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Analyse des besoins en emplois et en qualifications dans les métiers du soin et de l’accompagnement social en Bretagne

Restitution finale. Octobre 2010. Analyse des besoins en emplois et en qualifications dans les métiers du soin et de l’accompagnement social en Bretagne. Conseil Régional de Bretagne. Le rappel des compétences et des formations concernées

cecelia
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Analyse des besoins en emplois et en qualifications dans les métiers du soin et de l’accompagnement social en Bretagne

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Presentation Transcript


  1. Restitution finale Octobre 2010 Analyse des besoins en emplois et en qualifications dans les métiers du soin et de l’accompagnement social en Bretagne Conseil Régional de Bretagne www.amnyos.com

  2. Le rappel des compétences et des formations concernées • Le contexte breton, ses impacts sur l’emploi dans le champ sanitaire et social • Les spécificités de l’appareil de formation sanitaire et social en Bretagne • La méthode de travail retenue : une approche partenariale • Les enjeux emploi-formation pour les années à venir par métier

  3. Rappel des compétences de la Région (1) • Depuis la loi du 13 aout 2004, les Régions sont compétentes : • Dans le domaine des formation sanitaires et paramédicales, • Elaboration d’un schéma des formations sanitaires • Répartition au niveau régional du quota et des capacités d’accueil entre les établissements régionaux de formations sanitaires • Autorisation de la création des établissements de formation et agrément de leur directeur • Financements des établissements de formation • Versement des aides aux étudiants en formation sanitaire L ’Etat conserve un rôle important (condition d’accès, définition des programmes, organisation des études, modalités d’évaluation des candidats, délivrance des diplômes, fixation et répartition du quota, droit de regard sur la création des établissements et l’agrément des directeurs) • Dans le domaine des formation sociales, • Définition et mise en œuvre de la politique de formation des travailleurs sociaux et élaboration d’un schéma régional des formations sociales • Agrément des établissements dispensant de la formation initiale diplômante • Financement des établissements de formation • Versement des aides aux étudiants en formation sociale

  4. Les formations concernées Formations sanitaires concernées Les professions paramédicales: Infirmiers, infirmiers anesthésistes, infirmiers en bloc opératoire, cadres de santé, puéricultrices, masseurs kinésithérapeutes, pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, orthoptistes, manipulateurs en électroradiologie médicale, audioprothésistes, opticiens lunetiers, diététiciens. Les sages femmes. Les préparateurs en pharmacie hospitalière. Les autres professions de santé : aides soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, techniciens de laboratoires d’analyse médicale, prothésistes, orthésistes. • Formations sociales concernées • Il s’agit des formations définies à l’article L451-1 du Code de l’action sociale et des familles : • - assistants de service social, • éducateurs spécialisés, éducateurs techniques spécialisés, conseillers en économie sociale et familiale, éducateurs de jeunes enfants, techniciens de l’intervention sociale et familiale, • - aides médico-psychologiques, moniteurs éducateurs, auxiliaires de vie sociale.

  5. Le contexte breton et les spécificités du secteur sanitaire et social en Bretagne

  6. Un potentiel d’emploi élevé • Les métiers du sanitaire et du social tiennent une place importante dans l’économie régionale : ils représentent près de 135.000 emplois répartis entre secteur public et secteur privé. • Près de 46 000 agents travaillent en secteur public hospitalier. • Près de 32 000 salariés travaillent dans des établissements sanitaires, sociaux ou médico-sociaux privés à but non lucratif. • Près de 6 000 salariés travaillent dans des établissements sanitaires ou médico-sociaux privés à but lucratif. • Près de 8 000 agents travaillent dans les Conseils généraux et collectivités territoriales pour des établissements ou services sociaux et médico-sociaux. • Près de 36 000 professionnels exercent à titre libéral. • Les métiers du paramédical, du travail social et des soins personnels font partie des Groupes Formation Emploi ayant connu les plus fortes évolutions d’emplois en région Bretagne ces dernières années. Ces évolutions en termes d’emplois sont amenées à se poursuivre dans les années à venir.

