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SEXOLOGIE ET LITTERATURE : La dépendance amoureuse dans la vie et l’œuvre d’Ernest Hemingway. Dr. Abdelhakim

SEXOLOGIE ET LITTERATURE : La dépendance amoureuse dans la vie et l’œuvre d’Ernest Hemingway. Dr. Abdelhakim AMAIOUA. M on amour -qui me rend, à en mourir, malade- est lui-même tombé malade, à en mourir. Comment puis- je espérer arriver à guérir,

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SEXOLOGIE ET LITTERATURE : La dépendance amoureuse dans la vie et l’œuvre d’Ernest Hemingway. Dr. Abdelhakim

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  1. SEXOLOGIE ET LITTERATURE : La dépendance amoureuse dans la vie et l’œuvre d’Ernest Hemingway. Dr. Abdelhakim AMAIOUA

  2. Mon amour -qui me rend, à en mourir, malade- est lui-même tombé malade, à en mourir. Comment puis- je espérer arriver à guérir, quand c’est mon médecin qui est tombé malade ? « OMAR KHAYYAM »

  3. «  Fallait- il dire qu’elle avait fait, la première, ce que personne n’avait jamais fait mieux depuis ; fallait- il parler des jambes brunes et charnues, du ventre plat, des petits seins durs, des bras qui enlaçaient si bien, de la langue agile, des yeux plats, du bon goût de la bouche. Fallait- il parler ensuite de la gêne, de l’étreinte, de la douceur, de la moiteur, de la tendresse, de l’étreinte encore, de la souffrance de la plénitude et de cette fin qui ne finissait pas, qui ne finissait jamais et tout d’un coup était là, quand le grand oiseau s’envolait comme une chouette dans le crépuscule ; fallait- il dire que cela n’arrivait qu’en plein jour au milieu des bois avec des aiguilles de pin collées au ventre. » ERNEST HEMINGWAY, Pères et fils, 1933

  4. 1 ERE PARTIE Perspectives de la théorie de l'attachement

  5. Théorie de l’attachement • La théorie de l’attachement s’est inspiré à l’origine de la psychanalyse. • Freud disait que l’enfant est lié à sa mère car elle assumait ses besoins physiologiques. • John Bowlby (1907-1990) a considéré cet attachement comme étant un besoin de PROXIMITE indépendamment de la libido et du nourrissage. • Au cours de la vie, la PLACE de l’attachement est prépondérante .

  6. Notion de « base sécurisante » • Le bébé humain se refuge auprès de sa mère Quand il est exposé à une situation, une personne ou un objet non familier. • Pour éviter le risque, il tient à ne pas dépasser une certaine distance. • Mary Ainsworth* développe la notion de « base sécurisante ». • La figure d’attachement est prise comme « base sécurisante ». • Disponibilité de la mère

  7. sécurité de l’enfant( sentiment de sécurité) Désactivation du système d’attachement Activation du système d’exploration de l’environnement . • Bowlby: les comportements d’attachement s’organisent sur une figure d’attachement spécifique qui est généralement la mère.

  8. Modalités d’attachement chez l’enfant • Catégorie A: l’enfant « anxieux-évitant » se focalise sur son environnement malgré la situation de détresse causée par l’absence.. • Catégorie B: l’enfant « sécure » - utilise la mère comme « base sécurisante » - facilement consolé • Catégorie C: l’enfant « anxieux-ambivalent » ou « anxieux-résistant »

  9. -perturbé par la séparation mais -adopte ensuite une attitude ambivalente • Catégorie D: l’enfant« désorganisé-désorienté » -aucune stratégie d’attachement cohérente.

  10. Rôle du langage dans la construction des MIO • L’apparition du langage facilite et complique la construction des MIO: • Le langage augmente la capacité à relier différents éléments d’informations et • Le langage introduit nécessairement un espace entre l’expérience interpersonnelle telle qu’elle est vécue et l’expérience telle qu’elle est représentée. • Permet d’évoquer un sentiment tout en ressentant autre chose.

  11. Structure des modèles représentationnels • Les informations relatives aux expériences d’attachement peuvent être stockées à deux (2) niveaux différents de la mémoire: -La MEMOIRE SEMANTIQUE -La MEMOIRE EPISODIQUE

  12. Différentes modalités d’attachement adultes • L’état d’esprit sécure-autonome Les personnes sécures-autonomes (catégorie F) Correspondent à la catégorie B des enfants. • L’état d’esprit détaché Les personnes détachées (catégorie Ds) Correspondent à la catégorie A des enfants .

