E N D
1. RAPPELS DE PHYSIOPATHOLOGIE
2. Fonctions des gonadotrophines Les gonadotrophines (FSH et LH) exercent leurs effets essentiellement sur les gonades. Elles stimulent la libration des hormones sexuelles, la croissance et le dveloppement des gonades. En leur absence, les gonades satrophient.
Chez les hommes, la FSH stimule le dveloppement des tubes sminifres et assure la poursuite du dveloppement des spz. La LH stimule le dveloppement des cellules de Leydig et la scrtion de testostrone.
Chez la femme, la FSH et la LH ont des effets distincts mais complmentaires sur la croissance et le dveloppement des follicules ovariens et sur la synthse et la scrtion des hormones ovariennes cls telles que les strognes et la progestrone. La FSH conditionne le dveloppement folliculaire, tandis que la LH induit lovulation et initie la phase lutale. Une baisse ou dsquilibre de ces deux hormones peut entraner une anovulation et une infertilit.
Selon une hypothse, chaque follicule a un seuil de FSH qui doit tre franchi pour que les cellules de la granulosa du follicule de prolifrent et que le dveloppement folliculaire commence sans quoi le follicule dgnre. De mme, chaque follicule a un seuil de LH au dessus duquel les cellules de la granulosa ne prolifrent pas et le follicule satrsie.
La FSH stimule aussi les cellules de la granulosa, de lovaire qui synthtisent et scrtent alors des protines spcialises. Ces protines assurent un rglage fin des taux de FSH (inhibine : diminue les taux, activine : augmente les taux) .
On pense que des facteurs de croissance tels que IGF 1 mdient laction de la FSH, alors que dautres facteurs produits par les ovaires antagonisent la FSH.Les gonadotrophines (FSH et LH) exercent leurs effets essentiellement sur les gonades. Elles stimulent la libration des hormones sexuelles, la croissance et le dveloppement des gonades. En leur absence, les gonades satrophient.
Chez les hommes, la FSH stimule le dveloppement des tubes sminifres et assure la poursuite du dveloppement des spz. La LH stimule le dveloppement des cellules de Leydig et la scrtion de testostrone.
Chez la femme, la FSH et la LH ont des effets distincts mais complmentaires sur la croissance et le dveloppement des follicules ovariens et sur la synthse et la scrtion des hormones ovariennes cls telles que les strognes et la progestrone. La FSH conditionne le dveloppement folliculaire, tandis que la LH induit lovulation et initie la phase lutale. Une baisse ou dsquilibre de ces deux hormones peut entraner une anovulation et une infertilit.
Selon une hypothse, chaque follicule a un seuil de FSH qui doit tre franchi pour que les cellules de la granulosa du follicule de prolifrent et que le dveloppement folliculaire commence sans quoi le follicule dgnre. De mme, chaque follicule a un seuil de LH au dessus duquel les cellules de la granulosa ne prolifrent pas et le follicule satrsie.
La FSH stimule aussi les cellules de la granulosa, de lovaire qui synthtisent et scrtent alors des protines spcialises. Ces protines assurent un rglage fin des taux de FSH (inhibine : diminue les taux, activine : augmente les taux) .
On pense que des facteurs de croissance tels que IGF 1 mdient laction de la FSH, alors que dautres facteurs produits par les ovaires antagonisent la FSH.
3. Rgulation hormonale
4. Rgulation hormonale mensuelle
5. Rgulation hormonale mensuelle
6. Rle de la FSH dans la slection du follicule dominant durant le cycle menstruel Rle de la FSH dans le recrutement et la slection du follicule dominant parmi la cohorte de follicule :
La FSH joue un rle cl dans la slection du follicule dominant : le follicule qui rpond le mieux la FSH se dveloppe plus rapidement.
Le follicule slectionn commence scrter des strognes qui inhibent la scrtion de FSH, ainsi les follicules les moins matures (FSH dpendant) deviennent atrsiques.
Quand le taux de FSH sabaisse encore plus, progressivement de plus en plus de follicule originale satrsient jusqu ce que seul le follicule dominant demeure.Rle de la FSH dans le recrutement et la slection du follicule dominant parmi la cohorte de follicule :
La FSH joue un rle cl dans la slection du follicule dominant : le follicule qui rpond le mieux la FSH se dveloppe plus rapidement.
