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Qu’est-ce que le “Mărţişor" ?

“ ' Mărţişoru l ” est une tradition spécifique roumaine qui n'existe pas chez d'autres peuples et heritée des Romains et des Daces. Le nom populaire du mois de mars - 'martisor' - est d'origine latine (martius).

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Qu’est-ce que le “Mărţişor" ?

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Presentation Transcript


  1. “' Mărţişorul” est une tradition spécifique roumaine qui n'existe pas chez d'autres peuples et heritée des Romains et des Daces. Le nom populaire du mois de mars - 'martisor' - est d'origine latine (martius). Le 1 mars, le premier jour du vieux calendrier romain, on célébrait la fête de 'Matroualia'. C'est le jour où se déroulent les fêtes de Mars, la divinité des forces de la nature, du printemps et de l'agriculture. Le 1er Mars, tous les Moldaves s’offrent des Martisor, une petite broche de fil blanc et rouge, éventuellement décorée d'une jolie petite fleur, voire d'un bouquet en tissu, en porcelaine, en bois ou en plastique... Le jour qui fait naître le commencement du printemps se manifestait par le symbole des fils de chauvre ou de laine (et plus tard de coton) blancs et rouges qui ont la forme d'un huit.

  2. Qu’est-ce que le “Mărţişor" ? Le “Mărţişor” (diminutif de "martie - mars") est offert à l’aube du 1er Mars et on le porte attaché à la poitrine tout le long du mois de mars, après quoi il est suspendu à un arbre fleuri, dans l’espoir que toute l’année sera fleurie. Le Mărţişor est une fine ganse formée de deux fils tressés, l’un blanc et l’autre rouge, auxquels on peut attacher une petite figurine en bois ou en métal (un coeur, une lettre, une fleur, un fer à cheval ou un trèfle à quatre feuilles) qui joue le rôle de porte-bonheur. Filles et garçons, femmes et hommes peuvent offrir des "mărţişor" à leurs amis, leurs amours, leurs familles. La seule contrainte traditionnelle étant de mêler deux brins de couleurs rouge et blanche, on n’hésite pas à confectionner les "mărţişor" personnellement. Quant aux marchands, qui sont souvent aussi les créateurs, rivalisent d’ingéniosité dans le confectionnement des "mărţişor".

  3. Légendes du “Mărţişor" ll y a plusieurs légendes concernant l’origine du marţişor. Selon l’une d’entre elles, il était une fois une vieille dame qui s’appellait Dochia. Elle avait une belle-fille qu’elle haïssait de toutes ses forces. Un jour d’hiver, Dochia lui donna un manteau très sale et lui dit d’aller le laver dans la rivière et ne pas rentrer avant que le vêtement ne soit tout blanc. La pauvre jeune fille y obéit, mais plus elle le lavait, plus noir le manteau devenait. Désespérée, elle se mit à pleurer. Soudain, un homme nommé Marţişor apparut et demanda pourquoi elle pleurait. La jeune fille lui raconta son malheur. Alors, Marţişor lui divulgua le secret qu’il possédait des pouvoirs magiques. Il lui offrit une fleur aux pétales rouges et blancs, lui conseilla de laver le vêtement encore une fois et de rentrer ensuite à la maison. Et miracle eut lieu ! Lorsque la jeune fille regagna sa maison, le manteau était blanc comme neige ! La vieille Dochia ne pouvait pas y croire. Mais, du coup, elle vit la fleur dans les cheveux de sa belle-fille. Toute confondue, Dochia pensa que le printemps était venu et décida de partir avec ses troupeaux sur la montagne. Le temps était beau et la vieille enleva ses touloupes, l’une après l’autre. Mais plus tard, la bruine remplaça le soleil trompant. Au sommet de la montagne, Dochia rencontra Marţişor qui la réprimanda d’avoir obligé sa belle-fille de supporter le froid et l’humidité. Puis, l’homme disparut. La vieille Dochia resta seule sur la montagne. Le gel la transforma en pierre.

  4. Conformément à une autre légende, une fois, au mois de mars, la jonquille a fleuri avant la perce-neige. La perce-neige en fut fâchée et se mit à battre la jonquille qui, à son tour, frappa la perce-neige et la blessa. Du sang s’écoula sur la neige. Sur cette place, poussa une autre perce-neige, blanche avec des tâches rouges. Une jeune fille a trouvé cette fleur et l’a attachée sur sa poitrine. Alors, les amies de la fille ont tressé des fleurs de fils blancs et rouges et les ont attachées sur leurs poitrines.

  5. Entre le 1 et le 9 mars, le pandatif offert aux filles et aux femmes - 'martisor' - suggère la victoire de la fée Printemps sur un hiver mortifère comme l'exprime des légendes de la tradition Roumaine. Il est l'espoir retrouvé comme c'est évident dans cette légende christianisée qui met en scène nos premiers parents chassés de l'Eden consolés par un ange. Il est symbole de pureté dans la chandeleur. En ce qui concerne la tradition roumaine, les jours du 1 jusqu'a 9 mars sont connus aussi comme 'les jours des vieilles femmes', et la tradition a comme protectrice spirituelle une femme sorcière appelée Dochia.

