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Contact : lizinatunes@gmail.com. Claudio Jah’Son.
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Contact : lizinatunes@gmail.com
Claudio Jah’Son C’est en une belle après-midi de 1981, que Claudius AKA Claudio Jah’Son a vu le jour. S’ensuit une enfance et une adolescence bercées par les rythmes chauds et entraînants des Antilles à Sainte-Rose en Guadeloupe (971). Sa croissance dans cet environnement plein de sonorités et de rythmes différents (gwo ka, ragga, zouk, carnaval, soca, jump up, etc…), participe à révéler son talent naturel pour l’improvisation qu’il peut exercer lors d’excursions, léwoz, sound system de fortune etc… Son choix pour une carrière artistique s’est précisé aux alentours de ses quinze ans en accompagnant son frère ( à cette époque manager du groupe Nèg Radikal), aussi bien aux répétitions que dans les sound-systems locaux où évoluaient également des crew tels que Washington Crew, Wu Tang Park Crew, Nèg a Sound, Karukéra Sound System et bien d’autres… C’est donc à cette période que débute le travail d’écriture influencé par cette foule d’artistes locaux et jamaïcains tels que Bob Marley, Bounty Killer, Shabba Ranks, Beenie Man, Lady Saw, Ninja Man, Sizzla, Capleton etc... Cette proximité avec le milieu lui permet tester ses premiers jets qui rencontrent tout de suite un franc succès. Dès lors, la voie est tracée et l’objectif est clair ! Le hasard, s’il existe, a encore bien fait les choses en le faisant partager cette passion musicale avec son cousin alias Droïd D. Boop alors déjà actif en métropole. De cette collaboration est né le duo « Baba Killa » (Tueurs de Babyloniens) qui mis le feu durant leurs prestations scèniques. Mais séparés par 7000 Km, ce n’est que pendant les grandes vacances que les cousins de sang et frères de son peuvent s’associer pour écumer les scènes de l’île. Le premier obstacle se dresse devant le Sound Faya ! Mais nos valeureux DJs n’en démordent pas ! Réalisant que les moyens de production sont plus importants dans l’hexagone, Claudio se rapproche de son équipe en effectuant ce voyage par le biais des études dont le terminus sera Toulouse en 1999. La Ville Rose sera aussi un grand terrain d’action pour le jeune toaster. Son adhésion au club de musique de son IUT lui permet de gagner de l’expérience avec un backing band. Il y rencontrera le Jahspora Sound System qui lui permettra d’enregistrer son premier single « Gyal » sur le Wave riddim. Plusieurs participations aux sound system de Pech David sont à noter également. C’est durant cette période que s’affirment ses croyances RastafarI et que ses lyrics prennent une direction plus spirituelle. Mais les déplacements vers Paris sont coûteux et contraignants, l’installation en région parisienne devient donc inévitable. Ce qui est chose faite en 2001. Le Sound Faya est maintenant au complet et part à l’assaut de la scène parisienne...
Droïd D. Boop 1996, Claudio passe les vacances à la maison à Boissy Saint-Léger, il y restera pendant 2 mois. A cette époque notre spécialité c’est les parodies des chansons ragga qui marchent déjà très fort. C’est comme ça que tout le monde à BSL s’est mis à chanter « macoumè nou pa ka tchèk sa… booyaka ! booyaka ! » L’équipe est grande, c’est l’époque où le rap est en plein effervescence mais nous on veut faire du ragga. Comme je dis dans « LA DETERMINATION » ; au départ nous sommes 6 tout en sachant que Claudio devra repartir pour la Guadeloupe. Je décide de motiver l’équipe pour savoir qui se sent opérationnel pour continuer l’aventure et répondre présent. King Roro que je connais depuis que je suis né, lyricalement on était pareil, y’avait mon pote Double C (petit frère D’Izé et cousin de Jacky des Neg Marrons) et Killid qui s’appelait Mc Sensy à l’époque ; Dès qu’il montait sur scène la foule devenait dingue car il n’était pas très grand à l’époque et les gens étaient impressionnés de voir qu’un si petit garçon dégage autant d’énergie. Notre premier nom était « Ragga Soldats » car on était fan de Raggasonic, mais pourquoi soldat ? Surement qu’on se prenait pour des petits soldats…lol ! Après ce fut « Neg’ Ragga » parce que beaucoup de groupe s’appelaient Neg