  7. Des emplois liés aux caractéristiques sociales et démographiques de la population bretonne • Ce fort potentiel en emplois est lié aux caractéristiques sociales et démographiques de la population bretonne, avec : Le vieillissement de la population, en particulier sur le littoral : besoins accrus de services de maintien à domicile et d’accueil en structures des personnes âgées.  L’accroissement du nombre de familles bretonnes du fait en particulier d’un taux de fécondité élevé (2,04 enfants par femme) et l’arrivée de nouvelles familles sur le territoire : besoins en personnel de la petite enfance.  L’augmentation du taux de chômage : besoins en travailleurs sociaux. • Le phénomène de vieillissement de la population touche également les professionnels du soin et de l’accompagnement social, avec des professions qui connaîtront des taux de départs à la retraite importants dans les années à venir. Les principaux métiers concernés sont : les cadres de santé, les infirmiers, les infirmiers spécialisés, les professionnels de la rééducation et les métiers de l’encadrement social.

  8. Une offre de soins importante mais des disparités territoriales • Les emplois sanitaires et sociaux se situent majoritairement dans les communes les plus peuplées, notamment en zones urbaines. • Cependant, on relève des disparités territoriales quant à la densité des professionnels : le département d’Ille-et-Vilaine, avec ses importants établissements sanitaires, tire les densités vers le haut. • De plus, la concentration géographique des professionnels libéraux est moindre que celle des salariés, qui dépend principalement de l’implantation des équipements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. • Dans le champ sanitaire, l’offre est particulièrement concentrée sur le littoral et autour des centres hospitaliers publics (Brest, Lorient, Vannes, Rennes). • Dans le secteur social et médico-social, à l’exception du champ de la protection de l’enfance, de l’hébergement et de la réadaptation sociale, la Bretagne connaît des taux d’équipement supérieurs à la moyenne nationale, notamment dans la prise en charge des personnes âgées.

  9. Les spécificités de l’appareil de formation

  10. Une offre de formation sanitaire diversifiée, mais qu’il convient encore d’adapter • La Bretagne compte 32 établissements dispensant des formations diplômantes sanitaires. • En 2007, il a été délivré en Bretagne 2 410 diplômes dans la filière paramédicale. • Dans le secteur sanitaire, les formations d’aides soignants et d’infirmiers regroupent près de la moitié des effectifs du secteur (près de 1 000 diplômés par an pour chacune de ces deux formations en 2007).  Au regard de son poids démographique, la Bretagne semble connaître un certain sous dimensionnement de son appareil de formation sur les niveaux III de formation : infirmier et masseur kinésithérapeute.

  11. Une offre de formation sanitaire diversifiée, mais qui convient encore d’adapter • La Bretagne dispose d’un réseau constitué d’organismes de formation en travail social, proposant des lieux de formation déconcentrés sur l’ensemble du territoire breton. • La principale formation en termes d’effectifs est le diplôme d’État (DE) d’aide médico-psychologique (375 élèves en première année en 2008, soit environ 15% des effectifs en formations sociales, voies directe et en cours d’emploi confondues). Puis viennent, en nombre d’effectifs concernés, le DE d’auxiliaire de vie sociale (380 élèves inscrits en première année en 2008) et le DE d’éducateur spécialisé (240 élèves inscrits en première année en 2008).  Rapporté à la population, l’appareil de formation dans le secteur social apparaît dans une situation plus favorable qu’au niveau national, à l’exception des formations de moniteurs éducateurs et d’éducateurs de jeunes enfants.

  12. Des conditions d’insertion favorables • Le suivi de l’insertion à 12 mois montre que le public bénéficie d’un accès rapide à un premier emploi (allant de l’accès immédiat à 72 jours maximum pour la formation de conseiller en économie sociale et familiale). Le taux d’emploi à 12 mois est élevé puisqu’il atteint, au global, 94%.  La situation est particulièrement favorable pour les diplômés de niveau III dans le secteur sanitaire, avec de forts taux d’accès à un CDI un an après la formation. Toutefois, pour les formations de niveau IV et infra, la qualité de l’emploi apparaît moindre (pourcentage de CDI plus faible).

  13. Des enjeux de mobilité des jeunes diplômés et des actifs • L’enquête Iroise révèle que 80% des diplômés du secteur sanitaire et 70% du secteur social exercent en Bretagne 1 an après leur sortie de formation, mais on relève toutefois de fortes disparités selon les formations et les niveaux. • Les employeurs du secteur soulignent également des difficultés liées à la mobilité forte des professionnels en poste et les enjeux de fidélisation que cela génère. L’ensemble de ces évolutions questionne : • Le calibrage de l’appareil de formation initiale, • L’adaptabilité de la formation à ces enjeux (individualisation des parcours), • La nécessaire mise en place de formations non diplômantes tout au long de la vie.

