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Module : Gestion de la Trésorerie Niveau : Deuxième année Enseignant : Mohamed GABSI

Université de Tunis Institut Supérieur de Gestion Département : Finance et comptabilité . Module : Gestion de la Trésorerie Niveau : Deuxième année Enseignant : Mohamed GABSI . Année universitaire 2009-2010. Plan du cours . Chapitre introductif : objectif et cadre du cours

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Module : Gestion de la Trésorerie Niveau : Deuxième année Enseignant : Mohamed GABSI

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Presentation Transcript


  1. Université de Tunis Institut Supérieur de Gestion Département : Finance et comptabilité Module : Gestion de la Trésorerie Niveau : Deuxième année Enseignant : Mohamed GABSI Année universitaire 2009-2010

  2. Plan du cours Chapitre introductif : objectif et cadre du cours Chapitre I : les concepts de base de la gestion de trésorerie (empruntés à la gestion financière) Chapitre II : gestion prévisionnelle et budgétaire (préparation du budget de trésorerie) Chapitre III : la gestion de la trésorerie (relation banque – entreprise) Chapitre IV : les décisions financières

  3. Bibliographie Hédia BEN JEMAA, document de cours de gestion financière Pierre CABANE : « L’essentiel de la finance à l’usage des managers » Éditions d’organisation Hervé HUTIN : « Toute la finance d’entreprise en pratique » Éditions d’organisation G. Langlois – M. Mollet « Gestion financière » éditions FOUCHER Mohamed Tahar RAJHI « Gestion financière avec cas pratiques corrigés » éditions CEFI Bruno SOLNIK :  « Gestion financière » éditions Nathan Patrice VIZZAVONA :  « Gestion financière : analyse financière - analyse prévisionnelle », BERTI édition ….

  4. Chapitre introductif Objectif et cadre du cours de gestion de trésorerie

  5. Introduction « La Gestion Financière de l’entreprise consiste en un certain nombre de décisions financières qui vont des décisions très stratégiques de politique financière et de choix d’investissement jusqu’à celles, purement techniques de gestion de trésorerie » Solnik Gestion de trésorerie est une composante de la gestion financière Décisions à court terme Trois types de décision : Politique financière (décisions de financement à LT mais …) Choix d’investissement Décisions opérationnelles quotidiennes (financement à court terme)

  6. Problématique : Quel est le montant que l’entreprise doit garder dans ses caisses et ses comptes bancaires ? Ce problème se pose car l’entreprise a besoin d’avoir les disponibilités suffisantes au moindre coût pour faire face aux exigibilités immédiates. =>Besoins de trésorerie (chapitre II) =>Sélectionner la meilleure combinaison des crédits de trésorerie qui financeront ces besoins (chapitre III) =>la détermination des besoins de trésorerie et la sélection de la meilleure combinaison de crédit sont des taches qui dépendent largement des autres décisions (chapitre IV)

  7. Cette problématique se pose aussi bien pour les entreprises bénéficiaires que pour les entreprises déficitaires; Exemple 1: Une entreprise peut être bénéficiaire mais être à court de disponibilité. Le bénéfice dans ce cas revêt la forme d’un actif. Exemple 2: Une entreprise peut être déficitaire tout en ayant beaucoup de disponibilités. Cette problématique concerne aussi bien les entreprises industrielles que les entreprises commerciales. Mais l’étendue du problème et son sens varient en fonction de la nature de l’activité de l’entreprise. (un détaillant ou un grossiste; activité saisonnière; épicier ou hypermarché…)

  8. Être à court de disponibilité entraîne : Avoir des difficultés à honorer les engagements de l’entreprise et être obligée d’emprunter à des taux élevés ; Ne pas avoir les fonds nécessaires pour profiter des opportunités qui peuvent se présenter sur le marché (achat de stocks à bas prix); Ne pas bénéficier des escomptes de règlement comptant ou anticipé; Ne pas bénéficier de crédit.