  13. L’état d’esprit préoccupé Les personnes préoccupées par leurs relations d’attachement ou leurs expériences précoces (catégorie E) correspondent à la catégorie C des enfants. • L’état d’esprit désorganisé-désorienté Les personnes désorganisées-désorientées à la suite d’un décès ou de maltraitance de la part d’un proche (catégorie U), correspondent à la catégorie D des enfants.

  14. Les compétences narratives de l’enfant • Sécurité d’attachement et cohérence du discours sont corrélées. • Narratifs des enfants permettent: l’accès à leur monde interne et la compréhension de leurs représentations d’attachement . • Les soins dont bénéficie un enfant déterminent l’image qu’il se fait de lui-même; ce qui paraît dans les narratifs imaginés.

  15. La stratégie sécure autorise une liberté et une fluidité des processus de pensée la stratégie évitante/détachée consiste plus en un détournement de l’attention. La stratégie ambivalente/préoccupée consiste en une EXACERBATION EMOTIONNELLE. • La régulation émotionnelle conditionne la capacité à construire un scénario.

  16. Les thèmes évoqués sont à l’image des problématiques psychiques. • La pression parentale est l’un des THEMES CENTRAUX des narratifs. • La construction de narratifs cohérents a une incidence positive sur la santé mentale.

  17. 2 EME PARTIE Exploits de la dépendance amoureuse

  18. LA DEPENDANCE AMOUREUSE • Sentiment et sexualité: marge étroite entre le normal et le pathologique. • Nous sommes tous dépendants de l’autre, de l’histoire que nous avons avec lui ou du plaisir que nous apporte notre vie sexuelle. • Malgré cela, nous sommes capables d’exister par nous-mêmes, d’avoir d’autres centres d’intérêt,de mener d’autres activités.

  19. Les vrais dépendants n’ont plus cette liberté ils ont besoin de façon obsessionnelle de la relation à deux ou la sexualité pour COMBLER leur solitude, CALMER leur angoisse,REMPLIR un vide. • A ce niveau de dépendance amoureuse, il n’y a plus vraiment d’amour; il n’y a plus que de la DEPENDANCE càd gde SOUFFRANCE.

  20. Trois (types) grands modes de DEPENDANCE AMOUREUSE • La dépendance à un certain type de relation amoureuse (séduction, passion, fusion…), laquelle peut s’exprimer dans le couple ou hrs du couple. • La dépendance à l’autre, la personne aimée dans le couple que l’on forme. • La dépendance sexuelle,qu’elle qu’en soit la forme, que l’on soit seul ou pas, en couple ou pas (conduite sexuelle solitaire et répétitive, utilisation du partenaire sexuel de manière compulsive, fixation sur une partie du comportement sexuel…)

  21. Deux modalités qui peuvent alterner ou se combiner: • La 1ère est un état constant, façonnant un type de rapport très particulier aux autres: ex: des couples dépendants où les deux partenaires sont « accros » l’un à l’autre. • La 2ème se manifeste plutôt par des poussées compulsives, incontrôlables: c’est l’ex des « boulimiques de sexe ».

  22. Le passage de la normalité à l’anormalité sexuelle dépend moins de ce qui se fait de normal ou d’anormal dans une relation sexuelle et/on affective que de l’intentionnalité des actes et des comportements (choix du conjoint, distribution des rôles et des pouvoirs, attente de changements chez l’autre…)

  23. L’amour = processus de conditionnement • « si l’être humain souffre, c’est qu’il est incapable de rester tranquillement assis, seul. » • Il faut préciser l’origine des dysfonctionnements relationnels .Parmi toutes les sources: Influence des modèles relationnels hérités de notre enfance. • Lien direct entre - lien affectif parental (entre eux) - lien affectif qui nous unissait, enfant, aux parents - façon de gérer, plus tard, notre vie affective, en particulier nos relations amoureuses ou sexuelles.

  24. Les modèles des enfants • . • .. • .. Les modèles familiaux Deux grands modèles relationnels s’imposent: • Le modèle de relation du couple parental. • Le modèle de relation père/enfant ou mère/enfant

  25. Croyances et dysfonctions cognitives A partir de ces éléments: • L’enfant intègre ce qu’il peut, se dote de représentation de l’homme, de la femme, de l’amour, du sexe. • Il se bâtit ainsi des croyances, certitudes personnelles apprises tout au long de ses expériences. • A l’âge adulte, ces croyances continuent à l’accompagner, paraissent justes et fondées mêmes si ses croyances de base lui font du mal (le font souffrir).

  26. Différents liens affectifs • Le lien affectif est fondé sur une recherche de sécurité physique et psychique, stabilité et apaisement en présence de l’AUTRE. • Composantes majeures du lien affectif: • L’attachement (paramètre personnel spécifique) POUDAT • soin (comportement de soin) (paramètre relationnel spécifique)

  27. sexualité (paramètre biologique spécifique) Recherche de partenaire • Choix mimétique du parent • // // de la relation parentale. • // // de soi-même.