  6. Légende de la fée Printemps Il y a fort longtemps, un premier mars, un beau perce-neige, blanc et gentil, sortit de dessous la neige dans la forêt. Le vent d'hiver le vit, se mit en colère et déclencha une tempête de neige sur la fleur. Le gentil perce-neige mordu par le froid cria. La bonne fée Ziua Primavara entendit la fleur sangloter et lui demanda : “-Pourquoi pleure-tu ?“ “-Je suis couvert de neige et meurs de froid" répondit le perce-neige. La fée Printempsa ôta la neige de sur la fleur. Tandis qu'elle faisait cela elle se blessa au doigt contre un petit caillou tranchant caché à côté du perce-neige. Son sang tomba sur la racine de la fleur, la réchauffant, et le perce-neige revint à la vie. Une autre goutte de sang tomba sur les pétales qui devinrent rouges. Aussi tôt un autre perce-neige, blanc, poussa à coté de lui. "C'est ainsi que les deux inséparables clochettes, la rouge et la blanche, devinrent à la fois le symbole du printemps, de l'amour et de l'espoir appelé Martisor"

  7. Pourquoi des légendes pour une si modeste plante ? L'hiver est une saison qui éprouvait, plus qu'on ne peut aujourd'hui l'imaginer, nos ancêtres et qui symbolise pour cela le désespoir, la mort. Sa fin est attendue avec impatience et fêtée à la hauteur de l'évènement par une des principales fêtes marquant le rythme des saisons. Probablement, nos ancêtres utilisaient-ils un "calendrier floral" pour se repérer dans l'année. Par sa date de floraison le perce-neige est le messager naturel du printemps. Il n'est donc pas étonnant de le trouver associé à ces fêtes traditionnelles du printemps et aux légendes qui les expliquent, légendes où oeuvrent des êtres divins réglant les saisons.

  8. Le mélange de couleurs, blanc et rouge, est traditionnel en Roumanie pendant les premiers jours de printemps. Les couleurs existent aussi dans les vêtements d'une jeune mariée, à la naissance des enfants, sur les vêtements du mort le jour de son enterrement, les deux couleurs représentant la continuation de la vie après la mort. Le rouge et le blanc mêlés représentent les deux saisons qui se mélangent encore. Le rouge c’est l’hiver (peut-être parce qu’on y fait rougeoyer l’âtre) et le blanc, le printemps qui s’annonce avec la pousse du perce-neige, fleur symbolisant le retour de la nature à la vie. Le drapeau de mariage chez les Aroumains de Pind est blanc, a Farserati il est rouge. C'est avec du rouge et du blanc qu'on orne aussi les premières brebis qui entrent dans la bergerie et la première charrue sortie du labourage.

  9. Autre tradition du “Martisor ” À la remise du “Martisor" pour le 1 mars, comme rituel archaïque, les Roumains de la Macédoine ont garde la suivante habitude: les enfants viennent avec tranches d'herbe et avec les premières fleurs de corne provenues des endroits de montagne, jusqu'au seuil de la maison. Chaque membre de la famille passe trois fois le seuil sur la tranche, la mère sort avec des gimblettes et les fleurs sont passées de bouche en bouche pour que les gens soient forts comme le bois de corne. On porte la fleur de corne liée avec les deux fils, blanc et rouge, jusqu‘à la fin des célébrations. Le dernier jour de mars, avant le lever du soleil, a lieu le rituel de l'extraction et la remise du 'martisor' dans la nature. Avec les pièces des 'martisoare' les filles achètent du fromage a la pie (fromaigeon) pour qu'elles soient belles. On croit que le 'martisor' sera emporté par les hirondelles vers le soleil, car ce petit porte-bonheur est une bénédiction pour celui qui l'a accroché.

  10. Le Martisor symbolise le Printemps, mais au-delà du Printemps, il représente le bonheur et la santé que l’on souhaite à tous ceux à qui l’on l’offre… Mais nous pouvons aussi offrir:

  11. Je crois au symbole du 'Martisor', qui est en fait une occasion d'etre meilleurs, de célébrer la joie de vivre et j'attends chaque annee avec impatience l'occasion d'en offrir et d'en recevoir. Quand je pense à cette fête, la première image qui me vient à l'esprit est celle de premier 'Martisor' offert. J’étais en cours élémentaire et j'ai offert à ma meilleure amie de cette époque un petit blanc creveuil. La premiere, je l'aime beaucoup plus parce que c'est une fete dediée spécialement aux filles et l'amour règne dans l'air.

  12. Aujourd’hui De nos jours, tout petit objet suspendu avec un fil rouge et blanc peut être un Martisor. Aux bien-aimées, on offrirait plutôt un bijou qu’une simple amulette. Toute une industrie s’est développée autour des Martisors et les rues piétonnes, tout comme les trottoirs des villes se couvrent, fin février, de stands et de tables où les vendeurs rivalisent de créativité. Cest aussi l’occasion pour les étudiants des Beaux-Arts . Parfois on peut trouver de vrais trésors.

  13. La classe de VII-eme Du college National Avram Iancu Cimpeni Primeste scumpa doamna aceasta mica floare Culeasa din iubirea ce-aduce o primavara Si o pune pe piept Ca ti-o dau cu stima si respect.

  14. Vu sur Diaporamapps.com Voir aussi Voyagepps.com

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