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Les modes d’engagement dans les mini –entreprises Sylvain Starck animatrice : Christelle Didier

Les modes d’engagement dans les mini –entreprises Sylvain Starck animatrice : Christelle Didier. Mardi 15 avril 2014 Université Lille 3. Inscription de la ME dans l’établissement. En collège, souvent par le biais de la DP3

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Les modes d’engagement dans les mini –entreprises Sylvain Starck animatrice : Christelle Didier

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Presentation Transcript


  1. Les modes d’engagement dans les mini –entreprisesSylvain Starck animatrice : Christelle Didier Mardi 15 avril 2014 Université Lille 3

  2. Inscription de la ME dans l’établissement • En collège, souvent par le biais de la DP3 • En lycée, des modalités diverses: classe à option (prise en compte dans la DHG); club; enseignements exploratoires, projet associé aux cours d’économie gestion, en lien avec l’accompagnement personnalisé.

  3. Mode d’engagement des enseignants : la prise de risque, quitter sa zone de confort • Passage d’une vision programmatique à un cheminement à vue « Alors c'est à nous de s'adapter à cet encadrement qui a déjà été prévu par EPA mais de l'adapter ici. Parce qu'on est parti, on ne savait rien. Du moins, on ne savait pas comment ils voyaient les choses donc on découvre tout doucement par des réunions qui sont faites régulièrement (…) » (Amélie et Guy) Catherine (enseignante) :« la mini-entreprise est un groupe de 20 élèves. Ça a mis un peu de temps à démarrer parce que, je pense aussi n’ayant pas l’expérience je n’ai pas pu les guider, j’ai attendu que EPA nous aide un peu. Il y a eu plusieurs moments. Un premier moment de créativité avec EPA où des choses sont sorties, une idée a été soufflée qui n’était pas la leur, qui ne venait pas des jeunes et donc, ils ont pseudo adhéré à une idée à un moment donné et cette idée-là évidemment, quand on est revenu en cours, ils l’ont abandonnée, elle n’était pas la leur. Donc, à partir de là, et là j’étais seule, j’ai repris les choses en disant « qu’est ce qui vous intéresse ? ». Et ils ont choisi de parler du parcours. Le parcours c’est quelque chose que je connaissais de loin, je ne savais pas que ça s’appelait parcours, pour moi, c’était les Yamakasi, ça m’a fait un peu peur. • Perte de la légitimité disciplinaire, changement du contexte de travail: en opposition au cadre et à la forme scolaire Lisa: « Surtout pour un prof parce qu'en fait, ce genre d'activité, de mini- entreprise, y'a pas besoin d'être prof d'Éco pour l'encadrer. (…) C'est évident que c'est en affinité mais n'importe quel prof peut encadrer parce que… » Il existe une grande diversité des disciplines représentées  dans le questionnaire : 20% des enseignants appartiennent à la filière éco-gestion, plus de 30% enseignent en SVT, technologie et physique, les autres enseignants appartenant aux autres disciplines (français, histoire géographie, arts plastiques, mathématiques, documentaliste).

  4. Inscription des enseignants dans la ME • Du « bouche à oreille » ou d’une démarche isolée d’enseignants au développement d’une information sur l’ensemble de l’académie par trois chargés de mission entrepreneuriat • Le succès du dispositif (passage d’une soixantaine en 2011-2012 à plus de 170 en 2013-2014) • Un taux de reconduction de près de 65% entre 2011-2012 et 2012-2013, passé à près de 90% l’année suivante. • Travail des CM couplé à une demande des enseignants: comprendre cette demande

  5. Mode d’engagement des enseignants : l’ouverture vers une nouvelle expérience • Un projet qui suscite l’intérêt (9 enseignants sur 10 dans le questionnaire déclarent un intérêt tout au long du projet), qui est vécu comme « une aventure »: il se passe quelque chose, il y a quelques chose à raconter Catherine: Ça vraiment, le rapport, dans la mini on partage quelque chose ensemble et ça crée, tout ce qui est inhérent à un projet, il y a une convivialité, une intimité peut-être, quand je les croise dans le couloir, que les autres le voient, et qu’ils débordent un peu, je trouve ça, super chouette. Une aventure en commun. Et je me sens dans le projet, avec une place particulière, je le vis en même temps qu’eux. Leila (enseignante) :Moi aussi, j’ai trouvé un épanouissement personnel dans cette aventure, sur le plan humain et mon enseignement personnel. • Fuir la routine et être plus créatif dans l’espace professionnel: c’est le cas pour 52 enseignants sur les 68 ayant répondu au questionnaire. Catherine (enseignante) : « je trouve que l’enseignement, tel qu’il est fait en ce moment, manque de prise d’initiative et de travail en groupe organisé et pas juste improvisé comme ça, et j’avais besoin de le vivre aussi. » • Une manière de retrouver ou d’entrer par procuration dans le monde de l’entreprise • Trouver des élèves enthousiastes: la visite du salon lors du concours régional, être sollicité par les futurs mini-entrepreneurs • Un élément rassurant: s’engager dans la ME avec des collègues, être accompagné. Importance des dimensions collectives.

  6. Mode d’engagement des enseignants : la prise de risque, quitter sa zone de confort • Une identification de leur rôle par la négative: ne plus être un enseignant, ne pas prendre la place des élèves dans le projet. Une nouvelle posture: encadrer, accompagner (Lisa). • Ne pas toujours savoir ce qu’il faut faire (quelles activités pour le pôle communication? Comment ne pas prendre la place des élèves et faire en sorte que le projet qu’ils envisagent soit réalisable?)