  14. La méthode de travail retenue : une approche partenariale

  15. L’étude confiée à Amnyos • La Région a confié au cabinet Amnyos la réalisation d’une étude sur les besoins en emplois et en qualifications dans les métiers du soin et de l’accompagnement social, comme outil d’aide à la décision en matière d’adaptation de l’offre de formation dans ces métiers. Un outil au service de la définition de stratégies emploi-formation dans le champ sanitaire et social Analyse rétrospective et prospective des enjeux du secteur sanitaire et social Etude prospective

  16. Une approche multiple combinant activité-métier-diplôme-formation • Une approche au niveau des secteurs d’activité (sanitaire, social et médico-social, personnes âgées, personnes handicapées, petite enfance, protection de l’enfance et des familles, lutte contre les exclusions). • Une approche intégrant secteur public (FPT, FPH), secteur privé lucratif et non lucratif ainsi que l’exercice en libéral • Une approche métier (ex : le métier d’infirmier dans un établissement hospitalier, dans une maison de retraite…) • Une approche diplôme en lien avec les métiers de la santé et du travail social. • Une approche par voie de formation : initiale sous statut scolaire, apprentissage, en direction des salariés, des demandeurs d’emploi, validation des acquis de l’expérience.

  17. La méthode de travail retenue : une approche partenariale • Un comité technique partenarial qui a suivi l’ensemble des travaux : • Région, DRJSCS (ex DRASS), ARH, URCAM, Branches professionnelles, Conseils Généraux, têtes de réseaux. • Des groupes de travail participatifs : • Employeurs, Publics en formation, branches professionnelles, Institutions. • Des rencontres collectives au sein de chaque Conseil Général. • Une large enquête téléphonique auprès de 250 employeurs de la région.

  18. Les enjeux emploi-formation pour les années à venir par métier

  19. Le métier d’infirmier La perception des employeurs : • La situation est décrite comme problématique aujourd’hui par une majorité de structures et établissements rencontrés. Des difficultés de recrutement sont enregistrées dans la plupart des cas depuis plusieurs années et semblent s’accroître. Les besoins à moyen terme : • Les besoins recensés vont croissant, notamment en lien avec la démographie médicale et le transfert d’actes et de compétences des médecins vers les métiers paramédicaux (délégation de tâches). Les besoins en emplois prévus à 5 ans sont importants. Ils sont pour partie liés aux remplacements des départs en retraite mais aussi au fort turn-over constaté. • Les besoins liés au renouvellement des actifs concernent l’ensemble des infirmiers : principalement les IDE, mais aussi les IADE et les IBODE. Par contre, la réforme en cours introduit un paramètre nouveau concernant l’âge effectif de départ à la retraite, induisant un possible rallongement des carrières professionnelles ou, à l’inverse, des départs anticipés. • Les établissements rencontrés ou interrogés notent une évolution des profils des jeunes diplômés à l’entrée en poste, qui tend à rendre encore plus difficile le recrutement à moyen

  20. Le métier d’infirmier • Les enjeux en matière de formation : • L’augmentation du nombre de diplômés IDE. • La réforme du diplôme d’Etat par la reconnaissance du grade licence. • Une meilleure connaissance du métier par une plus grande prise en compte de la diversité des situations professionnelles. • La limitation des abandons en cours de formation. • L’accompagnement des évolutions du métier dans le cadre de la formation continue.

  21. Le métier d’aide soignant La perception des employeurs : Des tensions sont aujourd’hui repérées sur le métier d’aide soignant . Les besoins exprimés par les employeurs s’accompagnent de difficultés de recrutement dans près de 38% des cas recensés.Lorsque des tensions existent, elles portent essentiellement sur les remplacements, notamment en période estivale. Les établissements employeurs indiquent parvenir, dans la plupart des cas, à satisfaire les besoins en emplois ponctuels d’aides soignants, notamment dans le cadre de la constitution de pools de remplacements et par le recours à des élèves infirmiers de première année. Les besoins à moyen terme : Les besoins en emplois prévus à 5 ans sont importants. Là encore, ils sont pour partie liés aux remplacements des départs en retraite mais aussi à un fort turn-over.

