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Financement shari’a compatible des entreprises Quels enseignements?

Financement shari’a compatible des entreprises Quels enseignements?. Hideur Nasser Secrétaire Général Banque Al Baraka d’Algérie.

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Financement shari’a compatible des entreprises Quels enseignements?

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Presentation Transcript


  1. Financement shari’a compatible des entreprisesQuels enseignements? Hideur Nasser Secrétaire Général Banque Al Baraka d’Algérie

  2. 1-Une banque de détail shari’a compatible est-elle viable en milieu conventionnel?2- Quels besoins de financement des PME? 3- Les modes de financement alternatifs sont-ils adaptés?4- Quel modèle de financement shari’a compatible à développer?

  3. 1-Une banque de détail shari’a compatible peut elle fonctionner en milieu conventionnel?

  4. La Banque Al Baraka d’Algérie a été agrée en 1990 par le Conseil de la monnaie et le crédit pour effectuer toutes opérations de Banque et d’investissement conformes aux principes de la chari’a islamique. La Banque a obtenu son registre de commerce le 20 mai 1991. Elle a démarré ses activités le 01 septembre 1991.

  5. La Banque Al Baraka d’Algérie est la première banque à capitaux privés et étrangers (arabes) crée en Algérie à la faveur de l’ouverture du marché bancaire auparavant totalement détenu par les 6 banques publiques historiques.

  6. Actionnaires

  7. ALBARAKA BANKING GROUP • Consortium saoudien fondé en 1969 par le Cheikh Saleh Kamel • Informations financières: • Total bilan 15, 880 milliards $ • Fonds propres 1, 818 milliards $ • Capital 1,500 milliards $ • Implantation Géographique: • Algérie • Turquie • Jordanie • Indonesie • Pakistan • Afrique du sud • Bahrein Egypte • Liban • Soudan • Tunisie • Syrie

  8. BADR –BANK: • Banque publique algérienne créée par décret n°82-106 le 13 mars 1982 • Capital : 330 millions d’Euros • Agences : 290 regroupées autour de 41 Direction régionales • Secteurs d’activités : • - Le secteur de l’agriculture en amont et en aval- Le secteur de la Pêche et des Ressources Halieutiques- Le financement des Programmes de développement rural • - Les crédits à l’emploi de jeunes entrant dans les secteurs stratégiques de la banque - Les crédits aux particuliers, dans l’optique de création d’activité dans les zones rurales - Les crédits à la construction de logements ruraux, dans le cadre d’une demande solvable et soutenue par le F.O.N.A.L, la C.N.L. - Les crédits aux professions libérales (jeunes diplômés en médecine, et autres, etc.…) en zones rurales 

  9. CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE La loi bancaire algérienne ( ordonnance 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit) ne prévoit pas de dispositions particulières pour les activités bancaires régies par les règles de la char’ia. Les banques et établissements exerçant statutairement ou facultativement ces activités sont tolérés par les autorités de supervision mais sont soumises au même régime juridique que les Institutions conventionnelles.

  10. Quelques indicateurs

  11. Parts de marché

  12. Répartition des crédits

  13. 2 - Besoins de financement d’une PME

  14. 1- Financement des immobilisations2- Financement du fonds de roulement 3- Financement des actifs circulants5- Financement de l’innovation

  15. La banque Al Baraka d’Algérie a tenté d’apporter des réponses shari’a compatibles aux besoins de financement des PME algériennes.La démarche a consisté en l’adaptation des formules contractuelles shari’atiques avec les pratiques consacrées par le banking conventionnel

  16. Immobilisations Fonds propres Investissement Dettes à long et moyen terme Stocks Exploitation Dettes à court terme Créances Liquidités Crédits aux entreprises

  17. Modes de financement conventionnels • 1- Cycle d’investissement: • CMT • Leasing financier • Capital investissement • 2- Fonds de roulement: • CMT ( reconversion) • Leas-back

  18. 2- Cycle d’exploitation: • Besoins de trésorerie: • Facilités de caisse • Découvert • cautions et avals ( crédits par signature) • Financement des stocks: • Avance sur marchandises • Crédit de campagne • Financement des créances: • Mobilisation des créances commerciales • Escompte des effets de commerce • Avances sur marchés • Avance sur titres • Factoring

  19. Modes de financement shari’a compatibles • 1- Cycle d’investissement: • Mourabaha à moyen terme • Istisn’a à moyen terme • Ijaratamlikia • Moucharaka dégressive • 2- Fonds de roulement: • Achat et relocation d’actifs immobilisés ( leas-back) • Moucharaka dégressive à long terme • Salam à moyen terme

