240 likes | 395 Vues
LA ROUTE JACQUES COEUR. - I I I -. Après les merveilles de Bourges, nous entamons la dernière partie de la Route Jacques Cœur. En route donc vers de nouveaux lieux mythiques de notre douce France…. Voici l'impressionnante fortification de la ville de Dun.
E N D
LA ROUTE JACQUES COEUR - I I I -
Après les merveilles de Bourges, nous entamons la dernière partie de la Route Jacques Cœur. En route donc vers de nouveaux lieux mythiques de notre douce France…
Voici l'impressionnante fortification de la ville de Dun. D'origine très ancienne "Dunum" fut un lieu fortifié gaulois. Au Moyen-Âge la seigneurie de Dun-le-Roy dépendait du Vicomté de Bourges. En 1101, le dernier vicomte, Eudes de Dun surnommé Arpin, vendit sa vicomté à Philippe Ier pour pouvoir partir en croisade. Dun devint la troisième ville royale du Berry, prit le nom de Dun-le-Roi et Philippe Auguste la dota d'importantes fortifications. En 1182, près de Dun, les Capuchonnés massacrent les Routiers qui ravagent le pays.
La Collégiale Saint-Étienne, fondée en 1019 par le chapitre du château de Bourges, est des XIIe, XIIIe et XVIe siècles. Le Musée du Canal de Berry se trouve dans le châtelet. Aux environs se trouvent les ruines du château de Bois-Sir-Aimé où vécut Agnès Sorel, favorite du roi Charles VII.
Le château est situé sur une colline à l'extérieur du village actuel, sur la rive droite du ruisseau Douctouyré. Aucun véritable chemin ne permet son accès, mais le champ à vaches est assez facile à monter et contourne la ruine. L'extérieur : Les ruines sont noyées dans une épaisse végétation. Pour l'explorer, il faut absolument s'y rendre en hiver, le manque de feuilles permet de comprendre l'architecture de cet ancien château. Un fossé, aujourd'hui peu profond et habité par des ronces, entoure l'ensemble. Un premier rempart est visible mais les éboulis de terre et de grands arbres bien ancrés ne permettent pas d'en distinguer les véritables contours, ni de prouver l'existence de tour d'angle. L'intérieur : Les murs des bâtiments sont imposants et hauts. il devait y avoir 2 étages. Des archères très rustiques (avec des graffitis modernes) sont percées sur les 4 murs extérieurs. Aucune bouche à feu ou arquebusière n'est visible. Cela prouve le rôle non guerrier de ce château. Il est vrai qu'il n'était pas frontalier et n'abritait plus un seigneur au XVe siècle. Les murs comportent de nombreux trous de boulins (trous permettant la construction et la réparation, par des "échafaudages". L'architecture est un rectangle très classique. On ne voit pas d'empla- cement de puits, cuisine, etc...
Le château de Meillant, un des plus beaux fleurons du Berry... Le château de Meillant représente l'aboutissement du style gothique flamboyant. C'est à la famille d'Amboise, et notamment à Charles de Chaumont d'Amboise, gouverneur d'Italie, que l'on doit l'édification du château, débutée en 1473. Sur la façade, on retrouve d'ailleurs les armes parlantes de Charles de Chaumont : 2 "C" entrelacés surmontant un mont enflammé pour "Chaud Mont". Beaucoup de propriétaires se sont par la suite succédés, parmi les-quels le duc de Charost, créateur du canal de Berry qui fut vénéré par la population locale. Il était tellement apprécié que pendant la révolution française, alors qu'il était emprisonné à Bourges puis transféré à Paris pour y être guillotiné, la population de Meillant et de ses environs a exigé sa libération. Tout le Berry s'était mobilisé pour obtenir son retour au château. Ceci explique pourquoi le château n'a pas été endommagé pendant la révolution.Le château fut ensuite transmis par mariage à la famille Rochechouart de Mortemart, occupant toujours le château de nos jours. La famille Rochechouart de Mortemart est une des plus anciennes familles de France.
Et si vous voulez éblouir vos invités, vous pouvez louer le château. Le parc est absolument splendide !!!
Plus loin, ce n'est pas un château, mais une abbaye qui nous attend. L’abbaye cistercienne de Noirlac, située au bord du Cher, dans un environnement préservé, déroule près de neuf siècles d’une histoire riche et souvent tourmentée. Elle accueille aujourd’hui, dans un monument parfaitement restauré, les visiteurs à la découverte de son architecture de lumière. Centre culturel de rencontre depuis 2007, l'abbaye de Noirlac propose plusieurs rendez-vous artistiques tout au long de l’année.
Le réfectoire Le chauffoir
Les photos précédentes ne rendent pas justice à l'environnement tout de calme et de paix de ces lieux.
Le site le plus surprenant de cette Route Jacques Cœur, le plus attachant sans doute, est, à Saint-Amand-Montrond, la forteresse de Montrond. Cette forteresse, qui occupe la totalité de la colline de Montrond, site de confluence des vallées du Cher et de la Marmande, présente un véritable condensé de l’évolution de l’architecture militaire, du XIIIe au XVIIe siècle. C’est un site majeur pour la région, un monument totalement tombé dans l’oubli avant la naissance d’une association, le CHASA, qui a commencé les recherches, tant documentaires que de terrain (fouilles, travaux de conservation), à partir de I970. L’objet n’est pas de détailler la longue histoire d’un château occupé pendant plus de 5 siècles, sans cesse remanié et agrandi. Il convient cependant d’en faire ressortir les éléments fondamentaux, mais surtout les enjeux en terme de développement culturel et touristique à venir.
Ce site, en rénovation depuis plusieurs années, offre des visites très intéressantes présentant les travaux en cours, donnant une idée de ce qu'étaient les ruines à leur découverte et de ce que sera la forteresse lorsque les travaux de réhabilitation seront terminés. Une visite surprenante et instructive, présentant la sauvegarde d'un patrimoine national essentiel.
Construite vers 1300, la forteresse est entourée de douves d'eau vive. Jacques Cœur acheta Ainay-le-Vieil en 1435, puis Charles de Chevenon de Bigny (ancêtre direct des propriétaires actuels) en fait l'acquisition le 14 décembre 1467, et y construit le corps de logis de la fin du gothique avec des influences italiennes. Dans le grand salon, une cheminée monumentale, l'une des plus belles cheminées du val de Loire, évoque la visite du Roi Louis XII et de la Reine Anne de Bretagne. Pour la chapelle et ses peintures murales exceptionnelles, Charles de Bigny fit appel aux ateliers oeuvrant sur la cathédrale de Bourges. Des souvenirs du Grand Colbert, ministre de Louis XIV, ainsi que de trois frères Colbert tous généraux de Napoléon, sont également présentés.
En regardant cette magnifique photo, on comprend pourquoi le site de Ainay-Le-Vieil a reçu le surnom de "Petit Carcassonne"…
Et voilà… Nous sommes arrivés au bout de notre périple. Nous avons admiré des merveilles, et pour celles et ceux qui en ont la possibilité, je ne puis que faire des vœux pour que vous fassiez, vous aussi, la visite de ces lieux prestigieux… Alors, belles découvertes !
Photos Yvonne Ollier Documentation prise sur Internet et les dépliants publicitaires des différents châteaux. Musique : Ensemble Musique Traditionnelle de Nevers – Cette musique m’a été offerte spécialement pour vous par Arnaud Lepresle, que je remercie. jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/