  22. Le métier d’aide soignant • Les enjeux en matière de formation : • La formation des publics dans le cadre de leur parcours VAE. • L’accessibilité de la formation d’aide soignant aux publics de niveau V. • Le positionnement des aides-soignants par rapport aux aides médico-psychologiques. • Le travail d’orientation vers le métier.

  23. Les métiers de la rééducation La perception des employeurs : Pour l’ensemble des professionnels de la rééducation, les besoins en emplois devraient être importants dans les années à venir dans le cadre du vieillissement, de l’accompagnement du handicap et de la néo-natalité, ceci impliquant des politiques de prévention actives au regard de l’état de santé de la population régionale. Cette tendance est identifiée nationalement. Selon les professions : Les difficultés de recrutement sont variables selon les territoires et clairement identifiées pour la profession de « masseur-kinésithérapeute » qui connaît une véritable crise du salariat en raison de l’attrait de l’exercice en libéral au regard, notamment, du positionnement défavorable dans les cadres d’emploi de la fonction publique hospitalière. Les professions d’ergothérapeute et de psychomotricien sont également fortement demandées. Des postes sont actuellement créés pour ces professionnels dont l’insertion professionnelle est très rapide. On ne relève toutefois pas de difficultés de recrutement pour le personnel salarié, la Bretagne disposant d’un nombre relativement important de professionnels. Enfin, en ce qui concerne la profession d’orthophoniste, des difficultés de recrutement en établissement émergent pour des raisons similaires à celles observées pour les masseurs kinésithérapeutes. Les besoins à moyen terme : Pour les métiers de la rééducation dans leur ensemble, les besoins devraient être croissants compte tenu du vieillissement et de l’augmentation du niveau de dépendance de la population. De plus, la loi du 11 février 2005 a des conséquences importantes quant à l’intégration des enfants handicapés en milieu ordinaire. Les professionnels de la réadaptation devraient avoir un rôle particulier à jouer dans ce contexte.

  24. Les métiers de la rééducation • Les enjeux en matière de formation : • Un renforcement de l’offre de formation pour les kinésithérapeutes. • Le développement d’une démarche d’observation de la mobilité des actifs.

  25. Les métiers de l’encadrement La perception des employeurs : Pour un tiers environ des structures interrogées, elles expriment des besoins réguliers sur les métiers de l’encadrement. Ces besoins s’accompagnent de difficultés de recrutement dans une même proportions. Les principales difficultés sont relayées par le secteur public de santé (faible nombre de candidatures). Ces difficultés de recrutement s’expliquent notamment par : Une progression limitée de la rémunération Une appréhension des responsabilités Des financements parfois insuffisants en matière de formation Peu de vocations au sein des équipes de professionnels non cadres en place. Les besoins à moyen terme : Les nouveaux modes d’organisation et l’importance des départs à la retraite dans les années à venir conduisent à l’identifier comme un enjeu clé du secteur.

  26. Les métiers de l’encadrement • Les enjeux en matière de formation : • Conforter les flux de formés dans le sanitaire. • Renforcer la qualification des encadrants (développement de la VAE) • Engager une réflexion sur la mise en place d’un « encadrement intermédiaire ».

  27. La filière éducative La perception des employeurs : Les employeurs semblent aujourd’hui exprimer des besoins sur le métier d’éducateur spécialisé. Ce besoin est notamment lié à une évolution des tâches confiées aux éducateurs spécialisés dans les structures. Le métier d’éducateur technique spécialisé devrait se développer dans les années à venir. Les techniciens de l’intervention sociale et familiale (TISF) jouent un rôle de plus en plus prégnant dans la filière éducative. Les aides médico-psychologiques occupent une place croissante dans la filière éducative. Les besoins à moyen terme : Pour les éducateurs spécialisés : certains employeurs interrogés anticipent une vague de départs en retraite dans les 5 ans des professionnels en poste sur la filière éducative. Pour les aides médico-psychologiques : Cette profession, directement concernée par les besoins en personnels liés à la dépendance et au vieillissement de la population, pourrait se développer dans les secteurs personnes âgées et handicapées. La mise en œuvre de la politique du handicap et de la protection de l’enfance engendre de nouveaux besoins d’emploi.

