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L'Eglise Grecque Melkite Catholique

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L'Eglise Grecque Melkite Catholique

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Presentation Transcript


  1. Secours des chrétiens, toujours exaucée, Médiatrice permanente auprès du Créateur. Ne méprise pas la voix suppliante des pécheurs, toi qui es bonne, empresse toi de nous secourir, nous qui crions vers toi avec foi, hâte toi d’intercéder, empresse-toi de sauver, ô Mère de Dieu, Protectrice de ceux qui t’honorent.

  2. L'Eglise Grecque Melkite Catholique • Avant propos • Origine. • Histoire. • Lien avec Le Saint-Siège. • Présence en Europe et actualité.

  3. Les Églises unies à Rome • L’Église Maronite 687 • L’Église Grecque Melkite Catholique 1724 • L’Église Arménienne 1742 • L’Église Copte 1895 • L’Église Chaldéenne 1830 • L’Église Latine 1847 (patriarcat) • L’Église Syriaque 1783

  4. Les différents rites • Le rite byzantin de Constantinople • Le rite copte d'Alexandrie • Le rite syriaque d'Antioche • Le rite arménien de Cilicie • En Occident, le rite latin de Rome

  5. Origine • Le christianisme est né à la pentecôte à Jérusalem (Ac 2). Les Apôtres sont envoyés dans toutes les villes pour transmettre la Bonne Nouvelle. • Selon les Actes des Apôtres (11, 26), c'est à Antioche, ville mère de notre Eglise, que les disciples de Jésus reçoivent pour la première fois le nom de « chrétiens ». • Une présence historique de communautés chrétiennes est attestée dans les villes Phénicienne comme Tyr Ac (21, 3-7) et Sidon Ac (27, 3).

  6. Histoire , A- Débuts . Après Saint Pierre, St Ignace est devenu l'évêque d'Antioche, et y a joué un grand rôle dans l’organisation de la vie des chrétiens. • Les éléments ethniques qui fondaient l'Eglise d'Antioche sont les Araméens-Syriaques, les Arabes, les Grecs et la diaspora juive. • L'édit de Milan de 313 donna la liberté de culte aux Chrétiens, et à la fin du 4ème siècle, le christianisme devint religion d’état spécialement avec saints Constantin et Hélène. • Afin d'organiser la vie de l'Eglise après l'Edit de Milan, les évêques se réunirent au Concile de Nicée en 325. • 330 Constantinople voit le jour. Le concile de Chalcédoine de 451, dans son vingt-huitième canon, donne à la ville le titre de «Nouvelle Rome», ce qui fait de son évêque, le patriarche de Constantinople, le second personnage de l'Église.

  7. B. L'Eglise d'Antioche, de Nicée à Chalcédoine et le titre Grec • Au Concile de Nicée, en 325, Eustathe, l'évêque d'Antioche, fut l'un des principaux défenseurs du Credo qui définit la divinité du Verbe et son identité consubstantielle avec le Père. • Ce concile avait reconnu une autorité supérieure de l'évêque d'Antioche comme celle de l'évêque d'Alexandrie et de l'évêque de Rome. • A partir du 4ème siècle, Antioche faisait figure de ville chrétienne naissante avec un paganisme sur le déclin. Un grand effort d'évangélisation acheva de christianiser les campagnes dans le courant des 5ème et 6ème siècles, de même que les tribus arabes frontalières. • Les langues araméenne, syriaque, arabe, grecque et hébraïque étaient les langues utilisées habituellement dans la région d'Antioche et ses provinces. La liturgie et les homélies se faisaient en grec, au moins dans les grandes villes, sinon en langues locales. • Avec la renaissance nationaliste syriaque, au IVème et au début du Vème siècle, le titre "syriaque" a été lié au titre de "chrétien" par une partie des habitants du patriarcat d'Antioche. Avec pour conséquence la naissance d'un courant anti Byzance et anti culture grecque.

  8. C. Le Concile de Chalcédoine 451 et la naissance du titre Melkite • Les conciles du IVème siècle portaient essentiellement sur l'unicité de Dieu et ont réussi à garder une belle unité entre les Eglises. • Le Concile d'Ephèse en 431 continue à préciser la foi des chrétiens sur la nature du Christ. • Un nouveau Concile a du être convoqué par le nouvel empereur Marcien à Chalcédoine en 451. Il a réuni 350 évêques. Ce concile a confirmé la doctrine des deux natures en Jésus Christ : « L'union ne supprime nullement la différence des natures; au contraire, celles-ci restent sauves et se rencontrent en une seule personne, ou hypostase ». • Ce concile était œcuménique, parce que toutes les Eglises y étaient présentes et ses actes furent confirmés par le pape de Rome Léon 1er et l'empereur Marcien.

