1 / 115

HYPER EOSINOPHILIES MC MORAND Médecine Interne- HIA Robert Picqué Février 2009

HYPER EOSINOPHILIES MC MORAND Médecine Interne- HIA Robert Picqué Février 2009. HYPER EOSINOPHILIE (HES). Définition Nombre absolu de Polynucléaires éosinophiles sanguins (PNE) > 400/mm3. Hémogrammes répétés. Eosinophilie normale entre 1 et 5 % des leucocytes (environ 50 à 400 éléments/mm3)

alpha
Télécharger la présentation

HYPER EOSINOPHILIES MC MORAND Médecine Interne- HIA Robert Picqué Février 2009

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. HYPER EOSINOPHILIESMC MORANDMédecine Interne- HIA Robert PicquéFévrier 2009

  2. HYPER EOSINOPHILIE (HES) • Définition Nombre absolu de Polynucléaires éosinophiles sanguins (PNE) > 400/mm3. Hémogrammes répétés. Eosinophilie normale entre 1 et 5 % des leucocytes (environ 50 à 400 éléments/mm3) • « Témoin d’une Affection » • Identification : Paul EHRLICH – 1879 Cellule Sanguine et Tissulaire, au noyau bilobé, possédant des granules spécifiques ayant une affinité tinctoriale particulière pour l’ Eosine, colorant acide, qui la singularise…

  3. PHYSIOPATHOLOGIE • Le PNE, différencié Progéniteurs de la Moelle Hématopoïétique SANG Tissus : sites de surface en contact avec l’environnement « Muqueuses digestives, Respiratoires » en réponse à des facteurs chimiotactiques Hyper éosinophilie sanguine et/ou afflux de PNE dans les tissus. Granules spécifiques des cellules éosinophiles Protéines très basiques libérés après activation par différents médiateurs. CYTOTOXICITE : pour des cibles étrangères : larves de parasites… pour des cellules ou Tissus « Normaux » • « Défense Immunitaire » • Processus Immuno-pathologiques : Réaction Inflammatoire Processus Réactionnels Réaction d’Hyper sensibilité Anomalies affectant la lignée Eosinophile : « HEMOPATHIES »…

  4. DIAGNOSTIC POSITIF • Fréquence • Découverte fortuite : souvent / Hémogramme (« Bilans ») OU • «  Diagnostic orienté » : Symptomatologies / Etiologies multiples… • Principalement, deux grands cadres étiologiques : • « Les allergies » • « Les Parasitoses » Helminthoses …

  5. PRINCIPALES CAUSES D’HYPER EOSINOPHILIE SANGUINERéférence : La revue du Praticien (III – Q311) / 2005 : 55Pr. PRIN – Dr. CHARLANNE

  6. HYPER EOSINOPHILIES SANGUINESRéférence : Hématologie, vol13, n°2, mars – avril 2007 Maladies allergiques (dermatoses, asthme…) Parasitoses (Helminthiases, larves d’insectes) Iatrogènes : allergies médicamenteuses, radiothérapie Maladies auto-immunes : Périartérite noueuse, angéite de Churg et Strauss, fasciite à éosinophiles, dermatomyosite, LED, Maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, pemphigus, psoriasis… Cancers (syndrome paranéoplasique) Infections : VIH, pneumocoque, scarlatine, tuberculose, salmonellose… Hémopathies : * Maladie de Hodgkin, lymphomes T, LAL Syndromes myélo-prolifératifs (LMC, Vaquez…), LAM Mastocytose systémique, CEL : « Leucémie Chronique à Eosinophiles » * Eosinophilie persistante > 1500/mm3 * Etiologie inconnue (diagnostic d’exclusion) * Anomalie clonale des éosinophiles mise en évidence * Excès de blastes sanguins (> 2 %) ou médullaires (> 5 % mais < 20 %) HES : « Syndrome hyper éosinophilique idiopathique » * Eosinophilie persistante > 1500/mm3 * Etiologie inconnue (diagnostic d’exclusion) * Lésions viscérales (cardiopathie…) * Absence d’anomalie clonale des éosinophiles

