1 / 11

LE JUGEMENT ET LE RAISONNEMENT CLINIQUES AIDE SOIGNANT

LE JUGEMENT ET LE RAISONNEMENT CLINIQUES AIDE SOIGNANT. Définition :.

amber-petty
Télécharger la présentation

LE JUGEMENT ET LE RAISONNEMENT CLINIQUES AIDE SOIGNANT

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LE JUGEMENT ET LE RAISONNEMENT CLINIQUES AIDE SOIGNANT

  2. Définition : • Le dictionnaire indique que le terme « jugement », appliqué au contexte qui nous intéresse, signifie «se faire une idée, une opinion claire à la suite d’une réflexion », alors que le terme « clinique » indique qu’il se fait « auprès du malade ». • Le jugement clinique est une idée, une opinion claire que l’aide soignant(e) se fait à la suite d’un processus d’observation, de réflexion et de raisonnement sur les données observées. • Il est, en somme, la conclusion qu’elle en tire.

  3. Poser un jugement clinique est exigeant pour l’aide soignante puisqu’il demande une certaine maturité intellectuelle et professionnelle en termes d’attention, de capacité de raisonnement, de synthèse pour arriver à une déduction logique.

  4. Le jugement clinique est considéré comme complexe car il est tributaire de la capacité du soignant à : • observer, • sélectionner des données pertinentes, • établir des liens entre ce qu’il voit, ce qu’il sait, • raisonner

  5. Le jugement clinique permet au soignant : • de réunir le faisceau des informations qui résulte de l’ observation, • de les examiner, • de les relier entre elles, • d’établir des liens avec ce qui est déjà connu sur le sujet, • de les considérer d’un regard rationnel et critique, • d’interpréter de manière synthétique ce qu’il constate. Ainsi, dans ce jugement, il reconnaît et rassemble certains signes et symptômes reliés par leur appartenance à un problème défini auquel il donne une interprétation.

  6. Le jugement clinique comme outil professionnel • Un(e) professionnel(le) est une personne qui possède un savoir particulier lui permettant de s’occuper de problèmes humains sérieux et d’être responsable de ses gestes. • Mais pour ce faire, il (elle) doit être capable de bien comprendre les problèmes auxquels il (elle) s’attaque, c’est-à-dire d’en saisir les tenants et les aboutissants afin de développer des solutions appropriées. • Aussi, faut-il qu’il (elle) possède les capacités perceptuelles et intellectuelles nécessaires pour poser des jugements cliniques, qu’il (elle) en connaisse le processus et en comprenne l’importance.

  7. La variation dans la capacité de poser un jugement clinique • Selon l’expérience du soignant(e), le processus intellectuel suivi pour poser ce jugement est plus ou moins long. • Chez le (la) novice, il ne peut être que lent et laborieux, alors que chez l’expert(e), il peut devenir intuitif et très rapide.

  8. Ce qu’exige le jugement clinique : • Des connaissances théoriques sur le problème en cause • Une certaine expérience clinique • Une capacité rigoureuse d’observation • Une capacité de raisonnement sur la situation observée • Le développement critique qui aide à peser le « pour » et le « contre » • La confiance en soi, en ses connaissances et la capacité d’oser • L’acceptation des responsabilités inhérentes à ce jugement puisqu’il conduit à la prise de décision • Le respect des standards de qualité de soins et des principes éthiques

  9. Conclusion • Le jugement clinique permet une interprétation logique de ce qui se passe, permet de prendre les décisions qui s’imposent dans la situation et d’en apprécier la pertinence. • Lorsque ce processus est en plus soutenu par l’expérience, le soignant(e) peut facilement et rapidement poser les jugements cliniques qui sont nécessaires pour organiser son action.

  10. EXEMPLE Par exemple, voyant une personne âgée • qui a les lèvres sèches, la peau sèche, • qui boit peu et mange peu de protéines, • qui est alitée et ne se mobilise pas beaucoup, Il (elle) reconnaît chez elle le risque de développer une escarre de décubitus et peut ensuite instaurer les interventions qui s’imposent dans ce cas. Chaque donnée considérée et évaluée isolément ne peut conduire à cette conclusion. Il faut la réunion de ces résultats d’observation, leur regroupement logique et leur identification à la suite d’un raisonnement sur leur origine, leur pertinence et leurs effets combinés. C’est cet assemblage reconnaissable qui conduit l’infirmier(e) à la prise de décision et à des soins adaptés.

  11. Le raisonnement clinique Recueil de données = Jugement clinique : Bas raisonnement clinique Hypothèses Enrichir le recueil de données = Raisonnement diagnostique : haut raisonnement clinique Poser un diagnostic infirmier Interventions infirmières = Raisonnement thérapeutique Rôle en collaboration Rôle propre

More Related