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Ce sont plus nos croyances que nos mensonges qui font du mal à ceux qui nous entourent Nietzche

Ce sont plus nos croyances que nos mensonges qui font du mal à ceux qui nous entourent Nietzche. La violence… une courte définition La violence désigne tout acte par lequel un sujet contraint un autre sujet à faire quelque chose que ce dernier n’aurait pas fait spontanément.

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Ce sont plus nos croyances que nos mensonges qui font du mal à ceux qui nous entourent Nietzche

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Presentation Transcript


  1. Ce sont plus nos croyances que nos mensonges qui font du mal à ceux qui nous entourent Nietzche

  2. La violence… une courte définition La violence désigne tout acte par lequel un sujet contraint un autre sujet à faire quelque chose que ce dernier n’aurait pas fait spontanément. Le petit Robert Dans la vie quotidienne, on peut identifier cinq formes principales de violence: la violence physique, la violence psychologique, la violence verbale, la violence sexuelle, la violence économique

  3. La violence physique • Une personne âgée se fait secouer; • Un enfant reçoit une gifle. • Une femme se fait jeter en bas d’un escalier • Il s’agit de toute contrainte physique qu’une personne exerce sur une autre dans le but de la contrôler. • La violence psychologique • Une femme se fait humilier devant des amis par son conjoint. • On fait sentir à ses vieux parents qu’ils ne sont plus qu’un fardeau. • Un enfant fait rire de lui dans la cour d’école • C’est dénigrer, déprécier, intimider, manipuler de manière sournoise une personne dans le but de la blesser ou de la contrôler sur le plan émotionnel.

  4. La violence verbale • T’est juste un imbécile, un malade mental ! • Si tu n’arrêtes pas de te plaindre, je vais te placer en Centre d’Accueil. • Maudite petite garce, espèce de pute ! • C’est l’utilisation des mots pour blesser et contrôler l’autre. • La violence sexuelle • Un enfant contraint par un adulte de regarder un film pornographique. • Une personne âgée subit des attouchements par un infirmier. • Avoir des relations sexuelle par peur d’être brutalisée. • C‘est utiliser la contrainte (sous toutes ses formes) pour satisfaire ses besoins sexuels

  5. La violence économique • Une personne âgée voit son argent confisquée par son fils • Une femme est obligé de donner toute sa paie à son mari qui contrôle toutes ses dépenses. • On menace un employé de renvoi pour qu’il accepte de faire des heures supplémentaires sans rémunération. • Il s’agit de contrôler une personne en cherchant à accentuer sa dépendance économique.

  6. Qu’est-ce qui cause la violence ? La nature humaine ou les conditions sociales ? Freud: la violence correspond à l’instinct de mort inscrit en chacun de nous Pour Hobbes, l’homme, par nature, est un loup pour l’homme. Comme tout animal, l’homme a l’instinct de survie, il défend son territoire et cherche à détruire tout ce qui lui apparaît dangereux pour son mode de vie. Pour Rousseau (et plus tard d’autres tenants de la sociologie), l’homme est de par nature bon, c’est la société qui le corrompt. C’est parce que la société crée des inégalités que l’homme se révolte et devient dangereux dans son comportement envers les autres

  7. Pour Nietzche, l’homme est violent parce qu’il croit être dans son droit, parce qu’il pense être supérieur aux autres. Si je suis dominant face à une autre personne et que je pense que je le suis supérieur, je puis me sentir justifié de le soumettre à ma volonté. Si je me sens lésé par quelqu’un, si je ne me sens pas traité à ma juste valeur et que je conçois que je vaux plus que cet autre, je puis me sentir justifié d’agir envers lui de manière violente. La violence est donc liée à une interprétation suggestive basée sur une surévaluation de moi-même.

  8. Quelques théories qui tentent d’expliquer la violence: • La théorie de l’instinct. • La théorie du biologique. • La théorie de l’élément provocateur. • La théorie des rapports de pouvoir • La théorie des inégalités sociales • La théorie de l’apprentissage social.