ceci, Neg cela alors pourquoi pas nous ? Bref comme beaucoup de jeunes qui commencent on voulait suivre la vague. Les grandes vacances je les passe rarement au quartier c’est en Gwada que mes parents m’envoie me ressourcer, un mal pour un bien je dirais car à 12-13 ans quand on vit à Paris ça nous saoûle un peu d’aller au Bled, mais bon Claudio était là et avec lui on a toujours trouvé des petites conneries à faire. Mais surtout maintenant on est des dee-jays donc on écrit texte sur texte dont le fameux « Baba Killa » qu’on a aussi utilisé comme nom de groupe mais juste pour là bas, juste pour tourner à deux. Notre famille est de Bellevue à STE-ROSE, un coin où tout le monde se connaît et bien sur tout le monde est cousin, le soir on se rencontre tous et on fait des freestyle. Au fur et à mesure les gens entendent parler de nous et viennent nous proposer des Sound System, des soirées, des radios, etc… Mon inspiration là bas est très forte, la vibe est omniprésente donc tout naturellement j’écris mes premiers « tunes ». Le grand frère de Claudio était le manager de « Neg Radikal » et dès qu’il pouvait il nous emmenait avec lui sur différents podiums où le groupe se produisait, moi j’étais ébahi car « Neg Radikal » sur scène c’était quelque chose, bref, juste pour dire que la musique pour moi sans tout ces moments là j’en aurais pas fait, car sans tout ça je n’aurais pas eu envie d’le faire. Fin 99 Claudio est revenu en France pour ses études, il est sur Toulouse mais il vient souvent maintenant et comme Double C a quitté l’équipe ça tombe bien l’effectif n’est pas réduit on reste à 4 et c’est parti pour une autre aventure, celle du SOUND FAYA...
Killid D‘origine Martiniquaise et Marocaine c’est le 12 juillet 1984 dans le 13eme arrondissement de Paris que, « Killid », du vrai nom de Mendy vit le jour. Il fit ses débuts, pour le fun pensait-il, à l’âge de 12 ans en 1996. Résident à la Haie Griselle, quartier principal de Boissy Saint-Léger, dans le Val de Marne « 94! », il forma avec ses accolytes de l’époque, un posse qui était composé d’une dizaine d’artistes; Rappeurs et Toasteurs confondus y compris Droïd D. Boop et Claudio Jah’Son. Ses influences : Elles étaient les différents artistes Reggae Dance Hall du moment tels que Raggasonic, Ruff Neg, Daddy Nuttea et bien d’autres encore. Il eu le temps de découvrir toute cette palette d’artistes dans divers Sound System à l’Espace Masséna et autres salles de la capitale. Mais il élargit aussi son champ de connaissances artistiques par le biais d’émissions radio telles que celle de Lord Zelco l’animateur aux sélections variées. C’est en peu de temps que son intéressement pour la musique prend de l’ampleur et c’est la même année en 1996 qu’il monte sur scène, lors d’une fête de quartier pour la première fois avec son groupe « Ragga Soldats ». Ils étaient 4 au total : King Roro, Double C, Droïd D. Boop et lui-même. Cette première scène fut un succès auprès des spectateurs… Quelques temps plus tard après leur première mix tape « Deal en I’ll » en 1998 les motivations de tous n’était plus les mêmes. Le groupe qui avait pourtant si bien démarré voit son effectif diminuer. 2001 c’est le retour définitif de Claudio Jah’Son et le commencement de l’aventure Sound Faya ... 3 Flammes pour un incendie …
Biographie Sound Faya est un groupe de ragga / dancehall qui se compose de trois artistes, originaire des Antilles mais résidant sur la région Parisienne. Le groupe est naît en 1997, pendant cette année ils assurent leurs premières prestations et c’est en 1998 qu’ils enregistrent leur premier titre : « les 4 reptiles » pour la compilation « Deal en I’ll » produite par Izé. L’année 1999 se caractérise par des scènes et des animations sound-system. Puis en 2001 sort leur premier single « Racines » qui se voit diffusé sur de nombreuses radios locales.En 2002 toujours les scènes, dont un Live à la discothèque Cap Sud (Essonne), ils remportent le tremplin « Festival des Musiques Actuelles » à Boissy Saint-Léger (94); un passage sur la scène d’Altkirch (68) et sur le tremplin « Zikos Associés » à Arcueil (94); plus des scènes et émissions de radio à la Guadeloupe dont une première partie de concert d’un groupe local. En 2003, ils sortent vainqueur du tremplin « Y‘a de la banlieue dans l’air » à Bondy (93), assurent un live à Bayeux (14), enregistrent deux titres pour la compil « Hot Night » et « Blackout ». Ils arrivent en demi-finale du tremplin Ile de France et sont chroniqués dans Ragga magazine. 