1 / 8

LA SOCIETE CIVILE EN AFRIQUE DE GRANDS LACS QUELLE AUTONOMIE D’ACTION?

LA SOCIETE CIVILE EN AFRIQUE DE GRANDS LACS QUELLE AUTONOMIE D’ACTION?. Déo NIYONKURU ADISCO. LES OSC DU SUD ONT-ELLES UNE VISION CLAIRE DE LEUR MISSION?. Peu d’OSC du sud possèdent encore une vision qui les orientent vraiment vers une mission précise

Télécharger la présentation

LA SOCIETE CIVILE EN AFRIQUE DE GRANDS LACS QUELLE AUTONOMIE D’ACTION?

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LA SOCIETE CIVILE EN AFRIQUE DE GRANDS LACS QUELLE AUTONOMIE D’ACTION? Déo NIYONKURU ADISCO

  2. LES OSC DU SUD ONT-ELLES UNE VISION CLAIRE DE LEUR MISSION? • Peu d’OSC du sud possèdent encore une vision qui les orientent vraiment vers une mission précise • Ou bien la vision est trop large pour pouvoir provoquer des changements dans l’environnement • Conséquence: les OSC du sud sont à l’affût de n’importe quel bailleur de fonds qui se présente • Ou les ONG deviennent des prestataires de services avec conflit ouvert avec les bureaux d’études • On assiste à une véritable prostitution de la société civile

  3. CAPACITE DE REFLEXION ET DE FORMULATION DES PROGRAMMES? • Même pour des OSC qui ont une vision, les bailleurs influencent fortement les orientations • Il existe beaucoup d’effet de modes à respecter avec un vocabulaire artificiel: genre, mainstreaming, plaidoyer… • Il existe aujourd’hui peu d’organisations innovantes • Les projets se ressemblent tous de plus en plus et donc ne convainquent pas vraiment les bailleurs sérieux • On finance donc celui en qui on a confiance faute d’innovation

  4. L’AG ET LE PERSONNEL DE TERRAIN • AU sein des OSC, qui définit les orientations stratégiques? Est-ce les CA /AG ou le personnel de terrain? • Est-ce les chargés de suivi des bailleurs de fonds? • Est-ce les consultants? Quelle est notre capacité à résister aux consultants de + en + nombreux? • Comment faire pour que les AG/CA se sentent réellement propriétaires des OSC? • Les AG et CA sont-ils vraiment des bénévoles, sont-ils engagés à défendre la cause de l’OSC?

  5. LA REFLEXION AU SEIN DES OSC • Beaucoup d’OSC courent dans tous les sens et les dirigeants sont fatigués en permanence. Ils deviennent incapables de réfléchir • Les systèmes de suivi sont souvent orientés vers les activités (prévues/réalisées), ou vers des résultats concrets (nombre de puits creusés ou montant de crédits remboursés) et pas assez sur les changements que peuvent provoquer ces projets • On ne réfléchit pas assez en interne, on agit tout le temps ou plutôt, on s’agite et rien ne change fondamentalement • Parfois aussi existe une seule personne qui pilote tout le monde et son départ est souvent préjudiciable aux organisations • D’autres organisations (surtout les meilleures) réfléchissent trop et dans tous les sens sans qu’ils ne soient toujours en mesure de maîtriser ces processus induits soit par des consultants ou des bailleurs de fonds. Trop de séminaires dont l’objectif n’est pas toujours évident

  6. Mon frère, que de séminaires sur la lutte contre la pauvreté ces derniers mois sans qu’elle ne recule d’un pouce • Voilà un sujet intéressant pour le prochain séminaire et cette pègre de paysans …

  7. PROSPECTIVE ET ADAPTATION AU SEIN DES OSC • Les financements se font sur plans d’action surtout triennaux: 1ère année: on attend le financement, 2ème on s’agite pour essayer de mettre en œuvre, 3ème année, il faut encore planifier un nouveau plan • Avons-nous la capacité d’adapter ces programmes en fonction du contexte? • Avons-nous prévu des mécanismes pour faire de la véritable prospective dans nos organisations? • Les budgets sont-ils assez souples pour pouvoir saisir des opportunités? (ex presque tous les contrats prévoient de ne pas transférer plus de 10 à 20% d’un poste à un autre) • Trop souvent nos organisations sont figées et bricolent les mêmes interventions sur des années.

  8. LA CONQUETE DU TERRAIN PAR LES OSC DU NORD Il existe plusieurs niveaux et plusieurs problèmes: • Des ONG du nord s’installent et réalisent carrément des projets avec du personnel cadre expatrié et du personnel subalterne du Sud: raison évoquée: les OSC du Sud sont incompétentes • Des ONG du Nord envoient un chef de projet expatrié qui travaille avec des cadres locaux • Une ONG du Nord engage du personnel local pour exécuter le projet en son nom • Des ONG du Nord créent des bureaux en charge du suivi de plusieurs partenaires dans un pays: certains sont excellents et d’autres sont des intrigants • Une ONG du Nord envoie un conseiller technique au sein d’une ONG du Sud, mais le CT déteint presque toute la responsabilité de gestion • Certaines ONG du Nord envoient des ‘’coopérants ONG dont la valeur est très variable • L’idéal: Une ONG du Nord finance une OSC du Sud et assure régulièrement le suivi selon un calendrier convenu Quelle est la position des OSC du Sud sur ces questions? Exemple: Dans nos pays, les fonds de l’UE (sur appels à proposition sud) des projets de développement sont attribués à 85% à des ONG du Nord et seulement 15% aux asbl nationales.

More Related