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Evaluation Participative des Vulnérabilités et des Capacités

Evaluation Participative des Vulnérabilités et des Capacités. Contexte général.

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Evaluation Participative des Vulnérabilités et des Capacités

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Presentation Transcript


  1. Evaluation Participative des Vulnérabilités et des Capacités

  2. Contexte général « En Afrique sahélienne, on assiste depuis les années 1970 à des épisodes récurrents de sécheresse et d’inondations avec pour conséquences, des crises alimentaires cycliques et persistantes ainsi que des pénuries d’eau potable et d’irrigation. Ainsi, les populations déjà pauvres de cette zone se trouvent davantage plongées dans une situation permanente de risques. »

  3. Orientations « La réduction de la vulnérabilité apparaît comme un enjeu central des actions de développement. Il est question d’agir de concert avec les communautés vulnérables pour les aider à mieux connaître les risques, mieux se préparer aux chocs et mieux gérer les crises. »

  4. Structure de la formation • Section I : Cadre général – La Réduction des Risques de Catastrophes • Section II : L’approche participative  • Section III: Les informations à collecter • Section IV: Les outils pour mener une EPVC • Section V : Le plan communautaire de gestion des risques

  5. Qu’est-ce qu’une crise? C’est une situation qui: - affecte les gens et leurs moyens d’existence (agriculture, élevage..) - est généralement déclenchée par un événement ou une menace. Mais c’est aussi une situation qui: - est directement liée à la vulnérabilité; - dépasse les capacités d’une communauté pour y faire face. Lorsqu’une crise survient, on parle généralement de situation d’urgence. 7

  6. Les urgences : apparition lente et soudaine Apparition soudaine – sont celles ou une situation d’urgence peut se manifester immédiatement après l’apparition d’une menace. L’impact négatif se manifeste subitement. Ex: éruptions volcanique, tremblements de terre,… Apparitions lente – sont celles qui se passent dans un laps de temps entre la manifestation d’une menace et le développement d’une urgence L’impact négatif se réalise quelques temps après la menace. Ex: sécheresse, famine, crise économique,… 8

  7. LENTES SOUDAINES Sécheresse causant la famine Crise économique Eruption volcanique Guerre Glissement de terrain Inondation Insécurité Dégradation d’environnement

  8. La Réduction des Risques de Catastrophes: une priorité pour le développement La démarche de réduction des risques utilise trois mécanismes : Prévention ; Preparation; Protection. mesures de Prévention + mesures de Preparation + mesures de Protection = niveau de Sécurité obtenu Il est capital de maîtriser la différence entre les notions de risque, de choc et de catastrophe… 10

  9. Progression de vulnérabilité choc CATASTROPHE Causes premières Pauvreté Économie Politique Structures Pression externes Démographie Évolution de l’environnement Mauvais développement Manque de savoir-faire, de marchés Conditions précaires Location ou structure dangereuse Économies ou marchés fragiles Problème de santé publique Moyens d’existence limités Inondation Cyclone Tremblement de terre Guerre Sécheresse Vulnérabilité - capacité X risque de choc = Catastrophe 11

  10. Choc Vulnerability CATASTROPHE Gestion de risque – mitigation, préparation, développement des capacités, alerte précoce Choc 12

  11. Les Changements Climatiques • Les Changements Climatiques perturbent les schémas ci-dessus en apportant plus de variabilité et d’incertitudes, ce qui complique toute planification et mesures préventives. • L’augmentation des températures, l’irrégularité et la mauvaise répartition des pluies ainsi que les fortes inondation de plus en plus nombreuses, les cyclones et sécheresses sont tous des facteurs qui compromettent sérieusement la sécurité des moyens d’existence des personnes vulnérables. • En combinant des connaissances locales et des données scientifiques, nous pouvons expliquer aux populations les risques climatiques ainsi que les stratégies d’adaptation. Les exercices participatifs et les débats qui en résultent offrent la possibilité de relier les connaissances communautaires aux informations scientifiques disponibles en matière de changement climatique. Ainsi les acteurs locaux seront en mesure de comprendre l’impact du changement climatique sur leurs moyens de subsistance, pour mieux analyser les risques et planifier les adaptations nécessaires.