  9. Avoir trop de disponibilité entraîne Une trésorerie oisive (inutile) : sous utilisation des moyens de l’entreprise; Supporter des intérêts inutilement (l’intérêt est considéré comme le loyer de l’argent, il rémunère plusieurs composantes y compris le temps); Favoriser le comportement opportuniste de certains dirigeants;  Il faut essayer de trouver un niveau optimum de trésorerie. (assez difficile)

  10. Utilité de la gestion de trésorerie Éviter d’être à court de disponibilité ou d’avoir de l’argent qui dort; Prévoir les moyens financiers nécessaires pour que l’entreprise fasse ce qu’elle a prévu de faire (vérifier que l’entreprise disposera -au moment voulu- des moyens nécessaires lui permettant de mener à bout ses programmes d’investissement) Remarque : Cette tache nécessite une large collaboration avec les principaux décideurs dans l’entreprise; Cette collaboration se fait généralement en aller-retour c’est-à-dire sous forme d’itération.

  11. Chapitre I : Les concepts de base de la gestion de trésorerie (empruntés à la gestion financière)

  12. Processus de la gestion financière

  13. Section 1 : L’information financière Les états financiers de la comptabilité constituent les principales sources d’information; La comptabilité est un processus de traitement de données chiffrées qui permet de saisir, enregistrer et synthétiser ces données pour les rendre exploitables et pour répondre aux besoins des divers utilisateurs; La comptabilité fournit à ces utilisateurs des états financiers : Bilan : situation financière de l’entreprise; État de résultat : explique la formation du résultat de l’entreprise L’état des flux : description des flux monétaire; Notes aux états financiers : qui expliquent les postes des autres états financiers ainsi que les méthodes de calcul;

  14. Le bilan comptable fournit une description des emplois et ressources de l’entreprise en se basant sur la distinctions entre les éléments courants et non courants. Ce bilan présente le détail de ces emplois et ressources. (actifs vs capitaux propres et passifs). Ce bilan peut également être adapté au besoin des financiers  Bilan fonctionnel Le bilan est dit fonctionnel parce que les postes y sont classés suivant leur fonction dans l’entreprise. La fonction d’investissement La fonction financement La fonction d’exploitation

  15. Section II: bilan fonctionnel Cette fonction regroupe les actifs non courants qui sont composés des actifs immobilisés et des autres actifs non courants; Les actifs immobilisés concernent les immobilisations incorporelles, corporelles et financières en valeurs brutes et dont les échéances sont à plus d’un an; Les autres actifs non courants regroupent les frais préliminaires, les charges à répartir et les frais d’émission et primes de remboursement des emprunts. La fonction investissement

  16. La fonction financement Concerne les postes de capitaux propres, des passifs non courants (emprunt, provisions pour risques et charges …) ainsi que les amortissements et provisions pour dépréciation;

  17. Aux actifs : Les actifs courants d’exploitation bruts : stocks clients et comptes rattachés et les autres actifs courants d’exploitation; Les actifs courants hors exploitation bruts: créances diverses, placements et autres actifs financiers ainsi que les autres actifs hors exploitation; Les postes de liquidités et équivalents de liquidités (banque, caisse et éventuellement les placements à court terme très liquide c-à-d facilement convertibles en un montant connu de liquidité et non soumis à un risque significatif de changement de valeur exemple: bons de trésor, valeur à l’encaissement). La fonction exploitation (au sens large=>courant) est composée des postes suivants :

  18. Aux passifs : Les passifs courants d’exploitation : fournisseur et comptes rattachés, dettes fiscales et sociales; Les passifs courants hors exploitation : comptes de régularisation, dettes sur immobilisations, dettes fiscales relatives à l’impôt sur les sociétés… Les concours bancaires courants et autres passifs financiers (échéance à moins d’un an sur emprunt non courants, emprunts courants..)