  7. Une tension dans l’engagement • Une prise de risque en regard d’une expérience revitalisante (passage du programme et des objectifs à un anticipation floue). Le projet de la ME constitue une opportunité pour l’enseignant de se projeter différemment dans son métier (68% des enseignants dans le questionnaire considèrent la ME comme une manière d’enseigner autrement, 25% qu’il ne s’agit plus d’enseignement). • La ME comme développement de l’initiative de l’enseignant et de son esprit d’entreprendre qui ne doit pas empiéter sur la dynamique des mini-entrepreneurs • Un facteur clé pour s’y engager: ne pas avoir le sentiment d’être seul dans le projet

  8. Trois manières de s’engager dans le projet • S’inscrire dans l’action exigée par la ME, à l’égal des mini-entrepreneurs: ne pas prendre leur place mais être un acteur expérimenté de la ME. • Organiser les activités en prenant appui sur leur compétence en ce domaine • Veiller au déroulement des apprentissages dans le projet.

  9. Une position difficile à régler • Fonction de la temporalité du projet Marc : « Il faut qu’on se dépêche, quand est-ce qu’on va réussir à terminer notre production, quand est-ce qu’on va réussir à vendre, et puis, il ne faut pas qu’on oublie notre dossier. Même en ayant un an de petite expérience derrière soi, on se retrouve confrontés à la même réalité terrain, faut pas qu’on perde de temps, il faut y aller. » • Fonction de la division du travail dans la ME et des représentations de l’entreprise Un exemple: le cas des professeurs de technologie (le collectif enseignant, le poids de la production, la valeur de l’entreprise)

  10. L’inscription des élèves • Entre contraintes du cadre scolaire et liberté aménagée dans ce cadre: inscription conjoncturelle (inscrit en DP3); recrutement sur entretien à la fin de l’année. « La DP3 existait déjà. Sur les dossiers d’inscription pour l’année de 3ème, il y avait la case DP3. Simplement les enseignants sont passés dans les classes et ont présenté la DP3 sous la nouvelle forme, disant qu’on créerait une entreprise avec un produit qui serait commercialisé. » (Julien) • Le succès du dispositif, notamment par la communication organisée autour de la ME dans l’établissement suscite plus de candidatures «  (…) Les élèves ici vont faire passer des entretiens aux élèves de 4èmes pour connaître leur motivation. Parce que, il y en a de plus en plus qui veulent être intégrés à la DP3, ils sont réunis dans une seule et même classe, donc, on a une petite lettre de motivation, un petit entretien pour vraiment connaître la motivation. Parce que ça part d’une démarche volontariste. » (Paul)

  11. L’engagement des élèves dans la ME Les premières expériences • Des activités ludiques dès l’entrée • Une présentation attrayante de la ME (faire ce que l’on aime, le concours) • Générer une dynamique de groupe: activités brise glace lors des séminaires de créativité • Être l’objet d’attentions externes (parrains ou marraines, discours positif des animateurs)

  12. L’engagement des élèves dans la ME Les expériences qui suivent • Identifier le statut de l’entreprise • Répartir les rôles • Trouver des financements et établir un budget prévisionnel • Trouver un équilibre entre activités scolaires et activités dans la ME (le travail en surcroît)

  13. L’engagement des élèves dans la ME Dynamique expérientielle des élèves: trouver sa place dans un dispositif qui demande le passage du jeu libre à un jeu réglé et parfois au-delà du jeu. Devenir un MINI ENTREPRENEUR. Quatre postures possibles: • Un jeu sensationnel: se faire avant tout plaisir dans l’activité • Se prendre au jeu = le jeu devient sérieux, relever le défi. « C’est votre projet. Si vous n’y croyez pas, il ne verra pas le jour ». Du souhait, de l’intention, du désir libre à sa concrétisation et donc au réglage de l’activité (normes de l’action et non plus les normes scolaires) • Le jeu n’est plus drôle = les activités de la ME plutôt vécues sous le mode de l’obligation. Rester à la périphérie et profiter par moment. Paul : Comment ça se manifeste quand ils ne sont pas intéressés ? R : Par « on fait les choses, mais on fait les choses parce qu’on est obligés ». On sent bien qu’il ya un manque de détermination, d’envie. Lisa: « Alors là ! À la limite, ils ont tous choisis l'activité qui faisait sortir de l'école : aller à l'extérieur. C'est rigolo non ? Comme quoi, c'est bien cet aspect non scolaire qui leur plaît… » • Posture critique = la ME c’est du sérieux (le directeur de l’entreprise et sa mère) ou quitter la ME (près de 20% d’abandon dans les ME en moyenne).

  14. Les dynamiques d’engagement et de désengagement Des interrogations pour se positionner dans la ME • Vraie entreprise ou cela reste un jeu? « ce n’est pas une entreprise comme les autres. Mais comme les autres, c’est une entreprise. Voilà. Effectivement, on a tout d’une grande. » « On a les services Comptabilité, Communication, Production, un responsable de gestion du personnel, un responsable des finances, on a un directeur d’entreprise, et ça, c’est un jeu de rôles. Je dirais que les élèves se prennent vite au jeu, d’autant plus qu’on dégage un petit peu de bénéfices, ce qui, évidemment, sera réutilisé pour faire quelque chose en lien avec la classe. Les élèves sont partie prenante tout de suite, ils jouent le jeu. » • Maintenir le groupe ou faire fonctionner les règles de l’entreprise?

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