix repose sur: • Taille de la tumeur/stade • Localisation de la tumeur • Plateau technique • L’expérience du chirurgien(s) • Le patient • Recommandations et faisabilité

  31. Le traitement virtuel du RCC • Demain pourquoi pas? • Reconstruction tridimensionnelle/chirurgie virtuelle et planification chirurgicale(Estrade V;European anatomical congress; 2001)

  32. Le traitement chirurgical du RCC • Stade T1< ou = à 40mm et a développement exo rénal N0 • Recommandations CCAFU 2002 • Chirurgie conservatrice à ciel ouvert • Hors Recommandations:Faisable • Chirurgie conservatrice laparoscopique

  33. Le traitement chirurgical du RCC • Stades T1 > 40 mm ou T2 N0 • Recommandations CCAFU 2002 • Néphrectomie élargie +/- surrénalectomie si > ou = 60mm, pôle sup ou lésion surrénale TDM • Consensus • Néphrectomie élargie laparoscopique +/- surrénalectomie si > ou = 60mm, pôle sup ou lésion surrénale TDM • « Mention débutants » < ou=60 mm, de préférence polaire inférieure • Stade > ou = T3 ou N+ • Néphrectomie élargie à ciel ouvert

  34. Conclusion • Actuellement, en pratique, le traitement curatif du RCC repose à la fois sur les techniques de chirurgies conventionnelle et laparoscopique, radicale ou conservatrice. • Les techniques mini-invasives sont d’actualité mais leur évaluation n’est pas claire.

  35. Modérateur Dr Pascal CANTE (Niort)

  36. Dr Eric DRAPIER (La Rochelle) Cancer de la vessie : facteurs de risque et maladies professionnelles

  37. Le Cancer de la vessie en France • 5è rang en terme d’incidence • 10000 nouveaux cas par an • 3% des décès par cancer • 5 hommes pour 1 femme • Variations régionales de la mortalité (Chopin D et al; Prog Urol; 2001)

  38. Le plus commun: le TABAC • Le risque relatif augmente avec la consommation • 43 substances chimiques carcinogènes dans la fumée (sur 3500 présentes) • Amines aromatiques (4-aminobiphényl, o-toluidine,…) • Aldéhydes (acroléine,…) • Pas d’effet vésical néfaste de la nicotine • Susceptibilités génétiques individuelles • Interfère avec les expositions professionnelles

  39. Facteurs environnementaux • L’eau de boisson (eau courante désinfectée) • Le chlore, le perchloréthylène et l’arsenic (Villanueva CM et al; Epidemiology; 2004) • Les facteurs alimentaires sont très discutés • Effet cancérigène probable de la caféine… à haute dose

  40. Les risques professionnels Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (1) • Combustion du charbon • Production de l’aluminium • Procédé Söderberg • Fonderies • fer, acier, fonte • alliages avec utilisation du cobalt • Pétrochimie • hors environnement (Belli S et al; Eur J Epidemiol; 2004)

  41. Les risques professionnels Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (2) • Goudrons, asphalte • Construction, transport automobile et ferroviaire • Huiles minérales • Huiles de coupe (nitrosamines) • Fumées d’engins à moteur Diesel • Métiers du bâtiment • Centrales nucléaires

  42. Les risques professionnels Les amines aromatiques (1) • L’industrie du caoutchouc • 200.000 employés en France • utilisation d’antioxydants • fumées (moulage, extrusion, vulcanisation) • Industrie du textile, du cuir • Colorants et teintures (fabrication, utilisation) • Magenta, auramine, • Benzidine et dérivés

  43. Les risques professionnels Les amines aromatiques (2) • Peintres en bâtiment • Imprimerie • Laboratoires de recherche • Coiffure • Surtout dans les années 60, nette baisse depuis 10 ans (Czene K et al; Int J Cancer; 2003) • Pas de risques pour l’utilisation de teintures à titre personnel (Andrew AS et al; Int J Cancer; 2004) • Plus aucun risque pour les consommateurs et les professionnels… d’après « L’Oréal Research and Development » (Nohynek GJ et al; Food Chem Toxicol; 2004)

  44. Les risques professionnels Les autres substances cancérogènes • L’industrie, l’utilisation des pesticides • Arsenic • Le nettoyage à sec • Perchloréthylène

  45. Les maladies professionnelles (source www.inrs.fr – institut nationale de recherche et de sécurité) • Loi du 25 octobre 1919: Une maladie peut être reconnue comme maladie professionnelle si elle figure sur l’un des tableaux annexés au Code de la Sécurité Sociale • Actuellement: • 112 tableaux au régime général • 65 tableaux au régime agricole • Cancer de vessie: • Tableaux 15ter et 16bis • La présomption d’origine prévaut • Malgré le caractère souvent multifactoriel

  46. Tableau 15ter du Régime Général Décret du 6 novembre 1995 • « Lésions prolifératives de la vessie provoquées par les amines aromatiques et leurs sels et la N-nitroso-dibutylamine et ses sels » • Délai de prise en charge: 30 ans • Durée d’exposition minimale • 5 ans pour benzidine, xénylamine,… • 10 ans pour o-toluidine, auramine, colorants dérivés de la benzidine,… • Nécessité d’une preuve histo ou cyto pathologique

  47. Tableau 16bis du Régime Général Création 8 mai 1988 • « Affections cancéreuses provoquées par les goudrons de houille, les huiles de houille (…), les brais de houille et les suies de combustion du charbon » • Point C (tumeurs bénignes ou malignes de la vessie): • « Travaux comportant l’emploi et la manipulation des produits précités lors de la fabrication de l’aluminium par électrolyse selon le procédé à anode continue (procédé Södeberg) » • Délai de prise en charge: 30 ans • Durée d’exposition minimale: 10 ans

  48. Et qu’en est-il des autres toxiques ? • La loi n° 93-121 du 27 janvier 1993 • Assouplit les conditions relatives à la prise en charge d’une maladie reconnue professionnelle • Peut reconnaître une maladie non mentionnée dans un tableau (si décès ou incapacité permanente d’au moins 25%) • Le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP) est saisi pour toute demande de reconnaissance « hors tableau » • Nouvelle liste européenne des maladies professionnelles • Addition des Hydrocarbures aromatiques polycycliques en annexe II (maladies dont l’origine professionnelle est soupçonnée) • Recommandation 2003/670/CE; JO L238 du 25 septembre 2003 • Les Etats membres sont « invités à y donner suite » avant le 31 décembre 2006

  49. La Déclaration • Est effectuée par le patient • Sous 15 jours • Muni d’un certificat médical initial descriptif • L’article L. 461-6 du code de la Sécurité Sociale • Impose à tout docteur en médecine qui peut en avoir connaissance de déclarer tout symptôme d’imprégnation toxique, et toute maladie ayant un caractère professionnel et figurant sur une liste. Il doit également déclarer tout symptôme et toute maladie, non comprise dans la liste, mais présentant à son avis un caractère professionnel. (adressée au ministère chargé du Travail, par l’intermédiaire de l’inspecteur du travail)

  50. Conclusion (1) Le caractère multifactoriel des cancers de vessie et le rôle majeur de l’intoxication tabagique gênent considérablement la réalisation et l’interprétation des études épidémiologiques.

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