  9. Ce Concile a condamné l'Eglise d'Alexandrie et une partie de l'Eglise d'Antioche. • L'Eglise d'Antioche s'est scindée en deux parties: la première partie qui n'a pas accepté les constitutions de Chalcédoine s'est donné deux titres: "non-chalcédonienne" et "monophysite". La deuxième partie a été appelée péjorativement "Melkite", par ses confrères, parce qu'elle a accepté le concile de Chalcédoine confirmé par l'empereur ou le "Melek" en syriaque melkoyo. • La fin du sixième siècle est marquée par les guerres entre Byzance et la Perse. Les Melkites ont beaucoup souffert de l'occupation perse qui a duré vingt ans. Antioche fut occupée en 611, puis Jérusalem en 614. Le Saint-Sépulcre fut détruit avec beaucoup de Lieux saints, les reliques de la Sainte Croix, furent emmenées en Perse avec le patriarche Zacharie. En 630, l'empereur byzantin Héraclius, par une contre attaque victorieuse a pu ramener les reliques de la Sainte Croix à Jérusalem. Après ces guerres, les pays de ces régions étaient ruinés, et affaiblis par les discordes religieuses.

  10. D. L'Eglise Melkite au sein de l'Islam jusqu'au XI siècle • En quelques années, les territoires des patriarcats melkites passent de la domination byzantine à la domination arabe musulmane (632-641). De nombreux fidèles partent avec les troupes byzantines, mais la majorité reste sur place, avec une liberté restreinte. • Le nouveau régime musulman reconnaît aux chrétiens la liberté de culte, avec quelques restrictions. Ils n'ont pas une citoyenneté de plein droit, mais deviennent des «dhimas» ou protégés qui doivent payées el « Gezieh ». • Aux yeux des musulmans, les Melkites arabes forment une seule Confession avec les Byzantins et les Latins d'Occident. Les musulmans leur ont donné l'appellation de «Roum» traduit improprement par «Grecs». De cette manière les musulmans affirment avec mépris l'hellénisme de notre Eglise.

  11. Les relations entre l'Eglise Melkite d'Antioche avec Rome étaient sporadiques mais non coupées. Le pape Jean VIII adressa une lettre fraternelle au patriarche Théodose de Jérusalem (862-878). Sous le pontificat du pape Benoît VII (974-983), le patriarche melkite de Damas, Sergius, se réfugia à Rome où le pape lui confia une église. En 995, les patriarches melkites, Elie d'Alexandrie et Agapios d'Antioche écrivirent au pape Jean XV pour le consulter au sujet de diverses questions canoniques. A leur élection, les patriarches envoyèrent leurs lettres synodiques à l'évêque de Rome, en signe de communion. • Les Melkites restèrent fidèles à l'Eglise de Constantinople qui a continué à les soutenir en plusieurs domaines et ont considéré son évêque "primat" des Eglises d'Orient chalcédoniennes. • Des problèmes entre les deux grandes Eglises Orientale et Occidentale, autour des questions liturgiques et dogmatiques, sont arrivés à créer une forte division qui s'est concrétisée en 1054 par une excommunication réciproque. Les Melkites avec les autres Eglises Orientales Chalcédoniennes sont restés fidèles à l'Eglise de Constantinople, et se sont séparés de l'Eglise de Rome.

  12. E. L'Eglise Melkite après le schisme de 1054 • Le Patriarche Pierre III d'Antioche (1052-1056), est intervenu auprès du pape Léon IX, et également auprès de Michel Cérulaire de Constantinople pour essayer d'empêcher la rupture définitive entre les deux Églises. • Au plan des relations entre les Eglises de l'Orient et de l'Occident, le concile de Florence en 1459 fut un échec. • La papauté sortie de la crise du Protestantisme s'ouvrit de nouveau à l'Orient. Le pape Grégoire XIII fonda à Rome le Collège grec. • Au cours des 16ème et 17ème siècles, plusieurs patriarches d'Antioche exprimèrent leur désir d'un retour à l'unité. • L'institution de la nouvelle Congrégation de la Propagande au début du 17ème siècle marqua un nouvel intérêt pour l'Orient. Le Collège urbain qui fut alors fondé accueillit bon nombre de Melkites. Les prêtres formés à Rome furent les pionniers du renouveau spirituel et culturel dans leur pays.

