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ETUDE DE CAS

ETUDE DE CAS. INSTRUCTION D’UNE OPERATION DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX PLUS-PLAI. Frédérique DAO PANAM chargée d’opérations DDT 77 Estelle CANONNE Chef d’Unité FLS DDT 77 27 et 28 mars 2012. QU’EST-CE QU’UNE DEMANDE DE FINANCEMENT ?.

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Presentation Transcript


  1. ETUDE DE CAS INSTRUCTION D’UNE OPERATION DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX PLUS-PLAI Frédérique DAO PANAM chargée d’opérations DDT 77 Estelle CANONNE Chef d’Unité FLS DDT 77 27 et 28 mars 2012

  2. QU’EST-CE QU’UNE DEMANDE DE FINANCEMENT ? • C’est une demande d’agrément et/ou de subvention pour la construction, l’acquisition et l’amélioration de logements • L’instruction de cette demande se solde par la rédaction d’une décision qui ouvre droit à l’octroi d’un prêt aidé, à la TVA à 7 %, à l’exonération de la TFPB et au conventionnement à l’Allocation Personnalisée au Logement

  3. LES PIECES DU DOSSIER • Arrêté du 26 août 2005 • Exercice n°1: le dossier distribué est-il complet ?

  4. LES DIFFERENTS MONTAGES Article R. 331-1 • Construction neuve : • Le bailleur acquiert un terrain sur lequel il construit • Remarque: en ZAC, le bailleur achète une charge foncière

  5. LES DIFFERENTS MONTAGES • La Vente en l’Etat Futur d’Achèvement • C’est un contrat entre un vendeur « maître d’ouvrage » (promoteur) et un acquéreur « bailleur social » .

  6. VEFA

  7. LES DIFFERENTS MONTAGES • LE BAIL A CONSTRUCTION • Art.L 251 et suivants • Le propriétaire du terrain le loue au maître d’ouvrage pour construire • La durée du bail va de 18 à 99 ans. Pour les LS, c’est au minimum la durée du prêt • Possibilité d’un loyer annuel versé au propriétaire ou du versement d’une soulte lors de la signature du bail • Au terme du bail, le propriétaire récupère le terrain + le bâti (sauf convention particulière)

  8. LES DIFFERENTS MONTAGES • L’Acquisition-Amélioration • Le bailleur acquiert un bâti (logements ou locaux non affectés à l’habitation) qu’il améliore • NB : La Vente en l’Etat Futur de Réhabilitation existe également mais est peu développée

  9. LES DIFFERENTS MONTAGES • LE BAIL A REHABILITATION Art. L 252 et suivants • C’est l’équivalent du bail à construction dans le domaine de la réhabilitation (utilisé en particulier dans le cas où une commune ne souhaite pas se dessaisir de son patrimoine). • Sa durée minimum est de 12 ans.

  10. LES DIFFERENTS MONTAGES • L’USUFRUIT LOCATIF SOCIAL Art. L 253 et suivants, CirculaireUHC/FB3 n° 2007-27 du 17 avril 2007 concernant la mise en œuvre de l’usufruit locatif social. • démembrement temporaire du droit de propriété : la nue propriété appartient à des investisseurs privés qui financent la construction sans prêt aidé de l’Etat ; l’usufruit est acquis par un bailleur social qui perçoit l’intégralité des loyers et assure l’entretien de l’immeuble. • durée minimale de 15 ans • l’acquisition de l’usufruit par le bailleur social peut être financée par du PLS. • garanties de relogement des locataires à l’expiration de la convention d’usufruit

  11. ANALYSE DU PRIX DE REVIENT • Annexe 1 de l’Arrêté du 17 octobre 2011 • 3 éléments constitutifs : • la charge foncière ou immobilière • le coût des travaux/prix de revient du bâtiment • le coût des prestations intellectuelles • Cas particuliers • VEFA : en l’absence de document du vendeur permettant l’identification de la part du prix relative à la charge foncière, celle-ci est fixée forfaitairement (circulaire du 14 octobre) => 45% en zone Abis, 35% en zone A, 30% en zone B1, 25% en zone B2 et 20% en zone C depuis 2010 • en acquisition ou acquisition amélioration, puisqu’il n’est pas possible de ventiler la charge immobilière entre la valeur du terrain et celle de la construction, la fraction du prix de revient susceptible de donner lieu à un financement par le prêt foncier est, depuis 2010, également fixée forfaitairement à 45% en zone Abis, 35% en zone A, 30% en zone B1, 25% en zone B2 et 20% en zone C.

  12. LA SURFACE UTILE (SU) • Art. R 331-10 du CCH • La surface utile (SU) est égale à la surface habitable (SH) du logement, telle que définie à l’article R 112-2 du CCH, augmentée de la moitié de la surface des annexes définies par l’arrêté du ministre chargé du logement.

