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«  La consommation de viande de porc et de charcuteries  », étude INCA - CREDOC, juillet 2009 15 avril 2010

«  La consommation de viande de porc et de charcuteries  », étude INCA - CREDOC, juillet 2009 15 avril 2010. L’enqu ête INCA 2 (1). Etude nationale (territoire métropolitain) de référence (utilisée par les autorités de santé), Répartition de l’ étude sur 12 mois de l’année :

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«  La consommation de viande de porc et de charcuteries  », étude INCA - CREDOC, juillet 2009 15 avril 2010

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  1. « La consommation de viande de porc et de charcuteries », étude INCA - CREDOC, juillet 200915 avril 2010

  2. L’enquête INCA 2 (1) • Etude nationale (territoire métropolitain) de référence (utilisée par les autorités de santé), • Répartition de l’étude sur 12 mois de l’année : • De décembre 2005 à avril 2007 -> respect de la saisonnalité, • Suivi de consommation individuelle sur 7 jours d’enquête (carnet de consommation) : • Deux visites au domicile du participant, • Carnet de consommation : • tous les aliments liquides et solides • 6 occasions de consommation • lieux de consommation • contexte d’accompagnement • 2 échantillons : • L’échantillon « Adultes » : 2 624 individus de 18 à 79 ans • L’échantillon « Enfants » : 1455 individus de 3 à 17 ans

  3. L’enquête INCA 2 (2) • La nomenclature utilisée est composée de 6 groupes : • Viande de porc y compris viande des plats préparés, • Jambon cru (sec) et saucisses, • Jambon cuit, • Saucisses, andouilles, boudins y compris plats préparés, • Pâté, terrines, rillettes, • Lardons, viande et charcuteries des sandwichs, pizzas et tartes et plats préparés. • Cette nomenclature inclut également la viande de porc, le jambon cuit et les autres charcuteries utilisés en tant qu’aide culinaire (plats cuisinés, sandwich…) • Définition des groupes utilisés pour les typologies de consommateurs : • Total porc : ensemble des 6 groupes • Viande de porc : le 1er groupe • Total charcuterie : les groupes 2 à 6 • Jambon cuit : le groupe 3

  4. PLACE ET ROLE DU PORC : VIANDE DE PORC ET CHARCUTERIES DANS LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE DES FRANÇAIS

  5. DONNÉES DE CONSOMMATION • Messages clés : • La viande de porc et les charcuteries sont des produits consommés par 93% des enfants et 95% des adultes, • Avec moins de consommateurs chez les 15-24 ans et les 60-70 ans. • La viande de porc et les charcuteries se consomment en quantité raisonnable : la consommation moyenne est de 34,4g par jour chez les enfants et de 49,8g par jour chez les adultes, • Les garçons/hommes consomment plus de viande de porc et de charcuteries que les filles/femmes. • La viande de porc et les charcuteries sont très majoritairement consommées au cours du déjeuner et du dîner, à domicile et dans un contexte convivial (en famille), • Les adultes se déclarant au régime consomment peu de viande de porc et de charcuteries : • En moyenne 13,7g de viande de porc chez les hommes au régime et 8,1g chez les femmes au régime. • En moyenne 38,5g de charcuteries chez les hommes au régime et 27,2g chez les femmes au régime. • Les quantités de viande de porc et de charcuteries consommées varient peu selon les catégories socio-professionnelles.

  6. Viande de porc et charcuteries sont des aliments traditionnels de l’alimentation des Français à tous les âges • Chez les enfants et les adultes, en moyenne 5 actes de consommation par semaine dont 1 acte de consommation de jambon cuit. • 93% des enfants et 95% des adultes consomment au moins une fois par semaine de la viande de porc et/ou des charcuteries. • Un taux de pénétration dans les familles qui témoigne de la place importante du porc dans l’alimentation des Français. Le porc est introduit très tôt dans l’alimentation des enfants, notamment via le jambon cuit (1,1 acte par semaine chez les 3 - 6 ans sur un total de 4,3 actes en total charcuterie). • Des taux de consommateurs comparables à d’autres catégories d’aliments comme les fromages (92,7%), les pommes de terre (92,2%), les condiments et sauces (91,6%) et, dans une moindre mesure, comparable aux plats composés (86,6%) et aux sucres et dérivés (85,2%).

