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La vallée d’Aït Bou Oulli

La vallée d’Aït Bou Oulli.

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La vallée d’Aït Bou Oulli

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Presentation Transcript


  1. La vallée d’Aït Bou Oulli La vallée d’Aït Bou Oulli est située dans le Haut Atlas marocain (province d’Azilal), à proximité de celle d’Aït Bougmez. En comparaison avec cette dernière, les phénomènes érosifs y sont plus actifs et les surfaces irrigables de fond de vallée plus réduites. Par contre, les surfaces cultivées en bour sont importantes sur les versants.

  2. Carte de la vallée d’Aït Bou Oulli (extrait de la carte au 100 000 ème). Le chef-lieu de cette vallée est Abachkou (flèche).

  3. Les gorges d’un affluent du cours inférieur de l’assif d’Aït Bou Oulli, à l’entrée de la vallée.

  4. Photo 1/2 Douar entouré de noyers dans la partie inférieure de la vallée. Les forêts claires de genévriers et de chênes verts sont très vastes.

  5. Photo 1/2 Détail du même douar. Terres cultivées en bour en bas de versant et terrasses irriguées à proximité du douar.

  6. Douar dans la partie supérieure de la vallée. Les argilites rouges du Trias sont particulièrement sensibles à l’érosion.

  7. Id.

  8. Douar, noyers et peupliers.

  9. Id. Les champs cultivés en bour, parfois plantés d’amandiers, occupent la partie inférieure des versants.

  10. Id.

  11. L’activité torrentielle de cette ravine est importante, car les argilites rouges de son bassin versant sont sensibles à l’érosion. Son cône de déjection (flèche) est actif.

  12. Grenier fortifié.

  13. La partie haute du bassin versant.

  14. Les sapements de berges Du fait d’une érosion très active dans son bassin versant (en particulier, présence de bad-lands), l’assif d’Aït Bou Oulli charrie d’importants volumes d’alluvions lors des crues. Le long de ce torrent, les terrasses alluviales sont mises en culture. Mais les basses terrasses sont souvent érodées ou submergées lors des crues. Localement, des murettes et des plantations de saules et de peupliers les protègent.

  15. Photo 1/4. La partie aval de la vallée d’Aït Bou Oulli. Les méandres et la largeur du lit sont des indices de l’importance des transports solides lors des crues.

  16. Photo 2/4. Les risques de destruction de ces basses terrasses cultivées est important lors des crues.

  17. Photo 3/4. Détail d’une basse terrasse. On distingue le tracé d’anciens chenaux empruntés par l’assif. Les murettes en pierres sèches résultent de l’épierrage des champs. Le cloisonnement de la terrasse lui permet de mieux résister à aux incisions lors de crues importantes.

  18. Photo 4/4. Détail d’une terrasse basse et des murettes.

  19. Murettes en pierres sèches cloisonnant une basse terrasse irriguée.

  20. Détail du sapement de berges. Un traitement privilégiant les techniques biologiques serait opportun pour améliorer la résistance de la terrasse face au sapement de berges.

  21. Berge renforcée par la plantation de saules.

  22. La protection de la berge, assurée par une plantation de saules et de peupliers, a cédé localement.

  23. Cette terrasse irriguée est partiellement protégée contre le sapement de berge par une plantation de saules (flèche).

  24. Le traitement des sapements de berges Pour protéger les berges des terrasses contre le sapement lors des crues, les paysans associent la plantation de ligneux (saules et peupliers) et des protections en pierres sèches. Ces aménagements sont submersibles lors de crues importantes. La production de bois permet de réduire la pression exercée sur les forêts situées sur les versants et crée les conditions pour une meilleure gestion de celles-ci. Une aide publique permettrait d’améliorer et de généraliser de tels aménagements.