  7. PARASITOSES • HES : • Helminthiases, principalement… • Larves d’insectes : « Myases » (Hypodermoses) • Les Protozooses (Paludisme, Amoeboses, Kala-Azar, Trypanosomiases…) n’induisent pas d’HES (hormis, parfois, la « Toxoplasmose »…) • HES : « Valeur Diagnostique » • PNE : composant essentiel du « Granulome Parasitaire » • Intérêt diagnostic de la « Cinétique » / Eosinophilie Sanguine (« plusieurs mesures à 3 semaines » d’intervalle…) Courbe de LAVIER ? « en coup d’ARCHET »… (douve du foie, Ascaridiose, Ankylostomose, Bilharzioses…) Latence Ascension maximale : Parasite « Intra-tissulaire » (phase invasive) Décroissance plus ou moins rapide… Eosinophilie cyclique, oscillante au long cours : * Anguillulose / Cycle Interne « Auto-infestations », * loase…

  8. « Coup d’archet » de violon…(Revue du Praticien – Médecine Générale – Tome 9 – n°308 au 11/09/1995)

  9. PARASITOSES : ETIOLOGIES • Séjour « Etranger » ou non … • « France Métropolitaine, Europe » : Parasitoses « Autochtones » • Distomatose hépatique • Toxocarose • Trichinose • Ascaridiose • Taeniasis • Oxyurose • Hydatidose et échinococcose alvéolaire… • Anisakiase • Cysticercose • Hypodermoses (MYASES) • « Tropiques » • 4 Parasitoses Principales : • Bilharzioses (Schistosomoses) • Filarioses • Ankylostomose • Anguillulose • Douves ou distomatoses « exotiques » (Paragonimose…) • Gnathostomiase (Larva Migrans viscérale / Asie Sud-Est…) • Parasitoses « Cosmopolites »,… : Ascaridiose, Trichocéphalose…

  10. « ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES » • Pays de Séjour : cartes de répartition géographique des parasitoses… • Chronologie : dates de départ, de retour • Expositions à des Risques Contaminants : • Contacts eaux douces : • Bains en eau douce, stagnante • Marche sur sols boueux • Alimentation non contrôlée : • Aliments, eaux de boisson souillées • Cresson sauvage • Châtaigne d’eau • Viandes, Poissons crus ou insuffisamment cuits • Contact animal : chiens, chats, moutons… • Piqûre / Insectes vecteurs : Simulie, Moustiques, Taons • Symptomatologie clinique • Signes biologiques : • Anémie Microcytaire, macrocytaire • Altérations fonctionnelles hépatiques « Cytolyse, Cholestase »… • Elévation d’enzymes musculaires • Hématuries… • Examens complémentaires : Radiographie thoracique : « Syndrome de Loëffler » (Infiltrats pulmonaires labiles…) Echographie abdominale, pelvienne…

  11. LOCALISATION GEOGRAPHIQUES DES PRINCIPALES PARASITOSES TROPICALES RESPONSABLE D’HYPEREOSINOPHILIE SANGUINERéférence : Le Popi – 10ème édition 2009 « Maladies Infectieuses et Tropicales »

  12. RISQUES D’EXPOSITION ET MODALITES DE CONTAMINATION PAR LES PRINCIPALES HELMINTHOSESRéférence : POPI 2009

  13. MANIFESTATIONS CLINIQUES DES PRINCIPALES HELMINTHOSES A L’ORIGINE D’UNE HYPEREOSINOPHILIE SANGUINERéférence : POPI 2009

  14. ORIENTATION DIAGNOSTIQUE / « PARASITOSES » • Cinétique / Eosinophilie Eosinophilie > 500/mm3 < 1500/mm3 « modérée à moyenne » • Importance / Eosinophilie Hyper éosinophilie > 1500/mm3 « élevée » Hyper éosinophilie massive > 3000/mm3 • Sérologies Parasitaires : utiles à la phase précoce de l’invasion tissulaire (réponse éosinophile et réponse Anticorps) • Examens parasitologiques répétés des selles : « 3 examens à 2 ou 3 jours de distance »… • Délais diagnostiquesretardés, souvent de 1 à 2 mois… • Réalisation à la « phase d’état » de l’infestation (« Éosinophilie diminuée ou normale…) : œufs, larves… • La présence de « cristaux de CHARCOT-LEYDEN » dus à la destruction des polynucléaires éosinophiles du tube digestif doit inciter à rechercher une Helminthiase !