  7. Les enfants consomment en moyenne 34,4 g de porc par jour repartis entre 26,5 g decharcuteries et 7,9 g de viande de porc • Avec une préférence pour les saucisses et le jambon cuit qui sont les deux charcuteries les plus consommées de 3 à 17 ans • Ce qui équivaut environ à une 1/2 tranche de jambon ou aux 3/4 d’une saucisse par jour (soit la quantité de protéines recommandée pour un enfant de deux ans (PNNS)) • On constate une augmentation régulière jusqu’à 14 ans puis une diminution de la consommation de porc chez les 15-17 ans. Total porc (Total charcuteries)

  8. Les adultes consomment en moyenne 49,8 g de porc par jour répartis entre 36,6 g de charcuteries et 13,2 g de viande de porc • Eux aussi avec une préférence pour les jambons, saucisses, andouilles et boudins… à savoir une charcuterie consommée en « protéine principale ». • Cette moyenne à 36,6 grammes de charcuteries par jour est bien inférieure au seuil de 50g évoqué par les autorités sanitaires. Total porc (Total charcuteries)

  9. La consommation de porc est différenciée selon les classes d’âges • Les quantités totales de porc consommées sont naturellement et globalement en croissance avec l’avancée en âge de l’enfance à l’âge adulte. • Pour autant, on note une baisse de la consommation entre 15 et 18 ans et chez les plus de 60 ans. Consommateurs de charcuteries

  10. Les générations 15-24 ans et 60 - 70 ans présentent des taux de consommateurs de porc plus faibles • On sait, par ailleurs, que ces deux « générations » ont des comportements alimentaires spécifiques. • Le taux de consommateurs de charcuteries chez les 15 - 24 ans est plus faible que dans les autres classes d’âge. • Une donnée à rapprocher des comportements alimentaires plus « nomades » des adolescents et jeunes adultes (vs charcuterie et viande de porc consommées à table). De même, les quantités moyennes consommées sont plus faibles. • Les seniors ont globalement un comportement alimentaire plus « équilibré » que la moyenne : plus de pain, de légumes, de légumes secs, de fruits, moins de sucre mais aussi, et moins de protéines (viandes, volailles, charcuterie). • Si le taux de consommateurs se réduit entre 60 et 70 ans (hormis pour le jambon cuit), c’est surtout à partir de 70 ans que les quantités consommées baissent.

  11. Les garçons / hommes consomment plus de viande de porc et de charcuteries que les filles / femmes • Alors que le taux de consommateurs n’est pas beaucoup plus élevé chez les hommes que chez les femmes, les hommes consomment une quantité plus importante de viande de porc et de charcuteries que les femmes (hormis le jambon cuit). • La consommation moyenne de charcuteries chez les hommes est de 44,5g par jour (soit l’équivalent moyen de 5% de leurs besoins énergétiques) alors que celle des femmes est de 29,4g (soit l’équivalent moyen de 4% de leurs besoins énergétiques). • Cette différence entre les sexes est déjà marquée dans l’enfance. Les garçons consomment 23% de plus que les filles (total porc).

  12. La consommation « sexuée » de porc est commune à d’autres familles d’aliments • Une différence de consommation homme vs femme est très remarquable sur les charcuteries, les viandes (également, le taux de consommateurs est inférieur chez les femmes), les fromages et les boissons alcoolisées. • On remarque cependant que la consommation de Jambon cuit est la même entre les deux sexes. Ce qui témoigne d’un statut « à part » pour le jambon cuit dans la famille charcuteries.

  13. Viande de porc et charcuteries constituent des aliments du repas familial • La consommation de viande de porc et de charcuteries s’inscrit dans un schéma conforme au modèle traditionnel français recommandé par le PNNS (à savoir 3 repas par jour + éventuellement un goûter). • Viande de porc et charcuteries sont consommées quasi-exclusivement lors des deux principaux repas de la journée : déjeuner ou dîner (vs pays anglo-saxons où la charcuterie est consommée au petit-déjeuner), lesquels sont majoritairement pris au domicile et en famille. • La viande de porc plutôt au déjeuner • Les charcuteries plutôt au dîner • Une tendance générale à consommer des aliments qui demandent moins de préparation culinaire le soir • Dans un contexte sociétal où l’on note une tendance à la déstructuration des repas, les charcuteries ne s’inscrivent pas dans un mode de consommation de type « grignotage ». Taux hebdomadaire de consommateurs de charcuteries (%) selon l’occasion de consommation

