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PRIVATISATION : BILAN ET PERSPECTIVES Novembre 2005

Royaume du Maroc Direction des Entreprises Publiques Et de la Privatisation. PRIVATISATION : BILAN ET PERSPECTIVES Novembre 2005. Plan . Cadre légal et procédures Bilan de la privatisation au Maroc période 1993- 2005 Les grandes opérations

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PRIVATISATION : BILAN ET PERSPECTIVES Novembre 2005

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Presentation Transcript


  1. Royaume du Maroc Direction des Entreprises Publiques Et de la Privatisation PRIVATISATION : BILAN ET PERSPECTIVES Novembre 2005

  2. Plan • Cadre légal et procédures • Bilan de la privatisation au Maroc période 1993- 2005 • Les grandes opérations • Impacts de la privatisation sur l’économie • Programme 2005 – 2006

  3. CADRE LÉGAL

  4. Textes • Loi n°39-89 autorisant le transfert d’entreprises publiques au secteur privé publiée en 1990: 114 unités à privatiser avant 1998; • Modifiée par la loi n°45-94 ( février 1995) prorogation du délai au delà de 1998; • Modifiée par la loi n°31-04 publiée en 2004 : cotation des entreprises privatisables à l’étranger et réduction de la valeur nominale de l’action à moins de 100 DH; • Actualisation périodique par loi de la liste des entreprises à privatiser.

  5. Objectifs • Optimiser la modernisation de l’économie marocaine ; • Promouvoir l’économie nationale ; • Alléger les charges du budget de l’Etat en matière de soutien aux entreprises publiques ; • Consolider la régionalisation ; • Permettre une plus grande ouverture sur l’économie mondiale et participer plus largement et efficacement aux échanges internationaux ; • Générer et favoriser la création de nouveaux emplois ; • Limiter, restreindre et gérer la concentration capitalistique ; • Contribuer à faire émerger de nouvelles ressources humaines en donnant leur chance à de nouveaux chefs d'entreprises.

  6. MINISTRE ORGANES DE PRIVATISATION = Séparation des pouvoirs Transparence COMMISSION DES TRANSFERTS ORGANISME D’EVALUATION

  7. Le Ministre chargé de la privatisation • Préside et convoque la commission des transferts et fixe son ordre du jour • Etablit le programme des transferts et fixe le calendrier de leur réalisation • Requiert des dirigeants des sociétés et établissements, objet du transfert, la communication de tous documents, études, renseignements ou informations… • Fait réaliser les opérations d’évaluation, d’étude, de conseil, d’audit, de communicationet de placement par des experts et des prestataires externes • Fixe, par décision, à l’occasion de transfert par offre publique de vente, le montant maximum de titres ou de parts à céder à des personnes physiques • Propose, au Premier Ministre, après avis conforme de la commission des transferts, les cessions par attribution directe.

  8. La Commission des Transferts • Composée de cinq membres nommés par Dahir et choisis en raison de leur compétence en matière économique, financière et sociale • Assiste le Ministre dans la mise en œuvre des transferts : statue essentiellement sur le schéma de transfert

  9. L’Organisme d’Evaluation Composée de 7 membres dont un Président et un Vice- Président, nommés par Dahir; Fixe le prix d’offre minimum de cession

  10. Opérations Préalables au transfert Audit Evaluation Placement

  11. Mission d’audit • Choix des auditeurs indépendants (cabinets privés) pour mener l’audit. Objectifs: • Exprimer une opinion sur la véracité de la situation financière, des résultats et du patrimoine • Se prononcer sur la continuité d’exploitation de la société • Préparer un ensemble de données comptables et financières servant de base ultérieurement à effectuer la mission d’évaluation.

  12. Mission d’évaluation Objectifs: • Aboutir sur la base des travaux d’audit de privatisation et des résultats des différentes méthodes d’évaluation retenues à une fourchette de valeur que l’organisme d’évaluation utilise pour la fixation du prix minimum; • Proposer des recommandations en matière de schéma de transfert. Cette mission peut être réalisée par: • le cabinet chargé de l’audit pour les privatisations simples : cas des hôtels ou des PME • une banque d’affaires de renommée internationale adossée à une banque marocaine pour l’évaluation et le placement quand il s’agit d’opérations complexes: IAM, BMCE, SAMIR, SNI...

