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ÉVALUATION ET ACTION :

ÉVALUATION ET ACTION :. Deux temps forts du processus de décision Bruno Deshaies bdeshaie@clic.net http://www.clic.net/~bdeshaie/. Atelier B-5. Colloque international de l'AFIDES 1996, MONTRÉAL. Image de la situation scolaire.

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ÉVALUATION ET ACTION :

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Presentation Transcript


  1. ÉVALUATION ET ACTION : Deux temps forts du processus de décision Bruno Deshaies bdeshaie@clic.net http://www.clic.net/~bdeshaie/ Atelier B-5 Colloque international de l'AFIDES 1996, MONTRÉAL

  2. Image de la situation scolaire • «Plusieurs organismes éducatifs sont entrés de plain-pied dansl'ère des transformations.» (Cf. l'invitation au Colloque de l'AFIDES.) • Ressourceslimitées • Exigences plus fortes • Des environnements plus turbulents • Des pratiques acceptées deviennent parcheminées • Des méthodes de travail s'effilochent et souffrent d'obsolescence accélérée • Des méthodes incapables de répondre aux besoins de l'action quotidienne • Des repères usuels deviennent flous sous les multiples changements (planifiés ou chaotiques) • Des dirigeants perplexes au regard du geste à poser, de la situation à piloter • Émergence de nouveaux paradigmes de l’action

  3. Quoi faire...

  4. Diverses formes d'évaluation • De diagnostic; • De révision; • De comparaisons; • D'anticipation des besoins; • De conformité avec des objets; • De “critique de situations”. N.B. Cette dernière forme d’évaluation est exposée dans Elliot W. Eisner, The Educational Imagination, 1985, chap. 11 et les cinq autres dans le chap. 10.

  5. Trois objectifs de l’évaluation • Pour la prise de décision; • Pour l’élaboration d’une politique; • Pour la reconstruction des fondements normatifs de la conduite.

  6. Deux voies pour faire de l’évaluation • Par des méthodes d’enquête • Les techniques d’observation sont très variées • Par des méthodes délibératives • Les techniques de discussions en groupe

  7. Des questions pour l'action • Savons-nous ce que nous devons faire ? • Savons-nous ce que nous pouvons faire ? • Savons-nous ce que nous voulons faire ? • Savons-nous ce que nous aimerions faire ? • Savons-nous ce que nous faisonsmaintenant ? • L'action prévue: • Est-elle possible, nécessaire, désirableetefficace?

  8. Choix d’un modèle d’évaluation • Comparaison entre deux situations distinctes; • Transformation d’une situation «A» en une situation «B»; • Confirmation d’état entre une situation réelle ou de fait et une situation normative ou idéale. B. Deshaies, Méthodologie de la recherche en sciences humaines, Beauchemin, 1992, p. 273, Tableau 8.5 : «L’évaluation de situations».

  9. Le problème La formulation du problème est à l'origine de toute démarche d'enquête. La méthodologie du problème offre l'occasion d'objectiver ses choix politiques ou autres en des formulations de solutions adaptées 1° aux circonstances, 2° aux moyens (ressources humaines, financières et matérielles) et 3° aux intentions implicites ou explicites (d'inspiration philosophique, pédagogique, didactique, sociologique, économique, politique ou autres). L’objectif La définition d'un objectif ou d'un but visé offre l'occasion de clarifier les motifs qui poussent à l'action dans une direction plutôt qu'une autre. La première qualité d'un objectif est d'être pertinent. Mais il est important aussi que l'objectif soit clair, explicite, intelligible, approprié, adapté, acceptable, convenable, conforme, judicieux, précis, simple et compréhensible. Comme pour le problème, il faut que la nature de l’objectif soit bien connu et bien interprété par tous et chacun. Point de départ méthodologique