  14. Les quantités de charcuteries consommées varient peu selon les catégories socio-professionnelles. • Quelques différences de consommation chez les enfants selon les CSP. • Une moindre consommation chez les enfants de retraités (= classe d’âge 15 - 17 ans ?), chez les enfants de cadres et les enfants de commerçants, artisans et chefs d’entreprise. • Les CSP ont peu d’influence sur la quantité de charcuteries consommée par les adultes. • En revanche, on note une petite influence du niveau d’éducation sur les taux de consommation des enfants et, dans une moindre mesure, des adultes. • L’étude INCA 2 a révélé des différences dans les comportements alimentaires des familles selon le niveau d’éducation (les principales différences portent sur la consommation de protéines, de produits gras, de sucre et d’alcool).

  15. Les quantités de viande de porc consommées varient peu selon les catégories socio-professionnelles. • Quelques différences de consommation chez les enfants selon les CSP. • Une moindre consommation de viande de porc chez les enfants de retraités et anciens actifs. • Les CSP ont peu d’influence sur la quantité de viande de porc consommée par les adultes. • On note une petite influence du niveau d’éducation sur les niveaux de consommation des enfants et des adultes. • Moins de viande de porc chez les enfants des sans diplôme, • Moins de viande de porc chez les adultes les plus diplômés.

  16. CORRÉLATION : AVEC QUOI EST CONSOMMÉ LA VIANDE DE PORC ET LES CHARCUTERIES • Messages clés : • La viande de porc se consomme surtout avec des légumes et/ou des pommes de terre chez les enfants et les adultes, • Le jambon cuit est consommé dans un schéma de repas « sur le pouce » et « facile à préparer », • Les autres charcuteries s’inscrivent dans un mode de consommation plus « terroir ».

  17. La viande de porc se consomme sur un mode de repas traditionnel • Les associations avec la viande de porc s’inscrivent dans un mode alimentaire diversifié et assez traditionnel, • Chez les enfants, elle est associée • Avec des légumes (0,086) • Des pommes de terre et apparentées (0,074) • Des légumes secs (0,046) • Chez les adultes, • Avec des légumes (0,094) • Des pommes de terre et apparentées (0,077) • Des boissons alcoolisées (0,075) • Des légumes secs (0,038)

  18. Le jambon cuit tend à s’inscrire dans le cadre d’une alimentation plutôt diversifiée • Les associations avec le jambon cuit témoignent d’un schéma de repas, « sur le pouce », « facile » à préparer, voire sans cuisson. • Chez les enfants, il est associé • Avec du fromage (0,116) • Du pain (0,055) • Des pâtes (0,046) • Des pommes de terre (0,046) • Chez les adultes, • Avec du fromage (0,095) • De l’ultra-frais laitier (0,066) • Des soupes (0,052)

  19. Les autres charcuteries s’inscrivent dans un mode de consommation plus « terroir » • Avec peu de différences entre les enfants et les adultes, la consommation de jambons sec, saucissons, terrines, pâtés… est surtout corrélée avec la consommation de : • Pain • Fromages • Pommes de terre • Alcool (chez les adultes) • Les saucisses, andouilles et boudins sont essentiellement consommés avec • Des légumes secs (0,135 chez les enfants, 0,123 chez les adultes) • Des plats composés (0,058 / 0,108) • Des pommes de terre (0,081 / 0,067) • Des boissons alcoolisées chez les adultes (0,055) • D’une manière générale, les charcuteries permettent de manger du pain dont la consommation est recommandée par le PNNS, mais attention au sel.

  20. FOCUS SUR LES CONSOMMATEURS DE CHARCUTERIES

  21. Les enfants consomment entre 21g et 29,9g de charcuteries par jour selon leur âge. • Les 12-14 ans sont les plus grands consommateurs de Jambon cuit, • Les 7-11 ans consomment préférentiellement des saucisses. • Les 15-17 consomment moins de jambon cuit (aliment trop typé aliment de l’enfance ?). (Total charcuteries)

  22. Les grands consommateurs enfants consomment en moyenne 58g de charcuteries par jour • Il s’agit majoritairement de grands enfants ou adolescents (12 - 17 ans), en particulier des garçons, dont les parents sont retraités ou agriculteurs et/ou ont un niveau de diplôme inférieur au Bac. Ces jeunes garçons passent également plus de 3 heures par jour devant un écran (TV, jeux vidéos ou ordinateur) • La transmission de père en fils d’une culture « terroir », • Un niveau de sédentarité plus élevé qui témoigne peut-être d’un mode de vie moins équilibré.