2004 ils enregistrent un mini album « Tout Feu Tout Flamme » qui sortira en fin d’année, participent à plusieurs émissions de radio qui diffusent quelques titres, et reçoivent de bonnes critiques de la part de magazines et de sites internet spécialisés. Les scènes continuent, quelques dates: - le 03 juillet à Fontenay-sous-bois /le 04 septembre live à Marolles en Brie /le 11 septembre à Boissy St-Léger /le 05 octobre: live à l’Abracadabar à Paris /le 29 octobre à Fontenay-sous-bois /le 05 novembre à Orléans /le 12 novembre au Millénaire à Savigny-le-Temple /le 02 décembre au Poséïdon Club à Moissy-Cramayel
Biographie (suite) 2005 plusieurs titres trouvent leur place sur des playlist de radios locales. Il s’ensuit une tournée promotionnelle dans toute la France pour « Tout Feu Tout Flamme » dont émissions de radio, scènes, live Quelques villes et régions : Angers / Nantes / Brive la Gaillarde / Orléans / Normandie / Picardie / Lille / St Etienne / Corrèze etc.. Quelques dates: 20 février scène au night-club « Le 5 » à Paris /26 mars show-case au Starter Cultura de Brive la Gaillarde + radio Canal Bleu à Objat /30 mars Espace FM /04 et 05 avril radio HDR à Rouen /26 avril radio G! à Angers /27 avril radio Flotteur FM à Clamecy /30 avril radio Béton à Tours /05 Juin 2005 « Fête des Lilas » à Vitry-sur-Seine /10 juin animation sound-system à Rouen avec Outlaw Sound System /21 juin « Fête de La Musique » live à Clamecy /Septembre 2005 scène au skate-parc de Vitry etc... En 2006 le crew enregistre plusieurs titres pour les compilations « Milk Check Riddim », « Kontract Killer » et « 94 L’Impact » avec 4 titres pour cette dernière, puis prépare son street-album de 18 titres « Incendie Volontaire » avec des featuring tels que Manu Key (Mafia K’1 Fry), Dragon Davy (Soundkaïl) et Mighty Kalimba qui sera suivi de l’enregistrement du premier album qui devrait se terminer pour la fin 2007 A suivre...
Chroniques Groove (décembre 04): Sound Faya est un groupe de ragga / dancehall un peu pyromane sur les bords. Après avoir brûlé quelques scènes en région parisienne, ainsi qu’en province et dans les îles, le groupe sort un mini album chaleureusement intitulé Tout Feu Tout Flamme. Les fashion victims et l’argent en prennent pour leur grade. Radikal (octobre 04) : groupe de ragga dancehall composé de 3 artistes originaires des Antilles, Sound Faya sort « Tout Feu Tout Flamme », un maxi original aux riddims puissants comme une tempête caribéenne. le trio propose une interprétation énergique et multiplie les flows en fonction de la vibe avec aisance et style. les thèmes pointent du doigt les fashion victims, le pouvoir de l'argent et le malheur de certaines couches de la population. le style est frais, cru mais admirablement porté par le flow coup de poing de Sound Faya, un crew qui déchire l'instrumental de toutes ses forces. Reggae-vibe (janvier 05) : Sound Faya… porte bien son nom à l’écoute de son premier maxi… Des paroles à la technique, en passant par les riddims, tout est carré… Dès l’intro de Tout Feu Tout Flamme, l’ambiance est mise… Le morceau « Fashion Victim » est un clin d’œil à toutes les gyals qui crament un peu trop d’argent dans la sape… Si les paroles claquent, le flow du crew est tout aussi bon, et mettent ça bien high !!! Sans parler de l’instru qui le fait… « Elle a du supplier ses parents… ». « La Monnaie » dénonce l’influence de celle-ci sur certaines personnes… Même si le thème a déjà été abordé par d’autres DJ ou chanteurs auparavant, le crew sait être original… tout comme le riddim, bien speed, avec des sonorités comme dire « drum’n’bass »… « Un peu plus d’amour » démontre la technique du crew, aussi bien au niveau du chant que de la tchache des DJ… Pitché +6 ce morceau détruit tout… « Un peu plus d’amour ne te tuera pas » clair… « Dans un mouvement » décrit l’ambiance en sound et critique l’évolution de la scène dancehall, et mets le doigt là où ça fait mal… Y’ a pas que du bon, et ça fait pas de mal de le rappeler… « Ca devient baaddd… ». Et là aussi, la technique du crew se met toute seule en avant… « C’est le bordel » donne dans un autre style, one drop style… Et là aussi ça le fait grave… Ils arrivent à se poser dans tous les genres et c’est toujours carré et les paroles sont toujours au niveau… Leurs voix se mélangent parfaitement et ça donne un morceau qui pète tout… Conscious !!!!!!!!! « Tout feu tout flamme »… Le morceau titre… « Ca fait longtemps… » Le crew mash up tout… Truc de malade… Originalité dans le flow et dans les lyrics… Ils démontent tout sur cette tune de malade En gros, ce maxi le fait, à tous les niveaux (peut être qu’un peu plus de basses dans les riddims n’aurait pas fait de mal, mais bon, c’est qu’un avis perso…). Pas un morceau à jeter, des interludes bien sentis, et des lyrics intelligents et intelligibles… Fordayute.com mardi 25 janvier 2005 Cette semaine, un spécial coup de projecteur sur le collectif dancehall Sound Faya, un crew de DJ originaires des Antilles. Leur Sound System, composé de Claudio Jah Son, Killid et Droïd D.Boop, basé à Boissy Saint Léger (94), a produit un maxi intitulé "Tout Feu Tout Flamme". Comme son nom l’indique, cette prod est très plaisante à l’écoute, vu qu’elle présente des riddims originaux et d’une couleur bien différente du courant traditionnel. Le seul bémol est l’absence de créole dans les textes. On aurait pu s’attendre à une plus grande identification aux Antilles. Cela ne gâche en rien la puissance du tune « Un peu plus d’amour" qui, à nos yeux, est le titre le plus abouti de ce maxi que l’on vous recommande vivement. Tout Feu Tout Flamme
Discographie Mix tape Deal en I’ll Compil’ Hot Night Compil’ Blackout Single Racines Tout Feu Tout Flamme Compil’ Milk Check Riddim Compil’ Kontract Killer Compil’ 94 L‘Impact
Biographie Incendie Volontaire sera accompagné de plusieurs clips très efficaces. Le premier de la série (premier clip du Sound Faya) « La Détermination » qui explique que malgré les années et les galères dans la musique leur détermination reste la même! Afin de la transmettre aux enfants malades, il figurera bénévolement sur la compilation « Une Note d’Espoir », projet de l’association Festival Nez Rouge. Le second clip se nomme « Armaguedeon Time », un titre qui parle essentiellement de signes apocalyptiques. Le Sound Faya nous expose sa vision sur l’augmentation des catastrophes naturelles, famine, guerre, etc... Qui n’a pu se sentir concerné? Ce street album a été marqué par la présence d’artistes en featuring. Manu Key de la Mafia K’1Fry, Dragon Davy du groupe Soundkaï et Mighty Kalimba (star montante du Dance Hall antillais) ont le plaisir de faire une combinaison avec chaque membre du groupe. Cette collaboration avec de tels noms a été très bien reçue et a permis au groupe de confirmer sa présence parmi les nouveaux acteurs de l’Underground. 2008, Sound Faya prépare son grand retour. Ils enregistrent une dizaine de titres dont deux seront mis en images. Le fameux "9min4s" qui rassemble une dizaine de MCs du 94. Encore un son Ragga Hip Hop dont seul le Sound Faya a la recette. Il sera suivi du tube « Elles Veulent Du Son » dans un style Dance Hall, qui n’eut rien à envier à ses prédécesseurs. Anecdote: Après seulement une journée de tournage sur trois prévues, le clip inachevé se retrouve sur la toile… Quid? Est- ce une fuite du réalisateur ? D’un fan impatient ou du manager de l’époque?
Biographie Quelques temps après les routes du groupe et du manager se séparent. Le Sound Faya doit se prendre en main pour continuer son odyssée musicale. Et c’est chose faite avec Claudio qui sort en 2009 son street album solo baptisé « Come From B. YARD ». Ce projet plus orienté Dance Hall est un pure bijou musical entremêlant créole, français, anglais, patois jamaïcain. Mais ce projet ne pouvait se faire sans une collaboration (seul featuring!) avec son groupe le SF Krew. Killid et Droïd ne demeurent pas en reste en signant multiples apparitions notamment sur l'album du groupe boisséen de 2Konivence « Parce Qu'on Y Croit » et la compilation « Too Much Gangsta » Le retour sur la scène nationale du groupe est prévu pour 2011… A SUIVRE…