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Situation N°1: EDUCATION A LA SANTE

Situation N°1: EDUCATION A LA SANTE . UNITE 5.4. Promotion de la santé:. « C’est le processus qui donne aux populations le moyen d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé afin d’améliorer celle-ci »

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Situation N°1: EDUCATION A LA SANTE

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Presentation Transcript


  1. Situation N°1:EDUCATIONA LA SANTE UNITE 5.4

  2. Promotion de la santé: • « C’est le processus qui donne aux populations le moyen d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé afin d’améliorer celle-ci » • Dans la situation : donner aux lycéens les connaissances nécessaires sur les thèmes de la contraception et de la sexualité, afin de faire des choix éclairés

  3. PROMOTION DE LA SANTE • 5 AXES : • Politique publique saine • Création de milieux favorables • Renforcement de l’action communautaire • Politique sanitaire multi sec • Acquisition d’aptitudes individuelles • Dans la situation : • renforcement de l’action communautaire • + acquisition d’aptitudes individuelles

  4. Education à la santé: = prévention primaire • Dans la situation : il s’agit bien de prévention primaire puisqu’il s’agit de prévenir d’éventuels comportements à risque

  5. Education à la santé • « Ensemble des moyens permettant d’aider les individus et les groupes à adopter des comportements favorables à la santé » • Principe : inculquer aux personnes le sens de la responsabilité et la recherche d’une autonomie dans la gestion de leur propre santé (conditions de vie, hygiène de vie, alcool, drogues,…) • Dans la situation : Il s’agit de prévenir des comportements à risque dans le domaine de la sexualité et/ou de la contraception

  6. NIVEAUX D’EDUCATION • 3 niveaux d’éducation : • Information de masse • Éducation de groupes restreints et ciblés visant leur sensibilisation à un problème qui leur est spécifique • Education individuelles • Dans la situation : « éducation de groupes restreints… » = santé communautaire = action collective de proximité, permet d’engager un dialogue (rencontre, débat, conférence) = travail collectif sur les représentations

  7. DETERMINANTS DE LA SANTE : • 4 catégories de déterminants : • Facteurs biologiques • Système de santé • Facteurs environnementaux • Comportements et style de vie Dans la situation :Comportements et style de vie

  8. CADRE LEGISLATIF • Circulaire du 02/12/2011 : politique éducative de santé dans les territoires académiques • Système scolaire : politique éducative de santé constitue un facteur essentiel de bien-être des élèves, de réussite scolaire et d ’équité

  9. 4 axes : -politique éducative de santé intégrée au projet académique et aux projets d’école et d’établissement -politique éducative de santé en cohérence avec la politique publique de santé -pilotage, accompagnement et un partenariat renforcé -programme d’actions construit autour de 7 priorités

  10. 7 priorités : Obj 1 : faire acquérir aux élèves des bonnes habitudes d’hygiène de vie Obj 2 : généraliser la mise en œuvre de l’éducation nutritionnelle et promouvoir les activités physiques (intégrant la prévention du surpoids et de l’obésité) Obj 3 : généraliser l’éducation à la sexualité (accès à la contraception et prévention des IST et du sida) Obj 4 : généraliser la prévention des conduites addictives Obj 5 : organiser la prévention des « jeux dangereux » et participer à la lutte contre le harcèlement entre élèves Obj 6 : repérer les signes d’alerte témoignant du mal-être et organiser le cas échéant la prise en charge des élèves repérés, notamment des victimes ou des auteurs de harcèlement Obj 7 : renforcer l’éducation à la responsabilité face aux risques (formation aux premiers secours)

  11. Annexe : Obj 3.1 : généraliser l’éducation à la sexualité (…)3 séances annuelles d’éducation à la sexualité doivent être résolument mises en œuvre (…) Elle apporte des informations concrètes sur l’accès à la contraception, la prévention des grossesses non désirées, les IST et le VIH/sida • Obj opérationnels/mise en œuvre : -poursuivre la programmation de l’éducation à la sexualité dans le cadre du CESC -recenser les besoins et les ressources en formation afin d’adapter une offre de formation pertinente

  12. Obj 3.2 : faciliter l’accès à la contraception Formations continues des professionnels : médecins et infirmières Obj 3.3 : maintenir un bon niveau d’information des élèves sur le VIH/sida et les principales IST Intégrer dans les séances d’éducation à la sexualité et/ou les actions de prévention une information actualisée et adaptée sur le VIH/sida et les IST