  15. PARASITOSES AUTOCHTONES : HYPEREOSINOPHILIE Référence : La revue du Praticien / 2005Extrait de « Eosinophilie orientation diagnostique » - Pr. PRIN – Dr. CHARPANNE Tableau 1 : Parasitoses autochtones : Hyper éosinophilie élevée

  16. PARASITOSES TROPICALES : HYPEREOSINOPHILIE (suite)Référence : La revue du Praticien / 2005Extrait de « Eosinophilie orientation diagnostique » - Pr. PRIN – Dr. CHARIANNE

  17. DISTOMATOSE HEPATIQUE :« Fasciola Hépatica » • Vers Plats : classe des Trematodes : « Actuellement rare en France »… • Fasciolase : grande Douve du foie • Parasite, « Cosmopolite », des voies biliaires Animaux : bovins, ovins Homme • Hôte intermédiaire : Mollusque (Genre « Lymnaea ») Métacercaires enkystés sur végétaux aquatiques. • Homme : contaminé / consommation « cresson sauvage, Mâche, Pissenlis »,… « Douvule » Estomac Parois intestinales Cavité péritonéale Capsule de glisson Parenchyme Hépatique « Adulte » dans un canalicule hépatique (10 – 12ème semaine) • Clinique : • Invasion : 1 à 4 semaines après ingestion • « Hépatite toxi-infectieuse » : • Fièvre modérée • Altération de l’état général • Douleurs de l’hypochondre droit, épigastre… hépatomégalie • Manifestations allergiques • Sub-ictère • Possible « Syndrome de Löeffler » • Possible Syndrome frustre ou latence… • Etat : stase biliaire, surinfection : coliques hépatiques, Ictère, Angiocholite • Diagnostic : • Hyper éosinophilie massive, courbe de Lavier, maximale 60-90ème jour… • Sérologie : essentielle / précoce (3 premiers mois) • Selles : œufs (ou liquide tubage duodénal…), 90 jours après infestations (« phase » état)

  18. LARVA MIGRANS VISCERALELarves d’Helminthes d’animaux égarées chez l’homme TOXOCAROSE (Cosmopolite) ASCARIS du chien : Toxocara Canis… Toxocara Cati (Chat) Eau souillées (« mains sales) Chiots fécès : œufs ingestion humaine Terre Aliment Atteinte fréquente / ENFANTS : Jeux / Bacs à sable, « Géophagie »… • Formes frustres fréquentes chez l’adulte, ou inapparentes… • Forme typique du petit enfant « Dissémination Viscérale »… Guérison spontanée en quelques semaines… • Signes généraux ; Fièvre modérée… • Troubles digestifs • Douleurs Musculaires, articulaires • Manifestations Pulmonaires : Toux, dyspnée, Expectorations, « Infiltrats Pulmonaires » (« Syndrome de Loeffler ») • Signes cutanés : Rash maculeux, urticaire… • Œdème de Quincke • Hépatomégalie, splénomégalie… • Variantes symptomatiques : formes digestives, cutanés, respiratoires, neurologiques (convulsions, syndrome encéphalitique…) • Formes oculaires : parfois des années après la contamination adolescent, adulte, avec baisse unilatérale de l’Acuité Visuelle : Granulome rétinien, Endophtalmie chronique • Diagnostic : • Hémogramme : hyper éosinophilie sanguine, maximum 30ème jour : massive (50-80 % 2000 à 8000/mm3) • Sérologie, essentiellement • Diagnostic direct ? Non car « impasse parasitaire » !