  23. Les consommateurs adultes de charcuteries apprécient surtout saucisses et jambon cuit (Total charcuteries) • Les 18-24 ans sont en moyenne ceux qui consomment le moins de charcuteries (32,8g), • Les 50-59 ans est la catégorie qui consomme en moyenne le plus de charcuteries : • Un peu moins de 40g de charcuteries par jour.

  24. Les hommes adultes consomment en moyenne 47,2g de charcuteries par jour. • 65% des consommateurs hommes adultes de charcuteries en consomment moins de 52g par jour, • 35% des consommateurs hommes consomment plus de 52g de charcuteries par jour, • Quant aux consommateurs hommes que l’on pourrait qualifier d’« excessifs » (+ de 80g), il sont 12% : • Et consomment en moyenne 111,5g de charcuteries par jour. • Définition des PMG adultes hommes : • 18% plus très petits consommateurs : • Entre 0 et 19 g/j • 47% plus petits consommateurs : • Entre 19 et 52 g/j • 23% moyens consommateurs : • Entre 52 et 80 g/j • 12% plus grands consommateurs : • Plus de 80 g/j

  25. Les femmes adultes ont une consommation moyenne de charcuteries de 32g par jour. • Les femmes ont pour les charcuteries, et de manière générale, une consommation plus raisonnable. • 84% des femmes consommatrices de charcuteries consomment moins de 52g par jour. • Moins de 3% des femmes consomment plus de 80g de charcuteries par jour (et moins de 1% consomme plus de 90g de charcuteries par jour vs 9% chez les hommes). • Définition des PMG adultes femmes : • 31% plus très petits consommateurs : • Entre 0 et 19 g/j • 53% plus petits consommateurs : • Entre 19 et 52 g/j • 13% moyens consommateurs : • Entre 52 et 80 g/j • 3% plus grands consommateurs : • Plus de 80 g/j

  26. Les grands consommateurs adultes (H&F) consomment plus de 52 g de charcuteries par jour • On distingue : • Les consommateurs moyens qui consomment entre 52 et 80 g par jour de charcuteries. Ils sont 18% environ. • Les grands consommateurs, qui consomment plus de 80 g par jour de charcuteries sont environ 8%. • Au total, 25 à 26 % des Français consomment des charcuteries au delà du seuil de 50g. • Les très petits consommateurs sont aussi nombreux avec une consommation moyenne de 11,5g. • Pour mémoire, la consommation moyenne des adultes est de 36,6 g soit nettement inférieure au seuil de 50g (elle est de 33,6 g si l’on exclut les grands consommateurs).

  27. Grands consommateurs adultes de charcuteries :une consommation à « contextualiser » • Le profil des grands consommateurs de charcuteries est le même selon qu’ils consomment entre 52 et 80 g ou plus de 80 g : • Hommes, obèses ou en surpoids, fumeurs, qui ne suivent pas de régime. • Consommateurs « dans l’excès » et hors des recommandations globales d’hygiène de vie.

  28. FOCUS SUR LES CONSOMMATEURS DE VIANDE DE PORC

  29. Les enfants consomment entre 5,5g et 9,8g de viande de porc par jour selon leur âge. • Les 12-14 ans sont les plus grands consommateurs de viande de porc, • La consommation de viande de porc augmente entre 3 et 14 ans puis diminue chez les 15-17 ans. • Les différences de consommation entre filles et garçons ne sont pas significatives. Viande de porc

  30. Les grands consommateurs enfants ont une consommation moyenne de viande de porc raisonnable de 35,9g par jour • Il s’agit majoritairement de grands enfants (12 - 14 ans) et jeunes adolescents (15 -17 ans), • 23% des consommateurs enfants de viande de porc consomment plus de 23g par jour, • Leurs parents ont un niveau de diplôme inférieur au Bac. • Définition des PMG enfants : • 19% plus petits consommateurs : • Entre 0+ et 9 g/j • 57% moyens consommateurs : • Entre 9 + et 23 g/j • 23% plus grands consommateurs : • Plus de 23 g/j