  10. PLAN • Interdépendance des rapports dans l’action(Figure 1) • Évaluation et jugement pratique (Hugo, White et Roesch) • Prise de décision et amélioration de la qualité (Huxley) • Action et choix d’un modèle d’évaluation (Rousseau, NSCTE) • Y a-t-il une panacée à l’action commune? (Bénac, Pelletier, Figure 2) • Évaluation et action commune (CS des Manoirs) • Actions humaines dans une situation donnée (Morin-1,2,3,4) • Variété des outils d’analyse et de contrôle (Figures 2 et 3) • Illustration d’un outil d’évaluation (Figure 3) • Imaginer l’amélioration de la qualité (Figures 1 et 2) • Conclusion(L'école : "noeud" du système scolaire) Un "noeud", c'est : a. ce qui sert à unir; b. ce qui est le centre d'un enchevêtrement.

  11. UNE BONNE = (?) UNE MAUVAISE ACTION • « Une bonne action peut donc être une mauvaise action. Qui sauve le loup tue les brebis. » • (Hugo)

  12. L’ACTION, PLUS QUE LA CONNAISSANCE « La fin ultime de la vie n’est pas la connaissance, mais l’action. » (Thomas H. Huxley)

  13. ACTION ET VOLONTÉ D’ACTION « Il n’y a pas de véritable action sans volonté. » (Rousseau)

  14. CONTRÔLE SOCIAL «...la méthode idéale du contrôle social est la coopération démocratique [...] comme moyen pour parvenir à l’action commune ». (NSCTE,The Discipline of Practical Judgment in a Democratic Society, 1943, p. 29)

  15. INTENSITÉ DE L’ACTION « L’action est susceptible de degrés (le feu, la chaleur de l’action)... ». (Bénac, Dictionnaire des synonymes.)

  16. L’ACTION POUR L’ACTION « [...] au nom du sacro-saint principe de l’action, on se transforme en activiste à tout crin. Souvent les gestionnaires sont des locomotives emballées dont le pilotage se fait à vue. » (Guy Pelletier, « Les virgules du temps », L’Expansion Management Review, sept. 1995, p. 92.)

  17. « L’ÉCOLE... CŒUR DE L’ACTION » « Chez nous, l’école est au sommet, c’est le cœur de l’action ! » (InProjet éducatif général, 1996, CS des Manoirs)

  18. ACTION = DÉCISION, CHOIX, PARI. « Certes, l’action est une décision, un choix, mais c’est aussi un pari. » (Morin, Introduction à la pensée complexe, 1992, p. 105.)

  19. CHANGER : UN ACTE PERSONNEL «Changer est complexe et faire un choix parmi des possibles exige du temps. Changer est un acte frustrant et ambigu. Changer est une expérience intimement personnelle.» (Jane J. White et Maryanne Roesch, éds, Listening to the Voices of Teachers. Examining Connections Between Student Performance, Quality of Teaching and Educational Policies in Seven Fairfax Virginia Elementary and Middle Public Schools, octobre 1993, p. 115.)

  20. PENSÉE COMPLEXE « La pensée complexe sait [...] qu’on ne peut pas programmer la découverte, la connaissance, ni l’action. » (Edgar Morin, Introduction à la pensée complexe, 1992, p. 110.)

  21. OUVERTURE À LA STRATÉGIE « Un programme, c’est une séquence d’actions qui doit fonctionner dans des circonstances qui en permettent l’accomplissement. Si les circonstances extérieures ne sont pas favorables, le programme s’arrête ou échoue. [...] Une stratégie, par contre, se détermine en tenant compte d’une situation aléatoire, d’éléments adverses, voire d’adversaires, et elle est amenée à se modifier en fonction des informations fournies en cours de route, elle peut avoir une très grande souplesse. Mais une stratégie, pour être menée par une organisation, nécessite alors que l’organisation ne soit pas conçue pour obéir à de la programmation, mais puisse traiter des éléments capables de contribuer à l’élaboration et au développement de la stratégie. »(Edgar Morin, Introduction à la pensée complexe, 1992, p. 119-120.)