  13. F. L'Eglise Grec Melkite Catholique • À la mort du Patriarche Athanase III en 1724, le clergé et le peuple élurent Cyrille VI Thanas (1724-1759) qui reconnut l'autorité du Pape en rompant les liens avec Constantinople. • Le synode de Constantinople élut Sylvestre de Chypre, qui fut sacré le 27 septembre 1724 à Constantinople. • Cyrille VI était considéré par les Ottomans comme un rebelle, Sylvestre étant reconnu patriarche de tous les Melkites. • Cyrille VI n'était pas reconnu par le Sultan Ahmed III (1703 – 1730), il ne put se maintenir que quelques mois à Damas qu'il quitta précipitamment avant l'arrivée des émissaires de Sylvestre qui amenaient de Constantinople son mandat d'arrêt. Il se réfugia au monastère de Saint-Sauveur au Liban qui jouissait d'une certaine autonomie.

  14. Lien avec Le Saint-Siège. • Il ne subsistait qu'un petit troupeau de l'Église melkite catholique. Le patriarche et les quelques évêques devaient se battre afin de maintenir leur autonomie face aux diverses pressions. La hiérarchie voulait préserver leur patrimoine culturel et liturgique contre toute ingérence. • En 1772, Rome reconnut au patriarche melkite d'alors, Théodose Dahan, la juridiction sur les patriarcats d'Alexandrie et de Jérusalem en plus de celui d'Antioche. • L'Eglise grecque melkite catholique, avec l'aide des missionnaires occidentaux, commence à prendre un nouveau visage. Les religieux des deux Communautés, les Salvatoriens et les Hannawites (se diviseront en deux parties en 1829: Chouéïrites et Alepins), et s'organisent d'une manière plus moderne, en faisant leurs études à Rome. Une nouvelle structure de formation s'établit à Aïn Traz au Liban en 1811, dans la nouvelle Résidence patriarcale pour former le clergé marié.

  15. A cette époque, l'Église melkite catholique put s'épanouir en paix, mais à cause du conflit avec l'Eglise Melkite Orthodoxe, des fidèles catholiques commencent à émigrer vers l'Egypte. Le Synode décida de créer de nouvelles paroisses au Caire et dans d'autres villes, en consacrant un nouvel évêque et un clergé pour cette région. Il fit de même pour le patriarcat de Jérusalem. • En 1821, à l'époque du Patriarche Maximos Mazloum, l'Eglise melkite catholique fonde la première paroisse Orientale en Occident dans la ville de Marseille en France: Saint Nicolas de Myre. • Clément Bahouth (1856-1864), introduisit le calendrier grégorien en 1858, ce qui causa des troubles graves à l'intérieur de l'Eglise Melkite Catholique et un schisme qui dura plusieurs années. • Le Patriarche Grégoire Youssef Sayyour (1864-1897) rétablit le calme à l'intérieur de la Communauté. Il fonda le collège patriarcal de Beyrouth en 1865, rouvrit le séminaire de Aïn Traz et favorisa la fondation du séminaire Sainte-Anne de Jérusalem par les Pères Blancs qui, pendant près d'un siècle donnèrent à l'Église melkite catholique un clergé instruit dans la fidélité à son rite. Il a joué un rôle au Concile Vatican I, en clarifiant la position théologique orientale par rapport aux dogmes de la Primauté et de l’infaillibilité du Pape. Il lutta contre le Protestantisme arrivé récemment en Orient.

  16. En 1889, le gouvernement français mit à la disposition des Melkites catholiques l'église Saint-Julien-le-Pauvre à Paris. • En 1903, Monseigneur Moakkad créa la société missionnaire de Saint-Paul. • Le Patriarche Maximos IV Sayegh(1947-1967), d'une manière très positive, a joué un rôle inoubliable au Concile Vatican II. • Sous le Patriache Maximos V Hakim divers diocèses melkites catholiques furent fondés en Amérique et en Australie pour maintenir le lien entre les émigrés et l'Église mère. Et surtout il a créé la Résidence patriarcale et le grand séminaire Saint Anne de Raboué à côté de Beyrouth. • La Communauté Grecque Melkite Catholique de Bruxelles a été fondée à son époque, le 14 septembre 1980. Elle a pris Saint Jean Chrysostome comme saint patron. • Sa Béatitude Grégoire III Laham est le Patriarche actuel de l'Église, depuis 2000. Il a renouvelé la Résidence patriarcale de Aïn Traz, il a construit plusieurs écoles et surtout a revu les livres liturgiques.

