Charles Perrault

1. Charles Perrault Pr�sent� par : Morghan Bollone Christelle Ciocchetti Chlo� Flamenc

3. Sommaire Introduction Biographie L� origine des contes Pourquoi et pour qui �crit-il les contes ? Quels sont les contes les plus int�ressants ? Sa fa�on d� �crire Extrait 1 : ��Le petit chaperon rouge�� Explication de l�extrait 1 Extrait 2 : ��Cendrillon�� Explication de l�extrait 2 Conclusion sur le style Pourquoi avons-nous besoin de contes ? Conclusion Bibliographie Remerciements Pourcentage et temps mis pour l�expos�

4. 1/Introduction Nous traitons, gr�ce � ce travail, la vie et l� �uvre de Charles Perrault qui a fait r�ver des g�n�rations d�enfants. Rien au d�part de son �uvre ne laissait pr�sager que cet auteur �crirait des contes qui captiveraient l�esprit des plus jeunes. D�un style plus rude et de po�mes en vers ,il est pass� � un autre genre litt�raire, le conte en prose pour un public jusque l� peu concern� . En effet � son �poque l�enfant n��tait pas l�enfant roi de notre temps et aucune litt�rature ne lui �tait consacr�e. Les contes de la m�re l� Oye , vous connaissez ? Ou plus pr�cis�ment : Le Chat bott� , Cendrillon, Le Petit Chaperon rouge, La Belle au bois dormant, Le Petit Poucet, Riquet � la houppe� Cela vous parle-t-il davantage ? Quel enfant, fille ou gar�on ne s�est pas identifi�, un jour � l�un des h�ros de ces contes ? Mais au-del� du r�cit merveilleux qui captive la jeunesse, beaucoup d�autres choses sont abord�es � travers son �uvre. Ce que nous allons essayer de vous faire partager et qui nous a plu.

5. 2/Biographie N� � paris dans une famille riche de la haute bourgeoisie, le 12 janvier 1628, Charles Perrault est le dernier d�une famille nombreuse . Son p�re travaillait au Parlement de Paris. Il entre au coll�ge Beauvois et m�ne de brillantes �tudes de philosophie, puis de droit, mais il le quittera apr�s une dispute avec un professeur. Hors du coll�ge, en autodidacte, il a �tudi� des auteurs tr�s diff�rents, menant ainsi des �tudes plus libres, moins habituelles. Il deviendra avocat, mais la fonction ne lui plait gu�re. Il fut engag� comme commis chez son fr�re, receveur g�n�ral des finances. Sous Louis XIV, en aidant Colbert, il favorisera les lettres et les arts. Sa carri�re sera litt�raire et politique. Il est aussi � l�origine de l�Acad�mie des sciences et de celle de peinture. A l�origine de la querelle entre les Anciens et les Modernes ,il prendra parti pour les Modernes, faisant ainsi �voluer le style litt�raire de l��poque. En 1671 il entre � l�Acad�mie fran�aise et y apporte du renouveau : il est l�auteur de la pr�face du Dictionnaire de l�Acad�mie en 1694. Il passera � la post�rit� gr�ce � ses contes.

6. 3/L� Origine des contes Ils sont issus de l�imaginaire de la p�riode m�di�vale et des l�gendes de la chevalerie. Issus de la tradition orale, transmis essentiellement par les femmes de g�n�ration en g�n�ration, ils sont totalement diff�rents des r�cits de la tradition de l�Antiquit�. Perrault a su transformer les r�cits populaires de la tradition orale et les adapter � la soci�t� de son temps.

7. 4/Pourquoi et pour qui �crit-il les contes En 1695 il �crit les Contes de la m�re l'Oye pour son fils Pierre Darmancour, �g� de 17 ans et Mademoiselle, la petite ni�ce de Louis XIV. Il ne les signe pas de son nom, mais de celui de son fils . Est-ce parce que le titre ��Contes de la M�re Oye�� voulait dire dans le langage de l� �poque ��histoires de bonne femme��? Perrault �tait il alors un personnage trop important et influent pour qu�il les signe de son nom ? Le recueil comprend initialement cinq contes en prose�: La Belle au bois dormant Le Petit Chaperon rouge La Barbe bleue Le Ma�tre chat ou le Chat bott� Les F�es

8. 5/Sa fa�on d� �crire Le style litt�raire est d�sormais en prose ce qui rend les r�cits moins s�rieux et donc plus abordables pour tous. Le style est simple, na�f, plein de douceur : la langue fran�aise a pris un tournant d�cisif. L�histoire n�est pas surcharg�e de d�tails inutiles; de ce fait l�intrigue est pleine de vivacit� et de rebondissements. Il est facile de ce souvenir d�un tel r�cit. Le r�cit se situant dans le pass�, l�auteur a employ� l�imparfait et le pass� simple. Les h�ros ont de nombreuses qualit�s exprim�es dans un style �l�gant, parfois l�ger. La langue des contes, destin�e aux adultes des villages, est faite pour �tre lue, le soir, � la veill�e. Il moralise la fin de ses �uvres. Il donne ainsi aux parents des outils porteurs de valeurs pour l�enseignement des plus jeunes. Ils en fait des lectures communes entre les diff�rentes g�n�rations : on se souvient des contes de son enfance; et adulte on les lira � ses enfants qui le feront un jour, � leur tour, pour leurs enfants.