Le follicule slectionn commence scrter des strognes qui inhibent la scrtion de FSH, ainsi les follicules les moins matures (FSH dpendant) deviennent atrsiques.
Quand le taux de FSH sabaisse encore plus, progressivement de plus en plus de follicule originale satrsient jusqu ce que seul le follicule dominant demeure.
7. Causes dinfertilit Epidmiologie de linfertilit :
Dans les pays occidentaux, on considre que 10-15% des couples sont infertiles. Chez 30% de ces couples, linfertilit est due des facteurs masculins, 30% lassociation de facteurs masculins et fminins. Dans 10% des cas, la cause nest pas retrouve (cf. diapo).
Entre 1960-1980, dans la plupart des pays occidentaux, lincidence de linfertilit primaire augmentait, probablement en raison de laugmentation des maladies inflammatoires pelviennes responsables dune obstruction des trompes de Fallope.
Dans les annes 1980, le pourcentage de couples ayant une infertilit primaire est rest relativement stable. Mais le nombre de femmes en ge de procrer a augment, et, la fin des annes 1980, il y eut, comparativement au dbut des annes 80, une augmentation considrable du nombre actuel de couples infertiles.
Dans les pays occidentaux, le taux de naissance a diminu de faon marque depuis les dernires dcennies, en partie en raison de la tendance avoir moins denfants et plus tardivement. Epidmiologie de linfertilit :
Dans les pays occidentaux, on considre que 10-15% des couples sont infertiles. Chez 30% de ces couples, linfertilit est due des facteurs masculins, 30% lassociation de facteurs masculins et fminins. Dans 10% des cas, la cause nest pas retrouve (cf. diapo).
Entre 1960-1980, dans la plupart des pays occidentaux, lincidence de linfertilit primaire augmentait, probablement en raison de laugmentation des maladies inflammatoires pelviennes responsables dune obstruction des trompes de Fallope.
Dans les annes 1980, le pourcentage de couples ayant une infertilit primaire est rest relativement stable. Mais le nombre de femmes en ge de procrer a augment, et, la fin des annes 1980, il y eut, comparativement au dbut des annes 80, une augmentation considrable du nombre actuel de couples infertiles.
Dans les pays occidentaux, le taux de naissance a diminu de faon marque depuis les dernires dcennies, en partie en raison de la tendance avoir moins denfants et plus tardivement.
8. Influence de lge sur le taux cumulatif de grossesses Leffet de lge sur le taux de grossesse :
La fertilit fminine commence rapidement dcrotre (voir diapo).
Cependant, le nombre de femmes de plus de 35 ans ayant men une premire grossesse terme a plus que doubl au cours des dernires dcennies, pour les raisons suivantes :
Femmes diffrant une grossesse (carrire professionnelle ou autre raison),
Augmentation de la population fminine ge de 35-49 ans.
Environ 50% des couples ayant une infertilit primaire et 20% de ceux ayant une infertilit secondaire recherchent un traitement mdical. La demande de bilan et de traitement a augment de faon importante : cliniques, services spcialiss, centres de conseils et de traitement se sont multiplis.
Selon les donnes pidmiologiques, il semble raisonnable dvaluer la fertilit des couples en cas dchec aprs 1 2 ans de tentatives, et aprs 6 mois chez les femmes ges de plus de 35 ans, chez les femmes plus jeunes lorsquil existe des facteurs de risque vidents. Leffet de lge sur le taux de grossesse :
La fertilit fminine commence rapidement dcrotre (voir diapo).
Cependant, le nombre de femmes de plus de 35 ans ayant men une premire grossesse terme a plus que doubl au cours des dernires dcennies, pour les raisons suivantes :
Femmes diffrant une grossesse (carrire professionnelle ou autre raison),
Augmentation de la population fminine ge de 35-49 ans.
Environ 50% des couples ayant une infertilit primaire et 20% de ceux ayant une infertilit secondaire recherchent un traitement mdical. La demande de bilan et de traitement a augment de faon importante : cliniques, services spcialiss, centres de conseils et de traitement se sont multiplis.