  31. La consommation adulte de viande de porc augmente jusqu’à60 ans et diminue au delà • Les 18-24 ans sont en moyenne ceux qui consomment le moins de viande de porc (9,4g), • Les 50-59 ans sont la catégorie qui consomme en moyenne le plus de viande de porc : • 15g de viande de porc par jour. Viande de porc

  32. Les grands consommateurs adultes consomment en moyenne 53,8 g de viande de porc par jour • Ce sont surtout des hommes entre 18 et 49 ans qui ne suivent pas de régime, • Seulement 24% des consommateurs adultes consomment plus de 33g de viande de porc par jour. • Définition des PMG adultes : • 21% plus petits consommateurs : • Entre 0+ et 14 g/j • 55% moyens consommateurs : • Entre 14 + et 33 g/j • 24% plus grands consommateurs : • Plus de 33 g/j

  33. LA QUESTION DU LIEN ENTRE IMC ET CONSOMMATION DE PORC • Messages clés : • Il existe un lien entre IMC et consommation de viande de porc /charcuteries chez les adultes, • Mais ce lien n’a pas été montré chez les enfants.

  34. Hypothèses à propos du lien entre consommation de Viande de porc / Charcuteries et IMC élevé chez l’adulte (1/3) • Il existe un lien (mais pas de causalité) entre IMC et consommation de viande de porc /charcuteries* chez les adultes (mais pas chez les enfants). Les tests en rouge ne prennent en compte que l’IMC dans le modèle. Les tests en vert tiennent également compte des effets d’âge, de sexe, de régime, de profession et de diplôme de la personne de référence * Hors aides culinaires (lardons et charcuteries des plats préparés)

  35. Hypothèses à propos du lien entre consommation de Viande de porc / Charcuteries et IMC élevé chez l’adulte (2/3) • Dans les typologies de consommateurs définies par le CREDOC (enquête CCAF 2007), 30% des Français sont identifiés comme « bons vivants » consommant surtout des aliments « riches » comme les viandes, les charcuteries, les pommes de terre, le pain ou l’alcool.

  36. Hypothèses à propos du lien entre consommation de Viande de porc / Charcuteries et IMC élevé chez l’adulte(3/3) • Parce que les grands consommateurs de viande de porc / charcuteries sont aussi, souvent, des consommateurs de fromages et d’alcool (cf. corrélations), se pose la question d’attribuer à la charcuterie seule, l’impact sur l’IMC, • Parmi les éclairages intéressants sur ce point : • Plus on mange de charcuteries (hors jambon cuit), plus on mange gras d’une manière générale. • Les charcuteries ne sont que les 4èmes contributeurs en lipides (après les huiles, les fromages et le beurre). • Les charcuteries sont le 4ème contributeur en Acides Gras Saturés chez les adultes et les enfants derrière le beurre, les fromages et les pâtisseries et gâteaux, • Concernant l’apport énergétiqueglobal, les charcuteries ne sont que le 6ème contributeur dans l’alimentation des adultes et le 10ème dans l’alimentation des enfants. Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  37. FOCUS SUR LA CONTRIBUTION AUX APPORTS NUTRITIONNELS DES CHARCUTERIES • Messages clés : • La viande de porc et les charcuteries contribuent significativement aux apports en différents macro et micronutriments, • Viande de porc et charcuteries contribuent, chez les adultes et les enfants, aux apports en AG monoinsaturés, en sodium, en rétinol et en vitamines B1, B3, B6 et B12. Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  38. Viande de porc : parmi les contributions nutritionnelles • La viande de porc est source de protéines de bonnes valeurs nutritionnelles et contribue à hauteur de 3% des apports en protéines chez les enfants comme chez les adultes, • C’est aussi un contributeur en vitamines du groupe B. Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  39. Charcuteries : parmi les contributions nutritionnelles • Les charcuteries offrent des protéines de bonnes valeurs nutritionnelles, • Les charcuteries sont le 2ème contributeur en rétinol (Vit A) chez les enfants et chez les adultes, • C’est aussi un contributeur important pour l’apport en fer dans la consommation des adultes (le 4ème hors boissons alcoolisées) • Les charcuteries sont des contributeurs importants en ce qui concerne l’apport en sodium/Sel. • 2ème contributeur en sodium après le pain et la panification sèche. Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  40. Charcuteries : apports en Sodium chez les Adultes Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  41. Charcuteries : apports en AG Saturés chez les Adultes Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  42. Charcuteries : apports en PROTÉINES chez les Adultes Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  43. Charcuteries : point sur la contribution aux apports en matières grasses • En ce qui concerne la contribution en lipides des charcuteries : • Les charcuteries ne sont que le 4ème contributeur en lipides chez les adultes, et le 5ème contributeur pour les enfants • Elles ne sont que le 4ème contributeur d’AGS (acides gras saturés) dans l’alimentation des adultes et des enfants • Les charcuteries sont le 2ème contributeur en acides gras mono-insaturés chez les adultes et les enfants Sources : rapport INCA 2 AFSSA Février 2009 & traitement CREDOC