  28. La dépendance comme manière d’être au monde • La dépendance est une manière d’être au monde . • L’addiction en est l’expression comportementale (manière de vivre la dépendance) • La compulsion de répétition en est le moteur • Lutte contre le VIDE.

  29. Les dépendances affectives et sexuelles J.M Dougall: « il arrive que des personnes soient utiles, de manière boulimique ou éthylique, càd en tant qu’objets à maîtriser servant à disperser des affects pénibles et inélaborables. Cette addiction peut prendre des formes différentes: il peut s’agir de relations addictives avec une demande constante de la présence de l’autre ou d’une sexualité addictive où l’autre est réduit à un objet partiel »

  30. Les addictions sexuelles • Paraphilies. • Addiction sexuelle non paraphiliques.

  31. Les addictions affectives Les addictions affectives sont des addictions à « l’autre ».Elles présentent quatre (4) formes cliniques: • La dépendance à la relation passionnelle (la dépendance à l’amour-passion) ou la recherche des sensations fortes. [ le sujet abandonne toujours plutôt que d’être abandonné]

  32. La dépendance à l’autre, ou, la recherche de la fusion conjugale. L’autre, hyperinvesti comme « objet » de sécurité, le partenaire est tout ce qui permet de vivre. • La drague compulsive avec partenaires multiples, (notion de dépendance à la séduction) • La fixation compulsive sur partenaire inaccessible (relation compulsive non réciproque) relation érotomaniaque.

  33. Buts recherchés par le dépendant affectif (et par le compulsif sexuel) 1 Calmer une angoisse, une tension 2 Se faire souffrir, se punir 3 S’estimer, se valoriser 4 Fuir, éviter, oublier 5 Se lâcher, se défouler, apaiser une tension 6 Éprouver des sensations fortes et un plaisir intense 7 Remplir un vide.

  34. Le cycle sexuel « toxicomaniaque » La répétition dépendante suit un cycle qui passe par trois modes d’expression: • L’expression comportementale: Le passage à l’acte, la mise en acte de la compulsion: boulimie de sexe, de femmes, de rapports sexuels, de dragues, de passions séductrices… • L’expression cognitive: Pensées obsédantes, ruminations anxieuses, scénarios fantasmatiques.. • L’expression émotionnelle: Angoisse physique , excitation sexuelle, tension nerveuse, sensations fortes…

  35. 3EME PARTIE Biographie et oeuvre d'Ernest Hemingway : Dialogue de la théorie de l'attachement avec la sexoanalyse .

  36. Les figures d’attachement • Imprégnent l’être humain depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte • Les catégories sécures, anxieux-évitant et anxieux-ambivalent gèrent leurs émotions, cognitions et comportements selon des attitudes différentes. • Pour chaque catégorie, le choix de partenaire n’étant pas hasardeux, s’oriente vers l’apaisement. • Les narratifs de ces modèles différent par la qualité de leur débit et de leur cohérence.

  37. Dans l’approche sexoanalytique • La protoféminité constitue l’un des socles de la compréhension du développement de l’IDENTITE DE GENRE. • Protoféminité renvoie à l’existence d’une « féminité primaire commune aux deux sexes et découlant du lien fusionnel à la mère » • Protoféminité: conséquences différentes pour les garçons et les filles • Identité masculine est la plus vulnérable, la plus fragile dans sa construction car elle nécessite l’effacement, « la mise en veilleuse »

  38. des dimensions féminines primaires et la mise en place d’une agressivité phallique qui vient confirmer la masculinité •  Chez les garçons: conflits entre les besoins de fusion et d’individuation qui peuvent provoquer des angoisses liées aux peurs de réengloutissement ou d’abandon •  contexte socio-culturel

  39. Cas Ernest Hemingway (1899-1961) I- Biographie d’E.R: Du conflit d’identité de genre à l’hypermasculinité • XIX esiècle, Oak Park • Famille américaine à l’époque. A- Hemingway et son milieu familial • Le milieu familial d’EH s’éloigne de cette configuration: • Mère, Grace: garçon manqué, dans sa ville la première à monter à bicyclette (inacceptable à l’époque).