  20. 2- Cycle d’exploitation: • Besoins de trésorerie: • Salam à court terme • Moucharaka dégressive à court terme • Garanties bancaires, avals, CREDOC… • Financement des stocks: • Mourabaha • Moussawama • Salam ouawakala • Financement des créances: • Salam ouawakala • Moucharaka dégressive à court terme • Moudharaba

  21. Principe:Les modes de financement islamique reposent sur l’implication directe du banquier dans les activités financées, non pas en tant que prêteur de fonds mais en qualité d’acteur économique à part entière. Les risques et les responsabilités du projet ou de l’activité sont équitablement répartis entre les deux parties. Les rapports n’obéissent pas seulement à une logique créancier-débiteur mais à celle d’un partenariat de type gagnant-gagnant.

  22. Pratiques:Les pratiques bancaires islamiques mise en œuvre sur le terrain ont réussi le chalenge de remodeler les opérations bancaires en fonction des impératifs de la shari’a. Cependant, du fait de la démarche de substitution aux produits du banking conventionnel, d’une part et des risques élevés du secteur de la PME d’autre part, les produits de financement continuent de refléter plus la logique créancière que partenariale.

  23. Facteur commun entre banque islamique et banque conventionnelle:L’éligibilité au financement est appréciée principalement au regard du risque de contrepartie de la PME.Critères classiques:- Moralité des entrepreneurs- Rentabilité de l’activité- Endettement de l’entreprise - Capacité d’autofinancement- Marchés et débouchés- Capacités managériales- Relève et succession

  24. Principales faiblesses des PME:- Faiblesse des fonds propres- Ratio d’endettement élevé- Faiblesse de compétitivité et de parts de marchés- Rentabilité irrégulière et aléatoire- Carences dans le management- Caractère familial et fermé de l’entreprise- Forte dépendance vis-à-vis des fondateurs - Incertitude sur la succession- Environnement administratif défavorable- Documentation comptable et information financière non fiable- Absence ou insuffisance des sûretés

  25. Risques additionnels encourus par la banque islamique:- Risques inhérents à la qualité de propriétaire de l’objet du financement: - Livraison des biens - Conformité à la commande des biens loués - Maintenance en état de fonctionnement des biens loués - Risque marché des biens acquis dans le cadre du SALAM- Risques inhérent à la qualité d’associée dans l’affaire : Partage de tous les risques et aléas.

  26. Conséquences:- Accès très restrictif au financement des PME en démarrage et des petites et très petites entreprises;- Prédominance du financement de l’exploitation sur l’investissement productif;- Financements inadapté ou inadéquat avec les besoins et le potentiel réel des entreprises- Appréhension insuffisante des risques spécifiques au banking islamique, pratiquement laissés à la charge de l’entreprise.- Faiblesse du financement participatif ( Moucharaka- Moudharaba)-

  27. Perspectives:Redynamiser la vocation partenariale du financement shari’a compatible des entreprises à travers:- La réhabilitation du financement de type participatif ( Moucharaka- Moudharaba)- Redéfinition de l’organisation de la fonction crédit au sein de la banque en vue de conforter son expertise techniques des secteurs d’activité et des marchés cibles.- Améliorer la qualité et la fiabilité de l’information ainsi que de reconstitution de la dimension et des perspectives réelles de l’activité- Inscrire la relation avec la clientèle PME dans une démarche proactive durable en vue d’une meilleure maitrise des aléas et des risques spécifiques.

  28. Perspectives …/…- Participation active de la banque aux programmes de mise niveau et d’amélioration de la compétitivité des PME, notamment en jouant un rôle actif dans la formation de clusters par segments d’activité. Le clustering a pour avantage d’optimiser les facteurs déterminants de la compétitivité au sein d’un espace économique donné ( diamant de Porter, à savoir: * Accès, au meilleur rapport qualité-prix, aux facteurs de production ( Main d’oeuve- capital, matières première,, infrastructures…) * Amélioration de l’environnement institutionnel * Capacité à répondre à une demande de plus en plus exigeante en qualité; * Renforcement de l’interaction verticale ( Fournisseurs- clientèle) et horizontale ( activités connexes)

  29. Perspectives …/…- Capitalisation et extension de l’expérience pilote de financement de TPE à travers un mécanisme adaptée de moucharaka dégressive conjugué aux outils technique de la microfinance commerciale.- Projet de lancement avec les autres banques de la place de dispositifs de type business angels, pour le financement de l’innovation

  30. CONCLUSION

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