  12. Capacités de faire face et de s’adapter La capacité de faire face aux crises implique la capacité d‘utiliser les ressources existantes pour réduire les effets négatifs de la crise. Les modifications apportées pour faire face à une crise devraient être relativement petites et il devrait être possible de revenir à la normale sans dommages permanents. Parfois ce n'est pas possible de faire face aux crises avec les ressources disponibles. Dans ce cas, lorsqu’un désastre frappe, les communautés enregistrent souvent de lourdes pertes les entraînant dans une spirale vicieuse qui exacerbe leur pauvreté. Pour éviter cela, les communautés et les institutions doivent apporter les modifications appropriées à leur organisation ou à leurs manières de vie et acquérir les ressources requises pour mieux faire face aux risques existants. Ceci s'appelle l'adaptation. 14

  13. Quelle est la différence entre « adaptation » et « ajustement » ?

  14. L’adaptation à base communautaire • Une approche participative peut se définir comme un processus d’apprentissage du milieu qui s’appui sur le savoir local en vue de faciliter une meilleure connaissance des conditions de vie et des problèmes des populations locales • Le processus d’adaptation à base communautaire implique quatre stratégies interdépendantes : - Promotion de stratégies de moyens d’existence résilientes face au changement climatique, accompagnées d’une diversification des revenus, et du renforcement des capacités de planification et de l’amélioration de la gestion des risques ; - Stratégies de Réduction des Risques de Catastrophes pour réduire l’impact des aléas, particulièrement sur les ménages et les individus vulnérables ; - Renforcement des capacités de la société civile locale et des institutions gouvernementales afin qu’elles puissent apporter un meilleur soutien aux communautés, ménages et individus dans leurs efforts d’adaptation ; - Plaidoyer et mobilisation sociale afin d’appréhender les causes sous-jacentes de la vulnérabilité, comme une mauvaise gouvernance, un manque de contrôle de l’accès aux ressources, ou un accès limité aux services de base

  15. Les différentes dimensions de la capacité d’adaptation:  Afin de réduire la vulnérabilité au changement climatique, nous devons nous focaliser sur le développement de la capacité d’adaptation, particulièrement celui des personnes les plus vulnérables.

  16. L’Evaluation Participative des Vulnérabilités et des Capacités DEFINITION : L’EPVC est un outil de réduction des risques de catastrophes . • l’EPVC se veut une approche de diagnostic et de planification participatives appliquée à l’analyse des risques de la vulnérabilité et de réduction des moyens d’existence. OBJECTFS PRINCIPAUX : - Identifier et comprendre les risques naturels auxquels les communautés locales sont exposées ; - Analyser les ressources, les capacités endogènes et les stratégies à la disposition des communautés pour faire face à ces risques ou les réduire; - Etablir les priorités locales ; - Aider la population à développer un plan d’action pour réduire les vulnérabilités et les risques identifiés; - Susciter un leadership et une autonomie de la communauté pour la mise en œuvre de leur plan d’action - Elaborer et exécuter des programmes qui se complètent et répondent aux besoins définis par la population; - Impliquer, dès le début, les communautés, autorités locales ainsi que les organisations humanitaires et de développement dans l’évaluation. • L’EPVC peut servir de catalyseur au dialogue au sein des communautés au sujet de la vulnérabilité. L’approche a été conçue pour aider les gens à exprimer leurs expériences et à en tirer les conclusions pouvant aider aux prises de décisions futures

  17. Déroulement de l’exercice sur le terrain • Préparation de la communauté • Mise en œuvre • Plan d’action • Restitution aux communautés