  40. Tir au pistolet, chants, peinture, musique • Domine le foyer • Père, Ed Hemingway, médecin, effacé mais figure importante • Réactions violentes: sentiment d’incapacité comme mari et comme père • Tensions concernant les rôles sexuels familiaux • Naissance Ernest 18 mois après Marcelline • Enfance marquée par des préoccupations touchant ses rapports avec sa mère et son identité, dynamique ratachée à une protoféminité prégante

  41. Journal de la maman Grace • Six premiers mois de sa vie, il dormait avec elle et pouvait téter son sein à volonté. • Relation symbiotique complétée par un mode de SOCIALISATION tendant à féminiser le petit garçon ou, au moins, brouillage identitaire • Bébé Ernest souvent habillé en petite fille et porte des cheveux longs • Maman prétend qu’il est jumelle de Marcelline • Géméllisation = tentative de réduire la jalousie que pourrait ressentir sa fille devant les privilèges reconnus aux garçons • Brouillage vestimentaire et coiffure (pratiques capillaires)

  42. B-Hemingway et ses conflits d’identité de genre • Comment E.H réagissait-il à ces procédés de socialisation • E.H semble vivre une certaine INCERTITUDE quant à son identité de genre (parfois ravi, parfois violent) Tua sa mère symboliquement avec pistolet • Autre élément en faveur de sa vulnérabilité identitaire. Agé 3 ans, père Noël

  43. Amplifié par une angoisse de CASTRATION provenant des observations comparées de l’anatomie sexuelle. • Ultérieurement, s’oriente vers l’expression d’une hypermasculinité renforcée par les apprentissages: chasse, pèche avec le père • Maman remarque: expressions précoces de courage, confiance en lui, agressivité et tendances à la vantardise • Expression qui occultent des formes d’anxiété et d’angoisse qu’il camoufle sous l’affirmation d’une absence totale de peur.

  44. C- Hemingway et l’expression de son identité de genre 1- relation problématique avec la mère: • Même si départ précoce, gde DEPENDANCE psychique avec sa mère • Maman = obstacle à la solidification de son identité masculine • Critique acerbe de la maman considérée comme responsable de la mort de son père « ma mère est l’éternelle garce typiquement américaine et elle ferait [ se ] suicider un mulet » • Haine profonde : n’assiste pas à son enterrement en 1951 • Cette relation problématique se prolonge dans les rapports de EH avec les femmes

  45. 2- Une misogynie certaine • Relations amoureuses multiples • Quatre mariages « ratés » • Indices montrent que H était totalement dépendant de ses relations féminines mais • Incapable de maintenir des relations à long terme. • La vie de couple perçue de façon AMBIVALENTE:  aspire à une relation amoureuse romantique  rapidement ennuyé, devient agité et tyrannique • avait du mal à accepter l’indépendance et l’ambition de la femme. N’accepte pas qu’elle s’éloigne du rôle sexuel traditionnel, ce qu’il reprochait à sa mère.

  46. Apprécie, cependant, leur compagnie, leur affection et leurs prestations sexuelles 3- Une vulnérabilité identitaire • Pas certain de sa virilité et comportement toujours à la démontrer • Mécanismes de confirmation constante 4- Une tendance à la vantardise • Première Guerre mondiale • Deuxième Guerre mondiale • Enclin à la mythomanie, enjolivait ses exploits guerriers, sportifs ou SEXUELS

  47. 5- Une certaine hétérophobie • L’amour le rendait vulnérable • Énergie sexuelle et Énergie créatrice • A l’instar des croyances indiennes ou chinoises, nombre d’orgasmes doit être limité. • 6- Une certaine homophobie • Ambivalence face à l’homosexualité • Hostile à l’homosexualité masculine: écrits et paroles • Attitude vis-à-vis des lesbiennes: continuum entre affection et hostilité.

  48. 7- Une quête de suprématie masculine • Critique les autres écrivains: affirmer sa suprématie • Ne supporte pas les critiques littéraires • Expéditions de chasse 8- Une recherche de sensations fortes • Exposition volontaire au feu des guerres • Voiture de sport de sa femme • Boxe, chasse, pèche en haute mer (sports violents ou dangereux)

  49. Corrida +++ centre de fascination • Sehwenger (1984) « phallic critics » - Masculinité et littérature - Féminité du costume matador - Matador « travesti » enfance • Corrida = mise en scène dramatique et répétée d’une mise à mort rituelle de la mère par un homme travesti qui revendique sa masculinité totale • Corrida serait donc symboliquement un mode de résolution de ses conflits d’identité.

  50. Interprétation sexoanalytique reliée aux figures d’attachement • Conflit d’identité de genre • Enfance marquée par une forte relation fusionnelle à la mère, amplifiée par un travestissement qui lui est imposé et complétée par une rivalité avec sa sœur • Ce conflit d’identité se résout à travers l’AFFIRMATION d’une hypermasculinité dont les dimensions sont sus- dégagées. • perspective transgénérationnelle • Grégory Gloria 2001.mort en prison (indécence publique) 1995.opération de changement de sexe

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