  19. Présentation du bilan fonctionnel

  20. Présenter le bilan regroupé de la société « MAYA »

  21. Bilan regroupé de « MAYA »

  22. Présentation du bilan fonctionnel: application Passifs courants d’exploitation : frs d’exploi+ Etat TCA à payer Passifs courants hors exploitation : frs d’immobilisation + impôt sur les bénéfices + créditeurs divers + produits constatés d’avance

  23. Section III : analyse du bilan fonctionnel Pour analyser la structure financière, l’on calcule souvent les soldes suivants : Fonds de roulement net global FRNG Le besoin en fonds de roulement d’exploitation BFDRE Le besoin en fonds de roulement hors exploitation BFDRHE La trésorerie nette TN

  24. Le fonds de roulement net global C’est l’excédent des capitaux permanents sur les actifs non courants ou encore la partie des ressources stables employée à financer les actifs courants : Première méthode (par le haut du bilan) : FRNG = Capitaux permanents – actifs non courants Deuxième méthode ( par le bas du bilan) : FRNG = Actifs courants – passifs courants

  25. Application à l’exemple précédent Par le haut du bilan : FRNG = capitaux permanents –ANC =capitaux propres+Amts+PNC-ANC =2610+3315+1215 – 5182 = 1958 Par le bas du bilan FRNG=AC-PC = 3488-1530 =1958

  26. Quelques remarques (FDRNG) Plus le fonds de roulement sera élevé, plus faible sera la part des dettes à court terme à couvrir par les actifs circulants (à court terme). Ce raisonnement veut dire que pour des besoins de cycle d’exploitation (stocks, clients…) et des engagements à court terme hors exploitation, il est plus prudent d’avoir un financement à long terme qu’exigible à court terme.

  27. Le besoin en fonds de roulement Le BFDR provient des opérations courantes de l’entreprise. Il se décompose en BFDR d’exploitation et en BFDR hors exploitation; BFDRE = Actifs courants d’exploitation – passifs courants d’exploitation Les AC d’exploitation : stocks, client et compte rattachés… Les PC d’exploitation : fournisseurs et comptes rattachés (sauf fournisseurs d’immobilisation), dettes sociales, dettes fiscales (TVA) => Ce besoin provient du fonctionnement normal de l’activité de l’entreprise (besoins et ressources cycliques); il est peut compressible.

  28. BFDRHE = actifs courants HE – passifs courants HE Les AC HE : créances diverses, comptes de régularisation d’actifs, placements et autres actifs financiers Les PC HE : comptes de régularisation passif, fournisseurs d’immobilisation, créances diverses, dettes fiscale ( impôt sur les bénéfices) => Ce besoin provient de l’activité acyclique de l’entreprise

  29. Application à l’exemple précédent BFDR = BFDR E + BFDR HE BFDR E = AC exp – PC exp = 2565-943 =1622 BFDR HE = AC HE – PC HE = 765 – 407 = 358 BFDR = 1622 + 358 =1980

  30. Remarques (BFDR) Les besoins financiers à court terme de l’entreprise qui évoluent parallèlement au niveau d’activité proviennent essentiellement des fonds immobilisés dans le financement des stocks et clients ainsi que certains postes secondaires de débiteurs d’exploitation (avances fournisseurs, état impôt et taxes, …) Au contraire, l’activité de l’entreprise fournit à l’entreprise des ressources automatiques telles que les crédits fournisseurs et divers autres créanciers d’exploitation, du fait des décalages entre la comptabilisation et le règlement effectif d’une charge (TVA à régler le mois suivant, avances des clients …)

  31. Trésorerie nette Si les fonds alloués à l’activité courante de l’entreprise (FDRNG) est supérieure aux besoins (BFDR)  une TN positive. Si les fonds alloués à l’activité courante de l’entreprise est inférieure à ses besoins  TN négative TN = FDRNG – BFDR ou encore TN = liquidité et éq de liquidité – concours bancaires

  32. Application à l’exemple précédent TN = FDR – BFDR = 1958 – 1980 =-22 TN = LEL – Concours Bc =158-180=-22 Le résultat montre que le FDR < BFDR ce qui génère une TN négative: Une partie du besoin de l’entreprise est financée par l’excédent des capitaux permanent par rapport aux actifs non courants et l’autre partie par le découvert bancaire. Cette situation nous montre que l’entreprise est confrontée à un problème de liquidité à court terme.