  13. Mission de placement Objet :recherche d’acquéreurs potentiels et rédaction des actes de cession • Mission généralement assurée par la banque conseil chargée de l’évaluation • Possibilité de choisir une banque de placement autre que la banque conseil chargée d’assister le Ministre dans la réalisation des différentes phases et étapes du processus de vente

  14. Modes de cession Appel d'Offres ouvert ou restreint Bourse Attribution Directe • Cession aux salariés et aux retraités: • - Tranche réservée aux salariés et retraités; • - Rabais maximum de 15% sur le prix de cession.

  15. Suivi post – privatisation • Base juridique du suivi : clauses contenues dans les cahiers des charges et les contrats de cession • L’opération de privatisation ne se limite pas à l’opération de cession. La société privatisée est suivie pendant une durée minimale de 5 ans.

  16. Suivi post – privatisation (suite) • Objectifs :   - Suivre l’exécution des engagements contractuels de l’acquéreur ; • Suivre l’évolution des entités privatisées par rapport aux objectifs (sauvegarde de l’emploi, investissements…) • Moyens : - Programmation de visites à ces unités; - Envoi d’un questionnaire annuel; • Collecte de documents et informations sur la situation des unités transférées; • Mise à jour de la base de données du suivi post transfert.

  17. Suivi post – privatisation (suite) En cas de non respect des engagements par l’acquéreur, l’Etat peut : - déclarerla déchéance du droit aux exonérations des droits d’enregistrement et de timbre; • appliquer une pénalité égale à 100% du montant desdits droits;

  18. Bilan de la privatisation 1993 - 2005

  19. Nombre d’opérations par année • Ces opérations ont permis de privatiser partiellement ou totalement 70 entités (44 sociétés et 26 hôtels) • la concentration sur la rentabilité des opérations et leur programmation d’une manière maîtrisée.

  20. Recettes de privatisation entre 1993 et 2005

  21. TYPES D’ACQUEREURS DONT

  22. Investisseurs par nationalité

  23. Recettes par modes de cession

  24. Évolution des entreprises après leur privatisation ------------------------------------ Enquête sur 53 unités ( 99% des recettes) Période 1993-2003

  25. Indicateurs économiques et financiers des sociétés privatisées Les entités privatisées ont réalisé des investissements de l’ordre de 23 Milliards DH à fin 2003.

  26. Indicateurs économiques et financiers des sociétés privatisées

  27. Respect des engagements Les engagements contractuels souscrits par les acquéreurs d’entreprises ont été en général honorés. • Sur un total de 70 entités privatisées, seule 1 entreprise « SIMEF » a nécessité l’intervention de l’Etat (annulation du contrat): • Les engagements souscrits par la SAMIR vont être réalisés dans le cadre de la convention d’investissement signée en 2004 (6 Milliards DH) entre l’Etat et la SAMIR • Trois établissements hôteliers enregistrent des difficultés (Hôtel Doukkala, Madayeq, Transatlantique).

  28. Opinion du management des entreprises privatisées Des opinions positifs sur la gestion, les résultats et les perspectives

  29. Les grandes opérations

  30. ITTISSALAT AL MAGHRIB 2001: Cession de 35% du capital au prix record de 23,34 Milliards de DH à Vivendi Universal. 2004 : Introduction de 14,9 % du capital sur les bourses de Casablanca et de Paris : • Le produit total : 8,9 milliards de dirhams une opération sur- souscrite plus de 21 fois ; • plus de 133.000 souscripteurs ; • participation de 98 % des salariés de la société ; • un prix fixé au haut de la fourchette : 68,25 DH l’action. 2005 : Cession de 16% du capital au prix de 12,4 Milliards DH au partenaire stratégique Vivendi Universal.