  18. Préparation de la communauté (1) Avant de rencontrer la communauté, planifiez attentivement : • Soyez sensibles à l’histoire de la communauté ou du groupe, des conflits passés ou présents et des dynamiques de pouvoir pouvant avoir de l’importance lors de la sélection des groupes cibles ou pour faciliter les dialogues. • Préparez le planning des visites des communautés. Le planning doit permettre aux participants d’avancer à leur propre rythme tout en assurant que le champ d’investigation concerné soit couvert pendant la période de temps donnée. • Renseignez-vous sur les niveaux d’alphabétisation afin de planifier les exercices en conséquence. • Gardez en mémoire que les membres des communautés sont très occupés et que les visites doivent être aussi brèves que possible et réparties dans le temps de sorte à ne pas trop empiéter sur les activités quotidiennes. • Prévoyez des rafraîchissements si opportun. • Harmoniser la compréhension des concepts/terminologie entre facilitateurs et leur traduction dans la langue locale • Etre disposé à expliquer clairement aux membres de la communauté la finalité de ce travail (surtout la manière dont la démarche sera bénéfique à la communauté). • Organiser une rencontre avec les représentants de la communauté pour expliquer les objectifs de la démarche et son bien fait pour la communauté, le calendrier prévisionnel du travail. • Décider du nombre de participants (hommes, femmes, jeunes, etc.).

  19. Préparation de la communauté (2) • Obtenez le soutien des leaders de la communauté • Etablir des contacts préalables avec les leaders/représentants de la communauté en vue de : • partager avec eux les objectifs et les enjeux de l’EVC • donner des informations sur les activités et les conditions • déterminer les membres de la communauté qui devront participer au processus • négocier leur adhésion au processus ainsi que la disponibilité des différentes composantes de population à participer au processus d’apprentissage • s’accorder sur la traduction en langue(s) locale(s) des concepts qui serontutilisés. • Soyez prêts à gérer des conflits. • Répartition des tâches au sein de l’équipe de facilitateurs. • Le processus peut soulever des questions en matière d’inégalité, qu’il sera nécessaire de traiter afin de réduire la vulnérabilité. Les facilitateurs doivent gérer ces questions avec beaucoup de précautions car elles se réfèrent bien souvent à des enjeux de pouvoir et d’influence établis au sein des communautés, ou entre les communautés et d’autres groupes.

  20. Mise en oeuvre • Assurez-vous de disposer du matériel nécessaire • Papier pour tableau • Marqueurs à pointe épaisse de différentes couleurs • Papier de couleur (post-it) • Adhésif de masquage • Appareil photo pour documenter le processus (s’assurer que ceci est culturellement acceptable) • Bloc-notes et panneau d’affichage • Snacks/déjeuner/eau (selon la durée et le lieu de la réunion) • Se présenter à l’ensemble des participants (noms, provenance, fonction, etc.) • Présenter le travail et ses objectifs ainsi que le calendrier • Accorder quelques minutes à la communauté pour d’éventuelles questions de compréhension

  21. Après une explication des objectifs de l’EPVC et une présentation du programme d'activité aux participants, une bonne façon de commencer la première journée de travail est d’introduire un exercice brise-glace intitulé : « qu’ y’a t-il dans la boîte ? » • Mettre différentes objets dans une boîte. • Inviter trois (03) personnes membres de la communauté à jouer des rôles donnés. • Une d’entre elles doit secouer la boîte, écouter le bruit que ça produit afin de pouvoir imaginer quel type de bruit c’est ; • la seconde personne a les yeux voilés, mais peut palper les objets de la boîte pour en imaginer le contenu ; • La troisième personne, quant à elle, est autorisée à ouvrir la boîte pour y voir le contenu. • Demander à l’assistance de deviner le rôle de chacun des acteurs suivant et d’expliquer pourquoi : • qui joue le rôle d’ACF, • qui représente l’Union Européenne (bailleur) ; • qui joue le rôle des membres de la communauté. Conclusion doit être que tous les trois souhaitent connaitre les problèmes rencontrés par la communauté, mais seule cette dernière connaît exactement ses problèmes. Cette conclusion permettra à la communauté de mesurer l’importance de leur participation.

