1 / 30

Prise en charge diagnostique et thérapeutique initiale devant une pneumonie communautaire

Prise en charge diagnostique et thérapeutique initiale devant une pneumonie communautaire. PY ROMAN DESC 02/2004. INTRODUCTION. Mortalité : 6ème cause de mortalité aux USA En France : - <1% chez patients non hospitalisés

Télécharger la présentation

Prise en charge diagnostique et thérapeutique initiale devant une pneumonie communautaire

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Prise en charge diagnostique et thérapeutique initiale devant une pneumonie communautaire PY ROMAN DESC 02/2004

  2. INTRODUCTION • Mortalité : • 6ème cause de mortalité aux USA • En France : - <1% chez patients non hospitalisés - 14% chez patients hospitalisés - 22 à 57% chez patients admis en réa • Incidence : • Aux USA 2 à 3 millions de cas par an • En France entre 400000 et 800000 cas par an • 91000 cas aux urgences en 2001

  3. DIAGNOSTIC POSITIF • Signes cliniques : toux, expectoration, dyspnée ,douleur thoracique, sifflement, signes auscultatoires en foyer ou diffus • Signes généraux : fièvre, sueurs, céphalées, myalgies ou arthralgies • Il n’existe aucun signe spécifique de pneumopathie

  4. DIAGNOSTIC PARACLINIQUE • Radiographie pulmonaire : • examen de référence mais d’interprétation difficile : étude sur 282 PC agrément de deux radiologues sur la présence d’un infiltrat était de 80% divergence de diagnostic sur RP : radiologues 56 à 87% internes 36 à 66% • Ne permet pas de prédire l’agent pathogène

  5. Critères de gravité d’une PC devant faire envisager une admission en réanimation • Pour l’ATS (1993) au moins un des critèressuivants : • FR > 30 / mn à l’admission • PaO2 / FIO2 < 250 mmHg • Nécessité de ventilation mécanique • Pneumopathie bilatérale ou intéressant plusieurs lobes ou majoration des opacités > 50 % en 48 h • Choc avec (PAS < 90 ou PAD < 60 mmHg), nécessité d’un ttt vasopresseur > 4 heures • IRA avec diurèse horaire < 20 ml/h)

  6. Critères de gravité d’une PC devant faire envisager l’admission en réanimation • Critères de gravité de l’ATS, modifié par Ewig (1998) Deux critères mineurs ou 1 critère majeur définissent une PC sévère : -critères mineurs : PAS<90 mmHg plus de deux lobes atteints PaO2/FiO2<250 -critères majeurs : ventilation mécanique choc septique

  7. Critères de gravité d’une PC devant faire envisager l’admission en réanimation • Étude européenne sur les PC, SPLF et SPILF : au moins un des critères de l’ATS et un critère métabolique ou hématologique : -pH<7.2 -CIVD -insuffisance rénale aigue ou dialyse autres défaillances d’organes

  8. Diagnostic épidémiologique

  9. Faut il isoler l’agent pathogène ? • OUI pour : • Affirmer la nature infectieuse • Limiter l’utilisation prolongée des ATB à large spectre mais Isolement de l’agent pathogène dans seulement 52 à 72% des PC

  10. Prélèvements bronchopulmonaires • Examen de crachat : interprétable si et seulement si <10 cellules épithéliales et >25 PNN par champ, avant le début de l’antibiothérapie (diagnostic épidémiologique diminue de 80 à 32% avec et en l’absence d’antibiothérapie) • Sensibilité 80 à 90% • Spécificité 80% • Fibroscopie avec LBA ou bosse ou combicath

  11. Prélèvements non bronchopulmonaires • Hémocultures • Antigène urinaire de legionella pneumophila (Lp) de type 1 • Sérologies de Lp, mycoplasme p, chlamydia p, pneumocoque, grippe, hemophilus influenzae : diagnostic tardif • Ponction pleurale

  12. Quels examens réaliser pour mee l’agent pathogène? % Patients ayant eu prélèvement 27 15 services de réa 132 patients 61% ventilés 30 30 2 2 33 3 ECBC brosse IF Lp

  13. Recommandation américaine et européenne Score Fine 5 : • RP • Hémocultures • Ponction pleurale • ECBC • Sérologies • Discuter fibroscopie

