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LES FACTEURS PSYCHOLOGIQUES DE LA PERFORMANCE

LES FACTEURS PSYCHOLOGIQUES DE LA PERFORMANCE. DEUXIEME PARTIE. LA MOTIVATION. Trois chapitres dans cette partie : La motivation et son impact sur la pratique. Les émotions dans la pratique sportive. La « personnalité du sportif ». LA MOTIVATION. Chapitre 5. Préambule.

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LES FACTEURS PSYCHOLOGIQUES DE LA PERFORMANCE

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  1. LES FACTEURS PSYCHOLOGIQUES DE LA PERFORMANCE DEUXIEME PARTIE

  2. LA MOTIVATION Trois chapitres dans cette partie : • La motivation et son impact sur la pratique. • Les émotions dans la pratique sportive. • La « personnalité du sportif ».

  3. LA MOTIVATION Chapitre 5

  4. Préambule • Il existe une multitude de sports... • Il y a un nombre de pratiquants très important... • Chacun trouve son compte dans son ou ses sports. • D’où viennent ces différences de motivation ? • Pourquoi s’engage t-on dans une pratique compétitive ou de loisir ? Pourquoi un sport plutôt qu’un autre ?

  5. Différencier besoins, motivation et motivation • Les besoins. La notion de besoin fait référence à la conception homéostatique de l’organisme. Dans cette conception, l’organisme recherche un état d’équilibre et les comportements mis en œuvre ont pour fonction principale de rétablir un équilibre compromis.

  6. Différencier besoins, motivation et motivation • Les motifs. Le langage populaire ne différencie pas vraiment motifs et motivation. Pourquoi a t-il fait ça ! Pour quels motifs ? Pourquoi a t-il fait ça ! Pour quelle motivation ? Cependant, ces deux textes ne signifient pas la même chose. Les motifs sont des prédispositions de l’organisme qui sont activés dans certaines circonstances. Les motifs, en fonction des circonstances entraînent ou non la production d’un comportement.

  7. Différencier besoins, motivation et motivation • La motivation. « Ceux sont les forces qui orientent l’activité du sujet vers certains buts ». Reuchlin,1977. “Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé pour décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l'intensité et la persistance du comportement.” Vallerand et Thill, Introduction à la psychologie de la motivation, 1993.

  8. Différencier besoins, motivation et motivation • La motivation. La notion de motivation prend en compte : • le déclenchement du comportement, “J’agis ou pas”. • la direction du comportement, “Je fais une passe ou un tir”. • l'intensité du comportement, “Aller 1 fois par semaine ou 10 à l’entraînement”. • la persistance du comportement, “Je fais du judo pendant 1 an ou un quart de siècle”.

  9. Les théories de la motivation • Il existe trois conceptions principales de la motivation : • La motivation part du sujet. • La motivation part de l’environnement. • La motivation est une construction et provient d’un inter-action dynamique entre le sujet et l’environnement.

  10. Les théories de la motivation • La motivation part du sujet. Pour cette théorie, la motivation aurait une forte composante innée. Le besoin met l’organisme en activité et la satisfaction de celui-ci fait cesser l’action. Dans cette conception ce sont les besoins qui incitent les individus à pratiquer une activité physique. Dans cette conception, ce sont les besoins et non les motivations qui poussent l’individu à agir.

  11. Les théories de la motivation • La motivation part du sujet. Ce modèle présente de nombreuses limites. • La motivation est plus qu’une réponse à un besoin. • Certains individus recherchent eux-mêmes un déséquilibre dans un sport. • Les motivations évoluent au cours de la vie.

  12. Les théories de la motivation • La motivation part de l’environnement. Dans cette conception, la motivation provient de l’attrait des récompenses ou des rejets de punitions qu’une actions peut procurer. La motivation résulte d’un calcul cognitif en terme de coût, de récompenses et de punitions.

  13. Les théories de la motivation • La motivation part de l’environnement. Si le sportif juge les efforts à fournir trop importants pour obtenir le résultat souhaité, il ne s’investira pas dans la pratique. Par contre si la récompense est significative, il acceptera de faire les efforts nécessaires. Dans ce modèle, on retrouve la recherche de la gloire, de la victoire, de l’argent, de la reconnaissance sociale.

  14. Les théories de la motivation • La motivation part de l’environnement. Ce modèle présente aussi ses limites : • On ne rechercha pas forcément la gloire et la victoire quand on pratique un sport. • Beaucoup de personnes ne sont pas conscientes des raisons pour lesquelles ils s’investissent dans une activité.