  9. La théorie de l’instinct: L’agressivité humaine est basée sur l’instinct de survie. La pulsion de mort vise à assurer la destruction de la menace et la survie du plus fort. Par contre, Les animaux font rarement mal par plaisir. Une fois la survie ou la position dans la hiérarchie assurée, le comportement violent cesse. La violence humaine est parfois gratuite. N.B. Les recherches démontrent que la décharge émotionnelle dans un « contexte sécuritaire » n’amène pas de diminution à moyen terme de l’agressivité, mais l’augmente…

  10. La théorie du biologique « Un gars, par nature, c’est plus agressif » La prépondérance des comportements d’agressivité chez certains individus aurait une explication biologique. La variation hormonale aurait un rôle explicatif important. Par contre, Les théories basées sur l’apport de la testostérone et celles sur le chromosome y se révèlent négatives. De plus, comment expliquer la hausse de comportements de violence chez les femmes (en particulier chez les jeunes filles). Une méta recherche récente faite par l’association médicale américaine démontre que les facteurs biologiques expliquent peu le comportement violent chez l’individu.

  11. La théorie de l’élément provocateur « c’est pas de ma faute, c’est lui qui a commencé » Les humains sont amenés à se conduire d’une manière agressive et violente par la présence de stimulations extérieures amenant une frustration… L’individu réagit de manière violente parce qu’il est frustré. Par contre, Chacun d’entre nous expérimente la frustration, et nous ne réagissons pas tous par des comportements violents. Par contre la frustration peut-être un déclencheur du « programme violence » d’un individu La sensibilité à la frustration est variable d’une personne à l’autre. Mettre la responsabilité du comportement violent sur l’élément frustrant ressemble drôlement à une légitimation du comportement…

  12. La théorie des rapports de pouvoir: « Tu fais ce que je te dis, c’est moi le boss » Ce sont les rapports de pouvoir, les inégalités sociales qui sont à la genèse des comportements de violence. La violence est le fait de celui qui est socialement en position de pouvoir. Elle est aussi le fait de celui qui parvient à contrôler l’autre, à assurer sa position de dominance et à faire ensuite l’économie du comporte-ment de violence. Par contre: Elle n’explique pas que ce ne sont pas tous ceux qui sont dans une position de pouvoir qui usent de violence Mais on sait aussi que: Plus une société, une relation est égalitaire, moins le comportement de violence sert de régulateur. Qu’un environnement compétitif est plus générateur d’agressivité qu’un environnement coopératif.

  13. Les rapports de pouvoir (seconde version) Les inégalités sociales Ce sont les inégalités sociales, la pauvreté, l’exclusion sociale qui sont à la base des comportements de violence. La violence, c’est une révolte face à l’injustice: c’est le désespoir de celui qui n’a pas eu de chances ! Par contre… Comment expliquer la violence des hommes face aux femmes. Cependant… On sait que dans une société plus égalitaire, plus coopérative, il y a moins de violence que dans une société plus ségrégative, plus centrée sur la compétition.

  14. La théorie de l’apprentissage social « dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es » Le comportement violent, comme tout autre comportement s’apprend dans un processus d’apprentissage social. On apprend dans un contexte relationnel, en observant, en mettant en pratique et en obtenant du succès. En plus des techniques, on y apprend aussi les modes de légitimation, de justification. La famille, l’école, les pairs sont des milieux privilégié d’apprentissage. C’est une voie intéressante pour expliquer, en particulier, comment les comportements violents s’apprennent

  15. Les personnes ne sont pas nées avec un répertoire préfabriqué de comportements violents. Les être humains sont moins conditionnés que les autres espèces par leurs programmes biologiques. • L’apprentissage des comportements violents se fait sous quatre formes: • L’apprentissage par observation. • L’expérience directe. • Les influences autorégulés • L’interprétation, les croyances, les justification qu’on en tire. • L’apprentissage se fait à travers l’interaction avec la famille, les pairs, les personnes qu’elle côtoie.