  17. Présence en Europe et actualité. • Les fidèles de l’église sont au nombre de 700,000 au Moyen-Orient et de 1,300,000 dans l'ensemble des pays d'émigration au Brésil leur nombre est estimé à 900,000. • Les diocèses: Liban (7), Syrie (5), Palestine (2), Egypte et Soudan (1), Jordanie (1), Irak (1), les deux Amériques (5), Australie (1) et un exarchat au Koweit. Les diocèses sont desservis par 37 évêques dont 10 retraités; et les 433 paroisses sont desservies par 360 prêtres diocésains, 103 religieux et 482 religieuses. • En Europe il y a 6 paroisses: à Rome, Paris, Marseille, Stockholm, Londres et Bruxelles desservis par 6 prêtres sous l'autorité directe du Patriarche et les évêques latins locaux (en France sous l’autorité de l’ordinariat). • Les Instituts Religieux Pontificaux Melkites masculins sont au nombre de trois. • Les Instituts Religieux Féminins Pontificaux sont au nombre de trois. • D'autre part il y a 12 communautés qui sont attachées directement au Patriarche ou à des évêques. • 7 grands séminaires.

  18. Mariam Bawardy (1846-1878) Orpheline à 2 ans. Ses pas l’amènent successivement à Alexandrie, Beyrouth, puis Marseille, où elle travaille comme domestique dans des familles chrétiennes, a fréquenté l’église de St Nicolas de Myre pour 2 ans et le Père Philippe Abdo fut son conseiller spirituel. A 21 ans elle entre au Carmel de Pau et prend le Nom de Sœur Marie de Jésus Crucifié. Elle participe à la fondation du Carmel de Mangalore en Inde, puis de celui de Bethléem où elle meurt à 32 ans. Sa vie remplie d’extraordinaires grâces mystiques ne souligne qu’une chose : la fraîcheur et la simplicité de ces petits de l’Évangile en qui Dieu trouve sa joie car il peut y déployer son Amour en plénitude. Les paraboles et les cantiques qui jaillissent spontanément de son cœur ont la saveur de l’Orient et sont tout pétris de cette terre où a vécu Jésus de Nazareth. En cours de Canonisation

  19. Salvatorien, originaire de Zahlé, il servit avec enthousiasme les esprits pendant 36 ans dans les villages de Daïr El Kamar, de Saida et les alentours . Il fut reconnu par sa piété, son ascétisme , son grand amour pour Dieu et sa charité infinie envers ses frères humains surtout les misérables d'entre eux jusqu'au point que les témoins de sa vie le surnommèrent " Le prêtre Saint" . En 1993, toutes les étapes du procès de sa béatification s'achevèrent et sont à présent entre les mains du conseil des Saints à Rome. Père Béchara Abou Mrad ( 1853 – 1930)

  20. Né à Damas, homme de foi et de piété, un grand amoureux et serviteur des pauvres, célèbre ébéniste. Georges Bittar, mort en odeur de sainteté, fit la chaire et le reliquaire ou marqueterie mosaïque que l’on voit toujours dans l’église, et vint à Marseille les installer de ses propres mains. Georges Bitar 1840-1935 laïc

  21. Conclusion • Par sa double appartenance, à la grande famille byzantine et à la communion romaine, l’Eglise melkite a joué et joue encore un rôle œcuménique indubitable. Elle a aidé l’Eglise romaine à ne pas pousser à bout ses tendances centralisatrices. Sa présence au côté de l’orthodoxie a aidé celle-ci à mieux connaître l’Eglise catholique et sa richesse spirituelle. Les melkites, par leur insertion dans le monde arabe, ont une vocation spéciale de témoins du Christ face à l’islam. Qu’on l’aide donc à mettre en valeur son patrimoine pour que, dans le concert des Eglises de Dieu, elle puisse assumer la mission si noble que le Christ lui a confiée.

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