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«Quelles formations aux métiers du social … pour quel travail social?»

De Gutenberg à Bill Gates Les enjeux de la société de l’information pour les mouvements sociaux notamment celui des femmes au Québec. «Quelles formations aux métiers du social … pour quel travail social?» Congrès 2007 - Namur, Belgique. Présentation. Sylvie Jochems

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«Quelles formations aux métiers du social … pour quel travail social?»

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  1. De Gutenberg à Bill GatesLes enjeux de la société de l’informationpour les mouvements sociauxnotamment celui des femmes au Québec «Quelles formations aux métiers du social … pour quel travail social?» Congrès 2007 - Namur, Belgique Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  2. Présentation Sylvie Jochems • Professeure à l’école de travail social • Université du Québec à Montréal (UQAM) • Membre IREF (Institut de recherches et d’études féministes) Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  3. Plan de la communication Objectif: illustrer les défis auxquels des intervenantes sociales (de groupes et regroupements de femmes du Québec) sont confrontées dans la conjoncture de la société de l’information alors qu’elles sont peu préparées et outillées pour les affronter. • Problématique • Présentation de la recherche-action • Cadre d’analyse et résultats • Et pour la formation … Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  4. 1. Problématique 1.1 De Gutenberg à Bill Gates 1.2 Questions pour la formation en travail social Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  5. 1.1 De Gutenberg à Bill Gates De la machine à penser … À la pensée machine (Lafontaine, 2004) Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  6. PARADIGME INFORMATIONNEL SENS FORME Pra-TIC Sens philosophique Senssociologique Méthode Signes Liberté, sécurité, progrès technologique «pensée machine» SMSI, Agents économiques, Institutions internationales, Pouvoir médiatique, gnvts, … Production, gestion, diffusion de l’information et de connaissances Utopie cybernétique, société sans idéologie, Village global. Industries culturelles, universités et centres de recherche. Gestionnaires (auteurs) Compétences transversales Développement d’une technologie basée sur la prise de décision: Entropie, information, rétroaction Réseaux/TIC Globalisation Économie de services, relations utilitaristes . Réf.: Boltanski et Chiapello (1999); Castells (1998); Lafontaine (2004); Unesco (2005) Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  7. 1.2 Questions pour la formation en travail social «Le travail social n’est pas à l’écart des influences de la société de l’information, même s’il n’en prend pas une conscience nette, même s’il n’en perçoit pas toutes les interpellations et même s’il se positionne encore sur certains sujets de manière défensive.  Il doit pourtant s’interroger, de sa place, sur le concept même de société de l’information: • Société de l’information pour qui ? • Pour servir quelles finalités ? • Avec quels types d’appropriation sociale ? • Pour quels usages ? • Au service de quels besoins sociaux ?  • Pour quelles opportunités ? • Avec quels dangers et donc quelles précautions à prendre ? • Avec quels risques en termes d’exclusions ou de nouvelles exclusions?». Conseil supérieur du travail social français, 2001. Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  8. 2. Recherche-actionSurfer sur la mer de l’information ou comment garder le cap sans se noyerRecherche-action sur les besoins et les pratiques informationnelles des groupes de femmes membres du CDÉACF 2.1 Présentation du CDÉACF 2.2 Origine de la recherche-action 2.3 Objectifs de la recherche-action 2.4 Partenariat 2.5 Plan d’action adopté Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  9. 2.1 Présentation du CDÉACFCentre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (1983-...) Visée: • « Dans une perspective de démocratisation des connaissances, de reconnaissance du droit à l’information et de valorisation du patrimoine communautaire québécois (…) » Mission: • « (…) le CDÉACF est un carrefour d’échanges et un espace d’expression qui a pour fonction de collecter, diffuser, promouvoir et rendre accessibles, en français, les savoirs et savoir-faire des différents milieux de l’éducation des adultes, de l’alphabétisation et de la condition féminine du Québec et des communautés francophones du Canada ». Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  10. 2.2 Origine de la recherche-action • Après 10 ans…Résolution à l’AGA du CDÉACF: • «Développer un modèle de service et d’intervention en matière d’information et de documentation qui favorise un espace permanent d’expression pour répondre aux besoins des groupes de femmes» Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  11. 2.3 Objectifs du projet (2005-2006) 1. Connaître les besoins des groupes de femmes en matière d’information et de documentation (Aut. 2006) 2. Concevoir collectivement un modèle d’intervention répondant aux besoins identifiés (2006-2007) 3. Expérimenter ce modèle d’intervention en tant que projet-pilote (2007-2008) 4. Mettre en œuvre le modèle d’intervention Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  12. 2.4 Partenariat *Katherine Macnaughton-Osler, coordonnatricedu projet *Sophie Ambrosi, assistante (juin-août05) * Julie Leclair, responsable du développement des collections Comité aviseur IREF (Institut de recherche et d’études féministes) SAC (Service aux collectivités) *Sylvie Jochems, chercheure principale, prof. Ecole de Travail social/ IREF *Marie-Claude Laberge, adjointe de recherche (janv.-déc.06) *Josée Beaulac, assistante (Mai-août-06) Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  13. Cette recherche-action est financée par la Faculté des sciences humaines de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), via le Programme d’aide financière à la recherche (« Projets ciblés – Démarrage ou transition en cours de carrière »), ainsi que le Service aux collectivités de l’UQÀM, par le biais du Protocole UQÀM/Relais-femmes.Un grand merci à ces toutes ces instances pour leur soutien et leur collaboration ! Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  14. 2.5 Plan d’action adopté Piste #1:Consolider, améliorer, promouvoir et favoriser l’appropriation des services existants du CDÉACF en condition féminine auprès de/par les groupes de femmes membres et non membres du CDÉACF Piste #2:Développer des outils en soutien aux groupes de femmes, dans leurs pratiques en matière de gestion de l’information et de la documentation. Piste #3:Mettre en place des lieux d’échanges et d’analyse: • Sur leurs pratiques informationnelles et documentaires; • Sur les enjeux pour les groupes de femmes dans la société de l’information. Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  15. 3. Cadre d’analyse Et résultats Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  16. PARADIGME SENS FORME Sens philosophique Sens sociologique Méthode Signes Généralisation symbolique Production du sens: groupes, écoles Mode de production interne, principes d’actions collectives Dimension métaphysique Conditions de reproduction du sens Logique pratique, stratégies. Morphologie du mouvement Relation du mouvement avec ses interlocuteurs . Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  17. 2. Cadre d’analyse PARADIGME: «modèle concret devant guider une activité humaine et lui servir de repère» (Universalis, 2000). Une vision du monde qui s’articule aux formes de pratiques sociales. Sens philosophique:les solutions concrètes d’énigmes qui, employées comme modèles ou exemples, peuvent remplacer les règles explicites qui subsistent dans la science normale» (Kuhn, 1983 :238). Sens sociologique: un paradigme «représente tout l’ensemble de croyances, de valeurs reconnues et de techniques qui sont communes aux membres d’un groupe donné» (Kuhn, 1983 : 238). Méthode: «un chemin tracé à l’avance, qui conduit à un résultat [...] comment faire, quoi entreprendre afin d’atteindre un but donné?» (Universalis, 2000) = logique pratique! Signe: une réalisation particulière et concrète d’un fait général, abstrait ou non. Il est un signifiant. Sens Forme Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  18. RÉSULTATS Constat d’anomalies SENS Gr de femmes FORMESpratiques informationnelles Sens philosophique Sens sociologique: Des anomalies… Méthode Signes Éthique: autonomie citoyenne; sécurité et confidentialité Démocratiser : se donner du temps pour analyser, discuter et débattre. Société de