  15. Les théories de la motivation • La motivation est une construction et provient d’un inter-action dynamique entre le sujet et l’environnement. Pour Nuttin (1980), la motivation est un phénomène complexe et multiforme qui unit l’individu à son environnement. A côté du monde perçu, il y a le monde conçu, c’est-à-dire que l’individu aspire à un monde idéal qui ne correspond pas forcément à sa façon de vivre actuelle. L’action de l’individu a pour but de rapprocher ces deux mondes.

  16. La motivation est une construction et provient d’un inter-action dynamique entre le sujet et l’environnement. Ainsi un sportif peut se mettre volontairement en déséquilibre pour obtenir un résultat souhaité. Un navigateur peut accepter la souffrance et l’isolement pour être en accord avec ses valeurs, ses idéaux. Les théories de la motivation

  17. Les théories de la motivation • La motivation est une construction et provient d’un inter-action dynamique entre le sujet et l’environnement. Dans cette conception, les facteurs motivationnels endogènes et exogènes interagissent. Les facteurs personnels et sociaux interagissent entre eux.

  18. Les motivations d’ordre sociale. Certains pratiquent un sport pour se créer des contacts sociaux et combler leur besoins d’intégration. Il s’agit de trouver un confort affectif dans la pratique sportive. Les associations sportives sont des lieux où l’on se crée un noyau de relation, où chacun à une place. Les motivations pour pratiquer un sport

  19. Les motivations d’ordre physiologique. Ces motivations sont liées aux besoins de stimulation et de mouvement. On retrouve ici les ports où le besoins de bouger, de dépenses d’énergie est important. Les motivations pour pratiquer un sport

  20. Les motivations pour pratiquer un sport • Les motivations d’ordre psychologique. Ces motivations sont liées au besoins de compétence et d’autodétermination. Les individus ont besoins de se sentir compétent dans un domaine. Les individus recherchent la maîtrise maximum d’une tâche.

  21. Les motivations pour pratiquer un sport • Les cas extrêmes. Certains sportifs pratiquent des sports très dangereux. D’autres ont une pratique sportive outrancière (plusieurs heures par jour). On peut y voir le besoins de sécréter des béta-endorphines (dérivés de la morphine). Ces substances sont comme une drogue qui poussent les sportifs à agir dans l’extrême pour avoir de plus en plus de sensations.

  22. Les motivations pour pratiquer un sport • Les raisons de la non-pratique. Les sondages indiquent plusieurs raisons pour la non-pratique : • Aucun intérêt. • Trop dure. • Pas intéressante. • Manque de compétence. • Pas de plaisir. • Pas le temps. • Pas les moyens (financiers ou infrastructures proches).

  23. Les différentes formes de motivation • Inspiré du modèle allostérique de Vallerand, 1993.

  24. Les différentes formes de motivation • Motivation intrinsèque. Les comportements émis pour eux-meme afin d'éprouver du plaisir, de la satisfaction inhérente à l'activité sont des comportements dits intrinsèquement motivés. Exemple : je veux faire du badminton au SAPS.

  25. La tridimensionnalité du concept de motivation intrinsèque. • Motivation intrinsèque à la connaissance : l'individu s'engage dans une activité pour le plaisir de découvrir ou d'apprendre de nouvelles choses. C'est par exemple la soif de connaissance. • Motivation intrinsèque à l'accomplissement : les individus s'engagent dans une activité pour le plaisir de se surpasser, d'accomplir ou de créer quelque chose. C'est par exemple l'objectif de terminer un marathon. • Motivation intrinsèque à la stimulation : l'individu s'engage dans une activité pour la sensation qu'il éprouve. C'est par exemple le saut à l'élastique.

  26. Les différentes formes de motivation • Motivation extrinsèque. Les comportements produits à des fins instrumentales afin d'obtenir ou d'éviter quelque chose sont dits des comportements extrinsèquements motivés. Exemple : je suis en cours ce matin car meme si c'est pénible, je veux avoir mon BEES.

  27. La pluridimensionnalité de la motivation extrinsèque. - • Régulation externe : pression externes, contrôlantes. Exemple : j'étudie pour avoir de bonnes notes. • Régulation introjectée : le sujet s'impose de lui-même une source de contrôle. Exemple : je viens avec toi car je m'en voudrais de ne pas venir. • Régulation identifiée : il y a là une valorisation de l'activité. Exemple : “Pour ma compétence d'entraîneur, je dois améliorer mes connaissance en physiologie”. • Régulation intégrée : Grande valorisation de l'activité. “Je ne sors pas ce soir car je préfère réviser mon examen pour demain”. Auto détermination +

  28. Les différentes formes de motivation • L'amotivation. On parle aussi du concept de résignation apprise (Selligman). Un individu est amotivé dès lors qu'il ne perçoit pas de relation entre ses actions et les résultats qu'il obtient. L'individu se perçoit comme incompétent d'autant plus qu'il pense ne pas avoir de contrôle sur l'activité. L'activité devient alors purement mécanique, il n'y a donc ni motivation intrinsèque ni motivation extrinsèque. Exemple : abstention pour élections car les français pensent que leur vote ne joue pas sur le résultat de l'élection.