  13. Circulaire du 12/01/2001 : orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves : Mission de promotion de la santé : (…) développer une dynamique d’éducation à la santé et à la sexualité et de prévention des conduites à risque Acteurs : Infirmière de l’éducation nationale : facilite toute information sur l’ensemble des méthodes contraceptives, sur la pilule d’urgence

  14. Circulaire du 25/04/2002 :politique de santé en faveur des élèves 1- politique éducative de santé associant étroitement les familles: Le rôle des familles dans le domaine de la santé des enfants est premier. L’école se doit de les informer et de les associer à tous les projets organisant les activités éducatives sur ces sujets. La pertinence et l’efficacité des actions menées en dépendent, en particulier dans le cadre de l’éducation à la santé et à la sexualité et de la prévention des conduites à risque.

  15. Loi du 4/07/2001 : relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception : TITRE I : interruption volontaire de grossesse Art 1 : « interruption pratiquée avant la fin de la douzième semaine de grossesse » Art 5 : « pour la femme mineure non émancipée, cette consultation préalable est obligatoire et l’organisme concerné doit lui délivrer une attestation de consultation. Si elle exprime le désir de garder le secret à l’égard des titulaires de l’autorité parentale ou de son représentant légal, elle doit être conseillée sur le choix de la personne majeure(…) »

  16. Art 7 : Si la femme est mineure non émancipée, le consentement de l’un des titulaires de l’autorité parentale ou, le cas échéant, du représentant légal est recueilli. Ce consentement est joint à la demande qu’elle présente au médecin. « si la femme mineure non émancipée désire garder le secret, le médecin doit s’efforcer, dans l’intérêt de celle-ci, d’obtenir son consentement pour que le ou les titulaires de l’autorité parentale ou, le cas échéant, le représentant légal soient consultés »

  17. « si la mineure ne veut pas effectuer cette démarche ou si le consentement n’est pas obtenu, l’interruption volontaire de grossesse ainsi que les actes médicaux et les soins qui lui sont liés peuvent être pratiqués à la demande de l’intéressée(...). Dans ce cas, la mineure se fait accompagner dans sa démarche par la personne majeure de son choix » « Après l’intervention, une deuxième consultation, ayant notamment pour but une nouvelle information sur la contraception, est obligatoirement proposée aux mineures »

  18. Art 20 : « prise en charge par l’Etat des dépenses exposés au titre de l’interruption volontaire de grossesse » Titre II : CONTRACEPTION Art L312-16 : une information et une éducation à la sexualité sont dispensés dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins 3 séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Art L5134-1 : le consentement des titulaires de l’autorité parentale ou, le cas échéant, du représentant légal n’est pas requis pour la prescription, la délivrance ou l’administration de contraceptifs aux personnes mineures »

  19. « la délivrance aux mineures des médicaments ayant pour but la contraception d’urgence et qui ne sont pas soumis à prescription médicale obligatoire s’effectue à titre gratuit dans les pharmacies selon des conditions définies par décret. Dans les établissements d’enseignement du second degré, si un médecin ou un centre de planification ou d’éducation familiale n’est pas immédiatement accessible, les infirmières peuvent, à titre exceptionnel et en application d’un protocole national déterminé par décret, dans les cas d’urgence et de détresse caractérisé, administrer aux élèves mineures et majeures une contraception d’urgence. Ils s’assurent de l’accompagnement psychologique de l’élève et veillent à la mise en œuvre d’un suivi médical. »

  20. Circulaire du 17/02/2003 : éducation à la sexualité dans les écoles , les collèges et les lycées : lettre de cadrage -(…) l’éducation à la sexualité en milieu scolaire comme une composante essentielle de la construction de la personne et de l’éducation du citoyen -(…)l’éducation à la sexualité est inséparable des connaissances biologiques sur le développement et le fonctionnement du corps humain, mais elle intègre tout autant, sinon plus, une réflexion sur les dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques

  21. I- Les objectifs de l’éducation à la sexualité dans le cadre scolaire : (…) apporter aux élèves, en partant de leurs représentations et de leurs acquis, les informations objectives et les connaissances scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité ; elle doit également susciter leur réflexion à partir de ces informations et les aider à développer des attitudes de responsabilité individuelles, familiale et sociale