  19. TRICHINOSE • Trichinella spiralis • Nématode Humain Animaux : Porc, sanglier, phacochère – cheval, ours… • « Cosmopolite »… • Parasitose peu fréquente • Hôte : vers adultes • Intestin « Femelles fécondées  Larves / Muqueuse Intestinale » Grande Circulation • Dissémination des LarvesEnkystement dans les masses musculaires, 3 semaines après l’infestation. (« Larves vivantes plusieurs mois ») • Homme : Consommation « Viandes contaminés » (viande de cheval…) • Clinique : • Incubation 2 à 6 jours • Invasion : diarrhées abondantes, signes toxi-infectieux, douleurs abdominales, fièvre élevée • Etat – Dissémination : environ 10ème jour, avec fièvre en plateau, altération de l’état général, syndrome musculaire (myalgies +/- diffuses), syndrome œdémateux (face : « Maladie des Grosses Têtes »…), urticaire, syndrome asthmatiforme, syndrome de Löffler • Phase d’enkystement : environ 3ème semaine : apyrexie, myalgies, phénomènes allergiques (plusieurs mois), amélioration lente • Formes frustres • Formes graves possibles : « Pronostic vital » / syndrome Toxi-Infectieux, déshydratation, encéphalite, myocardite, OAP… • Diagnostic : • Eosinophilie massive dès la 2ème semaine, maximale à un mois (60-90 jours) Persistance Résiduelle. • Sérologie : Diagnostic PRECOCE • DIRECT : BIOPSIE Musculaire déconseillée

  20. OXYUROSE • Enterobius Vermicularis • Cosmopolite • Fréquence / enfant • Ingestion des œufs estomac larves Iléon Terminal : adultes en 3 à 4 semaines. Le couple vit dans la région coeco-appendiculaire. Femelles fécondées Rectum, fixation à la marge anale et ponte de milliers d’œufs embryonnés… Contamination entourage « Autoréinfestation fréquente » / enfant / mains souillées / prurit anal • Clinique : latence fréquente • Prurit anal, surtout vespéral lésions de grattage, vulvite… • Troubles du transit, anorexie, douleurs de la fosse iliaque droite • Diagnostic : • Eosinophilie, moyenne ou faible, maximale au 30ème jour • « Oxyures femelles » (10 mm-/ marge anale, surface des selles… • Scotch-TEST de GRAHAM / œufs : 21 jours après l’infestation • Sérologie ? non pratiquée…

  21. HYDATIDOSE : « ECHINOCOCCUS GRANULOSUS » • Cestode Larvaire • Echinococcose Hydatique due à la larve hydatique du Tenia « Echinococcus Granulosus » • Répartition géographique large : • Surtout / régions d’élevage (moutons / chiens…) • Afrique Nord, Est… Amérique du Sud… • « Europe » (possible…) • Cycle naturel : Parasites adultes : intestin chien… Déjections / embryophores (résistance ++) Contamination Herbivores (moutons…) / Ingestion herbe souillée Embryon foie : larve hydatide Contamination canidés (chien…) / consommation viscères hydatifères du mouton • Cycle /homme : 2 modes de contamination / ingestion d’embryophores • Contact direct (chien parasité) • Indirect / consommationeau, alimentssouillés Œuf / estomac : embryon paroi intestinale capillaire veineux système PORTE Foie (60 % des cas) Poumon (30 % des cas) Autre site (10 %) : cœur, cerveau, rate, rein, squelette, muscles, glande, peau… Transformation lente en Larve Vésiculaire : « Kyste Hydatique »

  22. HYDATIDOSE / Clinique / Diagnostic • Clinique : • Echinococcose Hépatique, souvent multiple : « Hépatomégalie » bien tolérée, ou « aspect Tumoral »… • Complications fréquentes et graves : fissuration du kyste, Infections souvent sub aigues, Rupture péritonéale… • Echinococcose Pulmonaire… • Echinococcose cérébrale : Syndrome « Tumoral »… • Diagnostic : • Bilan radiologique, échographique… Scanner… • Eosinophilie sanguine « modérée » • En phase initiale de croissance • Poussées / phase de manifestations « allergiques » (fissurations…) • Sérologie diagnostic NB : Intérêt / Surveillance « post opératoire » : • Négativation sérologique en 12-24 mois En cas de succès thérapeutiques (traitement médical et chirurgical) • « Taux élevé » ou remontée des anticorps : évoquer échec thérapeutique…

  23. ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE (Multiloculaire)ECHINOCOCCUS MULTILOCULARIS • « Tenia du Renard » ! • Parasite les canidés (loup, renard, coyotte…) et félidés • Contamination Humaine : Ingestion de baies sauvages souillées de déjections des hôtes définitifs… • Répartition géographique : « Grand Nord », Europe (Endémie Est France surtout…) • Clinique : « Atteinte Hépatique » au premier plan / Larve parasitaire • Gros foie Pseudo-tumoral, irrégulier, souvent douloureux • Ictère Rétentionnel souvent révélateur; fièvre, altération de l’Etat Général • Diagnostic : • Hyper éosinophilie, rarement importante … • Imagerie… • Sérologie • Pronostic « désastreux » / Envahissement / Larve Prolongements racémeux Organes voisins « métastases » pulmonaires, cérébrales