  22. Mise en œuvre (2) • Une fois la glace brisée, l’équipe organise les membres de la communauté présents en sous groupes équilibré (selon l’âge, le genre,…) pour analyser la situation. Idéalement, 3 groupes : • Un groupe de personnes âgées: chef du village, notables et autres personnes âgées. Commencer par leur demander d’établir le profil historique de leur village • Un groupe de jeunes hommes. • Un groupe de femmes. • Pendant l’exercice de groupe, encourager la participation de tous. • Le rôle des facilitateurs est de fournir l’assistance technique utile aux membres de la communauté pour conduire la réflexion

  23. Les informations à collecter L’ANALYSE DE LA COMMUNAUTE : • Le Profile de la Communauté • L’Analyse des Aléas • L’Analyse des Vulnérabilités et des Impacts • L’Analyse des Capacités (en précisant les lacunes de la communauté, les acteurs locaux existants/ les systèmes, les abris, les systèmes verticaux existants, etc.) • L’analyse des risques et conclusions sur les principaux groupes à risque • Les Objectifs et Les Stratégies (les objectifs à cours, moyen et long termes)  Sur la base des informations à collecter, il s’agit de choisir les outils les mieux appropriés (efficacité, qualité et rapidité) pour mener l’EPVC.

  24. Exemple de quelques outils • Interview semi structuré • Profil historique • Cartographie des ressources et des risques • Calendrier saisonnier • Priorisation des hypothèses de solutions • Transect (marche dans le village)

  25. 1- Contexte de vulnérabilité (1)(ce qu’il faut chercher à comprendre/connaitre) • Aléas auxquels la communauté fait face. • Capacités, potentialités et ressources de la communauté. • Moyens d’existence de la population. • Effets/impacts/conséquences des chocs sur la communauté entière et les groupes particuliers (ethnie marginalisée, femmes, enfants, personnes âgées, etc.) • Raisons pour lesquelles ces aléas ont tant d’effets négatifs sur la communauté entière et les groupes particuliers (ethnie marginalisée, femmes, enfants, personnes âgées, etc.) • Connaissances des communautés en matière de prévisions météorologiques (sur le plan scientifique et traditionnel). • Capacités des communautés en matière de plaidoyer et de système d’alerte précoce  Outils à utiliser: carte communautaire du terroir représentant les ressources

  26. 1- Contexte de vulnérabilité (2) (exemple de guide d’entretien) • Quels sont les principaux aléas ou menaces? Lequel est le plus grave? • Comment chacun des principaux aléas affectent-il les membres de la communauté? • Comment les secteurs de production sont-ils touchés par les aléas? • Comment les familles sont-elles touchées par les principaux aléas? • Quelles personnes dans le village souffrent le plus des effets des catastrophes (hommes/femmes, jeunes/vieux, handicapés, enfants, etc.? Et pourquoi? • Quelle est la sévérité et la fréquence actuelle de ces aléas? • Quelles sont les ressources naturelles les plus affectées? • Y a-t-il des gens qui tirent profit des désastres? Comment en profitent- ils? • Quelles sont vos connaissances en matière de prévisions météorologiques sur le plan scientifique, en particulier de cette année? • Quelles sont vos expériences en plaidoyer et dans le système d’alerte précoce?  Outil à utiliser : Profil historique

  27. 2- Moyens d’existence et capacités(1)(ce qu’il faut chercher à comprendre/connaitre) LIENS ENTRE LES MOYENS D’EXISTENCE ET LES ALEAS : • Identifier les divers groupes de moyens d’existence ou les secteurs économiques vulnérables. • Identifier les ressources importantes pour les moyens d’existence et pour l’adaptation. • Décrire les impacts des aléas climatiques actuels et futurs (y compris les conditions variables) sur les ressources et les moyens d’existence. • Identifier les stratégies d’adaptation actuelles et évaluer leur efficacité et leur durabilité. LES RESSOURCES : • naturelles : retenues d’eaux, terres cultivables et pastorales, forêts, faune, minerais, etc. • physiques : infrastructures de toute sorte (eau potable, réseau d’assainissement, bâtiments administratifs et/ou communautaires, écoles, centre de santé, routes, réseau de communication, logement, etc.), • financières : revenus, économies, accès au crédit, etc. • sociales : relations sociales et familiales, la croyance, affinité, confiance, échanges, etc. • humaines : savoir, éducation, compétences, santé, capacité physique.