Selon les donnes pidmiologiques, il semble raisonnable dvaluer la fertilit des couples en cas dchec aprs 1 2 ans de tentatives, et aprs 6 mois chez les femmes ges de plus de 35 ans, chez les femmes plus jeunes lorsquil existe des facteurs de risque vidents.
9. Incidence des causes dinfertilit fminines Causes dinfertilit fminine :
Dfinies selon 4 classes principales :
Troubles de lovulation 35%
Obstruction des trompes 35%
Endomtriose 20%
Autres causes et idiopathiques (10%)Causes dinfertilit fminine :
Dfinies selon 4 classes principales :
Troubles de lovulation 35%
Obstruction des trompes 35%
Endomtriose 20%
Autres causes et idiopathiques (10%)
10. Etiologies des troubles de lovulation Anomalies hypothalamiques
Tumeurs
Anomalies du rtro-contrle :
stress
amaigrissement
syndrome de Cushing,
hyperplasie congnitale des surrnales
tumeurs ovariennes ou surrnaliennes
Anomalies hypophysaires
Tumeurs
Anomalies du rtro-contrle :
(SOPK)
amaigrissement
infection (sarcodose)
Causes possibles de troubles de lovulation :
Les troubles peuvent tre une anovulation, une oligo-ovulation, une insuffisance de la phase lutale (fonctionnement inadquat du corps jaune).
Nombreuses causes possibles, parmi lesquelles certaines maladies gnrales ou un dysfonctionnement de laxe hypothalamo-hypophysaire.
Affections systmiques : anomalies thyrodiennes, hyperprolactinmie.
Affections hypothalamiques :
Tumeur hypothalamique,
Anomalies du rtro-contrle (influence de la GnRH et de la scrtion dautres hormones) ex : stress, amaigrissement, syndrome de Cushing (tumeur hypophysaire scrtant de lACTH), hyperplasie congnitale des surrnales, tumeurs ovariennes ou surrnaliennes.
Affections hypophysaires :
Tumeur hypophysaire,
Anomalies du rtro-contrle ex. syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), amaigrissement, infection (sarcodose).
Affections ovariennes :
Anomalie gntique, cause infectieuse, chirurgicale, immunologique?
SOPK, tumeur ovarienne.Causes possibles de troubles de lovulation :
Les troubles peuvent tre une anovulation, une oligo-ovulation, une insuffisance de la phase lutale (fonctionnement inadquat du corps jaune).
Nombreuses causes possibles, parmi lesquelles certaines maladies gnrales ou un dysfonctionnement de laxe hypothalamo-hypophysaire.
Affections systmiques : anomalies thyrodiennes, hyperprolactinmie.
Affections hypothalamiques :
Tumeur hypothalamique,
Anomalies du rtro-contrle (influence de la GnRH et de la scrtion dautres hormones) ex : stress, amaigrissement, syndrome de Cushing (tumeur hypophysaire scrtant de lACTH), hyperplasie congnitale des surrnales, tumeurs ovariennes ou surrnaliennes.
Affections hypophysaires :
Tumeur hypophysaire,
Anomalies du rtro-contrle ex. syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), amaigrissement, infection (sarcodose).
Affections ovariennes :
Anomalie gntique, cause infectieuse, chirurgicale, immunologique?
SOPK, tumeur ovarienne.
11. Evaluation complmentaire de la femme Dtermination de ltat ovulatoire
Temprature corporelle basale (cf. diapo suivante)
Taux de progestrone en milieu de phase lutale
Biopsie endomtriale
Imagerie Autres examens raliss chez la femme :
Chez la femme, le bilan ncessite davantage dexamens que chez lhomme, en raison de la complexit de la physiologie de la reproduction. La plupart des laboratoires suivent une procdure standard plutt que des examens au hasard.
Dtermination de ltat ovulatoire :
Investigation des patientes nayant pas dovulation,
Investigation des patientes ayant des ovulations
Les tests utiliss seront tudis en dtail.Autres examens raliss chez la femme :
Chez la femme, le bilan ncessite davantage dexamens que chez lhomme, en raison de la complexit de la physiologie de la reproduction. La plupart des laboratoires suivent une procdure standard plutt que des examens au hasard.