  22. ACTION ET STRATÉGIE « L’action est stratégie. Le mot stratégie ne désigne pas un programme prédéterminé qu’il suffit d’appliquer ne variatur dans le temps. La stratégie permet, à partir d’une décision initiale, d’envisager un certain nombre de scénarios pour l’action, scénarios qui pourront être modifiés selon les informations qui vont arriver en cours d’action et selon les aléas qui vont survenir et perturber l’action. »(Edgar Morin, Introduction à la pensée complexe, 1992, p. 106.)

  23. Évaluation et action commune 1. La contrainte physique; 2. Le compromis; 3. La manipulation ou l'exploitation; 4. L'exclusion ou l'excommunication; 5. L'intervention des experts ou des décideurs; 6. La coopération démocratique. NSCTE,The Discipline of Practical Judgment in a Democratic Society, 1943, chap. II : «Prevailing ways of attaining common action», p. 19-31.

  24. Figure1 Interdépendance des rapports dans l’action PRISE DE DÉCISION ÉVALUATION SITUATION ACTION

  25. Figure2Le cycle de Shewhart 1. Préparerun changement ou un essai. Quels sont les changements les plus souhaitables? Quelles sont les données disponibles? De nouvelles observations sont-elles nécessaires? Si oui, il faut préparer un plan ou un test. Décider de la façon d’utiliser les observations. 4. Améliorer.Étudier les résultats obtenus. Mettre en œuvre le changement étudié, l’abandonner ou reprendre le cycle de Shewhart à l’étape 1, en utilisant la connaissance accumulée dans les cycles précédents. 4 1 2 3 3. Vérifier.Observer les effets du changement ou de l’essai. Étudier les résultats. Qu’avons-nous appris? Que pouvons-nous prévoir? 2. Réaliserle changement ou l’essai qui a été décidé, de préférence à petite échelle.

  26. Figure 3 Amélioration en vue de l’action commune Direction générale Aspects techniques et administratifs Évaluation de la performance de l’organisation Management des personnes Gérance Management de la transformation Exigences de formation initiale Capacité à résoudre des conflits BUDGET Management de l’organisation Recrute- ment Capacité à faire du travail en équipe (Deming, 1991 et 1993) Jugement équilibré Vision Sélection Application des principes Capacité à prendre les bonnes décisions Développement des ressources humaines [GPRH : gestion prévi- sionnelle des ressources humaines ] Leader et leadership Évaluation des méthodes et du système d’embauche Humani- taires de rythme Amélioration continue en vue de l’action commune de prudence (Mort et Ross, 1957) Conventions collectives Organisationnel Individuel Collectif Fonctionnement démocratique L.I.P. (1988) Adaptationdu capital humain Satisfaction S.A.E. Fonctionnement opérationnel Motivation Fonctionnement administratif Mobilité du personnel Politiques et Règlements locaux Travail d’équipe Égalité des chances Responsabilisation Chemine-ment de carrière Absentéisme Structure démocratique Professionnalisation Empowerment des enseignants Distribution de tâches Collaboration Partenariat Problèmes individuels Problèmes de gestion Encadrement institutionnel Aspects humains Abréviations : S.A.E. = Sanctions arbitrales en éducation; L.I.P. = Loi sur l’Instruction publique au Québec (1988)

  27. Adresses pour obtenir le texte de la communication a. AFIDES : http://www.afides.qc.ca/ b. Ministère de l’Éducation : A/S Madame Linda Antonacci Direction de la formation et de la titularisation du personnel scolaire 150, boul. René-Lévesque Est, 15e étage Québec G1R 5W8 c. Courrier électronique : bdeshaie@clic.net d. Télécopieur : (418) 643-2149 P.-S. Vous pouvez faire parvenir vos commentaires aux sites b., c. et d. MERCI!

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