  16. Les facteurs de risque liés au développement des comportements de violence • Le tempérament. • L’hyperactivité et autres déficits cognitifs. • Les difficultés d’apprentissages. • Le contexte familial • Sévérité et incohérence dans la discipline. • Manque de supervision parentale. • Les mauvais traitements et autres abus. • Le contexte scolaire. • L’échec scolaire, la marginalisation. • L’inconsistance dans l’imposition des règles de discipline • La surpopulation et l’incapacité de se soustraire aux confrontations. • L’influence des pairs.

  17. Qu’est-ce qui explique les différences entre les sexes quant à l’utilisation des comportements de violence ? Les faits Il y a entre deux et quatre fois plus d’agressions chez les garçons que chez les filles, si on se limite à la violence physique… Cependant les filles auraient tendance à utiliser les agressions indirectes que les garçons. Les explications L’agressivité masculine est valorisée tandis que celle de la femme est habituellement perçue comme un signe de perte de contrôle. L’éducation des filles est plus orientée vers le « prendre soin de… » tandis que les garçons sont incités à « s’affirmer et à faire leur place, quitte à se bagarrer ». Les groupes de garçons valorisent l’usage de la force, tandis que les groupes de filles la dévalorisent. Cependant On croit assister à une augmentation des comportements féminin violents.

  18. Il faut être prudent ! • La présence des comportements de violence chez les filles demeure beaucoup plus faible que chez les garçons…. Surtout lorsqu’il est question de la violence extrême. • Est-ce leur violence qui augmente ou le fait qu’on accepte le fait que les femmes peuvent être violentes ? • Et le féminisme là-dedans ? • Ces filles, qui sont-elles ? • Elles ont souvent un vécu antérieur très difficile. • Elles ont souvent une vision négative de la femme. • Elles perçoivent l’homme dans une position hiérarchique supérieure. • Leur agressivité cherche surtout à attirer l’attention de l’homme en éloignant les rivales. • Les filles agressives se retrouvent beaucoup plus dans les groupes mixtes que les filles non agressives.

  19. La violence des villes, la violence des campagnes • Un milieu urbain dense est-il plus à risque qu’un milieu plus aéré ? • Dans un même contexte culturel, oui…. Cependant • La violence des campagnes serait-elle mieux cachée ? • Il est cependant certains que: • La promiscuité urbaine rend des contacts entre individus plus fréquents… donc • Le développement d’une sous culture exige un effet de nombre. • Le contrôle social est plus difficile en milieu urbain et est plus impersonnel. • Les inégalités sociales y sont plus perceptibles.

  20. La violence et les médias • L’état de la question • Le petit chaperon rouge et autres contes… Ce qu’en disent les psychanalystes. • Cependant, certaines recherches tendent à confirmer… • D’autres par contre…

  21. Y a-t-il plus de violence maintenant ? • Les statistiques nous disent que globalement non, elle diminue. • Cependant elle est plus médiatisée. • Les variations vers la hausse de la violence urbaine sont habituellement reliées à l’action des phénomènes de gang criminalisés. Il s’agit souvent d’une prise de possession d’un territoire. • Il faut être prudent avec ce type de violence explosive, elle peut nous faire banaliser la violence au quotidien…. En particulier la violence conjugale. • Si on regardait un peu ce qui se passait il y a une trentaine d’années !

  22. Face à un comportement agressant comment réagir • Première règle: plus on intervient précocement, moins il y aura de chances d’escalade. • Seconde règle: Si on fixe un limite, on se doit de la faire respecter. • Troisième règle: vaut mieux une douleur vive et soudaine qu’une douleur lente et progressive à laquelle on s’habitue (Machiavel). • Dans un premier temps: Reconnaître l’émotion exprimée par le sujet. • Dans un second temps: fixer des limites claires dans ce qui est acceptable. • Dans un troisième temps: situer la conséquence pour un non respect (facultatif). • Dans un troisième temps: s’assurer de la compréhension. • Dans un dernier temps: obtenir l’acquiescement au respect de la règle édictée.

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