  28. 2- Moyens d’existence et capacités (2)(exemple de guide d’entretien) • Quelles sont vos principales ressources naturelles disponibles (plans d’eau, forêts, terres cultivables, etc.)? • Quelles sont vos principales activités et sources de revenus de la communauté? • Quels sont les signaux d’alerte de la survenue des aléas? • Quels sont les systèmes d’alerte précoce traditionnels qui existent? • Comment les membres de la communauté s’entraident en temps de crise? • Quelles sont vos connaissances/savoirs traditionnels sur les signes précurseurs de survenue des principaux aléas? • Quel est le niveau d’organisation et de structuration de votre communauté?  Outil pouvant être utilisé : Calendrier saisonnier

  29. Calendrier saisonnier

  30. 3- Structures et processus(ce qu’il faut chercher à comprendre/connaitre) • Structures ou organisations qui existent au sein ou en dehors de la communauté et qui influencent positivement ou négativement leurs moyens d’existence (services de protection sociale, services techniques de l’Etat, réseaux de commerçants, comités, groupements ou associations, etc.) • Processus de fonctionnement de ces structures ou organisations : par exemple comment l’on peut avoir accès aux services de la protection civile, Remarque : la plus part de ces structures seront déjà mentionnées comme ressources, ce qui est logique.  Outil à utiliser : Diagramme de Venn

  31. Diagramme de Venn

  32. 4- Vision de la communauté(ce qu’il faut chercher à comprendre/connaitre) • Les ambitions des habitants pour leur communauté ou les résultats auxquels ils aspirent. • Les types de changements qu’ils souhaitent pour leur communauté.  Demander aux habitants de décrire un avenir idéal pour leur communauté.

  33. 5- Stratégies de moyens d’existence(ce qu’il faut chercher à comprendre/connaitre) • Niveau d’engagement de la communauté pour l’amélioration de leurs conditions de vie. • Pistes de solutions ou perspectives pour réduire les risques de catastrophes et leurs vulnérabilités (cela permettra de passer à l’élaboration du plan d’action). • Que faites vous actuellement pour atteindre cet idéal? • Est – il possible d’agir autrement? • Quels sont vos points forts ? Que pouvez-vous accomplir pour améliorer moyens d’existence? • Remarques : • A la fin des activités, l’ensemble des groupes se réunit et chaque groupe doit présenter les résultats de ses travaux et l’ensemble va amender.  Outils à utiliser: Priorisation des hypothèses de solutions

  34. Etape 1 : Identifier les hypothèses de solutions ou les rappeler si elles avaient préalablement été identifiées. Priorisation des hypothèses de solution (1)

  35. Priorisation des hypothèses de solution (2) • Etape 2 : Trouver des symboles pour chaque hypothèse ou les inscrire sur des feuilles (lorsque le taux d'alphabétisation du groupe de travail est acceptable) et, désigner un paysan pour la manipulation. • Etape 3 : Tracer au sol ou sur un tableau une ligne de démarcation horizontale ou tout simplement disposer une tige. Ce trait horizontal doit permettre de séparer les hypothèses de solutions selon le critère de priorité. Les hypothèses jugées plus prioritaires seront disposées vers le haut et celles jugées moins prioritaires vers le bas. • Etape 4 : Rediscuter avec les participants la disposition pour s'assurer qu'ils n'ont pas de modifications à proposer. • Etape 5 : Evacuer les objets disposés en haut de la ligne de démarcation horizontale et tracer une ligne verticale perpendiculaire à la ligne horizontale. Cette ligne verticale doit permettre de discuter parmi les hypothèses jugés prioritaires, quelles sont celles qui sont plus faisables et celles qui sont moins faisables. Les hypothèses les plus faisables seront disposées à droite et les moins faisables à gauche.

  36. Priorisation des hypothèses de solution (3) Faisabilité Hypothèses de solutions plus prioritaires et moins faisables Hypothèses de solutions plus prioritaires et plus faisables Priorités Hypothèses de solutions moins prioritaires et moins faisables Hypothèses de solutions moins prioritaires et plus faisables 44