  24. TENIASIS ou TAENIASES (CESTODES) Taenia Saginata – Cosmopolite • « Taenia Saginata Adulte » parasite intestin grêle de l’homme • Ver plat « Solitaire » : • 4 à 10 mètres de long ! • 1000 ou 2000 anneaux… • Hôte intermédiaire : bovin : bœuf, buffle, zébu… : « Larve cysticerque dans les muscles du Bovin » • Homme : contamination / consommation de viande de bovin crue ou mal cuite. Larve Tenia adulte en 2 à 3 mois, fixé sur la muqueuse intestinale Les Anneaux mûrs se détachent forcent le sphincter anal, en dehors de la défécation lysés en milieu extérieur œufs sols contaminent les bovins… • Clinique : • Téniase souvent « latente » • Parfois, troubles digestifs : • Boulimie, anorexie • Douleurs abdominales, hypochondre droit, fosse iliaque droite… • Troubles du transit • Rarement : troubles du caractère, du sommeil, sensoriels, allergies (enfants)… • Diagnostic : • Hyper éosinophiliemoyenne ou faible, maximale au 60ème jour • Sérologie : « non significatif »… • Diagnostic direct : • Anneaux / sous-vêtements, literie, émis entre les selles • Embryophores à la marge anale (déposés par « Anneaux Traumatisés ») • Scotch – Test de GRAHAM, 90 jours après infestation • Parfois / selles

  25. Teniase à Taenia Solium (« CYSTICERCOSE ») • Taenia Solium : ver plat, 2 à 8 mètres de long • Hôte Intermédiaire : Porc • cycle évolutif proche / cycle T Saginata • Homme : • Contamination / Ingestion de Larves / Viande de Porccrue ou mal cuite (charcuterie) ou mains souillées de matières fécales humaines • De plus en plus rare en pays développé • cosmopolite • Clinique : • Symptomatologie banale (digestive…) • Possible Cysticercose : • « Embryophores ingérés »… • Ou auto-infestation : • Hôte / Taenia Solium Adulte / Intestin Grêle • Remontée dans l’estomac d’un anneau : lyse Embryons • Embryons Circulation Sanguine « Larves Cysticerques » Muscles, Peau, Œil, système nerveux central Cysticercose « Musculaire », fréquente : généralement, asymptomatique Cysticercose « sous-cutanée » : petits nodules… Cysticercose oculaire : exophtalmie, strabisme, atteinte palpébrale, conjonctive… Iritis, Rétinopathie Cysticercose cérébrale : « kystes » comitialité, déficits neurologiques (syndrome Pseudo-Tumoral) Démence… • Diagnostic : • Eosinophilie modérée • Sérologie • Emission Anneaux • « Radiographies » parties molles, crâne : calcifications (larves) • Scanner, IRM cérébraux

  26. ANISAKIASE • Anisakis : « Nematodes, proches des Ascaris » • Cycle : Anisakis adultes vivent dans la cavité générale des cétacés ou des Pinnipèdes œufs Crustacés planctoniques : 1er hôte intermédiaire Poissons marins : 2ème hôte intermédiaire Cétacés, pinnipèdes • Contamination Humaine : • Consommation de poissons mal cuits, crus, marinés… : « Impasse Parasitaire » (harengs, maquereaux, morues, aiglefins, merlans…) • Larves : Mer du Nord, Atlantique, Japon… Paroi gastrique, grêle, colon… • CliniqueGranulome Eosinophilique du tube gastrique : • Douleurs abdominales, « gastrite hyperalgique »… • Troubles du transit • Nausées • Syndromes pseudo-tumoraux : occlusions, péritonites… • Diagnostic : • Eosinophilie inconstante, modérée… • « sérologie »… • Histologie FOGD (larve au centre d’un granulome éosinophile…) Pièce opératoire

More Related