  13. LA SURFACE UTILE (SU) • Les surfaces annexes : arrêté du 9 mai 1995 modifié par l’arrêté du 10 mai 1996 du ministre en charge du logement • Elles sont définies comme « les surfaces réservées à l’usage exclusif de l’occupant du logement et dont la hauteur sous plafond est au moins égale à 1,80 m. • Elles comprennent : les caves, les sous-sols, les remises, les ateliers, les séchoirs et celliers extérieurs au logement, les resserres, les combles et greniers aménageables, les balcons, les loggias, les vérandas et, dans la limite de 9 m², les parties de terrasse accessibles en étage ou aménagées sur ouvrage enterré ou à moitié enterré ». • Celliers ou sous-sol et garages en logement individuel : on pourra considérer que le stationnement du véhicule mobilise forfaitairement 12 m², le surplus étant alors décompté à 50 % en tant que surface annexe entrant dans le calcul de la surface utile (=cellier). • Exercice n°2

  14. L’ASSIETTE DE SUBVENTION GLOBALE • Le montant de la subvention est égal au produit du taux de subvention et d’une assiette de subvention (AS) • AS = SU x CS x VB x (1+MQ+ML) + (CFG x NG) • SU = surface utile de l’opération • CS = coefficient de structure qui tient compte de la taille des logements = 0,77 x [1 + (nbre logts x 20 m2 / SU)] • VB = valeur de base • 1 + MQ + ML = 1 + majoration pour qualité + majoration locale • CFG = coût forfaitaire pour chaque garage construit (coût fixé par circulaire) • NG = nombre de garages

  15. L’ASSIETTE DE SUBVENTION GLOBALE • Parallèlement la note de programmation 2012 préconise de respecter un montant moyen de subvention (MMS) de 500€ par PLUS et de 12000€ par PLAI en zone A, 10 500 en zone B1, 9 000€ en zone B2 et 7 500€ en zone C en IDF • Exercice n°3

  16. LE LOYER MAXIMAL CONVENTIONNABLE • Circulaire du 1er février 2012 • Il est exprimé en euros par mois et par m² de SU: • LM zone (circulaire) x CS x (1 + marge locale %) • possibilité de loyer pour les annexes (être vigilant sur les montants) • Exercice n°4

  17. LE PLAN DE FINANCEMENT • Les subventions de l’État • Les subventions des collectivités • Les subventions des collecteurs 1 % • Les prêts • Les fonds propres

  18. BILAN D’EXPLOITATION DU MAITRE D’OUVRAGE • Circulaire n° 97-51 du 29 mai 1997 • « Une opération est considérée comme équilibrée lorsque les loyers permettent de couvrir : • Le remboursement des emprunts • Les frais de gestion et d’entretien • La TFPB • Les grosses réparations • Les aléas (vacances, impayés, …) • « Une opération est considérée comme équilibrée dès lors que le solde de trésorerie (en € constants) cumulé de celle-ci est positif ou nul année après année pendant toute la durée du prêt » • Calcul du loyer d’équilibre = LOLA

  19. LES HYPOTHESES ECONOMIQUES (CALCUL DES CHARGES)

  20. LEVIERS PERMETTANT D’OPTIMISER LE MONTAGE FINANCIER • Diminuer les charges • Diminuer le prix de revient • Diminuer la PGR, en étant vigilant sur le montant des travaux retenus pour son calcul (notamment en VEFA) • Diminuer les frais de gestion • Diminuer les remboursements de prêts en augmentant les recettes • Augmenter les recettes • L’apport de fonds propres (et la répartition des fonds propres sur le PLUS et le PLAI) • Les réservations • Modifier la part PLUS/PLAI • Augmenter la constructibilité • Augmenter les subventions • Vérifier le pré-financement

  21. LA SUBVENTION SPECIFIQUE (PRIME D’INSERTION) • R.381-1 du CCH Décretdu 5 juillet 2000 • Elle est attribuée en IDF pour améliorer l’équilibre financier des opérations qui comprennent des PLAI. • Elle représente au maximum 10% du prix de revient. • C’est le chargé d’opérations qui apprécie l’octroi de cette subvention si l’équilibre le justifie, elle n’est pas de plein droit.

  22. LA SURCHARGE FONCIERE • R.381-1 R.331-24 décret du 5 juillet 2000 • Elle nécessite une participation des collectivités territoriales au moins égale à 20 % du dépassement de la valeur foncière de référence X la SU (sauf pour le délégataire). • C’est un déplafonnement du montant de la subvention qui peut varier entre 20 et 50% du dépassement de la valeur foncière de référence multiplié par la SU de l’opération. • C’est le chargé d’opérations qui apprécie l’octroi de cette subvention si l’équilibre le justifie et que les conditions sont remplies; elle n’est pas de plein droit et la note ministérielle de programmation 2011 pour l'IDF préconise de la réserver à la zone A. • Attention en ZAC => Circulaire du 14 décembre 1989 « Surcharge foncière » : veiller aux modalités d'attribution de la surcharge foncière, « en vérifiant que le caractère social de l'opération financée, justifie l'intervention de cette subvention et en tenant compte des possibilités de péréquation du coût du foncier liées aux autres activités ou aménagements générés par la ZAC. »

  23. REDIGER LA DECISION • Art. R 331-6 du CCH • Cf. Galion (interface Galion-CHORUS) • La décision favorable est visée par le Contrôleur Financier Régional (si plus de 500 000 € de subvention sur le dossier), signée par le Préfet et notifiée au demandeur. • La décision comprend la localisation de l’opération, le nombre de logements et le montant de la subvention qui sera versée sous forme d’acomptes ne pouvant dépasser 80% du total de la subvention. Le règlement du solde est subordonné à la justification de la réalisation des travaux.

  24. Questions

  25. Merci pour votre attention

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