  14. Mais ne doit pas retarder la mise en route de l’antibiothérapie

  15. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE • Antibiothérapie probabiliste dans les 6 heures • TTT de la détresse vitale : IRA, choc septique

  16. ANTIBIOTHERAPIE Conférence de consensus de la SPILF et de la SPLF : PC requérant une hospitalisation en USI Amoxicilline-acide clavulanique IV : 1 à 1,5g/4-6h soit 100-150mg/kg d’amoxycilline ou C3G injectable (cefotaxime ou ceftriaxone) ET Macrolide IV : érythromycine 1g/6h ou Quinolone IV 2ème ou 3ème génération Si suspicion de legionella association à rifampicine IV

  17. ATS 1993 C3G ANTI PYOCYANIQUE ou IMIPENEM ou CIPROFLOXACINE ET MACROLIDE Plus ou moins RIFAMPICINE Infection bactérienne : 7 à 10 j Mycoplasma et chlamydia pneumoniae : 10 à 14 j Légionelle : 14j chez l’immunocompétent 21j chez l’immunodéprimé

  18. ETUDE EUROPEENNE SUR PC 1998 C2G ou C3G et MACROLIDE ou FLUOROQUINOLONE anti pneumococcique plus ou moins RIFAMPICINE BTS 1993 C2G ou C3G et ERYTHROMYCINE

  19. GUIDELINES AMERICAIN 2001 • Sans risque de pyo : C3G + FLUOROQUINOLONE anti- pneumococcique ou MACROLIDE • Avec risque de pyo : lactamine anti pyo + aminoside + FQ anti-pneumococcique ou MACROLIDE ou lactamine anti pyo + ciprofloxacine

  20. Pneumopathie communautaire sévère Prélèvements Antibiothérapie probabiliste urgente J3 Evaluation clinique et Interprétation des résultats microbiologiques Agent causal non identifié Micro-organisme identifié Amélioration clinique Absence d ’amélioration Adaptation de l’antibiothérapie au pathogène et à sa sensibilité aux AtBs -Reconsidérer le diagnostic -Reprendre les explorations (FB, PDP…) Poursuite de l’antibiothérapie

  21. PNEUMOCOQUE ET PENICILLINO-RESISTANCE • Début : 1965 USA, 1980 France • Mécanisme : Modification des PLP • Fréquence PSDP = 48 % • FRD PSDP • Ages extrêmes de la vie (vieillards, enfants) • Pneumonie dans l’année précédente • Hospitalisation dans les 3 mois précédents • TTT par -Lactamine dans les 3 mois précédents • Immunosuppression (terrain, corticoïdes, aplasie, Kc)

  22. Seuils de moindre sensibilité et de résistance de S. Pneumoniae définis en 1998 par le Comité d’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie / USA Rq : pneumonie  méningite

  23. ANTIBIOTHERAPIE DES PNEUMONIES NON PNEUMOCOCCIQUES

  24. CONCLUSION • PC admise en réa : mortalité élevée • Diagnostic épidémiologique difficile • Antibiothérapie doit être précoce et adaptée : bithérapie • Avenir : TREM 1 ?

  25. The New England Journal of Medicine Volume 350:451-458January 29, 2004 Number 5 original article Soluble Triggering Receptor Expressed on Myeloid Cells and the Diagnosis of Pneumonia Sébastien Gibot, M.D., Aurélie Cravoisy, M.D., Bruno Levy, M.D., Ph.D., Marie-Christine Bene, M.D., Ph.D., Gilbert Faure, M.D., Ph.D., and Pierre-Edouard Bollaert, M.D., Ph.D.

  26. Gibot, S. et. al. N Engl J Med 2004;350:451-458

  27. diagnostic des pneumonies: role du sTREM-1 Gibot, S. et. al. N Engl J Med 2004;350:451-458

  28. Levels of Soluble Triggering Receptor Expressed on Myeloid Cells (sTREM-1) in Bronchoalveolar-Lavage Fluid from 64 Patients without Pneumonia, 38 Patients with Community-Acquired Pneumonia, and 46 Patients with Ventilator-Associated Pneumonia Gibot, S. et. al. N Engl J Med 2004;350:451-458

More Related