  29. La pluridimensionnalité du concept d'amotivation. L'amotivation provient de : • L'idée selon laquelle les stratégies à mettre en oeuvre pour réaliser une tache sont inadéquates. • Une demande d'investissement trop important. • Une faible perception de compétence (décalage entre la performance produite et la performance souhaitée). • L'absence de liaison entre le comportement du sujet et les résultats qu'il obtient.

  30. Continuum • Ces trois concepts de motivation (intrinsèque, extrinsèque et amotivation) peuvent permettre de mesurer la motivation du sujet par l'intermédiaire du concept d'autodétermination. - Auto détermination + MOTIVATION INTRINSEQUE AMOTIVATION MOTIVATION EXTRINSEQUE Régulation externe Régulation introjectée Régulation identifiée Régulation intégrée

  31. Plusieurs niveaux de généralités. • La motivation globale : c'est l'orientation motivationnelle générale pour interagir avec l'environnement de façon intrinsèque, extrinsèque ou motivé. Elle est très peu susceptible de changement. C'est un des composantes de la personnalité affective. • La motivation contextuelle : La motivation du sujet représente une orientation motivationnelle habituelle dans un contexte de vie particulier. Il n'y a pas de raison de penser que la motivation du sujet dans un domaine de vie particulier influence la motivation dans un autre domaine. • La motivation situationnelle. C'est la motivation ressentie à un moment donné dans une situation donnée. Cette motivation fluctue au cours de l'évolution. C'est le plus intéressant car c'est lui que l'on doit gérer dans un entraînement.

  32. Influence des facteurs sociaux. Facteur social :facteur humain ou non qui intervient dans l'environnement social. Ils interviennent aux différents niveaux de la hiérarchie. • Facteurs sociaux situationnels : ne perdurent pas dans le temps. Certains de ces facteurs vont influencer la motivation situ de l'individu. • Facteurs sociaux contextuels : facteur social présent dans l'environnement du contexte de vie particulier. Exemple : le groupe d'entraînement et les relations au sein de ce groupe. Ils vont influencer l'individu mais uniquement dans leur domaine (pas d'influence dans les autres domaines). • Facteurs sociaux globaux : facteurs qui sont prégnants dans la vie de l'individu. Exemple : Vivre en cité. Ils sont susceptibles de faire évoluer la motivation globale. Comment est-ce possible si elle est stable ? La confrontation aux facteurs sociaux globaux est si forte qu'elle va façonner la motivation globale pour atteindre un niveau particulier.

  33. Médiation par un certain nombre de variables. • La théorie de l'évaluation cognitive explique comment les facteurs de l'environnement sont susceptibles d'influencer les facteurs de la motivation extrinsèque et intrinsèque. • Selon cette théorie, les facteurs sociaux qui augmentent les sentiments de compétence, d'autonomie et d'appartenance sociale augmentent le degré de motivation extrinsèque ou intrinsèque. Cette théorie est valable quelque soit le niveau (situationnel, contextuel, global).

  34. L'effet “Top-Down”. Il existerait un effet de type vertical qui part des niveaux les plus élevés de la hiérarchie vers les niveaux les plus bas. Cependant la motivation situationnelle ne sera influencée que par la motivation contextuelle de laquelle elle est issue. • L'effet “Bottum-Up”. Il existe aussi un effet récursif des niveaux les plus faibles de la hiérarchie vers les niveaux les plus élevés. Contrairement à l'effet “Top-Down” qui est immédiat, l'effet “Bottum-Up” se fait dans la durée. Il permet de comprendre les changements de motivation à travers le temps. Un facteur important de cet effet est la répétition dans le temps qui crée à la longue un effet récursif.

  35. Conséquences des différentes formes de motivation. La motivation a trois types de conséquences : • cognitives : concentration, capacité d'attention, ... • affectives : satisfaction, émotion,... • comportementales : persistance, performance, ... En général, • MOTIVATION AUTO-DETERMINEE --> conséquences +++ • MOTIVATION NON AUTO-DETERMINEE --> Conséquences - - - De façon général, on n'obtient pas de grandes performances si l'on est extrinsèquement motivé. Cependant il faut différencier dans ce cadre là de type de performance : • régulation externe : courir battre les autres sur un 100m. • régulation identifiée : travailler un examen pour ne pas baisser sa moyenne générale.