  25. Cet exemple d’aménagement des berges a été pris dans la vallée voisine d’Aït Bougmez, le long de l’assif d’Ahabbay (flèche) qui rejoint l’assif Aït Hakim au niveau du douar d’Ikhf-N-Ighir (extrait de la carte au 100 000 ème).

  26. Les boutures de peuplier viennent d’être plantées au pied de la murette en pierres sèches qui soutient la terrasse.

  27. Photo 1/2. Association de saules et de peupliers pour protéger la berge contre le sapement.

  28. Photo 2/2. Un chenal sommaire a été creusé dans les alluvions de l’assif d’Ahabbay pour améliorer temporairement l’alimentation en eau des boutures plantées.

  29. La gestion de cette protection biologique des berges est importante ; elle permet d’éviter l’élargissement des brèches créées lors d’une crue.

  30. Le traitement biologique de ce sapement de berge est en cours.

  31. Le résultat final : les plantations assurent non seulement une protection efficace des terrasses cultivées le long de l’assif d’Ahabbay, mais elles produisent également du bois.

  32. Murettes en pierres sèches et talus (Aït Bou Oulli) Les terres irrigables sont rares. L’irrigation demande des investissements importants pour capter et amener l’eau à la parcelle et pour remodeler celle-ci. La murette en pierres sèches et, à un moindre degré, le talus en terre, sont les outils de l’aménagement des terres irriguées. Des murettes en pierres sèches sont également utilisées pour aménager les terres en bour. Elles sont plus modestes que celles construites sur les terres irriguées et sont souvent moins bien entretenues.

  33. La prise alimentant un canal d’irrigation sur l’assif d’Aït Bou Oulli. Cette prise doit être reconstruite après chaque crue, elle est fusible.

  34. Prise bétonnée alimentant un canal d’irrigation à partir d’une ravine. Le seuil assure un niveau constant.

  35. Photo 1/2. Terrasses irriguées. Le canal d’amenée de l’eau passe au pied du versant (flèche) ; il s’appuie sur une murette en pierres sèches.

  36. Photo 2/2. Détail du canal d’amenée. De la vigne a été plantée sur le talus du canal.

  37. Murettes en pierres sèches ayant remodelé un vallon peu marqué en créant une succession de terrasses planes.

  38. Terrasse pour l’irrigation en fond de vallée. Les talus en terre sont colonisés par le fenouil.

  39. Détail d’un talus en terre.

  40. Photo 1/2. Ensemble de terrasses irriguées séparées par des talus en terre. Les ravines sont exclues de l’aménagement.

  41. Photo 2/2. Zone aménagée vue du haut.

  42. Talus de terrasse renforcés par des pierres sèches.

  43. Succession de terrasses en bas de versant. La zone en bour située en amont est parsemé d’éléments de murettes.

  44. Photo 1/2. Succession de terrasses irriguées s’appuyant sur des talus en terre.

  45. Photo 2/2. Détail des talus en terre.

  46. Terrasses en fond de vallon La plupart des terrasses sont localisées sur les versants. Mais certains petits vallons sont aménagés en terrasses irriguées afin de profiter d’une meilleure alimentation en eau et de sols plus profonds. De façon similaire, des ravines un peu plus importantes et plus actives pourraient être aménagées avec des seuils biologiques associés à de petits ouvrages. Ce traitement rendrait ces ravines productives (bois et production fourragère). Un suivi des premiers aménagements permettra de préciser les types de ravines pouvant être ainsi traitées avec une chance raisonnable de succès.

  47. Photo 1/2. Ce fond de talweg a été remodelé pour l’irrigation. Les terrasses retiennent un volume important de sédiments. Les versants sont ici exclues de l’aménagement.

  48. Photo 2/2. La même ravine en amont de la partie aménagée.

  49. Photo 1/2. Succession de terrasses agricoles dans un autre fond de talweg. Le ravinement est maîtrisé.

  50. Photo 2/2. L’entretien de telles terrasses demande un effort permanent pour éviter la reprise du ravinement dans le talweg.

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