  44. ANNEXES

  45. L’enquête INCA 2 Validation des questionnaires étude pilote comité scientifique Étude nationale (territoire métropolitain) -> terrain réalisé par la société ISL (groupe GfK) Répartition de l’étude sur 12 mois de l’année : De décembre 2005 à avril 2007 -> saisonnalité des saisons alimentaires Suivi de consommation individuelle sur 7 jours (carnet de consommation) : deux visites au domicile du participant (dépôt du carnet, relevé environ 8 jours plus tard)

  46. L’enquête INCA 2 • Carnet de consommation : • 7 jours d’enquête • tous les aliments liquides et solides • 6 occasions de consommation • lieux de consommation • contexte d’accompagnement • Nouvelle table nutritionnelle CIQUAL • Prise en compte des modifications de composition des produits (52 conventions avec des entreprises et inter-professions)

  47. L’enquête INCA 2 • Deux populations incluses : 3-17 ans / 18-79 ans • Type d’échantillonnage complexe – stratifié à 3 degrés : • 1er degré : tirage au sort d’unités primaires (UP) (regroupements de communes, unités urbaines ou associations d’unités urbaines) • 2ème degré : au sein de chaque UP tirée, tirage au sort de logements (base RP99 complétée par BSLN + base SITADEL) • 3ème degré : au sein de chaque logement tiré, tirage au sort d’un individu au sein du logement • Redressement et pondération de l’étude INCA2 : • Pondérations initiales • Variables sociodémographiques retenues pour le calage : région, taille d’agglomération, taille du ménage, sexe, âge, PCS du chef de famille • Variable de saisonnalité

  48. Description des échantillons« Enfants » et « Adultes » • 2 échantillons redressés : • L’échantillon « Adultes » : 2 624 individus de 18 à 79 ans • Normo-évaluants : 1 896 individus retenus pour la partie « Consommations alimentaires » • Sous-déclarants : 728 individus (27,7%) exclus de la partie « Consommations alimentaires » • L’échantillon « Enfants » : 1455 individus de 3 à 17 ans • Tous inclus pour la partie « Consommations alimentaires » • Lectures des résultats : • *** Significatif au seuil de 0,1% • ** Significatif au seuil de 1% • * Significatif au seuil de 5% • NS Non significatif

  49. 1- Pain et panification sèche 2- Céréales pour petit-déjeuner 3- Pâtes 4- Riz et blé dur ou concassé 5- Autres céréales 6- Viennoiserie 7- Biscuits sucrés ou salés et barres 8- Pâtisseries et gâteaux 9- Lait 10- Ultra-frais laitier 11- Fromages 12- Œufs et dérivés 13- Beurre 14- Huile 15- Margarine 16- Autres graisses 17- Viande 18- Volaille et gibier 19- Abats 20- Charcuterie 21- Poissons 22- Crustacés et mollusques 23- Légumes (hors pommes de terre) 24- Pommes de terre et apparentés 25- Légumes secs 26- Fruits 27- Fruits secs et graines oléagineuses 28- Glaces et desserts glacés 29- Chocolat 30- Sucres et dérivés 31- Eaux 32- Boissons fraîches sans alcool 33- Boissons alcoolisées 34- Café 35- Autres boissons chaudes 36- Pizzas, quiches et pâtisseries salées 37- Sandwichs, casse-croûte 38- Soupes et bouillons 39- Plats composés 41- Entremets, crèmes desserts et laits gélifiés 42- Compotes et fruits cuits 43- Condiments et sauces 44- Aliments destinés à une alimentation particulière Nomenclature INCA2 en 43 groupes

  50. Nomenclature

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