  36. Facteurs sociaux Hiérarchisation des niveaux de motivation Médiateur Conséquences Niveau Global Motivation globale Motivation situationnelle Autonomie Compétence Appartenance sociale Affectivité Cognition Comportement Facteurs sociaux globaux IM IM EM EM AM AM Bottum-Up Top-Down Niveau contextuel Autonomie Compétence Appartenance sociale Facteurs sociaux contextuels Affectivité Cognition Comportement Motivation contextuelle Relations interpersonnelles IM EM AM Educ IM EM AM Loisirs IM EM AM Top-Down Bottum-Up Autonomie Compétence Appartenance sociale Niveau situationnel Affectivité Cognition Comportement Facteurs sociaux situationnels

  37. Théorie de l'attribution causale. • Les sentiments de réussite ou d'échec dépendent des causes (aptitudes, effort, difficulté de la tache, chance) que l'individu attribue à sa performance. • Ces causes se définissent en fonction de leur origine, de leur variabilité dans le temps et du niveau de responsabilité de l'individu. • Quel que soit le résultat objectif, il est vécu comme une réussite, positif si l’individu attribue à sa réalisation des causes désirables pour lui : • Stable. • Contrôlable. • Interne.

  38. Théorie de l'attribution causale.Modèle de WEINER

  39. Théorie de l'attribution causale. • A chaque fois qu’un individu va attribuer des résultats positif à une attribution causale stable, contrôlable, interne, son niveau d’auto-détermination aura tendance à augmenter. • A chaque fois que le sportif attribuera des résultats négatifs à à une attribution causale stable, contrôlable, interne, son niveau d’auto-détermination aura tendance à diminuer.

  40. Théorie de l'attribution causale. Influence de la causalité sur l’auto-détermination

  41. La protection de l'estime de soi. • Un individu menacé dans son estime de soi peut utiliser différents attributs comme une défense psychologique : en modifiant les causes apparentes de sa performance, il limite la démonstration sociale de son incompétence : • mensonge. • stratégie d'auto handicap. • refus des informations prouvant sa faiblesse. • réduction volontaire de l'effort afin de masquer le manque de compétence derrière le faible investissement dans la tache. • externalisation des causes de l'échec.

  42. Les situations d'accomplissement. La théorie des buts d'accomplissement a pour principal objet l'analyse des conduites humaines tournées vers la démonstration de la compétence. Tous les comportements ont leur logique propre et s'expliquent en fonction du but poursuivi. JG Nicholls.

  43. Les situations d'accomplissement. “But d'implication dans l'égo”: Le sentiment de compétence repose sur un processus de comparaison normative et sur l'utilisation de critères d'évaluation socialement référencés. Les succès et les échecs sont uniquement perçus en confrontant sa propre prestation à celle des autres.

  44. Les situations d'accomplissement. “But d'implication dans la tache”: Le sentiment de compétence repose sur un processus de comparaison objectif et sur l'utilisation de critères d'évaluation auto référencés. Les succès et les échecs sont uniquement perçus par la maîtrise ou non des contraintes de la tache.

  45. Les situations d'accomplissement.

  46. EFFORT Difficulté perçue Très facile Moyenne Très difficile Les situations d'accomplissement. Habileté perçue faible Habileté perçue élevée Efforts consentis pour deux individus impliqués dans la tâche

  47. EFFORT Difficulté perçue Très facile Moyenne Très difficile Les situations d'accomplissement. Habileté perçue élevée Habileté perçue faible Efforts consentis pour deux individus impliqués dans l’égo

  48. Conseils pour entretenir la motivation • Annoncer les objectifs de la séance • Expliquer l’intérêt des exercices • Varier les exercices • Moduler la difficulté des exercices • Donner des Feed-Back positifs • Proposer des formes jouées • Pratiquer avec ses athlètes • Dialoguer avec « ses » sportifs • Adopter une attitude démocratique

  49. Donner le goût de l'effort. • Réduire l'effort et l'associer à des émotions. L'effort n'est envisageable qu'à condition qu'il soit associé à des émotions. Il faut que l'effort soit masqué, camouflé derrière un aspect ludique. Ex : course, triathlon, course d'orientation sont des moyens de masquer les efforts liés à l'endurance.

  50. Donner le goût de l'effort. La réduction de l'effort ressenti se fait aussi par l'intermédiaire de la variabilité des pratiques. En temps qu'entraîneur, vous devez absolument varier les situations demandant beaucoup d'effort. Cette variabilité des exercices difficiles suscite de nouvelles émotions et incite donc à l'effort.

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