  33. Structure financière de l’entreprise Dinars Fonds de roulement Besoins en fonds de roulement temps Stratégie I Stratégie II Stratégie III

  34. Le traitement comptable repose sur certains principes juridiques ( loi, normes, codes..) qui ne reflètent pas nécessairement la réalité économique de l’entreprise : Principe de prudence : seuls les moins-values sont prises en compte On doit dresser un nouveau bilan qui tient compte d’un certain nombre de corrections.  Bilan financier : ce bilan présente le patrimoine réel de l’entreprise  ce qui favorise une prise de décision plus efficace

  35. Section IV : le bilan financier L’objectif du bilan financier est de déterminer l’actif net réel de l’entreprise, c’est-à-dire son patrimoine réel et d’évaluer son risque de non liquidité. Pour atteindre cet objectif, on doit procéder à des retraitements de certains postes du bilan fonctionnel ou comptable afin d’analyser la solvabilité et la liquidité de l’entreprise.

  36. IV-1 Les retraitements de solvabilité Certains actifs doivent être réévalués en vue de déterminer le montant de l’actif réel de l’entreprise; Le redressement de ces postes se traduira ainsi par une différence entre la valeur totale des actifs corrigés et celle des passifs; Pour rétablir l’équilibre entre les emplois et les ressources il convient d’imputer tout écart entre valeurs comptables et valeurs réelles dans un compte intitulé réserves spéciales de réévaluation; Ce compte appartient au capitaux propres; Les plus values latentes sur les éléments d’actifs sont à ajouter pour déterminer l’actif net réel de l’entreprise, par exemple: fonds commercial créé par l’entreprise, immobilisation financière qui a connu une hausse de son cours boursier.

  37. Les moins values latentes sont supposées être prise en considération, car le principe de prudence exige leur comptabilisation en provisions. Dans le cas où certaines moins values ont été constatées et qui n’ont pas fait l’objet de provisions, elles doivent être déduites. Les dépenses de recherche et développement, les charges constatées d’avance, les autres actifs non courants ( les frais préliminaires, les charges à répartir sur plusieurs exercices, les frais d’émission et les frais de remboursement des emprunts) considérés par les analystes financiers comme des « non-valeurs » ou « actifs fictifs » sont à retrancher de l’actif net.

  38. Certains postes, tels que les effets escomptés et non échus figurant en hors bilan, doivent faire l’objet d’une réintégration au bilan. En effet, pour se procurer des liquidités, les entreprises remettent à l’escompte leurs effets à recevoir. L’escompte commercial se traduit alors par une diminution du poste « effets à l’escompte » et une augmentation du poste « banque ». L’entreprise ne possède pas alors les effets puisqu’elle les a cédés à la banque, mais reste solidairement responsable du défaut de paiement jusqu’à leur règlement. C’est pourquoi, le montant des effets escomptés et non échus doit être réintégré aux créances clients et aux passifs de trésorerie.

  39. IV-2 Retraitement de liquidité ou reclassement En plus des retraitements évoqués ci-dessus, l’on doit effectuer s’il s’avère nécessaire des retraitements de liquidité qui consistent à reclasser les postes des actifs en fonction de leur degré de liquidité croissante et les postes de capitaux propres et des passifs en fonction de leur degré d’exigibilité croissante. Certains postes sont classés en passifs courants alors que leur échéance est supérieure à 12 mois (exemple : dettes fournisseurs d’exploitation payable dans 18 mois). Ce reclassement peut également concerner les provisions dont l’échéance a changé ou dont la charge est devenue certaine.

  40. Application :l’entreprise « ABC » présente le bilan suivant

  41. Notes sur le bilan Le fonds commercial créé par l’entreprise est évalué à 15; Parmi les immobilisations corporelles figure un terrain dont la valeur a augmenté de 10; Les autres actifs non courants sont constitués exclusivement des frais préliminaires; Ces actifs ont une valeur réelle nulle; une partie du résultat sera distribuée aux actionnaires sous formes de dividendes (15 um); Les provisions pour risques et charges non courantes devenues sans objet sont de 5.

  42. Solution

  43. Solution

  44. Bilan financier

  45. À partir du bilan financier on peut calculer Fonds de roulement financier : FDRF FDRF = capitaux permanents – ANC = (435 + 85 ) – 225 = 295 Besoins en fonds de roulement financier BFDRF= Actifs courants – passifs courants = 301 – 85 = 216 TN = FDRF – BFDRF = 295 – 216 = 79

  46. A partir du bilan comptable de l’entreprise « ABC » on peut également dresser le bilan fonctionnel

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