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Laurent Vidal (1) & Christopher Kuaban (2)

La prise en charge de la coinfection tuberculose/VIH vue par les sciences sociales : Quels apports pour la santé publique ?. Laurent Vidal (1) & Christopher Kuaban (2)

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Presentation Transcript


  1. La prise en charge de la coinfection tuberculose/VIH vue par les sciences sociales :Quels apports pour la santé publique ? Laurent Vidal (1) & Christopher Kuaban (2) pour le projet ANRS 12155 (« Les prises en charge croisées du VIH et de la tuberculose au Cameroun et au Sénégal : processus historique et contraintes sociales ») IRD – UMR 912, Fondation Paul Ango Ela, Yaoundé, Cameroun Faculté de Médecine, Université Yaoundé 1, Cameroun

  2. Contexte et objectif • Contexte international incitant fortement les programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose à se rapprocher • Cette recherche en sciences sociales (anthropologie, histoire, socio-économie) analyse les prises en charge de la coinfection telles qu’elles sont : • imaginées et mises en œuvre au niveau institutionnel • réalisées par les professionnels de santé • vécues par les patients • Dans deux pays (Cameroun, Sénégal) aux contextes historiques, épidémiologiques et aux politiques de santé différents

  3. méthodologie • associer histoire, anthropologie et socio-économie • comparer Cameroun-Sénégal • 3 niveaux d’investigation : institutions, structures de santé, associations • entretiens et observations : dans 8 sites de prise en charge dans chaque pays et dans les lieux de décisions et de formation • enquête par questionnaire au Cameroun (8 structures dans 4 régions ; 1300 patients TB et/ou VIH+) • analyse d’archives et de documentation « grise » actuelle

  4. De la santé publique aux sciences sociales • Ce projet de sciences sociales suscite l’intérêt tant des décideurs que des praticiens de la santé: il est en phase directe avec l’actualité de leurs pratiques • Il s’agit d’aborder dans des perspectives historiques et socioanthropologiques des questions habituellement traitées en termes de santé publique : • l’organisation du système • la verticalité • l’observance des traitements • Un dialogue peut s’instaurer entre des chercheurs et professionnels de santé ou des spécialistes de santé publique

  5. Quels apports possibles à la santé publique ? • Les apports de ce type de recherche sont de plusieurs ordres : • comprendre les déterminants des blocages éventuels dans le rapprochement des programmes sida et tuberculose • saisir les attentes des professionnels au contact de la coinfection, et ceux des acteurs des niveaux central et périphérique, ainsi que des responsables associatifs • repérer les logiques des décisions et des actions de ces différents acteurs

  6. Des difficultés éventuelles • Le passage des constats et propositions formulées par les chercheurs en sciences sociales aux mesures de santé publique est complexe. • Notre démarche revient à élargir la focale • dans le temps : perspective historique sur les maladies vénériennes, les fléaux sociaux • et dans l’espace : les structures qui prennent en charge le VIH et la TB sont aussi les témoins et les fruits d’un système de santé global cette nécessité scientifique peut expliquer que le dialogue concret, appliqué, bien que nécessaire soit parfois difficile

  7. Conclusion • Les sciences sociales ont peu étudié le problème de la coinfection VIH/TB • En étudiant sa mise en place à différents niveaux du système, elles se donnent les moyens d’un dialogue avec les responsables de la santé publique • Ceci, sans préjuger des difficultés à rapprocher les luttes contre le sida et la tuberculose et à améliorer la prise en charge de la coinfection

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