  37. Choisir un groupe restreint pour l’élaboration du plan d’action selon le tableau ci-dessous par ordre importance 45

  38. Exemple du plan d’action du village de Kargono 46

  39. Plan de gestion des risques (1) Après avoir procédé à l’analyse préliminaire des données, les observations devraient être présentées pour approbation aux représentants de la communauté. • A la fin de l’exercice de planification avec le groupe de travail, il est très important de se retrouver à nouveau en Assemblé communautaire pour restituer les résultats de la réflexion afin de les mettre en cohérence avec les objectifs initiaux de l’EPVC, et recueillir le feedback de l’ensemble de la communauté. • décider de comment l'information sur le contenu du plan d’action sera partagée et mise à jour ; • réfléchir à un mécanisme de feedback permanent autour de la mise en œuvre du plan de riposte ; • interroger les participants/participantes sur ce qu’ils/elles ont appris de l’étude ainsi que les enseignements qu’ils/elles en tirent. • L’équipe de facilitation devrait également expliquer les prochaines étapes du processus à la communauté, et arbitrer la mise en place d’un organe endogène de suivi et d’auto-évaluation de la mise en œuvre du plan d’action. • La population doit parvenir à un consensus autour des problèmes, questions ou dangers révélés par l’EPVC. Elle peut le faire par la méthode du classement selon le degré d’urgence, de gravité ou d’immédiateté des problèmes et la fréquence à laquelle ils sont évoqués par les habitants.

  40. Plan de gestion des risques (2) • Les participants sont maintenant prêts à définir des solutions réalistes et à dresser des plans d’exécution. Ils devraient se concentrer sur les mesures que la population peut prendre avec un faible soutien extérieur à court ou à moyen terme. • Pour chaque action, les participants doivent se poser les questions suivantes : • Peut-on l’entreprendre immédiatement ? Faut-il pour cela des ressources ? • Pouvons-nous trouver nous-mêmes les ressources nécessaires ? Si oui, comment ? • Avons-nous besoin d’un soutien technique ? Si oui, où le trouver ?  Rédaction des recommandations et d’un rapport. Ce rapport devra rendre compte de tout le processus, tout en restant concis et clair pour être accessible et facile à lire.

  41. Restitution générale de l’EPVC à la communauté • A la fin de l'exercice, rediscuter de façon générale la grille pour s'assurer que l'ensemble des participants ont la même vision. Revenir sur les objectifs du plan d’action et vos intentions derrière le plan afin de dissiper tout malentendu ou toute attente erronée. • Elaboration de projet ou programme qui prend en compte le plan d’action communautaire. • Restitution du projet ou programme à la communauté et obtenir l’approbation des autorités locales. • Etablissement d’un accord de partenariat entre le partenaire et la communauté. • Mise en œuvre du projet/programme. • Rendre compte dans des rapports de suivi selon l’accord convenu avec la communauté

  42. Cartographie des ressources et des risques (1) OBJECTIFS : - Identifier les ressources importantes au sein de la communauté, qui y accède, et qui les contrôle - Identifier les zones et les ressources exposées aux aléas climatiques - Analyser les modifications des aléas et planifier un système de réduction des risques COMMENT FACILITER LE PROCESSUS : • Cette activité devrait prendre environ 1 heure ½, débat inclus : 45 minutes pour la carte et 45 minutes pour le débat. • 1. Expliquez aux participants que vous souhaitez établir une carte de leur communauté. • 2. Choisissez un support (terre, sol, papier) et des outils (brindilles, pierres, graines, crayons, craies) pour réaliser la carte. Si la carte est réalisée sur la terre ou le sol, la personne chargée de la prise de notes devra alors copier la carte sur un tableau ou dans son ordinateur portable. Une photo peut également être utile. • 3. Demandez aux membres de la communauté de tracer les frontières de la communauté. NOTE : le facilitateur doit aider les participants à commencer la carte, mais doit les laisser établir leur propre plan. • 4. Demandez aux membres de représenter les zones habitées ainsi que les équipements et les ressources cruciaux pour la communauté (lieux de culte, pistes/routes, centres de santé, écoles et ressources telles que zones boisées ou zones d’eau). Lorsque les membres de la communauté sont d’accord sur le fait que la carte est bien représentative de leur communauté, passez à la deuxième étape, d’identification des risques. • 5. Demandez aux membres de la communauté d’identifier les zones à risques de différents aléas tels que : - Les catastrophes naturelles - Les crises sanitaires comme le VIH/SIDA ou la malaria - Les questions sociopolitiques comme les conflits ou la redistribution des terres

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