Dtermination de ltat ovulatoire :
Investigation des patientes nayant pas dovulation,
Investigation des patientes ayant des ovulations
Les tests utiliss seront tudis en dtail.
12. Appareil gnital masculin La production de spermatozodes est orchestre par des hormones synthtises et libres par lhypophyse antrieure agissant sur les cellules des testicules. Les gonadotrophines : la FSH et la LH (libres en rponse la stimulation par la GnRH) sont les modulateurs cls de la spermatogense :
La FSH interagit avec les cellules de Sertoli pour produire les spermatozodes. Une fois que le dveloppement et la diffrentiation des spermatozodes t initialise par la FSH, la maturation se poursuit sous linfluence de la testostrone.
Les effets de la FSH sur les testicules sont rguls par une protine produite par les cellules de Sertoli : le taux dinhibine crot avec la scrtion de FSH, un niveau donn elle stoppe la scrtion de FSH par rtrocontrle ngatif.
La LH stimule les cellules de Leydig pour synthtiser et scrter les andrognes, en particulier la testostrone qui est importante pour la maturation des spermatozodes dans le testicule.
La scrtion de FSH et LH par lhypophyse antrieure dpend du taux de testostrone. De faibles taux de testostrone augmentent la scrtion de FSH et LH et vice versa.
Chez lhomme, la scrtion des strognes nest pas ncessaire pour la spermatogense. Lestrone et lestradiol retrouvs chez lhomme proviennent de landrostnedione et de la testostrone.La production de spermatozodes est orchestre par des hormones synthtises et libres par lhypophyse antrieure agissant sur les cellules des testicules. Les gonadotrophines : la FSH et la LH (libres en rponse la stimulation par la GnRH) sont les modulateurs cls de la spermatogense :
La FSH interagit avec les cellules de Sertoli pour produire les spermatozodes. Une fois que le dveloppement et la diffrentiation des spermatozodes t initialise par la FSH, la maturation se poursuit sous linfluence de la testostrone.
Les effets de la FSH sur les testicules sont rguls par une protine produite par les cellules de Sertoli : le taux dinhibine crot avec la scrtion de FSH, un niveau donn elle stoppe la scrtion de FSH par rtrocontrle ngatif.
La LH stimule les cellules de Leydig pour synthtiser et scrter les andrognes, en particulier la testostrone qui est importante pour la maturation des spermatozodes dans le testicule.
La scrtion de FSH et LH par lhypophyse antrieure dpend du taux de testostrone. De faibles taux de testostrone augmentent la scrtion de FSH et LH et vice versa.
Chez lhomme, la scrtion des strognes nest pas ncessaire pour la spermatogense. Lestrone et lestradiol retrouvs chez lhomme proviennent de landrostnedione et de la testostrone.
13. Le systme de rtrocontrle hormonal dans la spermatogense Les testicules, lhypophyse et lhypothalamus forment un axe rgulateur de la spermatogense :
La GnRH de lhypothalamus stimule la scrtion de FSH et de LH par lhypophyse antrieure.
La testostrone inhibe la scrtion de FSH et de LH quand un taux suffisant est atteint.
Linhibine produite par les cellules de Sertoli signale galement lhypophyse antrieure de stopper la scrtion de FSH quand un taux suffisant est atteint.Les testicules, lhypophyse et lhypothalamus forment un axe rgulateur de la spermatogense :
La GnRH de lhypothalamus stimule la scrtion de FSH et de LH par lhypophyse antrieure.
La testostrone inhibe la scrtion de FSH et de LH quand un taux suffisant est atteint.
Linhibine produite par les cellules de Sertoli signale galement lhypophyse antrieure de stopper la scrtion de FSH quand un taux suffisant est atteint.
14. Infertilit masculine Absence complte ou relative de spermatozodes (anomalie de production)
Azoospermie
Oligospermie
Ejaculation rtrograde
Anomalies des spermatozodes
Altration du transport des spermatozodes (mobilit)
Altration de leur fonction
Troubles de la fusion spermatozode/ovocyte
Auto-immunisation au sperme
Anomalies de laxe hypothalamo-hypophysaire
Cancer du testicule Les dysfonctionnements de lappareil gnital entranant une infertilit sont moins frquents chez lhomme que chez la femme. Linfertilit est habituellement due labsence complte ou relative de spermatozodes (spz) dans la semence.