  22. Objectifs éducatifs suivants : -comprendre comment l’image de soi se construit à travers la relation aux autres -analyser les enjeux, les contraintes, les limites, les interdits et comprendre l’importance du respect mutuel ; se situer dans la différence des sexes et des générations -apprendre à identifier et à intégrer les différentes dimensions de la sexualité humaine, biologique affective, psychologique, juridique, sociale, culturelle et éthique; -développer l’exercice de l’esprit critique notamment par l’analyse des modèles et des rôles sociaux véhiculés par les médias, en matière de sexualité ; -favoriser des attitudes de responsabilité individuelle et collective notamment des comportements de prévention et de protection de soi et de l’autre ; -apprendre à connaître et utiliser les ressources spécifiques d’information, d’aide et de soutien dans et à l’extérieur de l’établissement

  23. II – La mise en œuvre de l’éducation à la sexualité (…) trois séances d’information et d’éducation à la sexualité doivent, au minimum, être organisées dans le courant de chaque année scolaire. Elles permettent de relier les différents apports concourant à l’éducation à la sexualité et de les compléter notamment dans les domaines affectif, psychologique et social, conformément aux objectifs définis ci-dessus (…) les modalités d’organisation des séances-durée -, taille des groupes – sont adaptées à chaque niveau de scolarité. Elles doivent privilégier un cadre favorisant l’écoute, le dialogue et la réflexion et peuvent s’appuyer sur les dispositifs existants. (…) informer et/ou d’associer les parents d’élèves

  24. Synthèse de la situation • Démarche éducative sur le thème de la sexualité et de la contraception • Public : élève de seconde, c’est-à-dire des adolescents qui ont aux alentours de 16 ans • Établissement d’enseignement secondaire • Contexte législatif • Actions déjà mises en place : brochures d’informations, distributeur de préservatifs, un diagnostic de santé a été réalisé, • Pré requis : en classe de 3ème, les bases cellulaires, la procréation,… • Partenaires : service de planification familiale • Priorités : manque de connaissances concernant les méthodes contraceptives, les représentations différentes concernant les méthodes contraceptives

  25. Objectif global • Que les élèves changent leurs représentations et aient des comportements adaptés sur les thèmes de la contraception et de la sexualité

  26. Objectifs opérationnels • EXEMPLE : 1 - Que les élèves acquièrent des connaissances physiologiques, anatomiques des fonctions sexuelles Critères d’évaluation : à la fin de la séquence, les jeunes connaissent la physiologie de leur sexualité (pour l’évaluer : prévoir un questionnaire, un quizz,…)

  27. 2 – Que les élèves expriment leurs représentations et comportements face à la sexualité Critères d’évaluation : participation active des élèves, qu’ils prennent la parole librement,…

  28. 3 – que les élèves connaissent les différents moyens de contraception Critères d’évaluation : à la fin de la séquence, les élèves connaissent les différents moyens de contraception

  29. 4 – que les élèves connaissent les ressources spécifiques d’informations et de ressources (planning familial, pharmacie, infirmerie, rôle ide scolaire,…) Critères d’évaluation : à la fin de la séquence, les élèves savent où ils peuvent s’adresser en fonction des questions ou problématiques rencontrées

  30. 5 – que les élèves connaissent la législation concernant l’interruption de grossesse Critères d’évaluation : à la fin de la séquence connaissent leurs droits en terme d’accès à la contraception, interruption volontaire de grossesse

  31. Mise en œuvre de l’action • Exemple : Que les élèves expriment leurs représentations et comportements face à la sexualité • Posture pédagogique et stratégies d’apprentissage : • placer l’étudiant en situation de conflit cognitif, afin qu’il se décentre par rapport à son point de vue initial • l’amener à prendre en compte de nouvelles données, • le confronter à des situations nouvelles,

  32. Méthodes pédagogiques : élèves répartis en petits groupes de 3 à 4, chaque groupe prend au hasard un papier sur lequel une mini scénette est décrite, et le groupe est invité à dire « si cela m’arrivait... » • Acteurs : ide scolaire, une représentante du planning familiale

  33. A partir des travaux des esi • Intérêt de distinguer garçons/filles ? • Participation des parents? • Mises en scène, engagement des lycéens ? • Intérêt de bien rester centrer sur objectif posé

  34. La sexualité ne doit pas être qu’un « apprentissage technique » • Évaluation avant et après pour connaître impact action • Participation des professeurs? Des parents? • Les actions proposées ne doivent pas être culpabilisantes

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