l’information? Stratégie d’éducation à la citoyenneté et au dév pensée critique Crédibilité, promouvoir une image positive du mvnt des femmes . Anomalies: Manque de temps pour lire, réfléchir et se positionner; sentiment d’être en retard. Pouvoir des médias et l’effet de la désinformation: Homogénéité des infos diffusées par médias de masse et peu d’analyse de fond; montée discours masculiniste anti-féministe Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  19. PARADIGME informationnel SENS Gr de femmes FORME Pratiques informationnelles Sens philosophique Sens sociologique Méthode Signes Problème de la surabondance de l’information . La confiance envers les «Experts» de la communication (= Autres) Mandater le CDÉACF et/ou des ressources humaines des communications non seulement pour mettre en place des veilles informationnelles mais aussi produire des analyses. Centraliser la production des analyses dans les organisations nationales ou spécialisées Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  20. PARADIGME Savoirs partagés SENS FORME Sens philosophique Sens sociologique Méthode Signes Citoyenneté, pluralisme, autonomie, solidarité. La communication est un bien public Groupes sociaux, citoyens (société civile) Nouvelle gouvernance/ respect des subjectivités, éthique de la responsabilité, partage des savoirs Société de communication basée sur les droits sociaux et culturels Éducation à la citoyenneté/ dév analyse critique. Dév nvlles formes de solidarité, lien social. TIC ont une fonction politique. Multiples allégeances (par projets) Coalitions, coordination Processus de collaboration, principe de créativité Démocratie: accès et usages des TIC . Réf.: Ambrosi, Pimienta et Peugeot (2005); Granjon (2001); Raboy et Landry (2005); Unesco (2005). Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  21. RÉSULTATS Savoirspartagés SENS Gr de femmes FORME Pratiques informationnelles Sens philosophique Sens sociologique Méthode Signes . Défis éthiques: Attention à produire et reproduire le contrôle et l’exclusion! Être prêtes à argumenter et à s’impliquer dans une discussion ou une polémique! Stratégie d’action: éducation à la citoyenneté et à la pensée critique. Préalables: se donner du temps pour analyser, Discuter et débattre; obtenir des ressources humaines et financières pour mieux gérer et traiter l’information. Mieux se coordonner collectivement: Créer des alliances entre groupes mixtes et regroupements de femmes du Québec Pour partager et analyser collectivement l’information Sortir des sentiers battus: être proactives et diffuser, rejoindre un public Différent que celui des milieux Communautaires. Appropriation : Développer des habiletés de communication. Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  22. 4. En conclusion … Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  23. 4.1 Comment garder le cap sans se noyer dans la mer de l’information • Les enjeux pour les groupes de femmes • Contribuer à l’autonomie des citoyens et des citoyennes • Et vive la démocratie en ligne… mais pas n’importe comment ! • Contrer le sexisme et le discours masculiniste anti-féministe diffusé sur Internet • Faire passer nos messages féministes dans les médias • Des conditions préalables • Exploiter Internet comme moyen de mobilisation féministe • L’éducation à la citoyenneté et à la pensée critique • Se donner du temps pour analyser • Des ressources financières et de la formation pour réaliser des analyses collectives • Des ressources humaines pour mieux gérer l’information • Développer des habiletés de communication pour se donner de la crédibilité • Mandater les regroupements nationaux • Créer des alliances pour analyser collectivement et diffuser nos positions Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  24. 