Azoospermie : absence de spz ou malformation de spz. Peut tre due une lsion du testicule lui-mme (oreillons, lsion, anomalie gntique, absence de descente des testicules) - Obstruction ou vasectomie pralable. Azoospermie complte = strilit.
Oligospermie : nombre rduit de spermatozodes ; due gnralement des problmes hormonaux, obstruction, effets indsirables de traitement (ex : sulfasalazine), facteurs environnementaux (tabac, alcool, bains trs chauds, fivre).
Ejaculation rtrograde : survient chez moins de 1% des hommes. Les muscles intervenant au cours de ljaculation ne fonctionnent pas de faon coordonne, si bien que le sperme est dirig vers la vessie.
Anomalies des spz : Mme dans un sperme normal, de nombreux spz sont malforms et beaucoup sont immobiles. Une fertilit normale ncessite la mobilit dau moins 50% des spz aprs 1 heure et ils doivent avoir majoritairement une morphologie normale. Le pronostic de fertilit est mauvais si le taux de spz malforms est majoritaire ou si la mobilit est pauvre.
Auto-immunisation du sperme :Les spz ne contiennent que la moiti des chromosomes et sont ainsi reconnus comme trangers. Si les spz passent la barrire immunologique du testicule, ils peuvent provoquer une raction immunitaire. Les anticorps pntrent dans le liquide sminal et agrgent les spz. La rversibilit est difficile mais de fortes doses de corticodes peuvent restaurer une fertilit temporaire.Les dysfonctionnements de lappareil gnital entranant une infertilit sont moins frquents chez lhomme que chez la femme. Linfertilit est habituellement due labsence complte ou relative de spermatozodes (spz) dans la semence.
Azoospermie : absence de spz ou malformation de spz. Peut tre due une lsion du testicule lui-mme (oreillons, lsion, anomalie gntique, absence de descente des testicules) - Obstruction ou vasectomie pralable. Azoospermie complte = strilit.
Oligospermie : nombre rduit de spermatozodes ; due gnralement des problmes hormonaux, obstruction, effets indsirables de traitement (ex : sulfasalazine), facteurs environnementaux (tabac, alcool, bains trs chauds, fivre).
Ejaculation rtrograde : survient chez moins de 1% des hommes. Les muscles intervenant au cours de ljaculation ne fonctionnent pas de faon coordonne, si bien que le sperme est dirig vers la vessie.
Anomalies des spz : Mme dans un sperme normal, de nombreux spz sont malforms et beaucoup sont immobiles. Une fertilit normale ncessite la mobilit dau moins 50% des spz aprs 1 heure et ils doivent avoir majoritairement une morphologie normale. Le pronostic de fertilit est mauvais si le taux de spz malforms est majoritaire ou si la mobilit est pauvre.
Auto-immunisation du sperme :Les spz ne contiennent que la moiti des chromosomes et sont ainsi reconnus comme trangers. Si les spz passent la barrire immunologique du testicule, ils peuvent provoquer une raction immunitaire. Les anticorps pntrent dans le liquide sminal et agrgent les spz. La rversibilit est difficile mais de fortes doses de corticodes peuvent restaurer une fertilit temporaire.
15. Causes dune altration de la production/fonction des spermatozodes Hypogonadisme
Anomalies chromosomiques
Ectopie testiculaire
Cancer testiculaire
Absence de cellules germinales
Mdicaments et facteurs environnementaux
Varicocle Causes des anomalies de production / fonction des spz :
Hypogonadisme - li des affections testiculaires ou un dysfonctionnement hypophysaire (congnital ou conscutif un adnome hypophysaire ou une radiothrapie).
Les anomalies des chromosomes sexuels (ex. syndrome de Klinefelter, XXY) entranent des anomalies plus ou moins importantes des spz.