9. 6/Quels sont les contes les plus int�ressants ? Les plus connus sont: La Belle au bois dormant Le Petit Chaperon rouge Le Chat bott� ( ou Le Ma�tre chat ) Cendrillon Le Petit Poucet Le conte de f�e ou conte merveilleux est une narration qui se passe dans un pass� non d�termin�, souvent lointain( il �tait une fois, il y a fort longtemps) donc non contr�lable . On y trouve des personnages surnaturels (dragon, f�e, bottes magiques �). Le fabuleux n�est pas expliqu�, il n�a pas � l��tre. Le conte n�est pas situ� g�ographiquement ( contr�e lointaine , for�t �)? Beaucoup de h�ros n�ont pas de nom propre mais des surnoms emprunt�s (Cendrillon / cendres, Petit Chaperon Rouge / habit �)?

10. 7/Extrait 1 : ��le petit chaperon rouge�� ��� Toc, toc. Qui est l� ? Le Petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup eut peur d'abord, mais croyant que sa M�re-grand �tait enrhum�e, r�pondit : C'est votre fille le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma M�re vous envoie. Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra. Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Le Loup, la voyant entrer lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. Le Petit Chaperon rouge se d�shabille, et va se mettre dans le lit, o� elle fut bien �tonn�e de voir comment sa M�re-grand �tait faite en son d�shabill�. Elle lui dit : Ma m�re-grand, que vous avez de grands bras ? C'est pour mieux t'embrasser, ma fille. Ma m�re-grand, que vous avez de grandes jambes ? C'est pour mieux courir, mon enfant. Ma m�re-grand, que vous avez de grandes oreilles? C'est pour mieux �couter, mon enfant. Ma m�re-grand, que vous avez de grands yeux ? C'est pour mieux voir, mon enfant. Ma m�re-grand, que vous avez de grandes dents ? C'est pour te manger. Et en disant ces mots, ce m�chant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et la mangea���

11. 8/Explication de l�extrait 1 L�histoire parle d�une jolie petite fille sans nom pr�cis qui va visiter sa grand-m�re. Il est facile de s�identifier � elle. Elle devrait avoir peur du loup mais ne cherche pas � l��viter. Ce passage a plu aux enfants car le passage de : ��Tire la chevillette ,la bobinette cherra�� et le passage de : ��Grand-m�re que tu as de grand��� sont tous deux des passages marquants dans ce conte. Le premier utilise des mots peu habituels mais amusants; le second fait de plus en plus peur.

12. 9/extrait 2 : ��Cendrillon�� ���Cendrillon alla aussit�t cueillir la plus belle qu'elle put trouver, et la porta � sa marraine, ne pouvant deviner comment cette citrouille pourrait la faire aller au bal. Sa marraine la creusa, et n'ayant laiss� que l'�corce, la frappa de sa baguette, et la citrouille fut aussit�t chang�e en un beau carrosse tout dor�. Ensuite elle alla regarder dans sa sourici�re, o� elle trouva six souris toutes en vie ; elle dit � Cendrillon de lever un peu la trappe de la sourici�re, et � chaque souris qui sortait, elle lui donnait un coup de sa baguette, et la souris �tait aussit�t chang�e en un beau cheval; ce qui fit un bel attelage de six chevaux, d'un beau gris de souris pommel�. Comme elle �tait en peine de quoi elle ferait un cocher : -"Je vais voir, dit Cendrillon, s'il n'y a point quelque rat dans la rati�re, nous en ferons un cocher." -" Tu as raison�, dit sa marraine " va voir." Cendrillon lui apporta la rati�re, o� il y avait trois gros rats. La f�e en prit un d'entre les trois, � cause de sa ma�tresse barbe, et l'ayant touch�, il fut chang� en un gros cocher, qui avait une des plus belles moustaches qu'on ait jamais vues. Ensuite elle lui dit : -"Va dans le jardin, tu y trouveras six l�zards derri�re l'arrosoir, apporte-les-moi." Elle ne les eut pas plus t�t apport�s, que la marraine les changea en six laquais, qui mont�rent aussit�t derri�re le carrosse avec leurs habits chamarr�s, et qui s'y tenaient accroch�s, comme s'ils n'eussent fait autre chose toute leur vie. La f�e dit alors � Cendrillon : -"H� bien, voil� de quoi aller au bal, n'es-tu pas bien aise ? -" Oui, mais est-ce que j'irai comme �a avec mes vilains habits ?" Sa marraine ne fit que la toucher avec sa baguette, et en m�me temps ses habits furent chang�s en des habits de drap d'or et d'argent tout chamarr�s de pierreries; elle lui donna ensuite une paire de pantoufles de verre, les plus jolies du monde. Quand elle fut ainsi par�e, elle monta en carrosse; mais sa marraine lui recommanda instamment de ne pas d�passer minuit, l'avertissant que si elle demeurait au bal un moment de plus, son carrosse redeviendrait citrouille, ses chevaux des souris, ses laquais des l�zards, et que ses vieux habits reprendraient leur premi�re forme. Elle promit � sa marraine qu'elle ne manquerait pas de sortir du bal avant minuit. � �

13. 10/Explication de l�extrait 2 L�histoire parle d�une jeune fille, dont le p�re veuf, est remari�; et qui est maltrait�e par sa nouvelle famille. Heureusement elle n�est pas seule et les animaux de la maison vont l�aider � conqu�rir le prince, avec l�aide pr�cieuse de sa marraine la f�e. Ce passage a plu aux enfants parce qu� il y a de la magie. Quelle petite fille n�a pas r�v� de vivre ce conte de f�e? Les animaux et les objets courants sont transform�s par enchantement et deviennent magnifiques.

14. 11/Conclusion sur le style Le conte se compose de 3 parties : L�introduction : on y d�crit le personnage principal , en le situant dans le temps , le lieu . La situation qu�il rencontre est d�taill�e, elle aussi, et cela commence souvent par : ��Il �tait une fois� Il y a tr�s longtemps��� Le corps du r�cit ou d�veloppement nous raconte les divers obstacles rencontr�s; qui sont les amis et les ennemis du h�ros dans l�histoire. Les dialogues sont nombreux dans cette partie. Les personnages sont imaginaires, magiques, amusants. La conclusion, assez souvent heureuse, est le moment o� l�on apprend la morale, la le�on que l�on veut enseigner aux enfants. Le texte se termine par une phrase telle que� ��et ils v�curent heureux jusqu�� la fin des temps. �

15. 12/Pourquoi avons-nous besoin de contes ? . Le conte est un r�cit destin� � amuser, � distraire. Il sert aussi � faire passer des messages, une morale. Le plus souvent adress� aux enfants, il prend ses origines dans la tradition populaire. Les contes sont devenus des Classiques de la litt�rature enfantine. . Dans certains contes merveilleux , la magie est toujours pr�sente sous des formes vari�es. Elle permet de faire travailler l�imaginaire des enfants, parfois elle les confronte � leurs peurs. Mais elle leur donne aussi des ailes quand dans la cour de r�cr�ation le petit gar�on ,timide, devient t�m�raire pour battre le dragon et sauver la princesse� . C�est bien aussi de ne pas pouvoir tout expliquer et de se dire que bien au chaud dans le lit, l�histoire que Papa ou Maman va raconter va commencer par ��Il �tait une fois ��� . Que de choses apr�s dans le noir � rajouter soi-m�me �

16. 13/Conclusion 1 Nous avons d�couvert des choses qui ne nous �taient pas du tout apparues � la lecture des contes de notre enfance. 2 Savoir pourquoi une histoire vous pla�t , pourquoi elle vous berce longtemps et vous donne envie de la transmettre : c�est ce que nous avons d�couvert � travers ce travail. 3 �Pas encore adultes et encore parfois dans l�enfance nous esp�rons vous avoir int�ress�s �

17. 14/Bibliographie http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Perrault http://clpav.fr/perrault.htm http://mathieumartin.nbed.nb.ca/mireilleh/projets/contes1/theorie.htm http://www.contemania.com/comprendre/index.htm http://www.contemania.com/comprendre/conte_estime_soi.htm Contes de Charles Perrault et autres contes, Editions de la Fontaine au Roy, Paris, 1994

18. 15/Remerciements Nous remercions monsieur Duffayard (notre professeur de lettres) de nous avoir fait faire cette expos�, ce qui nous a permis de mieux comprendre les contes. Mais surtout , un immense merci � Charles Perrault , sans lequel , la langue fran�aise n�aurait peut-�tre pas trouv� le chemin de notre c�ur d�enfant ! Morghan, Chlo� et Christelle

19. 16/Pourcentage et temps mis pour l� expos� Morghan Bollone : 15% Chlo� Flamenc : 15% Christelle Ciocchetti : 70%