4.2 Comment garder le cap sans se noyer dans la mer de l’information • Des principes d’action • Être cohérentes : pourquoi et comment utiliser Internet ? • Attention au contrôle et à l’exclusion • Enjeux éthiques et la sécurité liés à l’accès à l’information • Sortir des sentiers battus : Être proactives pour rejoindre différents publics • Porter et promouvoir une image positive des femmes et de leur mouvement • Des actions concrètes • Financer la mission du CDÉACF, c’est aussi financer son champ « condition féminine » • Développer un média alternatif • Rendre disponibles sur Internet des dossiers de presse thématiques • Rendre visibles les nouvelles publications des groupes de femmes • Rejoindre différents publics : recruter les retraitées et diffuser auprès des personnes immigrantes • Fini la pollution par courriel ! • 2 approches : déléguer ou s’approprier l’analyse • a) Déléguer la production d’analyses à des ressources spécialisées • b) S’approprier l’analyse en se donnant de la formation (sur la société de l’information, sur les usages des TIC et la documentation, sur les médias) Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  25. 4.3 Questions pour les étudiantEs en travail social et citoyenNES «Le travail social n’est pas à l’écart des influences de la société de l’information, même s’il n’en prend pas une conscience nette, même s’il n’en perçoit pas toutes les interpellations et même s’il se positionne encore sur certains sujets de manière défensive.  Il doit pourtant s’interroger, de sa place, sur le concept même de société de l’information: • Société de l’information pour qui ? • Pour servir quelles finalités ? • Avec quels types d’appropriation sociale ? • Pour quels usages ? • Au service de quels besoins sociaux ?  • Pour quelles opportunités ? • Avec quels dangers et donc quelles précautions à prendre ? • Avec quels risques en termes d’exclusions ou de nouvelles exclusions?». Conseil supérieur du travail social français, 2001. Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  26. Bibliographie AMBROSI, A., PIMIENTA, D. et V. PEUGEOT (dir.) (2005). Enjeux de mots : regards multiculturels sur les sociétés de l’information,, C et F Éditions. Disponible en ligne à : http://www.vecam.org/article.php3?id_article=603&nemo=edm (consulté en juin 2006). CASTELLS, M. (1998), La société en réseaux : l'ère de l'information , Éditions Fayard, Edition, Tome I, Paris. HUOT, François et Yves COUTURIER (sous la direction de) (2004). Dossier : «Une pragmatique de la théorie», dans la revue Nouvelles Pratiques Sociales, 16(2) : 241 pages. JOCHEMS, Sylvie, MACNAUGTHON-OSLER, Katherine et Marie-Claude LABERGE (2006). Quel avenir pour les groupes de femmes dans la société du savoir?, communication présentée dans le cadre de l’université féministe d’été, Université Laval. Disponible en ligne à : http://netfemmes.cdeacf.ca/pratinfos/projet.php (consulté en juin 2006). KARSZ, Saül (2004).Pourquoi le travail social : Définition, figures, clinique, éditions Dunod, 161 pages. KUHN, Thomas (1983).La structure des révolutions scientifiques, coll. Champs aux éditions Flammarion, 1ère édition en 1960, 284 pages. LAFONTAINE, Céline (2004). L’empire cybernétique. Des machines à penser à la pensée machine, Seuil, 236 pages. MILLERAND, Florence (1998). Les usages des NTIC:Approches de la diffusion, de l’innovation et de l’appropriation, Essai synthèse de doctorat en communication, UdeM. Disponible sur le site de la revue COMMposite: http://commposite.uqam.ca/99.1/articles/ntic_2.htm RABOY, Marc et Normand LANDRY (2004). La communication au cœur de la gouvernance globale. Enjeux et perspectives de la société civile au Sommet mondial sur la société de l’information, Département de communication, université d Montréal, 204 pages. UNESCO (2005). Vers les sociétés du savoir, rapport mondial de l’Organisation des Nations Unies pour lKéducation, la science et la culture, Editions UNESCO, 221 pages. Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

  27. Licence Creative Commons : Paternité – Pas de modification Recherche-action sur les pratiques informationnelles de groupes de femmes membres du CDÉACFhttp://netfemmes.cdeacf.ca/pratinfos/ Coordonnatrice du projet: Katherine Macnaughton-Osler, agente de développement, projets Internet au féminin Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF)110, rue Ste-Thérèse, bureau 205Montréal (Québec) H2Y 1E6http://netfemmes.cdeacf.ca Tél.: 514.878.1355 Chercheure principale :Sylvie Jochems, professeure en travail social à l’UQAM, membre de l’IREF et collaboratrice au Réseau NetFemmesUniversité du Québec à Montréal (UQAM)Case postale 8888, succursale Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3P8 514.987.3000 poste 3702 Courriel: jochems.sylvie@uqam.ca Sylvie Jochems (UQAM) - Namur 2007

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