Une ectopie testiculaire - qui ne concerne habituellement quun testicule - provoque des anomalies de la spermatogense. La correction chirurgicale est possible mais elle ne permet que rarement la restauration dune fertilit normale. Risque accru de cancer du testicule.
Le cancer du testicule - frquent chez les sujets jeunes ou dge moyen- augmente le risque danomalies de la spermatogense. Radiothrapie et/ou chimiothrapie ne sont pas habituellement responsables dinfertilit si le testicule restant est sain.
Absence de cellules germinales - frquente en cas dazoospermie, o les tubes sminifres ne contiennent que des cellules de Sertoli. Les causes en sont les traitements par mdicaments cytotoxiques, lirradiation, ou lexposition certains facteurs durant la vie ftale. Ltiologie demeure le plus souvent inconnue.
Facteurs mdicamenteux et environnementaux : sulfalazine, sterodes anabolisants, mdicaments cytotoxiques, produits chimiques industriels, tabagisme, consommation excessive dalcool, hyperthermie peuvent rduire le nombre/la qualit des spz.
Une varicocle existe chez 25-40% des hommes consultant dans les centres spcialiss (10-15% de la population normale). Son rle dans linfertilit et ltiologie de linsuffisance de spermatogense est inconnu. La ligature des vaisseaux dilats est parfois efficace. Causes des anomalies de production / fonction des spz :
Hypogonadisme - li des affections testiculaires ou un dysfonctionnement hypophysaire (congnital ou conscutif un adnome hypophysaire ou une radiothrapie).
Les anomalies des chromosomes sexuels (ex. syndrome de Klinefelter, XXY) entranent des anomalies plus ou moins importantes des spz.
Une ectopie testiculaire - qui ne concerne habituellement quun testicule - provoque des anomalies de la spermatogense. La correction chirurgicale est possible mais elle ne permet que rarement la restauration dune fertilit normale. Risque accru de cancer du testicule.
Le cancer du testicule - frquent chez les sujets jeunes ou dge moyen- augmente le risque danomalies de la spermatogense. Radiothrapie et/ou chimiothrapie ne sont pas habituellement responsables dinfertilit si le testicule restant est sain.
Absence de cellules germinales - frquente en cas dazoospermie, o les tubes sminifres ne contiennent que des cellules de Sertoli. Les causes en sont les traitements par mdicaments cytotoxiques, lirradiation, ou lexposition certains facteurs durant la vie ftale. Ltiologie demeure le plus souvent inconnue.
Facteurs mdicamenteux et environnementaux : sulfalazine, sterodes anabolisants, mdicaments cytotoxiques, produits chimiques industriels, tabagisme, consommation excessive dalcool, hyperthermie peuvent rduire le nombre/la qualit des spz.
Une varicocle existe chez 25-40% des hommes consultant dans les centres spcialiss (10-15% de la population normale). Son rle dans linfertilit et ltiologie de linsuffisance de spermatogense est inconnu. La ligature des vaisseaux dilats est parfois efficace.
16. Les dosages hormonaux en gyncologie de la reproduction. A qui ? Quand ? Comment ?
17. Les dosages hormonaux Comment interprter les rsultats ?
Exemple des strodes
18. Les hormones strodes: Molcules similaires : besoin de dosage spcifique
Diffrences molculaires = fonctions OH, fonctions ctone,
Positions de ces fonctions = variations de polarit des molcules.
Trs faibles poids molculaires: dosage possible uniquement par comptition. Mais diffrences dchelle des units en fonction des molcules:
Delta 4 androstnedione en micro gramme/ l (10-6 g/l)
DHEA en nano gramme/ l (10-9 g/l)
Estradiol en pico gramme/ l (10-12 g/l)
19. Quelles indications ?A qui ? Amnorrhe
20. Quels dosages hormonaux ? liminer une cause fonctionnelle:
anorexie mentale ou quivalents
activit sportive intensive
hypogonadisme central rversible sous dittique .
liminer une hyperprolactinmie.