  28. La filière éducative • Les enjeux en matière de formation : • Conforter le diagnostic emploi-formation. • Favoriser le développement de la VAE. • Conforter le rôle « formateur » des établissements d’accueil. • Adapter les compétences des actifs. • Favoriser les évolutions de carrière.

  29. Les métiers de la petite enfance La perception des employeurs : De manière générale, le secteur de la petite enfance génère des créations de postes en valeur absolue et cette tendance devrait se poursuivre. La réponse aux besoins ne pourra cependant pas se réaliser sans tensions financières, compte tenu des budgets contraints des collectivités locales et des CAF. Selon le type d’employeur, les difficultés de recrutement ne sont pas les mêmes. Les besoins à moyen terme : Les tensions pourraient s’accroître dans les années à venir en raison de flux de diplômés qui apparaissent faibles par rapport aux besoins exprimés et aux départs à la retraite prévisibles, notamment en secteur hospitalier.

  30. Les métiers de la petite enfance • Les enjeux en matière de formation : • Conforter les flux de formés pour les infirmiers en puériculture. • Travailler sur les passerelles entre auxiliaire de puériculture et aide soignant. • Conforter la démarche d’observation.

  31. La profession d’assistant de service social La perception des employeurs : Le flux de diplômés semble globalement correspondre aux besoins des employeurs, notamment des Conseils Généraux. Les difficultés de recrutement rencontrées semblent essentiellement liées à la faible attractivité de certains territoires. Les besoins à moyen terme : Nos différents interlocuteurs relèvent que les besoins liés aux départs à la retraite apparaîtront notamment autour de l’année 2011. Cependant, il convient d’être prudent sur des évolutions de quotas car ces postes ne seront pas pour autant tous remplacés. Le développement des réseaux peut laisser percevoir un rôle de coordination pour les assistants de service social.

  32. La profession d’assistant de service social • Les enjeux en matière de formation : • Une meilleure identification du métier. • Une adaptation des compétences des actifs. • Un développement du partenariat entre employeurs et instituts de formation.

  33. Synthèse • Des formations attractives : des effectifs en progression, un investissement fort de la Région. • Des conditions d’insertion favorables : un taux d’insertion de plus de 90% toutes formations confondues. • Une mobilité des diplômés et des actifs, avec en particulier des départs de diplômés de niveau supérieur et une très forte mobilité des jeunes professionnels de la rééducation. • Des besoins en recrutement très différenciés selon les métiers.

  34. Synthèse transversale des enjeux formation (1) • La nécessité de mieux appréhender le rôle des formations relevant de l’Éducation nationale et du Ministère de l’Agriculture dans les parcours de formation du sanitaire et social : • Forte demande sociale des formations (BEP Carrières sanitaires et sociales, par exemple) mais difficultés des publics en formation préparant aux métiers de la santé et du travail social compte tenu de la sélectivité de ces dernières. • Une représentation des métiers à faire évoluer : • La représentation des professions de la santé et du travail social doit être questionnée. • Le secteur reste principalement identifié par sa composante « santé » et « petite enfance » alors que les développements à venir en termes d’activité et d’emploi se situent notamment dans le domaine des personnes âgées dépendantes et handicapées.

  35. Synthèse transversale des enjeux formation (2) • Une réflexion à engager quant aux modalités de formation adaptées, en réponse aux difficultés observées en matière de recrutement et de fidélisation. • La nécessaire prise en compte du développement de la validation des acquis de l’expérience. • Une augmentation des besoins en formation continue non diplômante.

  36. Votre correspondante sur cette mission : Muriel Larue Tél. : 06 73 78 12 32 e.mail : muriel.larue@amnyos.com  Siège social 11, avenue Philippe Auguste 75011 PARIS Tél : 0811 06 06 66 – fax : (33) 1 43 13 26 65  Le Gemellyon Nord – 53, boulevard Vivier Merle 69003 LYON Tél : 0811 06 06 66 – fax : (33) 4 72 72 09 55  Antelios bât. F – 75, rue Marcelin Berthelot 13858 AIX-EN-PROVENCE cedex 3 Tél : 0811 06 06 66 – fax : (33) 4 42 60 86 11

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