  31. REGIE DES TABACS Février 2003 : Cession de 80% du capital de la Régie des Tabacs, au groupement franco-espagnol « ALTADIS » Recette : 14,08 Milliards DH

  32. Sucreries Publiques Septembre 2005: Cessions des quatre sucreries au groupe COSUMAR : • SUTA (93,94%), • SUCRAFOR (87,46%), • SUNABEL (94,53%) et • SURAC (95%). Recette : 1,368 Milliards de dirhams.

  33. SOMACA • Cession au profit de RENAULT s.a.s des 38% du capital de SOMACA en deux tranches. La première tranche de 26% a été transférée en juillet 2003. Le reliquat, soit 12 % a été cédé le 27 octobre 2005. • Cette transaction d’un montant total de 95 Millions de DH, sera accompagnée par la réalisation par RENAULT s.a.s, au Maroc, d’un important projet industriel dénommé «véhicule familial».

  34. Impacts de la privatisation sur l’économie marocaine

  35. Impact sur les Investissements Directs Etrangers (IDE) • Le processus de privatisation a permis à l’Etat de drainer des investissements extérieurs particulièrement importants vers des secteurs industriels, de télécommunications, du tourisme et de l'énergie et vers le secteur financier. • Cette évolution remarquable a permis au Maroc de passer du 4ème au 1er rang parmi les pays arabes et au 3ème rang des pays africains en 2004 • Des groupes étrangers de renom ont investi dans les opérations de privatisation, tels Vivendi Universal, Altadis, Holderbank, Dragofina et FRAM.

  36. Impact sur les secteurs économiques • Télécommunications : ce secteur a attiré la part la plus importante des IDE, attractivité due au processus de libéralisation du secteur et à la privatisation d'IAM ; • Industrie : le secteur industriela étéattractif avec un volume important d’IDE, comme en témoigne le nombre d’opérations de privatisation réalisées telles SONASID (sidérurgie) et CIOR (cimenterie) ; • Finances et Assurances : ont été réalisées d’importantes opérations de privatisation d’entités bancaires, financières et d’assurance telles la BMCE et la SNI qui ont drainé des flux considérables d’IDE; • Services : ce secteur a enregistré un important flux d’IDE grâce aux activités hôtelière et de transport, tel le cas des hôtels Dunes d’Or et Malabata qui ont été cédés respectivement aux groupes FRAM et à la société saoudienne Malabata international ; • Energie, Mines et Pétrole : ce secteur a drainé 29% du total des IDE.

  37. Impact sur le marché financier • La privatisation a été essentielle dans la croissance de la Bourse de Casablanca ("BC"). Depuis 1989, la capitalisation de la BC a été multipliée par 50 fois, passant de 5 milliards de DH à près de 250 milliards de DH au 31 octobre 2005. • La capitalisation boursière des sociétés privatisées, représente 53% de la capitalisation de la BC. On remarque, ainsi, une forte corrélation entre l'amélioration des indicateurs boursiers et le rythme des privatisations; • En effet, 16% des recettes de la privatisation ont été réalisées par des opérations de cession en bourse; • Développement de professions et d’activités nouvelles (banques d’affaires, OPCVM, sociétés de bourse….); • Modernisation du secteur financier.

  38. Fonds Hassan II Depuis 2001, une part importante des recettes de la privatisation, pouvant aller jusqu’à 50%, est affectée au Fonds Hassan II: 23,2 Milliards de DH provenant des recettes de privatisation de Maroc Telecom, de la Régie des Tabacs et des 4 sucreries.

  39. Les opérations de privatisation programmées pour 2005 et 2006

  40. Liste des entreprises à privatiser

  41. Etat d’avancement

  42. La privatisation a permis de réaliser des recettes, de développer les entités privatisées et de sauvegarder l’emploi; • Mais le plus important de la politique de privatisation est sa fonction structurelle d’ouverture et de modernisation de l’économie nationale et sa mise à niveau pour confronter la concurrence internationale dans les secteurs stratégiques (télécommunications, tabacs, secteur financier…).

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