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Diaporama de Jacky Questel. GUIMILIAU (environ 750 habitants) doit son nom à son saint patron et fondateur, saint MILIAU, prince bon et pieux, des-cendant des anciens rois de Bretagne. Décapité en 792, sur l'ordre de son frère, on l'invoque pour la guérison des ulcères et des rhumatismes.
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Diaporama de Jacky Questel
GUIMILIAU (environ 750 habitants) doit son nom à son saint patron et fondateur, saint MILIAU, prince bon et pieux, des-cendant des anciens rois de Bretagne. Décapité en 792, sur l'ordre de son frère, on l'invoque pour la guérison des ulcères et des rhumatismes. Ce bel ensemble architectural, édifié aux XVI-XVIIème siècle, est appelé « enclos paroissial » parce que groupant, comme en un essaim : arc de triomphe, clocher, ossu-aire, grand porche, église (avec baptistère, tribune des orgues, chaire, retables), sacristie, chapelle funéraire et cimetière. D'abord un coup d'oeil général sur cet ensemble, où le granit et le kersanton se mêlent harmonieusement en un mélange de gothique et de Renaissance, qu'agré-mente la conception bretonne de l'archi-tecture du XVIème siècle. Le retable de Saint Miliau
Sous le porche, que trouve-t-on ? Bien sûr, les douze apôtres, c'est la tradition. Et le portail d'entrée à l'église s'orne de ce tympan.
Intérieur de l’église (XVI-XVIIème siècle) : Ordonnance d'une simplicité originale, bien bretonne dans sa conception. Deux nefs et cinq chapelles latérales à fenêtres flamboyantes. Murs blanchis à la chaux. Sablières et poutres d'origine, à figurations variées. Piliers cylin-driques, en ordre dispersé. Arcs transversaux en plein cintre. Voûte lambrisée, en forme de bâteau renversé.
Profusion de personnages et de mouvement. Cela rappelle le calvaire aux 200 personnages !
J'espère que vous pourrez discerner le travail de sculpture des poutres
Retable du Rosaire (XVIIème siècle) : La Vierge, saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. Dans les «médaillons», les mystères du Rosaire. Colonnes torses avec angelots, animaux divers..., saint Nicolas, saint Zacharie, le Père éternel.
Retable St-Joseph : (voir diapositives précédentes) : Sainte Anne et sainte Elisabeth. Saint Laurent et son gril. Arbre du Bien et du Mal. Colonnes richement décorées, symbole des fruits de la prière. Aigles, ailes déployées. Personnages de l'Ancien Testament, on les dirait vivants. Richesse des peintures. Saint François d'Assise. Saint Yves, le riche et le pauvre. Saint Hervé, son loup et le petit guide. (non identifiables sur la photo globale) Sur la diapositive suivante, remarquez les anges assez sexi… Cela s'explique par le fait que souvent, les Maîtres sculpteurs de la Marine, entre deux chantiers navals, mettaient leur art au service des paroisses. Souvent, bateaux de commerce et églises avaient les mêmes commanditaires…
Je ne sais mal-heureusement pas tout identi-fier. Cette église est si riche que deux carnets de notes n'y au-raient pas suffi. Mais cela n'enlè-ve rien à la beauté du tra-vail des artistes.
Cette église contient des pièces sculptées d'une grande beauté, d'une finesse inouïe. À elle seule, cette chaire mériterait un diaporama ! Chaire (1677) : Quatre anges dodus et trois caria-tides soutiennent la cuve aux pan-neaux couverts de « médaillons » d'une ornementation très soignée : aucun détail n'est omis dans les traits... (Vertus théologales).
Baptistère (1675) : véritable merveille en chêne sculpté, somptueux et varié dans un décor de « bas-reliefs », de guirlandes, rosa-ces et motifs de toutes sortes. Abritant la cuve baptismale en granit, un magnifique baldaquin (Renaissance) porté sur huit colon-nes torses, où oiseaux, escargots, serpents grappillent baies et raisins. Au-dessus, des arcades en plein cintre, agrémentées de sujets historiés (angelots, Renommée couronnant un dauphin, rosaces et guirlandes...). Au-dessus des arcades, très belle frise... Puis un tambour octogonal, animé d'un petit Paradis de statuettes finement sculptées. Prolongeant ce dôme, une balustrade étagée et ajourée et, sous la coupole, le «Baptême de Jésus». Couronnant ce massif de charme, un lanternon surmonté d'un ange qui semble soutenir la voûte. Un regret : on ignore le nom du sculpteur, pourtant digne de passer à la postérité.
Avez-vous remarqué le nombre de dragons qui infestaient la Bretagne ? Mais je pense que la leçon, pour les croyants, est claire : il nous faut lutter contre nos dragons intérieurs, et seule la foi nous y aidera…
Les banniè-res de cette église sont parmi les plus belles et les plus anciennes de Bretagne Démesuré-ment lour-des, elles sont de plus garnies de clochettes. Bannière de 1658 tissée d'or d'argent et de soie D'un côté la crucifision, de l'autre St Miliau.Restaurée en 2007, Mise sous vitrine en 2008
Bannière 1658 : d'un côté le St Sacrement, de l'autre le Rosaire. Non restaurée. Mise sous vitrine en 2OO8
CHAPELLE FUNERAIRE C’est un charmant édifice situé éga-lement sur l'enclos paroissial. Façade ornée de colonnes et petites baies en plein cintre. Une chaire extérieure servait à la prédication en plein air. C'est dans cette chapelle qu'autrefois on déposait les corps des défunts, en attendant l'ensevelis-sement, surtout en cas de peste ou de choléra. A l'intérieur, autel en granit (1644), surmonté d'un retable de sainte Anne (épisodes de sa vie et de la vie de la Sainte) Famille dans les médaillons autour du retable Vous en avez quelques-uns sur les diapos suivantes.
Nous avons été ensuite à la fontaine de St Miliau, située à l'entrée du bourg et date du XVII° siècle. Le saint y est figuré en roi de Cornouaille avec ses attributs, tor-que, sceptre et épée. Nous quittons Guimiliau, d'autres églises, d'autres calvaires, d'autres découvertes nous attendent. À bientôt !
Photos : Yvonne Renseignements de sources diverses Texte : Jacky Musique : ENYA - Celts Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/