Rechercher un hypogonadisme primitif:
FSH, LH, Estradiol
Test au LHRH
21. Quelles indications ?A qui ? Troubles du cycle menstruel
Hyperandrognie
22. Faut-il faire des dosages ? Une irrgularit des cycles menstruels nest pas physiologique.
Une exploration est logique pour rechercher:
un syndrome des ovaires micropolykystiques,
une hyperprolactinmie,
un bloc enzymatique surrnalien en 21 hydroxylase,
une hypothyrodie priphrique,
une mnopause prcoce en cours dinstallation,
plus rarement et uniquement sur signes dappel cliniques: un syndrome de Cushing ou un hypogonadisme hypogonadotrope partiel.
23. Quels dosages hormonaux ? Aucun dosage na dintrt en routine en phase lutale (progestrone).
En dbut de phase folliculaire:
Syndrome des ovaires micropolykystiques: FSH, LH, Testostrone +/- delta 4 Androstnedione.
Hyperprolactinmie: PRL.
Bloc enzymatique surrnalien en 21 hydroxylase: 17OH progestrone de base et 1 h aprs 250mcg de Synacthne IM
Hypothyrodie priphrique: TSH us.
Mnopause prcoce en cours dinstallation: FSH, LH, Estradiol, Inhibine B.
24. Quelles indications ?A qui ? Exploration de linfertilit de couple
25. Les recommandations: RMO 51.1: Il ny a pas lieu de prescrire ou de pratiquer des explorations pour bilan de strilit chez un couple ayant des rapports sexuels rguliers sans contraception depuis moins dun an, sauf si la femme a plus de 35 ans, ou des troubles du cycle patents, ou sil existe une pathologie suspecte ou connue de lappareil gnital masculin ou fminin.
RMO 51.2: Il ny a pas lieu de prescrire ou de pratiquer dautres examens (dosages hormonaux) avant de disposer des rsultats de: courbe de T, test de Huhner, spermogramme, spermocytogramme, srologies.
26. Quels dosages hormonaux ? Chez lhomme:
pas dindication en premire intention,
uniquement si OATS sur le spermogramme,
pour dpister un hypogonadisme,
FSH, LH, Testostrone matinale (< 8h), PRL, TSH.
Chez la femme:
pas en premire intention en labsence de signes cliniques,
en dbut de phase folliculaire uniquement,
Si cycles secondairement courts: FSH, LH, Inhibine B
Si cycles longs: PRL, FSH, LH, Testostrone, ?4AD, TSH
27. Conclusions 1: Les dosages hormonaux de premire intention en gyncologie doivent tre raliss uniquement dans ces indications cibles.
Linterprtation des rsultats doit tenir compte de la mthode utilise par le laboratoire, du moment du cycle menstruel, du contexte pathologique suspect.
Il ny a pas dindication raliser une exploration hormonale chez une patiente asymptomatique.
Il ny a pas dindication explorer la fertilit dun couple dont lexamen clinique est normal avant 1 an.
28. Conclusions 2: Les troubles du comportement alimentaire concernent 10% des jeunes femmes en Europe.
Ils sont pourvoyeurs de troubles du cycle menstruel et dinfertilit idiopathique.
Il faut y penser avant la prescription de tout dosage hormonal.
Les troubles du cycle menstruels doivent tre explors avant toute prescription visant rgulariser les cycles.
29. RSULTATS CLARA IIU 2004
30. RESULTATS CLARA 2004 - Stimulations:
172 couples pris en charge en 2004
60 grossesses en 2004
Soit: 34,88% de grossesse par couple
- Insminations intra-utrines avec sperme de Conjoint:
323 tentatives dinsminations pour 134 couples
46 grossesses, dont 5 grossesses gmellaires et 1 triplette.
Soit: 14,2% de grossesse par tentative
34,3% de grossesse par couple
- Fcondations In Vitro:
120 ponctions ovocytaires, 103 transferts dembryons
38 grossesses, dont: 11 grossesses gmellaires et 1grossesse triple, avec une politique de 1.86 embryon par transfert.
Soit: 31,6% de grossesse par ponction
36,83% de grossesse par transfert
- Fcondations In Vitro avec ICSI:
70 ponctions ovocytaires,
64 transferts dembryons,
21 grossesses, dont 5 gmellaires, avec une politique de 1.9 embryon par transfert.
Soit: 30% de grossesse par ponction
32,8% de grossesse par transfert.